N°673, 15 octobre 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France-KLM temporise sur les nominations au comité exécutif
(source Agefi-Dow Jones) 12 octobre - Air France-KLM a précisé
vendredi n'avoir procédé à aucune "nomination effective" au sein de son
comité exécutif, après la parution d'un article évoquant l'arrivée du
patron de KLM au poste de directeur général adjoint du groupe. (...)
D'après La Tribune, Pieter Elbers, président du directoire de KLM,
pourrait être nommé directeur général adjoint du groupe Air France-KLM,
en plus de ses responsabilités actuelles. La présidente non exécutive
par interim d'Air France-KLM, Anne-Marie Couderc, verrait ses propres
fonctions prolongées. Au sein d'Air France-KLM, Pieter Elbers
pourrait se voir confier notamment les alliances, l'informatique et la
maintenance. Sa nomination pourrait être soumise à l'ordre du jour du
prochain conseil d'administration du groupe franco-néerlandais, fin
octobre, ajoute le journal. (...) Toujours au sujet de la
gouvernance, le quotidien néerlandais De Telegraaf a publié un courrier
du président du comité d'entreprise de KLM, Jan Willem Van Dijk. Ce
dernier rappelle dans cette missive l'opposition d'une partie des
salariés de la compagnie néerlandaise à l'entrée de Benjamin Smith au
conseil de surveillance de KLM. "Le groupe Air France-KLM a bien
reçu la position du président du comité d'entreprise de KLM. Elle ne
reflète en rien le caractère très constructif et la qualité des
relations établies depuis l'arrivée de Benjamin Smith, CEO du groupe Air
France-KLM, entre lui et Pieter Elbers, CEO de KLM", a affirmé la
direction d'Air France-KLM dans une déclaration transmise à plusieurs
média dont l'agence Agefi-Dow Jones. "Il en est de même des
relations entre Anne-Marie Couderc, présidente du conseil
d'administration d'Air France-KLM, et Hans Smits, président du conseil
de surveillance de KLM, ainsi qu'avec les administrateurs indépendants
néerlandais du conseil d'administration d'Air France-KLM", a-t-elle
ajouté.
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Air France : Deux réunions de négociations sur les salaires cette semaine
(source Ouest-France) 15 octobre - La direction d’Air France
a convié les organisations syndicales représentatives à deux réunions de
négociation cette semaine, franchissant une étape
supplémentaire dans sa tentative de résoudre le conflit sur les salaires
dans l’entreprise, a appris lundi l’AFP de sources concordantes.
Deux réunions sont prévues, mercredi matin et jeudi après-midi, en
présence de membres de la direction et des syndicats représentatifs, ont
indiqué ces sources. (...)
Benjamin Smith, nouveau directeur général d’Air
France-KLM, a récemment proposé une hausse générale des salaires de 4 %
sur 2018-2019, alors que l’intersyndicale d’Air France regroupant des
syndicats représentatifs et non représentatifs réclamait jusqu’ici un
rattrapage des salaires de 5,1 % pour la période 2012-2017.
La direction propose 2 % de hausse rétroactive au 1er janvier 2018
et 2 % de hausse au 1er janvier 2019, ainsi qu’une réunion en octobre
2019 pour « discuter de l’avenir », a indiqué mardi dernier
l’intersyndicale. Composée d’organisations de pilotes (SNPL et Alter),
d’hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF) et du personnel au
sol (CGT, FO et SUD), elle est à l’origine de quinze journées de grève
entre février et mai, qui ont coûté 335 millions d’euros au groupe selon
la direction. Les syndicats représentatifs chez Air
France sont la CFE-CGC, FO, Unsa Aérien, la CGT, la CFDT ainsi que les
syndicats de pilotes SNPL et Spaf.
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Quelle future flotte continentale pour Air France-KLM ?
(source Reuters) 9 octobre - C'est aussi l'un des dossiers qui va
occuper Ben Smith dans les prochains mois, un dossier éminemment lié au
destin du groupe franco-néerlandais sur le court et moyen-courrier.
Le
nouveau directeur général d'Air France-KLM va en effet devoir se
prononcer sur le remplacement des flottes continentales des différentes
compagnies du groupe, un processus lancé par son prédécesseur Jean-Marc
Janaillac au début de l'année et qui concerne évidemment
les quatre
grands avionneurs mondiaux, à savoir Airbus, Boeing, Bombardier et Embraer. Il s'agit grosso modo de remplacer progressivement les
flottes de monocouloirs d'Air France (famille A320), de KLM (737NG), de
Transavia Holland et Transavia France (737NG) et de HOP! (CRJ et E-Jets)
d'ici 2025. Un minimum de 150 appareils est donc concerné, et plus du
double si l'on prend également en compte les appareils les plus récents.
Mais ce processus pourrait aussi être un moyen d'affirmer une réelle
ambition pour lutter contre les compagnies low-cost du continent qui ne
cessent de prendre des parts de marché. (...) Mais on
peut déjà affirmer que Ben Smith sera particulièrement attentif aux
offres qui lui seront proposées, ayant déjà lui-même directement
participé à ce même exercice en 2014 et en 2016 dans le cadre du
renouvellement de la flotte continentale d'Air Canada. (...)
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MRO : GMF
(Garuda Maintenance Facility) et AFI KLM E&M s'accordent sur un
partenariat stratégique
(source Air et Cosmos) 11 octobre - PT Garuda
Maintenance Facility Aero Asia Tbk (GMF) et Air France Industries KLM
Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M) ont conclu un accord de
partenariat stratégique. (...) Ces deux acteurs
de classe mondiale en matière de maintenance, de réparation et de
révision (MRO) ont convenu de collaborer afin de renforcer leur position
dans l'industrie hautement concurrentielle de la maintenance
aéronautique. Ce partenariat vise à développer et à améliorer les
systèmes de qualité et les capacités de GMF, et à renforcer la présence
d'AFI KLM E&M en Asie. Précédemment, en 2017, GMF et AFI KLM E&M
avaient signé une lettre d'intention en vue d'un partenariat
stratégique. La coopération entre les deux parties couvre l'amélioration
du système de qualité amélioré de GMF, ainsi que le développement de
capacités dans les domaines du support avion, moteurs et équipements.
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KLM et Qantas nouent un codeshare
(source Déplacements Pros) 10 octobre - KLM et Qantas ont signé un
accord de partage de codes qui rentrera en vigueur le 31 octobre 2018.
Il prévoit que la compagnie néerlandaise posera ses codes sur les
liaisons entre Singapour et 4 destinations australiennes (Sydney,
Melbourne, Brisbane et Perth) assurées par sa consœur australienne.
Qantas, de son côté, posera ses codes sur les vols quotidiens
Amsterdam – Singapour de KLM. Grâce à ce codeshare, les
passagers des deux compagnies pourront voyager sur ces lignes avec un
seul ticket et bénéficier du transfert des bagages pendant les
correspondances.
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Delta Airlines : dépasse les attentes au 3e trimestre
(source CercleFinance) 11 octobre - Delta Airlines affiche un
bénéfice net ajusté de 1,2 milliard de dollars pour le troisième
trimestre, soit un BPA (Bénéfice Par Action) ajusté en
hausse de 16% à 1,80 dollar, dépassant
donc de six cents l'estimation moyenne des analystes. La
compagnie aérienne d'Atlanta a enregistré une progression de 8% de ses
revenus opérationnels, à 11,8 milliards de dollars, un niveau record
soutenu notamment par une hausse de près de 20% des revenus de billets
de produits premium. 'Cette croissance des revenus, combinée à
une performance du coût unitaire hors carburants stable, a aidé à
compenser 85% de l'augmentation de 655 millions de dollars de la facture
kérosène', souligne le directeur général (CEO) Ed Bastian.
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Trafic en hausse de 8,8% pour Lufthansa en septembre
(source Déplacements Pros) 12 octobre - Les compagnies du groupe
allemand Lufthansa ont transporté 13.7 millions de passagers en
septembre, soit 8,8% de plus que l'année précédente. Les
sièges-kilomètres disponibles ont augmenté de 7,3% par rapport à l'année
précédente, tandis que les ventes ont augmenté de 8,3%.
Au total, ces compagnies aériennes ont transporté environ 108,5
millions de passagers au cours des neuf premiers mois de 2018, un
nouveau record pour cette période. Le coefficient d'occupation de 82%
affiche également un résultat sans précédent pour les trois premiers
trimestres de l'année.
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Alitalia : Rome veut créer une coentreprise
(source Le Figaro) 12 octobre - Le gouvernement italien, qui cherche
à relancer la compagnie en difficulté Alitalia, a indiqué
vendredi travailler à la création d'une coentreprise avec la société
nationale des chemins de fer, dans laquelle le ministère de l'Economie prendrait
une participation. Cette participation pourrait se monter à 15%
environ, a précisé le ministre du Développement économique, Luigi Di
Maio, dans un entretien au quotidien économique Il Sole 24 Ore. "Nous
sommes en train de réfléchir à un seuil de participation du gouvernement
qui ne se différencie pas beaucoup des autres expériences européennes:
si la France possède 14,3% de Air France (au 31 décembre 2017), nous
pouvons imaginer un niveau de participation similaire", a-t-il expliqué.
La présence du gouvernement vise à "garantir que sur Alitalia, il y
ait une stratégie nationale", a précisé le ministre. Quant au
partenariat avec la société nationale des chemins de fer (Ferrovie dello
Stato), il permettrait, selon lui, de favoriser "l'intermodalité: on
pourrait travailler à un billet unique train-avion". "Alitalia pourrait
ainsi se concentrer davantage sur le long courrier", ce qui éviterait
une concurrence féroce sur les déplacements plus courts en Italie, a
jugé M. Di Maio. Le vice-premier ministre a précisé que la
nouvelle entreprise, dans laquelle la Caisse des dépôts pourrait prendre
une participation, pourrait être dotée d'un capital initial de 1,5 à 2
milliards d'euros. "Nous arriverons à l'échéance du 31 octobre avec une
offre ferme ou du moins une manifestation d'intérêt sérieuse et
concrète", a assuré M. Di Maio. Il n'a pas exclu la présence d'une
compagnie chinoise ou américaine au capital de la future joint-venture. (...)
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La faillite de WOW air conduirait à une grave récession, le PIB diminuerait de 3%.
(source Icelandmag, traduit avec Deepl) 10 octobre - Selon l'analyse
d'un groupe de travail gouvernemental, la faillite de l'une des deux
grandes compagnies aériennes islandaises entraînerait une forte
récession. Si WOW Air s'effondrait, le PIB de l'Islande se contracterait
de 3% et la monnaie islandaise, le Króna, de 13%. (..) Le groupe de travail, composé
d'économistes et d'experts du Trésor, de la Banque centrale et du
cabinet du Premier ministre, a été formé pour évaluer les menaces que
représente pour l'économie islandaise un retournement soudain de la
situation dans le secteur touristique. En raison de la hausse des prix
du carburant et du renforcement de la couronne islandaise, les deux
compagnies aériennes islandaises, Icelandair et WOW Air, sont
confrontées à un environnement commercial plus difficile.
Un deuxième
groupe de travail a été formé pour élaborer un plan d'urgence en cas de
faillite des deux compagnies aériennes.
La faillite de WOW Air
pourrait faire chuter les exportations de l'Islande jusqu'à 10%,
entraînant un affaiblissement de la monnaie et poussant ainsi
l'inflation à 6%. Jusqu'à 1.400 personnes perdraient leur emploi. Cela
n'inclut pas tous les effets d'entraînement, selon les sources de
Markaðurinn.
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Airbus A380 : la commande salvatrice d'Emirates menacée
(source La Tribune) 10 octobre - Coup dur
pour Airbus. Portant sur 36 exemplaires, dont 20 fermes, la commande
d'Emirates qui a sauvé le programme A380 en janvier est aujourd'hui
menacée. En cause, le casse-tête à laquelle est confrontée la compagnie
de Dubaï pour choisir son motoriste. Selon l'agence Bloomberg, la date
butoir pour le choix des moteurs est déjà dépassée, ce qui pourrait
reporter à 2020 la livraison du premier appareil, voire menacer
l'ensemble du contrat. Après avoir motorisé ses 90 premiers exemplaires de moteurs Engine
Alliance, produits par General Electric et Pratt & Whithney, la
compagnie du Dubaï s'était tournée vers Rolls Royce, lorsqu'elle s'est
engagée sur une commande de 50 appareils supplémentaires en 2015.
Mécontente de la performance du moteur britannique, Emirates souhaite,
depuis que les négociations ont commencé sur une commande supplémentaire
d'A380 il y a plus d'un an, revenir chez Engine Alliance. Mais
sans commande d'A380 depuis des lustres, ce dernier (...) n'a pas prévu d'investir dans une amélioration de
son moteur GP7200. Engine Alliance propose donc à Emirates d'utiliser
ses GP7200, qui ont "une consommation de carburant et une durabilité
exceptionnelles", a déclaré l'entreprise. (...)
La stratégie d'Airbus pour
l'A380 (...) reposait (...) sur le lancement d'un A380 remotorisé NEO, qu'a longtemps réclamé Emirates. Cette
(...) étape,
qui pourrait être combinée à un allongement de l'appareil, pourrait
accompagner et relancer un nouveau cycle de ventes, non seulement pour
remplacer la flotte d'A380 d'Emirates ou des autres clients de
l'appareil, mais aussi pour attirer d'autres compagnies. Sur le
papier, ce scénario idyllique a du plomb dans l'aile. Dans tous les cas,
il a plus de chances de tenir si Emirates maintient sa confiance à Rolls
Royce. Contrairement à Engine Alliance, le motoriste britannique est
celui qui a, en effet, montré jusqu'ici le plus d'intérêt pour continuer
l'aventure de l'A380. (...)
La
compagnie de Dubaï, dont la stratégie s'est jusqu'ici appuyée sur
l'A380, joue gros également. Elle n'a aucun intérêt à un arrêt de la
production. Avec les contraintes aéroportuaires qui ne se cessent de s'accroître
et le malthusianisme de plusieurs pays en termes d'attribution de droits
de trafic, Emirates a besoin pour croître d'un appareil d'une capacité
qu'aucun autre avion ne pourra lui apporter, même les plus gros
biréacteurs qui se profilent comme le 777-9X (402 sièges dans une
configuration de base en trois classes) et peut-être demain le 10X (450
sièges). Bref, une belle partie de poker menteur.
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Double caisse de l’aéroport de Nice : un système amené à s’étendre ?
(source Tourmag) 9 octobre - Le cauchemar des compagnies aériennes
françaises est-il en passe de devenir réalité ?
Le dernier
rapport de l’Autorité de supervision indépendante des redevances
aéroportuaires (ASI), chargée depuis 2016 d’homologuer les tarifs des
redevances aéroportuaires, mais aussi de donner son avis sur les
contrats de régulation économique entre État et aéroports, revenait
largement la semaine dernière, sur la mise en place d’un système de
double caisse à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur. Pour rappel,
ce
système controversé permet aux aéroports de séparer les revenus venant
des activités aériennes à ceux provenant des autres activités de
l’aéroport (immobilier, parkings, commerces…). Après Paris-CDG,
Nice-Côte d’Azur est devenu cet été le second aéroport français à mettre
en place cette double comptabilité, à la suite d’un arrêté
gouvernemental « surprise » en date du 12 août. (...) « On constate ainsi une tendance vers le régime de la « caisse
double » (...) peut-on aussi
lire dans le rapport annuel de l’ASI. (...)
Pour les
compagnies aériennes, vent debout contre ces mesures, c’est surtout le
système de caisse unique traditionnelle qui permet, grâce aux revenus
des activités commerciales, de faire baisser le niveau des redevances
aéroportuaires qu’elles paient. (...) Les compagnies aériennes ne
décolèrent pas. Courant septembre, deux associations de compagnies
aériennes, le Scara (Syndicat des compagnies aériennes autonomes) et la
CSTA (Chambre syndicale du transport aérien) ont ainsi déposé un recours
au Conseil d’État, comme ils le menaçaient ces dernières semaines.
De l’avis des dirigeants des grandes compagnies aériennes françaises, le
gouvernement va complètement à l’encontre des recommandations qu’elles
martèlent pendant les Assises du transport aérien qui se poursuivent. (...)
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ADP a choisi son futur terminal 4
(source Déplacements Pros) 11 octobre - Le choix est-il définitif ou
pas ? Augustin de Romanet aurait fait savoir par courrier à Air France
que le futur terminal 4 de Roissy serait du type "space invader" et
non satellitaire. (...) Un "Space Invader" est une forme de jetée
composée de deux éléments en cul de sac plutôt contraignante pour les
utilisateurs, puisqu'elle oblige à pratiquer des "push-backs" et des
demi-tours pour en ressortir les avions. La facture environnementale en
est mécaniquement désastreuse. Selon nos informations, ce serait
pourtant le choix fait par le patron des Aéroports de Paris pour son
terminal 4, malgré les critiques formulées par les compagnies et en
particulier Air France, qui en sera le premier utilisateur. Le terminal
- sans doute temporaire - devrait être opérationnel à la veille des JO
de 2024. Avec le terminal 4, la capacité des aérogares de
Roissy atteindra 120 millions de passagers avec un objectif majeur :
faciliter l’embarquement et la gestion des flux d’arrivée.
Pourtant, les compagnies présentes sur ADP avaient clairement manifesté
leur préférence pour un modèle satellitaire, jugé plus facile à
exploiter et mieux adapté au monde de l’aérien. Officiellement,
ADP ne communique pas sur le sujet. Reste à savoir ce qu’en pensera Ben
Smith, le nouveau DG du groupe franco hollandais.
Revue de presse boursière
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Des craintes sur le cours du pétrole font chuter l'action Air France-KLM
(source BFM Bourse) 15 octobre - Les menaces de sanctions sur
l'Arabie Saoudite à la suite de la disparition du journaliste
Jamal Khashoggi se traduisent par un renchérissement des cours
du pétrole. Les compagnies aériennes en pâtissent notamment Air France-KLM qui perd 5%. (...)
Ailleurs en Europe, Lufthansa perdait 3,5%, Ryanair 1,2% et IAG (maison
mère de British Airways) 1%. (...) Traditionnel allié de
l'Arabie Saoudite, les États-Unis ont menacé Ryad d'un "châtiment
sévère" si l'implication de Ryad dans cette disparition venait à être
confirmée. Des mots qui n'ont pas plus au royaume qui a réagi en
promettant "de plus grandes sanctions" en cas de mesure hostile à son
encontre. Cette escalade fait craindre le pire aux marchés qui
anticipent notamment des tensions sur le cours du pétrole, dont les
États-Unis et l'Arabie Saoudite sont les deux gros producteurs
mondiaux. (...) Une envolée des cours de l'or noir plomberait les
charges des compagnies aériennes de façon plus ou moins marquée en
fonction de la politique de couverture des unes et des autres.
À la marge, l'abaissement de l'objectif de cours d'Oddo sur Air
France-KLM, de 10,30 à 10 euros, pèse également sur le titre. (...)
Depuis le 1er janvier, le titre Air France-KLM a accumulé 42% de repli
valeur.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,956 euros en clôture
lundi 15 octobre. Elle baisse de 5,22% en une semaine. La
tension sur le marché du pétrole est l'explication la plus probable de
cette baisse.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à
9,55 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) baisse de 3 $ pour revenir à
81$. Pour retrouver
un cours supérieur à 81 dollars, il faut remonter à novembre 2014.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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