N°678, 19 novembre 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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KLM slikt groeistop bij Schiphol (KLM constate l’arrêt de la croissance à Schiphol)
(source De Telegraaf, traduit avec Deepl) 15 novembre - KLM
s'est résignée au fait qu'elle ne pourra pas se développer à Schiphol
dans les années à venir. « Compte tenu de la réalité
politique, nous devons malheureusement accepter le fait que nous ne
pourrons pas dépasser les 500 000 mouvements à Schiphol d'ici 2020 »,
déclare Pieter Elbers, président de KLM, à De Telegraaf (...). M. Elbers a mis en garde
contre les conséquences de l’arrêt de la croissance.
Une entreprise a besoin de croissance pour pouvoir investir, dans le cas
de KLM dans une nouvelle flotte ou dans l'utilisation de biocarburants.
Il y a maintenant un risque que cela ne soit pas possible. (...)
Des
négociations sont actuellement en cours au sein du Schiphol Environmental Council (ORS)
sur la croissance après 2020. La proposition
de croissance pour Schiphol est de 1,8% par an. C'est moins que ce
qui pourrait être fait dans le cadre de l'Accord Alders (...), déclare Dick Benschop, le patron de
Schiphol.
Kees van Ojik, le négociateur pour les
riverains, est en faveur
d'une forte sélectivité. Le trafic de correspondance de KLM devrait être
prioritaire à Schiphol. Par exemple, KLM peut reprendre les créneaux
laissés par sa filiale low-cost Transavia à Schiphol pour les
destinations intercontinentales. Le énième vol de vacances en Europe
n'est pas une priorité ", dit-il. Elbers n'est pas encore en
mesure de dire si KLM peut accepter les 1,8 % et le transfert de
Transavia. (...) Si le déménagement de Transavia
garantit la croissance de KLM à Schiphol, cela pourrait être une option.
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La première compagnie chinoise lâche l'alliance Skyteam d'Air France-KLM
(source Les Échos) 15 novembre -
L'alliance Skyteam d'Air France-KLM va perdre l'un de ses membres les
plus anciens et les plus importants. Dix ans après son adhésion, China Southern a annoncé ce jeudi,
sa décision « de ne pas renouveler son
adhésion » à l'alliance commerciale internationale, le 1er janvier 2019.
Dans un communiqué commun, l'alliance Skyteam et China Southern
précisent toutefois vouloir mener la transition en douceur, à travers un
processus qui devrait s'étaler sur toute l'année 2019. (...)
Southern avait rejoint
l'alliance Skyteam en 2007, suivie en 2010 par sa rivale de Shanghai,
China Eastern. L'entrée des deux compagnies chinoises dans
l'alliance fondée en 2000 par Air France et Delta, avait pour objectif
de faire contrepoids à l'entrée d'Air China dans la Star Alliance de
Lufthansa et United. (...) Mais en 2015, une première faille était
apparue dans l'alliance, avec l'annonce d'une prise de participation de
3,5 % de Delta au capital de China Eastern, pour 450 millions de
dollars. Deux ans plus tard, en 2017, China Southern annonçait à son
tour l'entrée à son capital d'American Airlines, membre fondateur de
l'alliance rivale Oneworld aux côtés de British Airways, à hauteur de
2,68 % et 200 millions de dollars. Cette première infidélité n'avait toutefois pas
empêché les deux compagnies chinoises de continuer à cohabiter au sein
de l'alliance Skyteam, tout en développant des liens privilégiés avec
les partenaires américains respectifs. Mais à l'été 2017, un nouvel
évènement achève de déséquilibrer l'édifice : la prise de
participation de 10 % au capital d'Air France-KLM par China Eastern,
parallèlement à une prise de participation équivalente de Delta.
Ce resserrement des liens entre Delta,
China Eastern et Air France-KLM accentue la marginalisation de China
Southern, qui en tire les conséquences. Selon toutes vraisemblances,
l'étape suivante devrait être l'entrée de la compagnie de Canton dans
l'alliance Oneworld, aux côtés d'American. Celle-ci ne compte pour
l'heure, qu'un seul membre chinois - Cathay Pacific - qui n'est pas sur
une trajectoire ascendante.
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Oneworld : Qatar Airways réfléchit à créer sa propre alliance mondiale
(source TourMaG) 14 novembre - "Je ne vois aucun intérêt à continuer
de faire partie de Oneworld quand d'autres partenaires nous considèrent
comme une menace ", a déclaré Akbar Al Baker (...). Et les
tensions dans l'alliance regroupant 15 compagnies dont American Airlines
et Qantas ont été causés par ces deux dernières compagnies qui refusent
selon le responsable du transporteur qatari de nouer des accords et de
se montrer coopératives avec Qatar Airways. (...) Cette
ambiance pesante au sein de l'alliance s'explique par la concurrence
jugée déloyale par les autres membres de Oneworld, en raison des
subventions et aides publiques versées par l'émirat qui est lui-même
actionnaire de la compagnie. (...) La référence aux
partages de codes intervient quelques mois après l'annonce de la part
d'American Airlines de ne pas renouveler les accords de code-share avec
Qatar Airways et Etihad. Pour clore cette conférence de presse
houleuse, Akbar Al Baker a conclu en menaçant de créer une alliance avec
l'ensemble des compagnies dans lesquelles le transporteur qatari est
actionnaire à savoir IAG, Latam, Cathay Pacific et Air Italy.
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Emirates fait grise mine
(source La Quotidienne) 16 novembre - Emirates a annoncé hier
jeudi un bénéfice net en recul de 86 % au premier semestre à 62 millions
de dollars en raison de la hausse des prix du carburant et d’effets de
change négatifs. Le transporteur est l’élément clé dans la stratégie de
développement touristique de l’émirat de Dubaï. (...) « Le coût
élevé du carburant ainsi que la dépréciation des monnaies locales sur
des marchés comme l’Inde, le Brésil, l’Angola ou l’Iran ont amoindri
notre bénéfice (...), a déclaré le PDG d’Emirates
Sheikh Ahmed ben Saïd al-Maktoum. Selon lui, le secteur du
transport aérien fait face à de nombreux « défis », comme la pression
sur les rendements et « l’incertitude qui pèse sur les conditions
économiques et politiques » dans la péninsule arabique et le reste du
monde. (...) Sur l’exercice
2017-2018, la compagnie avait dégagé un bénéfice net de 762 millions de
dollars.
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Etihad et Gulf Air coopèrent
(source Business travel) 16 novembre - Gulf Air et Etihad ont signé
un accord de coopération à l’occasion du salon aérien de Bahreïn…
Cet accord de coopération est relativement étendu (...). Il
comprend des vols en partage de code, un accord de développement
commercial, un cadre de coopération pour les services d’ingénierie et
cargo et un accord réciproque d’échange et de gains de miles dans les
programmes de fidélité respectifs. « La relation entre Bahrein
et les Emirats Arabes Unis est forte dans de nombreux domaines dont
l’aviation (...) » a
déclaré Krešimir Kučko, Chief Executive Officer de Gulf Air.
Gulf Air opère actuellement 4 vols entre Bahrein et Abu Dhabi tandis
qu’Etihad propose 3 vols en A320 entre les deux villes.
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Flybe : une nouvelle low-cost rentrée en zone de fortes turbulences...
(source TourMaG) 13 novembre - Après la
faillite de la danoise Primera Air puis le rachat, la semaine dernière,
de l’islandaise Wow Air, c’est au tour de la compagnie à coûts réduits Flybe d’annoncer sa mise en vente. (...) Sur le premier
semestre 2018, la compagnie affiche un bénéfice après impôts divisé par
2 par rapport à 2017 (à environ 8,4 millions d’euros) pour un chiffre
d’affaires en recul à 469 millions d’euros. Parmi les
explications avancées par la direction : la hausse des prix des
carburants, la faiblesse de la livre sterling ou encore, plus
globalement, un «ralentissement du marché européen du court-courrier ».
La compagnie annonce être déjà en discussions avec de futurs
acquéreurs. (...)
Depuis le
Royaume-Uni, Flybe, créée en 1979, dessert 14 pays, transporte 8
millions de passagers par an et compte une flotte de 78 appareils. A
Paris, la compagnie britannique est bien implantée puisqu’elle dessert
une vingtaine de villes européennes, depuis les terminaux 2F et 2E de
Roissy. (...)
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Face au prix du carburant, Norwegian abandonne des routes
(source L’Écho touristique) 12 novembre - Alors que le prix du
baril flirte toujours avec les 70 dollars, Norwegian tente d’éponger ses
pertes. Sa couverture carburant (réserve de pétrole faite par les
compagnies) est trop faible et elle multiplie les problèmes de moteur
sur sa flotte long-courrier. Alors que la plupart des compagnies
aériennes ont des accords de couverture du carburant plus étendus,
garantissant leurs coûts futurs, Geir Karlsen, le directeur financier
norvégien a révélé à Travelweekly que le transporteur norvégien n’était
couvert « qu’à hauteur de 31% sur le carburant pour le dernier trimestre
de cette année et à 22% pour 2019 ». La compagnie low-cost est donc
contrainte de réduire son programme de vols pour l’hiver et l’été 2019. (...)
La compagnie a également reconnu qu’elle avait « du mal à
respecter ses délais de performance long-courrier, en grande partie liés
aux problèmes avec les moteurs Rolls-Royce sur nos 787 qui semblent persister. ”
Norwegian a versé « des montants importants » en
compensation aux passagers pour les retards et les annulations. « Nous
paierons près de 110 millions d’euros de compensations d’ici la fin de
l’année », regrette Geir Karlsen. «Nous nous débattons avec les prix
élevés du pétrole. Nous avons lancé un programme interne de réduction
des coûts visant à économiser 215 millions d’euros en 2019. » Il
a reconnu que Norwegian n’avait toujours pas financé le nouvel avion
dont la livraison est prévue pour le premier semestre de l’année
prochaine. Le transporteur a passé des commandes avec Boeing et Airbus,
dont 95 Airbus A320 et A321. Mais il ne veut plus les prendre. Il
cherche donc à créer une entreprise de location d’aéronefs en
coentreprise dans laquelle elle serait partenaire minoritaire.
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Ryanair, Easyjet et IAG veulent un moratoire sur les règles de propriété en cas de hard Brexit
(source La Tribune) 15 novembre - La compagnie irlandaise Ryanair et
le groupe espagnol IAG (qui, outre British Airways, détient Iberia,
Vueling et Aer Lingus) sont détenus par un niveau de capitaux
britanniques tel que, en cas de hard Brexit qu'entraînerait un refus du
Parlement britannique de l'accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE,
ils ne seraient plus considérés comme des entreprises européennes. Cette
problématique concerne aussi Easyjet. (...)
(Un) hard Brexit, ferait fondre la part des capitaux communautaires en
dessous du seuil légal de 50%, nécessaire pour être considéré comme une
entreprise européenne et bénéficier du libre accès au marché aérien
européen. (...) La part des capitaux européens serait de très loin
minoritaire : autour de 20% pour Ryanair et autour de 30% pour IAG selon
certains observateurs. La problématique est la même pour la compagnie
britannique Easyjet, mais, paradoxalement, à un niveau beaucoup moins
élevé (5%). Par conséquent, la création d'une filiale en Autriche ne
servirait à rien dans ce cas de figure. (...)
Le sujet est pris très au sérieux. À tel point que, selon nos
informations, une délégation de IAG, Ryanair et d'Easyjet ont rencontré
récemment Sabine Weyand, la négociatrice adjointe de la Task Force pour
la conduite, du côté de la Commission européenne, des négociations avec
le Royaume-Uni, pour demander, en cas de hard Brexit, un moratoire de un
an sur l'application des règles de propriété afin de trouver une
solution pour restructurer leur capital. (...)
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Le plan de BlaBlaCar pour redresser Ouibus
(source Les Échos) 13 novembre - En annonçant lundi 12
novembre la vente à BlaBlaCar de Ouibus, son activité de cars
longue distance, la SNCF a pris par surprise le monde du transport. (...)
Depuis son lancement en 2012, initialement sous la
marque iDBus, l'activité de cars longue distance du
groupe SNCF a accumulé les pertes : 165 millions d'euros au
total entre 2013 et 2017. Pour la direction, il s'agissait là
d'une phase nécessaire de montée en charge (...), mais compliquée par un
environnement plus difficile que prévu. La croissance globale du marché
est moins forte qu'anticipé, du fait, ironie de l'histoire, du succès de
l'offre TGV low-cost Ouigo développée par... la SNCF. Par ailleurs, l'offre de Ouibus reste trop
centrée sur son marché domestique, notamment si on la compare à celle de
son concurrent numéro un, l'allemand Flixbus. (...) C'est cette piste que les
dirigeants de BlaBlaCar citent en premier pour justifier leur
acquisition. (...) Par ailleurs, des synergies avec l'activité
principale de covoiturage doivent déboucher sur une optimisation du
réseau de lignes de Ouibus. L'offre de transport par car pourrait varier
de manière encore plus saisonnière qu'aujourd'hui, avec par exemple,
dans les périodes très creuses, une substitution pure et simple par du
covoiturage. (...)
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Le futur contrat de régulation d'ADP, l'autre cahier des charges de la privatisation
(source Les Échos) 19 novembre - Si les hésitations du
gouvernement sur les modalités de la privatisation d'ADP - par
petits blocs ou avec un bloc de contrôle, avec ou sans participation
minoritaire de l'État - agitent les investisseurs potentiels, d'autres
questions au moins aussi importantes restent également à trancher.
La
plus importante, du point de vue des utilisateurs des aéroports
parisiens, est probablement celle du prochain contrat de régulation
économique (CRE 4), qui fixera en accord avec l'État, l'évolution des
redevances aéroportuaires et les principaux investissements d'ADP de
2020 à 2025, sur la base des prévisions de trafic. Et ce, quels que
soient les futurs exploitants.
(...) Mais dans la perspective de la privatisation, les équipes d'ADP se
sont déjà mises au travail pour pouvoir présenter aux investisseurs
potentiels les grandes lignes du prochain contrat de régulation. (...) Cependant, outre la difficulté d'accélérer un processus
très normé qui passe par une phase de concertation avec les compagnies,
sous la supervision d'une autorité de contrôle indépendante (l'ASI),
l'élaboration accélérée du CRE 4 suppose que le premier client d'ADP, le
groupe Air France-KLM, soit lui-même suffisamment avancé dans son plan
stratégique pour préciser ses besoins. Le rythme de construction du
futur terminal 4 de Roissy-CDG, qui sera le plus gros investissement
d'ADP sur la prochaine décennie, dépendra notamment des hypothèses de
croissance d'Air France. (...)
La revue de presse Boursière
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Pourquoi Kepler fait d’Air France-KLM l’un de ses favoris dans l’aérien
(source BFM Bourse) 15 novembre - (...) Kepler Cheuvreux a annoncé jeudi matin à ses clients
passer de "conserver" à
"acheter", considérant que le titre est mûr pour une réappréciation de
la part du marché. (...) En effet ses résultats ont dépassé les
prévisions au troisième comme au second trimestre rappelle-t-elle, mais
c'est le manque de visibilité à moyen terme qui a pesé sur la façon dont
Air France-KLM était perçu. (...) Selon Kepler
Cheuvreux, le recrutement en dehors du vivier franco-français d'un
dirigeant doté d'un solide track-record dans le secteur indique un vrai
soutien politique à une gestion compétitive. La signature d'accords
salariaux avec la plupart des syndicats est également un développement
bienvenu. Par ailleurs, l'accroissement de la concurrence devrait être
moins sensible pour Air France-KLM que pour ses pairs, tout simplement
du fait des contraintes de capacité dans les principaux aéroports du
groupe. Le bureau d'études souligne en outre les retombées positives de
la joint-venture avec Virgin Atlantic et d'une coopération accrue avec
China Eastern. (...) L'analyste relève
fortement son objectif de cours (...) de 9 euros à
13,70 euros.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,68 euros en clôture
lundi 19 novembre. Elle est en légère hausse cette semaine, à +1,19%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
grimpe à
10,09 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
à 66$, en baisse de 3$. Depuis le 9 octobre, date de son maximum en 2018 (85$),
c'est la sixième semaine consécutive de baisse. Cette baisse a conduit
l'Arabie Saoudite à annoncer une baisse de sa production, afin de faire
remonter le cours du pétrole.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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