photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Air France-KLM aborde la fin d'année avec optimisme
Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°676, 5 novembre 2018   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi ...

> Air France-KLM aborde la fin d'année avec optimisme

(source Les Échos) 31 octobre - Air France-KLM reprend des couleurs. Le groupe aérien a enregistré au troisième trimestre 2018 une hausse de plus de 22,6 % de son bénéfice net, à 786 millions d'euros, pour une augmentation de 4 % de son chiffre d'affaires, à 7,545 milliards, a-t-il indiqué ce mercredi dans un communiqué, soulignant sa bonne performance commerciale. Le résultat d'exploitation a reculé de 7,2 %, à 1,065 milliard, sur la période estivale, mais a gagné 1 % à taux de change constants. Il est qualifié de « solide » par le nouveau patron d'Air France-KLM, Benjamin Smith, aux commandes depuis la mi-septembre. (...)

Ces résultats trimestriels constituent une autre bonne nouvelle après  la ratification d'un accord salarial, le 19 octobre, par une majorité de syndicats d'Air France (le principal syndicat de pilotes SNPL AF ne l'a cependant pas signé, dans l'attente d'un accord sur ses revendications catégorielles). Cet accord prévoit une hausse générale des salaires de 4 % sur deux ans. Il coûtera « 51 millions d'euros » au groupe sur l'ensemble de l'année 2018 (...).
 
Le groupe souligne cependant dans son communiqué les incertitudes « au regard de l'environnement géopolitique actuel et des tendances haussières sur le prix du carburant ». Il prévoit ainsi un alourdissement de 500 millions de sa facture en 2018 comparé à 2017, à 5 milliards d'euros. Elle devrait atteindre 5,9 milliards d'euros en 2019.

Mon commentaire : Le Groupe Air France-KLM enregistre au troisième trimestre des résultats meilleurs que prévu, bien qu'en retrait par rapport à la même période de 2017. La raison : une bonne performance commerciale à mettre au crédit des équipes du commercial, du marketing et du revenu management.

En améliorant ainsi sa recette unitaire, le Groupe a pu compenser en grande partie l'augmentation de sa facture carburant.

> Air France en KLM naar één bedrijf (Air France et KLM comme une seule compagnie)

(source Het Financieele Dagblad, traduit avec Deepl com) 1er novembre - Il est temps pour Air France et KLM de se comporter comme une seule compagnie. C'est ce que le nouveau PDG Ben Smith a déclaré hier lors d'une conférence téléphonique sur les chiffres trimestriels de l'entreprise. "Toutes les luttes internes devraient être résolues en interne dès que possible ", a-t-il déclaré lors d'un entretien téléphonique avec des analystes.
 
Smith a déclaré que "tout comme les autres grands groupes", il s'efforce de consolider Air France-KLM, rapporte l'agence de presse Bloomberg. "C'est bien sûr notre but."
 
La question est de savoir si KLM est satisfaite des déclarations du PDG canadien. KLM est très attachée à sa position indépendante au sein du groupe aérien franco-néerlandais. En 2015, Amstelveen a réussi à empêcher avec succès le transfert de la trésorerie de KLM dans la holding. Les Néerlandais ont également réussi à bloquer le projet français de faire venir en France Transavia Nederland et divers services informatiques et marketing néerlandais.
 
Smith ne semble pas vouloir être freiné par ces sensibilités. En septembre, il a provoqué des troubles à Amstelveen parce qu'il envisageait de siéger au conseil de surveillance de KLM, au grand dam de la compagnie aérienne néerlandaise.
 
Depuis l'acquisition de KLM par Air France en 2004 pour plus de 800 millions d'euros, les deux compagnies opèrent de manière assez autonome. D'autres groupes de compagnies aériennes comme IAG et Lufthansa sont largement dominés respectivement par British Airways et Lufthansa. (...)

Mon commentaire : Les propos du Directeur Général d'Air France-KLM, rapportés par la presse néerlandaise, sont conformes au discours qu'il a tenu aux salariés du Groupe le jour de son arrivée. De son point de vue, le Groupe franco-néerlandais a encore des progrès à faire en termes d'intégration.

Pour préciser l'article, le siège de KLM est situé à Amstelveen, une commune proche d'Amsterdam.

> La position concurrentielle de KLM encore sous pression en raison de la forte augmentation des redevances aéroportuaires

(source De Telegraaf traduit avec Deepl com) 31 octobre - La compagnie aérienne KLM craint que sa position concurrentielle ne subisse de nouvelles pressions en raison de l'augmentation de 24% des redevances aéroportuaires à Schiphol.

"L'augmentation substantielle des tarifs, combinée à une éventuelle taxe sur les billets, au prix du CO2, à la hausse du prix du carburant et au manque d'opportunités de croissance à Schiphol, signifie que la position concurrentielle du réseau de KLM par rapport aux autres hubs aériens subira encore plus de pression ", déclare Pieter Cornelissen, responsable des activités de KLM à Schiphol, à De Telegraaf. La compagnie aérienne ne peut pas poursuivre sa croissance à Schiphol dans les années à venir et ne peut donc répercuter ces coûts supplémentaires que dans une mesure limitée. Plus tôt cette semaine, la compagnie aérienne a déclaré qu'elle perdrait 340 millions d'euros supplémentaires sur une base annuelle, soit environ 30% du résultat brut d'exploitation jusqu'au troisième trimestre 2018 inclus.
 
Au cours des dernières années, la reprise de l'économie et la politique de volume du Directoire ont accéléré la congestion de Schiphol, alors que, dans le même temps, les investissements dans les infrastructures ont été insuffisants. (...)
 
Les petits acteurs de l'aéroport sont satisfaits des incitations à la durabilité incluses dans la redevance. Les avions plus silencieux bénéficient d'un rabais. Toutefois, TUI et EasyJet ont une petite exploitation à Schiphol, contrairement à KLM, qui y base 205 avions (...).

Mon commentaire : L'augmentation annoncée de 24% des redevances aéroportuaires à Schiphol place KLM dans une situation délicate. En effet, le développement de KLM est depuis quelques mois entravé par la saturation de Schiphol. La limitation (administrative) à 550.000 mouvements annuels y est atteinte, ce qui a conduit par exemple la compagnie néerlandaise à privilégier Eindhoven et Rotterdam pour développer Transavia Pays-Bas.

Dans ce contexte, KLM estime qu'il lui sera difficile d'absorber l'augmentation des redevances à Schiphol sans fermer quelques lignes.

Cela sera-t-il suffisant pour convaincre l'Etat néerlandais de renoncer à cette augmentation, due en partie à l'instauration de taxes sur la pollution sonore et sur la production de CO2 ? Alors que la lutte contre le réchauffement climatique s'intensifie, il est permis d'en douter.

> Deux jolies récompenses pour Transavia

(source Quotidien du tourisme) 31 octobre - Cette année, Transavia est distinguée pour l’ensemble de la qualité de ses services grâce à deux récompenses : l’Award Skyscanner « Travel trust 2018 » et le Label Capital « Meilleures enseignes 2019 ». (...)
 
L’Award Skyscannerqui récompense les meilleures expériences de réservation : service client, facilité de réservation, facilité d’utilisation du site web, exactitude des prix et une transparence des options proposées et des frais supplémentaires. (...)

Le Label Capital gratifie les meilleures enseignes 2018 pour la qualité de leurs services : l’attention portée à la clientèle, le niveau d’expertise et la recommandation de l’enseigne dans l’entourage. Les consommateurs interrogés ont ainsi pu noter les enseignes qu’ils ont fréquentées au cours de ces trois dernières années. Dans la catégorie « Compagnies aériennes low-cost », Transavia se hisse ainsi en 1ère place du classement.

Mon commentaire : Les récompenses obtenues par Transavia montrent qu'il est possible de développer rapidement une compagnie tout en conservant une bonne qualité de service. C'est une réussite pour Transavia et pour le Groupe Air France-KLM.

> Le groupe Lufthansa sera plus prudent sur ses capacités

(source Le Journal de l'Aviation) 30 octobre - Les capacités du groupe Lufthansa et principalement d'Eurowings ont fortement augmenté en 2018, du fait de l'absorption d'une partie des actifs d'Air Berlin. (...) En revanche, Lufthansa a tenu à souligner que si la reprise d'Air Berlin était un mouvement stratégique opportun, la vigilance était désormais de mise pour les saisons à venir en raison de l'évolution de plusieurs facteurs extérieurs aux compagnies. (...)
 
Un souci qui occupe les compagnies européennes de longue date mais dont la pertinence s'est vérifiée de façon éclatante cet été avec les perturbations opérationnelles entraînées par le manque de capacités du contrôle aérien (notamment la pénurie de contrôleurs). De même, la saturation menace de plus en plus d'aéroports - notamment à Francfort, où le groupe Lufthansa ne cesse d'exprimer son mécontentement. L'IATA considère également ce problème des capacités des infrastructures comme le plus préoccupant pour l'industrie au niveau mondial.
 
Ainsi, alors que les prévisions font état d'une croissance de 10% des capacités en Allemagne pour l'hiver 2018-2019, le groupe Lufthansa se restreindra à une augmentation, déjà conséquente, de 8%. Pour l'été 2019, elle sera contenue à 3,8%.
 
« (...) Nous nous attendons (...) à une hausse importante des coûts du carburant qui entraîneront une augmentation des tarifs des billets au plus tard en 2019 », prévient également Carsten Spohr. (...)
 
Le chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois de l'année a augmenté de 6% à 26,9 milliards d'euros. En revanche, le résultat opérationnel a baissé de 7,7% à 2,4 milliards d'euros, entraînant avec lui le bénéfice net qui perd 6% à 1,74 milliard d'euros. (...)
 
Les prévisions pour le bilan 2018 ne sont pas modifiées : le groupe s'attend à la deuxième meilleure année de son histoire, avec un résultat opérationnel légèrement en retrait par rapport à 2017.

Mon commentaire : Le Groupe Lufthansa a annoncé un bénéfice net de 1,07 milliard d'euros au troisième trimestre 2018. Ce résultat, moins bon que prévu, est néanmoins identique à celui d'Air France-KLM.

Comme Air France-KLM, le Groupe Lufthansa anticipe une hausse de sa facture carburant de près d'un milliard d'euros en 2019. Pour compenser cette hausse, il table sur une augmentation des tarifs, qui profiterait à toutes les compagnies. Cet objectif ne pourra être atteint que si l'ensemble des compagnies aériennes ajustent leurs capacités en fonction de la demande. Faute de quoi le secteur du transport aérien serait en 2019 confronté à une surcapacité synonyme de baisse des prix.

> On connaît les 3 candidats officiels à la reprise d'Alitalia

(source Tour hebdo) 2 novembre - Alitalia a officiellement présenté ce 2 novembre les 3 offres de reprise qui ont été déposées. Des offres qui vont désormais être décortiquées par les commissaires extraordinaires d'Alitalia avant la décision du ministère italien du développement économique. Voici les 3 candidats :
 
1/ Ferrovie dello Stato 
La compagnie des chemins de fer italiens
fait figure de favori.  (...) La presse italienne indique que la compagnie des chemins de fer italiens a posé un certain nombre de conditions, notamment l'entrée au capital d'une compagnie aérienne étrangère, afin de soutenir Alitalia. Ferrovie dello Stato appelle également à la mobilisation d'autres entreprises italiennes. A voir si le gouvernement italien acceptera ces conditions.
 
2/ EasyJet 
La low-cost britannique a fait part de son intérêt pour la compagnie italienne dès octobre 2017, affirmant que sa "proposition est en ligne avec sa stratégie actuelle pour l'Italie". Un intérêt encore réaffirmé cette semaine. EasyJet souhaite pouvoir s'appuyer sur les opérations long-courrier d'Alitalia, afin d'étendre son réseau à l'international, poursuivant ainsi son programme "Worldwide by Easyjet".
 
(...) Selon la presse italienne, EasyJet serait prête à épauler la compagnie des chemins de fer italiens mais, pour s'engager, elle attend une restructuration d'Alitalia. Un point qui pourrait achopper avec le gouvernement italien, soucieux de préserver l'emploi.
 
3/ Delta Airlines 
La compagnie américaine est la candidate de dernière minute selon les médias italiens. Une candidature confirmée du bout des lèvres par un porte-parole de la compagnie. Delta Airlines connaît bien Alitalia puisque les deux compagnies sont membres de l'alliance Skyteam. La compagnie américaine pourrait alors exploiter des synergies sur les routes vers les États-Unis, l'Amérique du Sud et l'Asie. (...)

Mon commentaire : Alors qu'elle doit rembourser en décembre 2018 un crédit-relais d'un milliard d'euros, la situation d'Alitalia est toujours aussi confuse. Trois offres de reprise ont été déposées, avec un même préalable : une restructuration de la compagnie italienne, synonyme de nouvelles réductions d'effectifs.

La décision est entre les mains du gouvernement italien. Parviendra-t-il à trouver une solution avant la fin de l'année ?

> Icelandair rachète Wow Air

(source Le Journal de l'Aviation) 5 novembre - L'union fait la force. C'est en tout cas ce que veulent croire Icelandair et Wow Air. Plutôt que de se concurrencer et se nuire l'une à l'autre, les deux compagnies ont décidé d'unir leurs forces pour lutter plus efficacement sur le marché ultra-concurrentiel de l'Atlantique nord. La compagnie nationale a ainsi annoncé le 5 novembre l'acquisition de sa consoeur low-cost. La transaction se fera sous la forme d'un échange d'actions par lequel Icelandair prendra le contrôle total de Wow Air. (...)
 
Si la concurrence en Islande risque effectivement de se réduire d'un seul coup, il risque d'être difficile de s'opposer à ce rachat. En effet, les difficultés des deux compagnies sont connues, à tel point que le gouvernement a monté un groupe de travail chargé d'élaborer un plan d'urgence en cas de faillite de l'une des deux. Les conséquences économiques pour le pays seraient en effet énormes. (...)
 
Icelandair prévoit de conserver les deux marques et les deux licences distinctes. (...)

Mon commentaire : Le mois dernier, j'écrivais que la situation de WOW Air et Icelandair était critique, au point de devenir une affaire d'État. Les deux compagnies islandaises ont finalement choisi de fusionner pour tenter de survivre. Cela sera-t-il suffisant pour résister à la concurrence, notamment de Norwegian ?

> Airbus A380 : Emirates choisit les moteurs Rolls Royce et n'annule pas sa commande salvatrice

(source La Tribune) 2 novembre - La longue hésitation d'Emirates sur le choix des moteurs des 36 A380 supplémentaires commandés en février pouvait remettre en cause cette commande cruciale pour la survie du programme de l'avion. Mais la compagnie de Dubaï a mis fin au suspense en tranchant en faveur du motoriste britannique Rolls Royce. (...)
 
"L'accord est sur le point d'être finalisé. Ce sera Rolls Royce", a déclaré le président d'Emirates, Tim Clark, à La Tribune et à un journaliste spécialisé allemand.
 
Après avoir motorisé ses 90 premiers exemplaires de moteurs Engine Alliance, produits par General Electric et Pratt & Whithney, la compagnie du Dubaï s'était tournée vers Rolls Royce, lorsqu'elle s'est engagée sur une commande de 50 appareils supplémentaires en 2015. Mécontente de la performance du moteur britannique, Emirates souhaitait, depuis que les négociations ont commencé sur une commande supplémentaire d'A380 il y a plus d'un an, revenir chez Engine Alliance. Ce ne sera donc pas le cas. Les 36 A380 supplémentaires d'Emirates seront équipés des "mêmes Trent 900 que nous avons aujourd'hui", a expliqué à La Tribune Tim Clark. Autrement dit, il n'y aura pas d'améliorations sur le moteur. (...)

> Le futur plus grand aéroport du monde inauguré en Turquie

(source L'Usine nouvelle) 1er novembre - Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a inauguré lundi 29 octobre le nouvel aéroport d'Istanbul. Lorsque que toutes les parties seront terminées, l'aéroport devrait être le plus grand du monde. (...)
 
Selon l’agence de presse gouvernementale turque Anadolu, la superficie du "hup" sera de 76,5 millions de mètres carrés. "Il deviendra le plus grand aéroport du monde une fois sa construction achevée", affirme le média. (...) Pour l’instant, seuls quelques vols domestiques sont ouverts jusqu’au transfert de tous les vols de l’aéroport Atatürk, prévu pour le premier janvier 2019. A partir de cette date, plus de 300 destinations, dont 250 vols internationaux, seront desservies. Les compagnies aériennes proposeront des vols dans 41 pays à moins de trois heures de trajet et 66 autres à plus de cinq heures. L’aéroport peut accueillir 90 millions de voyageurs mais sa capacité atteindra 200 millions à terme. La construction a coûté 10,247 milliards d’euros.
 
Derrière ces superlatifs et l’architecture éblouissante, l’agence de presse américaine Associated Press (AP) souligne le côté sombre de l’aéroport. Près de 36 000 personnes ont été employées sur le site et la pression du chantier a engendré des accidents ainsi que des décès. (...) France 24 relaye pour sa part une enquête du média turc Cumhuriyet qui estime que près de 400 ouvriers auraient perdu la vie depuis le début des travaux en 2015. Quant à l’État turc, il a reconnu le décès sur site de 27 ouvriers en février 2018 à cause de "problèmes de santé et d'accidents de la route". (...)

Mon commentaire : Le nouvel aéroport d'Istanbul, qui entrera en service au 1er janvier 2019, est appelé à devenir le plus grand du monde. Il pourra accueillir 200 millions de passagers par an. A titre de comparaison, l'actuel numéro un est l'aéroport d'Atlanta, avec 104 millions de passagers.

De part sa situation idéale, entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, cet aéroport permettra à Turkish Airlines de desservir les trois quarts de ses destinations en Afrique et en Asie avec des avions moyen-courriers, plus économiques que les gros porteurs des flottes de ses concurrents.

Par ailleurs, la compagnie turque pourra facilement se développer en Europe (elle bénéficie d'accord de ciel ouvert avec la plupart des pays européens) et à l'international (de par son appartenance à Star Alliance, dont font partie Lufthansa et United Airlines).

Lorsque Turkish Airlines aura installé son hub dans cet aéroport (dont on ne connait pas encore le nom), elle disposera de tous les atouts pour devenir un concurrent très sérieux tant pour les compagnies du Golfe que pour les majors européennes.

> Groupe ADP : le chiffre d'affaires bondit de 29,2% sur neuf mois

(source Le Revenu) 29 octobre - Le Groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, a annoncé lundi un chiffre d'affaires sur neuf mois en progression de 29,2%, après l'intégration du groupe turc TAV Airports et de l'aéroport d'Amman, et grâce à un trafic soutenu.

Le chiffre d'affaires du groupe a atteint 3,353 milliards d'euros, contre 2,596 milliards sur la même période en 2017, en tenant compte de l'intégration de TAV Airports dont Groupe ADP détient 46,1% depuis juillet 2017 et des résultats de Airports et Airport International Group (AIG), concessionnaire de l'aéroport d'Amman, dont ADP est l'actionnaire majoritaire, selon un communiqué du groupe.
 
Hors intégration de ces deux opérations, le chiffre d'affaires consolidé est en hausse de 3,6% à 2,335 milliards. Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe indique avoir bénéficié d'une «très bonne dynamique du trafic» sur l'ensemble de son périmètre, avec 217,6 millions de passagers, un trafic en progression de 8,8%.
 
Les activités commerciales ont également enregistré une forte croissance de 5,1%, grâce aux bons résultats des boutiques côté pistes (+3,9%) et des bars et restaurants (+15,4%). (...)

Mon commentaire : La forte progression des résultats du Groupe ADP est essentiellement dû à l'intégration de l'opérateur turc TAV Airports qui représente 893 millions d'euros de revenus, contre 342 millions d'euros un an plus tôt. Son poids dans l'activité d'ADP va toutefois diminuer avec le transfert de l'activité de l'aéroport Atatürk d'Istanbul au profit de  la nouvelle plate-forme internationale inaugurée lundi.

Revue de presse boursière

> Air France-KLM : Oddo BHF revoit à la hausse sa cible

(source Les Échos) 2 novembre - L'analyste Oddo BHF annonce ce matin revoir à la hausse son objectif de cours sur le titre Air France-KLM, séduit par un newsflow (NDLR : ensemble d'informations) 'porteur sur les prochains mois', un troisième trimestre 'solide' porté 'par la recette unitaire et le contrôle des coûts' et de premiers pas 'encourageants pour Benjamin Smith', le nouveau CEO. (...)
 
Oddo BHF, toujours à l'achat sur le titre, relève donc son objectif de cours de 11,10 à 11,70 euros.

Mon commentaire : Les bons résultats du Groupe Air France-KLM au 3ème trimestre, meilleurs que ce que prévoyaient les analystes, portent le cours de l'action à son niveau d'avant les grèves de février chez Air France. Le cours de l'action (9,5 euros), se rapproche du consensus des analystes (9,75 euros).

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,534 euros en clôture lundi 5 novembre. Elle monte de 13,5% en une semaine. Elle retrouve son niveau d'avant le début des grèves à Air France, en février de cette année.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 9,75 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) baisse de 4$ pour revenir à 73$. Le 9 octobre, il avait atteint son maximum annuel, 85$ .

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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