photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
AF-KLM : nombre de passagers en hausse de 3,3% en octobre
Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°677, 12 novembre 2018   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi ...

> Air France-KLM : nombre de passagers en hausse de 3,3% en octobre

(source AFP) 9 novembre - Les compagnies du groupe Air France-KLM ont transporté en octobre un nombre de passagers en hausse de 3,3% avec de belles progressions sur le long-courrier, en Amérique latine, en Amérique du Nord et en Asie, a annoncé le groupe vendredi.
 
En tout, le groupe a transporté 9,2 millions de passagers en octobre dont 1,6 million à travers sa filiale low-cost Transavia qui enregistre un bond, par rapport au même mois il y a un an, de 10,5% du nombre de passagers transportés avec un taux d'occupation de 92,3%, selon un communiqué. (...)

Air France et sa filiale de vols intérieurs Hop! ont transporté 4,5 millions de passagers (dont 3,2 millions en court et moyen-courrier), un chiffre en hausse de 1,3%.
 
La néerlandaise KLM a transporté 3 millions de passagers, dont les deux tiers sur des vols court et moyen-courrier, en hausse de 2,8%.
 
L'activité cargo de l'ensemble du groupe a progressé de 3,2% en tonne kilomètre transportée (TKT) et de 1% en tonne kilomètre offerte (TKO).

Mon commentaire : Les résultats d'octobre concernant le nombre de passagers transportés par Air France-KLM (+3,3%, soit 292.000 passagers supplémentaires) sont sensiblement meilleurs que ceux du 3ème trimestre (+2,3%). Transavia (France et Pays-Bas), avec 150.000 passagers supplémentaires, représente la moitié de cette augmentation.

De son côté, l'activité cargo enregistre elle-aussi une belle progression, +3,2% par rapport à l'an dernier. Depuis quelques mois, la nouvelle plateforme clients digitale est efficace et contribue à la croissance des ventes, avec une augmentation du canal de distribution en ventes directes.

> Air France : les pilotes dénoncent des "discussions bloquées" avec la direction

(source AFP) 8 novembre - Le président du SNPL Air France, premier syndicat de pilotes au sein de la compagnie française, a dénoncé jeudi des "discussions totalement bloquées" avec la direction, à l'issue d'une deuxième réunion de négociation sur les salaires. (...)

"Il n'y a aucune volonté de la direction de trouver une solution" sur la question des salaires pour les pilotes, et "pas beaucoup de changement par rapport au passé", a-t-il déploré. (...)
 
Initialement, l'intersyndicale regroupant des syndicats représentatifs des pilotes, des hôtesses et stewards et du personnel au sol, réclamait une hausse générale de 6% au titre du rattrapage de l'inflation sur la période 2012-2017. Le SNPL demandait en plus une augmentation de salaires pour les pilotes de 4,7%, une revalorisation qu'il vise toujours.
 
Mais "la direction souhaite que les pilotes achètent leurs augmentations de salaires", dénonce M. Evain. Un constat dressé également par le président du Spaf.
 
En contrepartie d'une éventuelle hausse de salaires, "la direction aligne toute une série de mesures de productivité sans fondement", qui sont "hors de question car on a déjà payé", affirme Philippe Evain, en évoquant les mesures de productivité déjà consenties par les pilotes d'Air France lors de la signature de l'accord Trust Together en juillet 2017.
 
Contactée par l'AFP, la direction d'Air France n'a pas souhaité faire de commentaire.
 
D'autres négociations catégorielles sont en cours dans l'entreprise. Celles avec le personnel navigant commercial (hôtesses et stewards) ont commencé mercredi. Elles portent surtout sur l'organisation du travail, "sur les dysfonctionnements au quotidien" et sur une gestion du planning qui permette de "mieux lier vie professionnelle et vie familiale", a indiqué à l'AFP (...) le SNPNC. (...)

Mon commentaire : Si les négociations catégorielles avec les pilotes semblent bloquées, il n'en va pas de même avec les PNC, hôtesses et stewards. Depuis le début de mon mandat, j'ai à plusieurs reprises signalé à mes interlocuteurs l'urgence à aborder leurs conditions de travail.

> Comment Air France exploite-t-elle le digital en interne et en externe ?

(source Tom Travel) 9 novembre - Après la visite guidée de la Digital Factory, TOM s’est entretenu avec Amel Hammouda, Directrice de la Transformation d’Air France, pour en savoir plus sur la stratégie d’innovation de la compagnie aérienne en interne et en externe.
 
Pour nos clients, le Digital est une réalité depuis des années. Dans l’aérien, nous avons opéré une première phase il y a dix dans visant à dématérialiser un certain nombre de processus. Désormais, il sert à personnaliser, simplifier et fluidifier dans le but d’améliorer l’expérience client. Avec la Digital Factory nous ne parlons pas de transformation digitale vue par nos clients. Il s’agit d’aligner nos processus et nos outils internes aux solutions que nous proposons déjà à nos clients. Cet accélérateur de la transformation digitale interne d’Air France est essentiel à un moment où nous entamons une phase de reconquête par l’innovation. Pour y parvenir, il est nécessaire que cet état d’esprit soit diffusé auprès de tous nos collaborateurs pour en faire des innovateurs potentiels.
 
Le Digital est un excellent moyen d’optimiser les tâches opérationnelles mais aussi administratives. Auparavant, nous perdions beaucoup de temps sur la gestion des déplacements de notre PNC. Lors de vol long-courrier, ils devaient emporter des formulaires papier lourds et longs à renseigner. Nous avons donc développé et intégré une application à leurs tablettes pour simplifier cette tâche et alléger leur bagage tout en facilitant le travail de nos acheteurs. Autre exemple, la dématérialisation de la pose de congés via l’application IRH qui est extrêmement intuitive. En simplifiant et en allégeant les tâches administratives de nos équipes, nous contribuons à leur performance opérationnelle.
 
Un des principaux points pour les voyageurs est le temps de passage à l’aéroport et notamment lors des contrôles de police. La biométrie apparaît donc comme une solution technologique intéressante pour réduire ce temps de passage, mais aussi la phase d’embarquement pour améliorer l’expérience en aéroport. Sur ce volet, nous soutenons le projet PARAFE mené par ADP avec la police de l’air et des frontières. Nous travaillons également sur la RFID pour améliorer le suivi des bagages. Nous expérimentons la réalité virtuelle (VR) à la fois pour servir nos clients, mais aussi pour nos processus internes, pour la formation notamment.
 
Il y a quelques années, le Big Data constituait la priorité pour la majorité des entreprises, mais ne se manifestait pas par des applications concrètes. Comment Air France a-t-elle tiré profit de cet outil ?

Il y a deux enjeux relatifs au Big Data, le premier est la connaissance client. Elle se matérialise chez Air France par la plateforme 360 qui regroupe l’ensemble de la data client et alimente tous les outils de notre personnel au contact du client. Grâce à cela, ils ont accès à une information plus précise et pertinente, ce qui permet à la compagnie de mieux personnaliser ses services. L’autre enjeu fondamental est celui de la maintenance prédictive ou préventive. Grâce à des capteurs déployés sur nos appareils, nous pouvons évaluer l’évolution de l’usure des composants dans le but d’intervenir avant les pannes. L’expérimentation sur l’A380 a été validée, nous débutons l’intégration de l’outil PROGNOS sur l’ensemble de la flotte.

Nous avons (...) commercialisé l’offre PROGNOS pour le compte d’autres compagnies aériennes. (...)

Mon commentaire : La Digital Factory d'Air France est un lieu unique. Elle est évidemment destinée à accueillir des projets en cours de déploiement. Mais c'est aussi un lieu d'échange et de partage ouvert à tous les collaborateurs. Ils peuvent venir y découvrir nombre d’applications et de solutions métiers déjà opérationnelles. Avec l'espoir que naissent de nouvelles idées.

> Comment Hop! Air France compte sur les nouveaux avions pour améliorer la régularité sur la ligne Brive-Paris-Orly

(source La Montagne) 6 novembre - Sur la ligne Brive-Paris-Orly, la compagnie Hop! remplace progressivement les ATR 42 par des Embraer 145. La filiale d'Air France qui assure l'Obligation de service public (OSP) jusqu'en 2022 compte sur ces nouveaux appareils pour améliorer le service sur cette ligne. (...)
 
« Il y a quelques semaines, le conseil d’administration a décidé de se séparer de ses ATR, la flotte la plus petite que nous avons, note Hélène Abraham, directrice générale adjointe de Hop!. La compagnie présente un parc d’avions très diversifié issu de la fusion de trois compagnies. « Nous cherchons à simplifier cette flotte qui présente sept cockpits différents tout en nous permettant de continuer d’exploiter la ligne Brive-Paris avec un avion “jet”, de façon un petit peu plus rapide. Il vole plus haut et plus vite. » Ils sont aussi plus nombreux. « Ce qui nous permet de changer plus facilement d’appareil en cas d’enjeux techniques de dernière minute. »
 
Mais sur la totalité des annulations depuis le début de l’année, 20 % étaient dus à la météo et la moitié à des enjeux techniques, beaucoup sur ATR. (...)

Mon commentaire : En juillet dernier la ministre des transports Elisabeth Borne avait demandé à Air France de proposer des solutions concrètes pour mettre fin aux difficultés rencontrées par les passagers à Brive, Aurillac, Castres ou Agen. Ce sont les quatre villes desservies dans le cadre d'Obligation de Service Public (OSP).

Plusieurs actions ont été mises en oeuvre. Parmi elles l'embauche de pilotes et le remplacement des vieux turbopropulseurs ATR de HOP! par des biréacteurs Embraer. Cette décision de renouvellement et de simplification de la flotte s'inscrit dans la stratégie du Groupe Air France-KLM.

> Partenariat entre EasyJet et Air Transat

(source Déplacements Pro) 7 novembre - La compagnie aérienne canadienne Air Transat s'est jointe au service de correspondance mondiale d'EasyJet afin de permettre aux passagers européens de réserver un vol à partir de l'aéroport de Gatwick.
 
Une entente additionnelle avec Gatwickconnects permettra aux passagers d'Air Transat de réserver des vols de correspondance avec des compagnies aériennes qui ne partagent pas une entente inter-compagnies. Le service comprend également un comptoir dans l'aire de récupération des bagages à Gatwick où les passagers peuvent revérifier leurs bagages et obtenir leur carte d'embarquement pour le prochain vol.
 
Air Transat a également déménagé dans une nouvelle zone réservée du terminal nord de Gatwick afin de faciliter les correspondances avec les services EasyJet.

Mon commentaire : Le système de correspondance Worldwide by Easyjet a été lancé en 2017 avec Norwegian et Westjet à Gatwick. Il a depuis accueilli des partenaires tels que Corsair, La Compagnie, Loganair, Thomas Cook et, plus récemment, Singapore Airlines, Virgin Atlantic et Air Transat.

Ce système ne fonctionne qu'avec des correspondances d'au moins 2h30. S'il rencontrait le succès auprès des passagers, cela accentuerait leur tendance à privilégier le prix de voyage plutôt que sa durée. Cette évolution serait alors susceptible de remettre en cause la notion de hub et ses plages de correspondances, mises en place pour justement diminuer les temps de correspondance.

> Volotea met le turbo à Marseille

(source La Tribune) 8 novembre - Ça plane pour Volotea. Après l'ouverture d'une base à Marignane en avril, sa cinquième en France, la compagnie espagnole présente de beaux résultats et annonce l'ouverture de six nouvelles lignes pour un total de 23 destinations en 2019.
 
Une ambition nourrie par les résultats de ses six premiers mois en Provence où le nombre de ses passagers grimpe cette année de 74%, soit 265 000 voyageurs, avec des avions affichant un taux de remplissage de 94%. Seule ombre au tableau, une ponctualité à la baisse, une problématique que rencontrent toutes les compagnies aériennes depuis le début de l'année. (...)
 
Pour 2019, l'objectif est une croissance du nombre de passagers de 32%, pour atteindre 350 000 voyageurs. (...) Cela porte à 13 le nombre de lignes exclusivement desservis depuis Marseille par Volotea.
 
La recette est la même partout avec une stratégie axée sur les villes moyennes, souvent sans connexion directe.

Mon commentaire : Volotea dispose d’une flotte de 32 avions, composée d’Airbus A319 et de Boeing 717 (appelés à être remplacés par des A319). La compagnie est espagnole, mais sa base principale est à Nantes et elle exploite près de la moitié de ses avions au départ d'une de ses cinq bases françaises.

Volotea se positionne sur un marché de niche, celui des villes moyennes sur des lignes sans concurrence. Hormis à Nantes, elle n'est pas une concurrente directe de Transavia France.

> Ryanair rembourse La Charente, l'avion immobilisé redécolle de Bordeaux

(source france3-régions) 9 novembre - Clap de fin dans la polémique Ryanair/Charente. La société à bas coût vient d'effectuer un virement de presque 525 000 euros au département. L'avion immobilisé a ainsi pu redécoller ce vendredi 9 novembre.
 
La veille, jeudi 8 novembre, un huissier, mandaté par la direction générale de l’aviation civile (DGAC), pour le compte du département de la Charente avait fait saisir un avion de Ryanair sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. (...)

En 2008, Ryanair ouvre une ligne commerciale entre Londres et l’aéroport d’Angoulême-Cognac. En contrepartie, le département de la Charente s’engage à verser à la société irlandaise 965 000 euros d'aides. Mais en 2010, la compagnie Ryanair décide de quitter l'aéroport de Brie-Champniers (16) car le département refuse de lui accorder une nouvelle aide financière de 175 000 euros. Une somme non prévue dans le contrat qui liait la compagnie low-cost et la Charente.
 
Depuis, suite à une décision de la commission européenne de juillet 2014, Ryanair a été condamné à reverser ces aides jugées illégales, soit près d’un million d’euros. Problème : Ryanair n'avait remboursé que 512 000 euros, et avait gardé le reste au titre de dommages intérêts pour rupture abusive de contrat. (...)

Mon commentaire : Le modèle de Ryanair repose, entre autres, sur la desserte des villes secondaires. La low-cost irlandaise y ouvre des lignes moyennant des contreparties financières. Ces contreparties font l'objet de critiques récurrentes, de la part des concurrents de Ryanair, qui les estiment illégales.

Il aura fallu qu'un différent surgisse entre Ryanair et le département de la Charente pour que celui-ci réalise à son tour que les subventions accordées pouvaient être illégales. Il aura fallu huit années pour que ce différent soit réglé. Il reste à savoir quelle sera l'attitude des collectivités françaises qui sont nombreuses à être dans la même situation que le département de la Charente.

> L'Iata réclame la poursuite du projet d'aéroport pour Mexico

(source Déplacements Pros) 31 octobre - Convaincue qu'un nouvel aéroport à Mexico contribuerait largement au développement économique et social du Mexique, l'Iata publie une étude sur l'impact qu'aurait cette nouvelle structure et met tout son poids dans la balance économique. (...) Mais l'enjeu est aussi politique.
 
Le président (nouvellement) élu mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a organisé dimanche 28 octobre un scrutin qui a rejeté à près de 70% la construction du nouvel aéroport de Mexico. Le projet, déjà en cours de réalisation pour un budget estimé à plus de treize milliards de dollars – est en concurrence avec un réaménagement de l’aéroport militaire de Santa Lucia au sud de la capitale (...). Durant sa campagne, M. Lopez Obrador a plusieurs fois critiqué le chantier en cours de construction de ce méga-aéroport, pour son coût élevé, son impact environnemental et pour de supposés faits de corruption dans l’attribution des contrats. (...)
 
Selon l'Association mondiale des compagnies aériennes, "Sa construction implique la possibilité pour le Mexique de concurrencer l'Union européenne et elle souligne la nécessité de l'infrastructure pour porter "la compétitivité, la croissance économique et l'emploi" de l'économie mexicaine. "La construction de l'aéroport est une priorité de l'État mexicain qui transcende tout contexte ou course électorale et doit être soutenu par tous les secteurs" pour développer la connectivité aérienne du pays.

Mon commentaire : Ce n'est pas la première fois qu'un chantier d'envergure concernant la construction ou l'agrandissement d'un aéroport est remis en question. Ces dernières années, ce fut le cas notamment pour la troisième piste d'Heathrow (annulée en 2012) ainsi que pour le nouvel aéroport de Nantes (annulé en 2018). Dans une moindre mesure, c'est aussi le cas pour l'aéroport de Munich, où un pacte de gouvernance stipule que le projet d'une troisième piste supplémentaire ne devrait pas être discuté avant 2023.

La plupart du temps, les gouvernements ont reculé pour des raisons liées à la protection de l'environnement
. Les compagnies aériennes, qui souffrent de la saturation des infrastructures aéroportuaires, risquent de voir leur développement entravé, comme c'est déjà le cas pour KLM à Schiphol.

> Pourquoi le kérosène n'est pas taxé en France

(source Les Échos) 6 novembre - Alors que l'exécutif a fait voter une hausse de la taxe sur les carburants, certains dénoncent l'exonération dont profite le kérosène. Explications.

Au regard des émissions totales de gaz à effet de serre, la pollution du secteur aérien semble marginale. D'après les  chiffres 2017 du Centre Interprofessionnel Technique d'Etudes de la pollution atmosphérique, si 29 % des émissions françaises  sont générées par les transports, le transport aérien n'est responsable que pour 3,5 % d'entre elles. Quinze fois moins que les voitures et six fois moins que les poids lourds.
 
(...) L'exonération fiscale du kérosène est figée dans la convention internationale de Chicago sur l'aviation civile internationale, ratifiée par la France en 1944. L'objectif à l'époque, était de favoriser l'essor du trafic international.
 
Pour pouvoir modifier le texte, un vote unanime des 191 États membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) serait nécessaire. En revanche, la convention internationale ne régit que les vols internationaux. Pour les vols intérieurs, aucune exemption n'est imposée.

Le secteur aérien ne paie-t-il vraiment aucune taxe ?
Au contraire. A l'échelle européenne, depuis 2012, l'UE taxe le kérosène sur les vols intérieurs via l'achat de quotas d'émissions de CO2. Pour Air France-KLM par exemple, cette mesure coûte environ 100 millions d'euros par an.
 
Quatre ans plus tard, l'OACI a adopté, de son côté, le dispositif « Corsia », permettant d'ici à 2035 de limiter les émissions carbone des vols internationaux à leurs niveaux de 2020, via l'achat par les compagnies aériennes de crédits carbone auprès d'autres secteurs économiques sur une bourse d'échange.
 
A ces taxes s'en additionnent d'autres pour les compagnies aériennes françaises. En France, l'avion est même le seul mode de transport à devoir financer intégralement le coût de ses infrastructures ainsi que les contrôles de sûreté dans les aéroports, bien que ce soit en théorie des tâches régaliennes.
 
L'avion est également le seul assujetti à une taxe sur les nuisances sonores et à la taxe de solidarité, censée financer la lutte contre les épidémies dans le tiers-monde. Au total, les taxes et redevances représentent ainsi plus de 50 % du prix d'un billet sur un vol intérieur.
 
Chez Air France-KLM, le kérosène représentait déjà 1/3 des coûts en 2015, selon les informations des « Échos ». (...)

Mon commentaire : La taxation du kérosène, uniquement possible pour les vols intérieurs, est régulièrement demandée.

Si elle était mise en place en France, elle accentuerait les difficultés des compagnies françaises, déjà plus taxées que la plupart de leurs concurrentes.

> Prix des carburants : mauvaise nouvelle, l'Arabie saoudite va réduire sa production de pétrole

(source Capital) 12 novembre - L’Arabie saoudite a annoncé diminuer sa production de pétrole de 500.000 barils par jour en décembre. (...)

Cette décision a été motivée par une baisse de la demande en Chine, le plus grand importateur de pétrole au monde, et le fait que les sanctions américaines contre l’Iran, autre pays producteur de pétrole, n’ont pas eu les conséquences prévues et n’ont pas fait grimper les prix.
 
Le but pour l’Arabie saoudite avec cette manœuvre est d’endiguer la chute du prix du baril de pétrole : le prix du baril de brent a perdu entre 20 et 25% de sa valeur en un mois et est passé vendredi sous les 70 dollars. C’est une première depuis avril dernier. (...)
 
Pour l’instant, l’Arabie saoudite est le seul pays producteur de pétrole à avoir pris cette décision, et rien ne dit qu’elle sera suivie par d’autres pays.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,566 euros en clôture lundi 12 novembre. Elle est quasi stable cette semaine, à +0,34%.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM se situe à 9,75 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est à 69$, en baisse de 4$. Depuis le 9 octobre, date de son maximum en 2018 (85$), c'est la cinquième semaine consécutive de baisse. Cette baisse a conduit l'Arabie Saoudite à annoncer une baisse de sa production, afin de faire remonter le cours du pétrole.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est ici

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix.

| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC
Vous pouvez me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
Si vous ne voulez plus recevoir cette lettre/revue de presse, [désabonnez-vous] et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.
Pour me joindre : message pour François Robardet. 9889 personnes reçoivent cette revue de presse en direct