photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°671, 1er octobre 2018   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi ...

> Nommé aussi patron d'Air France, Ben Smith a trois mois pour y mettre de l'ordre

(source Les Échos) 29 septembre - Réuni ce jeudi, le conseil d'administration d'Air France a nommé Benjamin Smith directeur général de la compagnie, « après avis favorable du conseil d'administration d'Air France-KLM. »  Le nouveau patron du groupe aérien franco-néerlandais, arrivé mi-septembre au siège de Roissy, remplace Franck Terner, qui a remis sa démission, au terme de trente-six années dans l'entreprise. Toutefois, il s'agit d'une mission temporaire, « pour une période de transition qui s'achèvera au plus tard le 31 décembre 2018 », précise un communiqué d'Air France.
 
Trois mois où il ne chômera pas, puisque son conseil lui a assigné « comme missions prioritaires de définir la vision stratégique à court et moyen terme d'Air France, d'apporter une solution aux enjeux salariaux, et de proposer l'organisation de la future direction générale de la compagnie. » La priorité des priorités, bien sûr, sera de résoudre le conflit social qui oppose depuis des mois les différentes catégories du personnel d'Air France, et singulièrement les pilotes, à la direction d'Air France.

« Je mesure les attentes en interne, y compris les enjeux salariaux. Je souhaite y répondre avec une nouvelle approche. Mes premières rencontres de travail avec les équipes d'Air France et les représentants des organisations syndicales me rendent confiants dans notre capacité à construire ensemble l'avenir et le succès d'Air France », a déclaré Ben Smith, cité dans le communiqué à l'issue du conseil d'administration.
 
Comme directeur général d'Air France-KLM, il n'a pas attendu d'être nommé à la tête de la compagnie française pour entamer des discussions avec les syndicats représentatifs, SNPL AF en tête, le syndicat de pilotes majoritaires, qui fut à la pointe des grèves du premier semestre et qui reste le fer de lance de la revendication salariale, mais aussi la CFDT et la CFE-CGC. A l'issue de cette rencontre, le bureau du SNPL AF, présidé par Philippe Evain, avait déclaré se donner un mois pour parvenir à un accord salarial.
 
Ben Smith recevra lundi 1er octobre l'intersyndicale, qui inclut des organisations non représentatives, probablement pour lui délivrer un discours de la méthode sur cette « nouvelle approche », et peut-être lever un doute sur des propos repris jeudi par le « Financial Times » à propos de la participation de l'État au capital du groupe. Selon une source proche, « le directeur général d'Air France-KLM n'a jamais affirmé que l'État était prêt à vendre sa participation. Répondant à une question du journaliste du « FT », il a indiqué que ceci interviendrait en temps voulu. » Une « incompréhension » qui a conduit le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, à affirmer dans la journée que « cela ne fait pas partie de la feuille de route de Ben Smith, de liquider la participation de l'État français dans Air France. »
 
Car, une fois résolue la question sociale, s'il y parvient, le patron d'Air France devra s'atteler à la question de la gouvernance de la compagnie, qui divise les administrateurs favorables à une séparation claire des fonctions entre Air France-KLM et Air France, et ceux qui pensent que le patron du groupe aérien ne peut pas ne pas suivre de très près sa principale filiale. Il lui faudra enfin définir un plan stratégique car, pour Ben Smith, véritable expert du transport aérien, cité par le quotidien britannique, « ce n'est pas comme si cette compagnie aérienne était attaquée de manière disproportionnée ou injuste, elle a juste un modèle concurrentiel qui ne fonctionne pas. »

Mon commentaire : Suite à la démission du Directeur Général d'Air France, M Terner, le conseil d'administration d'Air France a demandé au Directeur Général d'Air France-KLM, Ben Smith, d'assurer l'interim.

C'est donc Ben Smith qui mènera les discussions portant sur les salaires d'Air France. Il sera secondé dans cette tâche par M Oltion Carkaxhija, nommé VP Corporate Planning du Groupe Air France-KLM. Celui-ci exerçait précédemment les fonctions de Directeur Stratégie, Réseau et Planification de la flotte au sein d'Air Canada.

Parviendront-t-ils à trouver, avec tous les syndicats, un accord sur les salaires avant la fin de l'année ? C'est souhaitable, car la priorité est de définir et de mettre en place une stratégie ambitieuse pour le Groupe Air France-KLM.

> Pour son site et son app, Air France signe avec Booking

(source l’Écho touristique) 25 septembre - Les clients d'Air France peuvent désormais réserver en ligne des hébergements Booking via une page dédiée.

« Je suis fier d’annoncer aujourd’hui notre nouveau partenariat avec Booking, acteur majeur de l’industrie du voyage. Avec Booking, nous offrons à nos clients une expérience de voyage fluide et intégrée à tous nos clients » a déclaré Patrick Alexandre, directeur général adjoint Commercial Ventes et Alliances d’Air France-KLM.
 
Cet accord permettra aux clients de réserver en ligne des hôtels et des hébergements parmi 28,9 millions de logements proposés par Booking, via une page dédiée avant et après la réservation de leur vol opéré par Air France et Joon. (...)
 
Cette nouvelle offre est complémentaire à celle proposée par KLM Royal Dutch Airlines, Hop! et Transavia, également partenaires de Booking. L’option est disponible sur le site internet depuis août « et les résultats sont très impressionnants », se réjouit Patrick Alexandre. Sur l’application d’Air France, l’option devrait voir le jour très rapidement.

Mon commentaire : L'accord conclu entre Air France-KLM et Booking com répond à une forte demande des clients. Ils souhaitent avoir l'opportunité lorsqu'ils voyagent de réserver à la fois un billet d'avion et un logement.

Cette offre vient en complément du partenariat existant entre le Groupe franco-néerlandais et AccorHotels, qui compte 5.000 hôtels dans le monde.

> Air France améliore le confort sur ses vols long-courriers

(source Les Échos) 26 septembre - La compagnie a présenté ses nouvelles cabines Economy et Premium Economy. (...) « Avec un nouvel investissement de 150 millions d'euros dans les cabines de nos A330, c'est une étape majeure qui s'inscrit dans notre stratégie globale de montée en gamme, une stratégie engagée depuis 2014 et qui se concrétise par l'équipement de nos 15 Airbus A330 dès 2019 », précise Anne Rigail, la directrice générale adjointe Client d'Air France.
 
Dans les cabines Economy, le siège au design revisité offre désormais plus de confort. L'espace entre les accoudoirs a été agrandi (44 cm). Idem pour celui laissé pour les jambes (79 cm). Le siège Economy dispose d'une prise électrique et d'un port USB qui permettent à chaque passager d'utiliser ses appareils électroniques. Et un casque audio est disponible sur le siège de chacun, dès le départ.
 
De nouveaux accessoires font leur entrée, parmi lesquels une tablette agrandie - un écran tactile HD en 16/9 plus grand (11,7 pouces soit 29,8 cm) et de dernière génération. Enfin, les clients peuvent rester connectés avec le Wifi disponible à bord, progressivement installé sur tous les appareils Air France.
 
Pour les cabines Premium Economy -  qui ne sont pas une petite « business class » mais se positionnent sur un segment « motif personnel » -, priorité à « l'intimité et l'élégance », explique la compagnie. Là aussi confort rime avec plus d'espace. La distance qui sépare les rangées a été portée à 102 cm. Le siège, qui offre un « soutien lombaire adapté aux différentes morphologies », peut s'incliner à 130°. Le repose-pied est plus large.
 
Pour sa nouvelle Premium Economy, Air France a, enfin, prévu des rangements additionnels. De même, les voyageurs disposent désormais d'un écran HD de 13,3 pouces (33,9 cm) de dernière génération.

Mon commentaire : Le groupe Air France dispose d'une quinzaine d'Airbus A330, âgés en moyenne de 16 ans. Il investit 150 millions d'euros pour améliorer leur confort, tout en répondant aux attentes des clients, en installant du Wifi et de nouveaux écrans.

> Joon : 6 nouvelles destinations pour l'été 2019

(source Déplacements pros) 26 septembre - Joon, la petite dernière du groupe Air France-KLM, poursuit son développement. La compagnie proposera 6 nouvelles destinations à l'été 2019 dont 4 européennes : Madrid, Stockholm, Prague et Manchester. (...)

Toutes ces destinations européennes seront assurées en Airbus A320 (174 sièges) et A321 (212 sièges).
 
En outre, (...) Joon volera entre Paris-CDG et Quito. Elle prendra aussi la direction de Saint Martin. Ces deux destinations seront opérées en Airbus A340 équipé de 278 sièges dont 30 en Business et 21 en Premium Economy. (...)

Mon commentaire : Comme prévu à son lancement, Joon poursuit son développement à la fois sur le long-courrier et sur le moyen-courrier. En 2020, la filiale d'Air France devrait être dotée d'une flotte de 28 Airbus (18 A320/A321 et 10 A340/A350).

> Entretien avec Nathalie Stubler, PDG de Transavia France : « A l’été 2019 nous aurons encore une croissance à deux chiffres »

(source Quotidien du tourisme) 28 septembre - Après un exercice 2017 record, qui a vu Transavia France atteindre pour la première fois la rentabilité, la filiale low-cost d’Air France poursuit sur sa lancée en 2018 et entend bien continuer en 2019. Plus d’avions, plus de lignes, une offre en forte croissance à Nantes: la patronne de la compagnie nous explique que Transavia suit sa feuille de route. La prochaine étape, à l’horizon 2020, passera forcément par une négociation avec les pilotes d’Air France pour pouvoir faire grimper la flotte au-delà de 40 appareils.
 
QDT : Sur l’exercice record de 2017, Transavia a atteint la rentabilité. Quid du premier semestre 2018 ?
 
Nathalie Stubler : Lors de la présentation des résultats du 2e trimestre du groupe Air France – KLM, il a été indiqué que les deux Transavia, France et Pays-Bas, ont réalisé un résultat d’exploitation positif, en évolution également positive par rapport à l’an dernier. Pour connaitre la prochaine étape, rendez-vous lors de la présentation des résultats du 3e trimestre … Néanmoins, ce que je peux dire, c’est qu’entre le 1er janvier et le 31 août 2018, Transavia France a mis sur le marché une offre en augmentation de 20% et a vu son coefficient de remplissage croître de 2 points. Nous avions dit que nous ferions une croissance importante, nous l’avons fait et même un peu plus que ce que nous avions prévu, et -c’est important- nous avons trouvé notre marché. (...)
 
L’arrivée d’Easyjet avec 3 avions basés à Nantes, qu’est-ce que cela vous inspire ?
 
Nous avons un plan à Nantes. Un plan de croissance :  pour l’été 2019, nous annonçons +70% par rapport à l’été 2018 avec deux avions de plus, soit un passage à 5 avions basés et l’ouverture de destinations très intéressantes. Il y a d’autres acteurs mais nous, nous continuons à suivre notre feuille de route. (...)
 
Voyons donc ce qui se présente maintenant « devant » Transavia…
 
D’abord un très bel hiver 2018-2019. Un hiver avec une offre en croissance de plus de 20%. Nous allons à nouveau beaucoup nous développer à Nantes, avec une offre en siège-kilomètre-offert (SKO) en hausse de 76% (...). Nous n’oublions pas Lyon, avec plus de 30% de croissance. (...)
 
Pour l’été 2019, ce sera encore une croissance à deux chiffres, avec une offre en hausse de 17%, toujours en SKO, au global. A nouveau une forte croissance de 70% à Nantes (...). A Lyon, l’offre devrait augmenter de l’ordre de 15% (...). Enfin au départ de Paris, il y aura 3 nouvelles routes (...).
 
En termes de flotte, quelles sont les évolutions ?
 
Nous allons recevoir 5 avions à partir de décembre 2018, ce qui portera la flotte totale à 38 appareils en 2019. (...) Nous sommes limités par un accord. (...) Des négociations devront avoir lieu pour passer au-dessus de 40. (...)
 
Des nouveautés à venir en matière de produits ?
 
Il y en a en permanence sur le site, un peu « au fil de l’eau ». D’ailleurs les clients apprécient puisque les parts de nos ventes sur ce canal augmentent. Nous allons lancer un nouveau service disponible sur Google Home sur le marché français. Il a déjà été lancé sur le marché néerlandais. Ce service permet un nouveau mode d’interaction avec nos clients, basé sur l’inspiration et la conversation, jusqu’à la réservation du voyage. Il y a une évolution de fond concernant les assistants vocaux. Nous participons aussi à cette évolution en proposant des nouveautés à nos clients. (...)

Mon commentaire : Depuis que la limitation du nombre de ses avions est passée de 14 à 40 coques, Transavia France n'a cessé de croitre tout en améliorant sa rentabilité. Elle est désormais bien installée sur ses trois bases d'Orly, Lyon et Nantes.

La flotte de la low-cost du Groupe Air France atteindra 38 avions en 2019. Pour continuer sa croissance rentable Transavia France devra espérer qu'un accord lui permettant d'exploiter plus de 40 avions soit trouvé entre la Direction de sa maison-mère et le principal syndicat de pilotes d'Air France.

> Une panne informatique cloue Delta Air Lines au sol

(source Déplacements pros) 26 septembre - "Les équipes informatiques de Delta travaillent avec diligence pour résoudre un problème technologique ayant une incidence sur certains de nos systèmes. Nous avons interrompu tous nos vols et nous nous excusons auprès de tous nos clients pour cet inconvénient."
 
La compagnie aérienne américaine a du faire face à la colère de nombreux passagers après la panne qui a affecté son système informatique mercredi 26 septembre. (...)
 
L'incidence de ce problème technologique a été limitée aux États-Unis. Il n'y a pas eu d'impact sur la sécurité des vols Delta.

Mon commentaire : La panne qui a touché notre partenaire Delta Airlines n'a duré qu'une heure, pendant laquelle elle a dû cesser toutes ses opérations.

> EasyJet ajuste ses prévisions de bénéfices à la hausse

(source AFP) 28 septembre - EasyJet a passé un bel été. Après avoir relevé ses prévisions de résultats en juillet, la compagnie aérienne à bas coût a affirmé ce vendredi qu'elle tablait sur un bénéfice avant impôt avant impôt compris entre 640 et 650 millions d'euros pour son exercice comptable 2017-2018 (clos le 30 septembre). (...) Cela représente (...) une hausse de 40 % par rapport à l'an dernier. (...)
 
De façon générale, EasyJet a  augmenté son nombre de vols, même si cette augmentation n'a pas été « aussi forte que prévu du fait de perturbations extérieures », a-t-elle expliqué. Parmi ces turbulences ont figuré « des grèves européennes », a expliqué la compagnie, qui avait porté plainte contre la France auprès de la Commission européenne.
 
Le directeur général d'EasyJet, le Suédois Johan Lundgren , a toutefois souligné que sa compagnie avait aussi bénéficié « d'évènements favorables en 2018, dont les faillites des compagnies Monarch et Air Berlin, et les annulations de vols de Ryanair ». Autant d'éléments qui ont pu pousser des voyageurs à utiliser ses services. (...)

Mon commentaire : EasyJet annonce pour l'année comptable qui se termine en septembre 2018 des résultats en hausse de 40%. Si cela se confirme, son bénéfice sera supérieur à celui enregistré par Air France en 2017, pour un chiffre d'affaires inférieur de moitié.

Les difficultés rencontrées par la plupart de ses concurrents, (grèves chez Ryanair et Air France, disparition de compagnies), ont permis à easyJet de récupérer une partie de leurs clients. Les revenus supplémentaires ainsi générés ont permis à la compagnie britannique de compenser l'augmentation de sa facture carburant.

> Ryanair lance un avertissement sur ses résultats

(source Bourse direct) 1er octobre - Ryanair lance un avertissement sur ses résultats 2019! La compagnie à bas coûts a réduit de 12% sa fourchette de prévision de résultats pour son exercice clos fin mars 2019, entre 1,1 et 1,2 milliards d'euros. Le transporteur cite un trafic et des tarifs plus faibles en septembre suite à de deux journées de grève de son personnel dans 5 pays différents, des réservations en repli sur le troisième trimestre en raison de la perte de confiance des clients qui craignent de nouvelles grèves, la hausse des coûts suite à ces grèves ainsi que l'augmentation des prix du pétrole. (...)

> Ryanair ouvre deux bases à Bordeaux et Marseille

(source Le Journal de l'Aviation) 27 septembre - Le récent jugement de la Cour de cassation en faveur de Ryanair a achevé de donner des ailes à la compagnie. Confirmant ses projets exposés au début de l'année, la low-cost irlandaise a annoncé l'ouverture de deux bases en France, l'une à Bordeaux, l'autre à Marseille. Deux appareils seront stationnés dans chacun des aéroports dès la saison été 2019, ce qui représente un investissement total de 400 millions de dollars et 120 nouveaux emplois directs en France.
 
Les deux Boeing de Bordeaux permettront l'ouverture de seize nouvelles lignes, portant le nombre de routes proposées depuis l'aéroport girondin à 24 (avec 70 vols hebdomadaires). Ryanair s'attend à y doubler ainsi son trafic. A Marseille, où Ryanair est déjà bien présente, onze nouvelles lignes seront ouvertes pour un total de quarante lignes desservies.
 
Ces ouvertures de base vont notamment permettre à Ryanair de proposer des vols domestiques. Une rotation quotidienne sera assurée entre Bordeaux et Marseille, mais quatre vols hebdomadaires sont également planifiés entre Bordeaux et Nantes. (...)

C'est une bonne nouvelle pour les deux aéroports, qui devraient connaître une belle croissance de leur activité. En revanche, le pavillon français risque d'en prendre un coup.

Mon commentaire : Ryanair exploite nombre de lignes en France. Mais contrairement à ses concurrents, elle ne le fait qu'à partir de bases situées hors de l'hexagone. Cette situation a des limites, puisque cela ne permet pas à la low-cost irlandaise de commencer les rotations de ses avions tôt le matin ou de les terminer tard le soir.

Pour continuer à se développer sur le marché français, elle est désormais dans l'obligation d'installer des bases en France. Les deux premières seront situées à Bordeaux, où l'arrivée du TGV contraint Air France à diminuer sa présence, ainsi qu'à Marseille où la low-cost irlandaise est déjà bien implantée.

Ryanair annonce vouloir créer à cette occasion 120 emplois directs. Un chiffre à rapprocher des 1500 embauches qui seront effectuées par Air France en 2019.

> Groupe Lufthansa : 27 Airbus A320neo, A321neo supplémentaires

(source Air Journal) 1er octobre - Le groupe aérien Lufthansa a approuvé la conversion en commandes fermes d’options posées sur 24 A320neo et trois A321neo (...).
 
Selon le Conseil d’administration du groupe allemand, cette commande fermepour un montant de 3 milliards de dollars au prix catalogueest une réaction aux « développements positifs des conditions de marché et du chiffre d’affaires », et lui permet de s’assurer qu’elle disposera d’une flotte suffisante dans les prochaines années. Ces A320neo et A321neo sont livrables entre 2023 et 2024 ; ils portent à 149 le nombre de total de monocouloirs remotorisés européens attendus par le groupe de Star Alliance, dont treize A320neo en service chez la compagnie aérienne allemande.  
 
Swiss en particulier bénéficiera de dix des appareils confirmés samedi, dont sept A320neo et les trois A321neo ; ils s’additionnent aux dix A320neo et cinq A321neo déjà commandés, attendus entre 2019 et 2022 et qui remplaceront les « Airbus A320 et A321 plus anciens » (...).
 
Côté motorisation, Lufthansa rappelle que l’ensemble des Airbus remotorisés doit être équipé « à peu près à part égale » de CFM International LEAP-1A et Pratt & Whitney PW1100G.

Mon commentaire : Le Groupe Lufthansa porte ses commandes fermes d'Airbus moyen-courrier à 149 avions. Sa situation financière, meilleure que celle d'Air France-KLM, le lui permet.

> Assises du transport aérien : le coup de gueule des patrons de compagnies

(source Tourmag) 25 septembre - Lors d’un nouveau point d’étape des Assises du transport aérien donné mardi 25 septembre 2018 sur l’IFTM-Top Resa, les principaux patrons des compagnies aériennes françaises se sont emportés ensemble contre le manque d’action du gouvernement. (...)

Etaient présents Alain Battisti, président de la Fédération nationale de l’aviation marchande (Fnam), Marc Rochet, à la tête de French Bee, Laurent Magnin, président d’XL Airways, Pascal de Izaguirre, chez Corsair, ainsi que Laurent Timsit, directeur des affaires internationales et institutionnelles chez Air France.
 
« Nous avons un sentiment partagé » (...). « Nous parlons beaucoup en vain, les échanges ne sont pas de grande qualité sur les 5 axes de réflexions déterminés par le gouvernement, et les rapports publiés servent à caler les armoires. Quand est-ce qu’on va enfin passer au temps de l’action concrète ? ».
 
Pire, de l’avis des dirigeants, les rares actions prises par le gouvernement, à l’instar de l’arrêté autorisant la double caisse de l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, publié en juillet dernier, vont complètement à l’encontre des recommandations des compagnies aériennes. (...)
 
Pour l’ensemble des acteurs réunis à Top Résa, le coupable s’appelle aussi Bercy, qui jouirait d’un poids excessif dans toutes les décisions de l’État. (...)

« Si l’on ne fait rien, ça va forcément casser. Le truc qui nous rend hystérique, c’est que ce pays devrait être une machine de guerre. On devrait regarder les autres avec un grand sourire. Mais, non seulement on ne le fait pas, mais on assiste à notre propre déclin ».

Mon commentaire : Les compagnies aériennes françaises tirent la sonnette d'alarme. Elles estiment que, dans le cadre des assises du transport aérien français, les discussions menées avec les représentants de l'Etat n'apportent rien de concret.

Une récente étude publiée par Arthur D. Little (Retombées économiques d’une croissance retrouvée pour le pavillon français) a pourtant montré qu'il est possible de réduire les coûts des compagnies aériennes opérant en France de l’ordre de 400 à 500M€ par an. Les mesures de soutien à prendre par l'Etat présenteraient un retour sur investissement très attractif, en générant jusqu’à environ 2200M€ de contributions supplémentaires (recettes fiscales, cotisations sociales).

> La canicule fait fondre la valeur du voyagiste britannique Thomas Cook

(source Le Figaro) 24 septembre - Le réchauffement climatique va-t-il redessiner la carte des vacances dans le monde ? Cet été, les températures exceptionnellement élevées en Europe du Nord ont pesé sur les performances du tour-opérateur britannique Thomas Cook, qui a fait voyager moins de clients que prévu. Traditionnellement, les Allemands, les Britanniques et les Scandinaves plébiscitent l'Espagne, la Turquie ou la Grèce pour leurs congés. Préférant profiter du beau temps chez eux, un certain nombre ont reporté leurs projets de voyage. Son cours de Bourse s'est effondré de 28 % dans la journée de lundi. Pour sauver la saison, le voyagiste a dû consentir d'importantes ristournes en août et septembre. La facture est salée: Thomas Cook a réduit sa prévision de bénéfice opérationnel pour 2017-2018, à 280 millions de livres ; il tablait jusqu'alors sur une fourchette comprise entre 323 et 355 millions. La faible demande continuera de peser sur les résultats du prochain exercice.
 
Le mois dernier, l'allemand TUI avait prévenu qu'il atteindrait tout juste ses prévisions, lui aussi à cause des fortes chaleurs en Europe du Nord. Si les épisodes de canicule devenaient la règle, les tour-opérateurs devraient être capables de proposer plus de fraîcheur à leurs clients. Ne serait-ce qu'en France, la montagne a connu un regain d'intérêt cet été. Paris a attiré un nombre record de visiteurs, mais seuls les sites climatisés ont eu leurs faveurs. À la plage, certains touristes ont préféré le bon air des grottes et gouffres en Midi-Pyrénées.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,614 euros en clôture lundi 1er octobre. Elle baisse de 1% en une semaine.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 9,57 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 84$, en hausse de 3$ en une semaine. Pour retrouver un cours supérieur à 81 euros, il faut remonter à novembre 2014.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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