N°680, 3 décembre 2018
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France devrait bientôt sceller le sort de sa jeune filiale Joon
(source Le Monde) 1er décembre - Annoncé, jeudi 29 novembre par le Figaro, l’arrêt de Joon
a été nié, vendredi 30 novembre, par Air France. Par un communiqué de
deux phrases, Air France a tenu à démentir « les informations selon
lesquelles il aurait été décidé d’arrêter l’activité de la compagnie
Joon ». (...) En pratique, le patron [Ben
Smith] n’apprécie pas
la multiplication des marques au sein du groupe. Autour du navire amiral
Air France gravitent désormais Transavia, Hop ! Air France et Joon.
C’est beaucoup trop pour le Canadien, qui plaiderait « pour une
simplification des marques ». In fine, Hop !, la marque ombrelle qui
réunit les anciennes compagnies Airlinair, Brit Air et Regional, et Joon
devraient disparaître. Le futur
de cette dernière n’est pas encore fixé. Elle avait été lancée par son
prédécesseur, Jean-Marc Janaillac, pour rentabiliser les lignes
déficitaires d’Air France. A l’époque, ce sont les personnels navigants
commerciaux (PNC), les hôtesses et les stewards, qui avaient servi de
variables d’ajustement. Joon, filiale d’Air France, peut recruter des
PNC avec des contrats bien moins intéressants que ceux proposés par sa
maison mère. A l’heure, une hôtesse de Joon coûte 40 % moins cher qu’un
PNC d’Air France. (...) La méthode a porté ses fruits. « Joon rapporte beaucoup
d’argent sur les routes sur lesquelles elle a été lancée », indique-t-on
chez Air France. Ce succès explique les hésitations de la direction à
mettre un terme brutal à Joon. De plus, la compagnie continue à recruter
des PNC pour assurer son développement. Les 500 hôtesses et stewards
seront bientôt 700. (...)
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Hop! et Ouibus s'associent pour mieux desservir les aéroports
(source Le Figaro) 30 novembre - C'est la grande nouveauté pour vos voyages en
avion: début décembre, votre billet d'avion pour un vol sur Hop! Air
France pourra inclure la liaison aéroport-ville en Ouibus. Ce nouveau
partenariat tout à fait inédit (dont la réservation est d'ores et déjà
ouverte) démarrera à Lyon, et coule de source : les liaisons vers les
aéroports assurées par les «cars Macron» sont un vrai succès. (...) Si les aéroports sont souvent bien reliés au
centre-ville, ils le sont rarement aux villes avoisinantes. C'est ainsi
qu'est née cette idée de partenariat entre HOP! la filiale d'Air France,
spécialisée dans les courts et moyens courriers, et les autocars Ouibus.
L'expérience, d'abord menée à Lyon Saint-Exupéry concerne cinq villes
desservies par Ouibus: Grenoble, Saint-Étienne, Chambéry, Saint-Chamond,
Vienne et bientôt Aix-les-Bains. Les billets combinés donnent accès aux 26 destinations
desservies par Hop! Air France depuis Lyon. Avec un seul tarif combiné
et en une seule réservation faite sur hop com, le passager a donc en sa
possession les deux cartes d'embarquement, celle pour le bus et celle
pour l'avion. Une seule contrainte subsiste: le transfert de ses
bagages, à l'aller entre le bus et l'enregistrement, et au retour entre
la livraison des bagages et le bus.
Quand on sait que la ligne Ouibus Grenoble-Lyon Saint-Exupéry est la deuxième de France avec 23
départs chaque jour, on imagine le succès que devrait rencontrer cette
formule. Si l'expérience est concluante, elle sera non seulement étendue
à d'autres villes de Rhône-Alpes vers Lyon-Saint-Exupéry,
mais aussi à
d'autres aéroports régionaux tels ceux de Bordeaux-Mérignac et
Marseille-Marignane.
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Atterrissage forcé de Hop! au profit de Chalair
(source La Dépêche) 1er décembre - (...) Pour les usagers de la
ligne aérienne Agen-Paris, à compter du 7 janvier prochain, la compagnie
Chalair prend les commandes des deux rotations quotidiennes du matin et
du soir, avec une autre le dimanche en soirée.
(...) Exit Hop! (...)
La Région
Nouvelle-Aquitaine s'est engagée à hauteur de 500 000 €, idem pour
l'État, le ministère des Transports ayant validé que la desserte devient
une LAT, une ligne aérienne de territoire. Le déficit de la ligne et le
budget de fonctionnement de l'aéroport pour ce qui est de cette ligne
sont de 3,5 millions d'€. Qui paie le solde ? Le conseil
départemental pour 950 000 €, Agglo Agen pour 1,2 million d'€ , la
chambre de commerce et d'industrie, la chambre de métiers pour le reste.
Le coût de la ligne est une épine impossible à enlever du pied des
financeurs, au point que des voix se sont élevées pour arrêter les
frais. Chalair Aviation propose 450 €
l'aller-retour en tarif plein, 300 € en semi-flexible réservable jusqu'à
la veille. Clairement, indiquent ses responsables, «la clientèle est une
clientèle d'affaires.» Ces allers-retours avec la capitale sont
considérés comme des atouts pour le développement économique de
Lot-et-Garonne. Christian Dezalos (président Syndicat
mixte pour l'aéroport départemental) a rappelé que cette ligne aérienne et
son futur à moyen terme étaient directement liés à la mise en place de
la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse (LGV). Depuis
juillet 2017, la SNCF a gagné une heure entre Bordeaux et Paris. De
nouveaux délais sont annoncés, Toulouse-Agen ne se ferait pas avant
2028-2032 et la portion Bordeaux-Agen serait renvoyée à 2032-2037. (...)
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MRO : China Eastern avec AFI KLM E&M pour le support de ses A350
(source Air et Cosmos) 26 novembre - Quelques mois seulement
après avoir confié ses équipements 787 à AFI KLM E&M, China Eastern
signe un nouveau contrat pour sa flotte d’Airbus A350-900, qui comptera
à terme 20 appareils. Ce contrat A350 sur mesure
comprend les
réparations, l'accès à un pool régional de pièces de rechange ainsi que
la mise à disposition d'un stock local de pièces (Main Base Kit).
L’accord inclut également des services complémentaires de formation et
d'aide au développement industriel. (...)
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Etihad Airways Engineering pousse sur l'impression 3D
(source Air et Cosmos) 30 novembre - Etihad Airways Engineering joue
plus que jamais la carte de l'impression 3D ou fabrication additive. La
filiale MRO de la compagnie aérienne de l'Emirat d'Abou Dhabi vient de
nouer un nouveau partenariat avec l'un des acteurs du marché de la
fabrication additive. Le Grand Prix de Formule 1 Etihad Airways a été
l'occasion de mettre en avant ce partenariat avec EOS avec la
présentation d'une aile avant de voiture de Formule 1 imprimée en 3D en
grandeur réelle. EOS produira des éléments pour cabine avions par
fabrication additive polymère.
Ce n'est pas le premier partenariat
scellé par Etihad Airways Engineering dans le domaine de la fabrication
additive. Une première collaboration a été mise en en place avec Siemens
AG et Strata Manufacturing pour la production de cadres plastiques
entourant les écrans vidéo des systèmes de divertissement installés sur
les sièges passagers. Avec à la clef, une MRO optimisée, des délais
réduits et la possibilité de personnaliser. La filiale MRO vise à terme
la réalisation de cabines passagers avion entièrement imprimés en 3D.
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Delta Air Lines renforce encore sa desserte de Nice
(source La Quotidienne) 27 novembre - Delta Air Lines débutera ses
rotations Nice – New York le 31 mars 2019, soit plus tôt dans la saison,
à raison de cinq vols par semaine puis en quotidien à partir
du 17 avril. Le vol sera assuré en Boeing 767-400 de 245 places et
commercialisé avec ses partenaires Air France, KLM et Alitalia. (...)
Les clients voyageant entre Nice et New York
disposent d’une connexion WiFi, donnant accès à un service de
messagerie gratuit à bord via iMessage, WhatsApp et Facebook Messenger,
tout au long de leur vol. Pour le CRT Côte d’Azur Nice et ses environs
continuent d’être très prisés des voyageurs américains, les États-Unis
représentant le troisième plus gros marché de visiteurs étrangers de la
région.
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Icelandair renonce au rachat de WOW Air
(source Le Figaro) 29 novembre - La compagnie aérienne islandaise Icelandair
renonce à racheter sa compatriote, la low-cost WOW Air (...). Icelandair avait dévoilé au début du
mois son intention de gober WOW Air dans une opération estimée à environ 15,8 millions d'euros par
des médias locaux. "Le projet de rachat de WOW Air par
Icelandair ne sera pas mené à terme", a déclaré jeudi le président par
intérim d'Icelandair Group, Bogi Nils Bogason. "Cette conclusion est
certainement décevante". Si aucune raison précise n'est fournie pour
expliquer ce revirement, la santé de WOW Air, en grandes difficultés
financières, serait plus mauvaise que redouté. La compagnie à bas coûts
a essuyé une perte imposable de près de 60 millions de dollars au
premier semestre. (...)
Selon un groupe de travail gouvernemental, la faillite de
WOW Air entraînerait une chute de la couronne islandaise de près de 13%,
un surcroît d'inflation et la perte de 1.400 emplois.
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Bientôt des caméras dans les cockpits d'avion ?
(source Le Point) 27 novembre - La cour d'appel de Paris vient de
débouter le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire à
Air France, qui avait attaqué pour « violation du secret de
l'instruction et du secret professionnel » les éditions Altipresse.
Jean-Pierre Otelli, l'auteur, avait analysé dans le livre Erreurs de
pilotage les conditions du crash de l'AF447 Rio-Paris (...)
L'atteinte portée à la vie privée des pilotes dans le cockpit « doit
s'effacer devant la contribution à l'information du public sur une
question d'intérêt général comme la sécurité aérienne », indique la
justice d'appel française. La Cour européenne des droits de l'homme fait
la même analyse de la limite de protection des informations
confidentielles quand il s'agit d'un débat d'intérêt général
considérable comme la connaissance des causes d'un accident ayant entraîné, pour le Rio-Paris, la mort de 228 personnes.
Parmi les passages du livre qui
auraient dû rester confidentiels selon le SNPL, un dialogue extrait du
CVR (Cockpit Voice Recorder, enregistreur des bruits et conversations)
fait état du souhait d'une hôtesse demandant de baisser la température
en soute. Elle avait mis dans ses bagages des produits périssables. Le
fait de changer le réglage d'un thermostat fait varier (très légèrement)
la puissance demandée aux réacteurs. Cela constitue une action de
pilotage, a-t-il été expliqué devant le tribunal, et n'a pas de
caractère privé. Ce qui gêne aussi le SNPL, c'est
la révélation dans Erreurs de pilotage page 227 d'un
dialogue entre les deux pilotes qui s'interrogent de savoir s'ils ont
assez dormi. Cette partie du CVR avait soigneusement été
occultée de la transcription officielle en annexe du rapport AF447 du
Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation
civile. Le BEA s'est d'ailleurs abstenu d'enquêter sur tout ce qui
concernait la fatigue de l'équipage et, en particulier, les temps de
repos et l'emploi du temps lors de l'escale à Rio. Cela aurait peut-être
permis de mieux comprendre pourquoi les actions des pilotes ont été à
l'inverse de celles qui étaient requises. (...)
Désormais
avec cette jurisprudence SNPL/Altipresse, l'installation de caméras dans
les cockpits devient possible, ce qui permettra de mieux connaître
les causes de certains accidents et d'améliorer la sécurité des vols. Le
processus est en cours auprès de l'aviation civile internationale (OACI)
qui prépare une réforme en profondeur des enregistreurs de vol.
L'échéance annoncée serait de 2023, le temps d'adapter les
cockpits. (...) Le respect de
la vie privée est pris en compte. (...) Pas question d'aller
au-delà de l'épaule et de voir un visage. À raison de quatre images par
seconde, ce ne sera pas à proprement parler de la vidéo mais suffisant
pour analyser les actions aux commandes.
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Pourquoi les compagnies aériennes sont plus rentables aux États-Unis qu'en Europe
(source Challenges) 29 novembre - "Les cinq plus gros transporteurs en Amérique du nord
représentent 77% du marché contre 51% de parts de marché pour les cinq
premières compagnies aériennes en Europe", explique dans une étude le
cabinet de conseil Oliver Wyman. En Europe, malgré l'amorce
d'une concentration avec le mariage d'Air France et de KLM en 2004, la
naissance d'IAG en 2010 (British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling)
et l'absorption par Lufthansa de Brussels Airlines (2017), Swiss (2006)
et Austrian Airlines (2009), les plus gros acteurs "n'ont pas encore
réussi à reproduire les économies d'échelle atteintes par les plus
grandes compagnies américaines", souligne l'étude.
(...) American Airlines, Delta Air Lines, United
Airlines et Southwest Airlines (...) caracolent en tête du classement de
l'Iata des compagnies aériennes en termes de nombres de passagers
transportés avec pour chacune en 2017 un trafic de plus de 300 millions
de passagers par an exprimé en passagers kilomètres transportés (PKT).
Ryanair (157 millions) et le Groupe Lufthansa (152 millions) sont les premières
compagnies européennes dans ce même classement aux 7e et 8e rang.
Pour autant, explique Oliver Wyman, la situation des compagnies en
Europe n'a rien à voir avec le niveau de détresse des transporteurs
américains il y a dix ans. "L'enjeu n'est pas un effondrement imminent,
mais plutôt l'incapacité pour de nombreux transporteurs européens
d'investir, d'innover et de se développer à un niveau leur permettant de
faire face aux concurrents internationaux - voire de les devancer",
selon l'étude. L'enchaînement fatal est
connu. "Quand un secteur est moins concentré, il est moins discipliné,
ce qui peut mener à une croissance de capacités plus forte que la
croissance de la demande, puis à une baisse des prix, puis à une baisse
des marges et enfin à une difficulté à financer son avenir" et ce sont
"les plus faibles qui passent à la trappe en premier", explique à l'AFP
Olivier Fainsilber, expert en transport aérien au cabinet de conseil
Oliver Wyman. (...) Avant le mariage
forcé, les coentreprises, alliances capitalistiques ou coopération dans
les services sont, selon les experts, les pistes exploitées par les
compagnies historiques pour créer des synergies face à leurs concurrents
-notamment low-cost- sur certaines routes très concurrentielles comme
les liaisons transatlantiques ou vers l'Asie. Des opérateurs historiques
comme Air France-KLM, avec sa compagnie à coûts réduits Joon, ou IAG
avec sa "low-cost" long courrier Level, ont créé de nouvelles filiales
pour occuper le terrain face à l'émergence d'une concurrence à bas coûts
sur les longues distances. (...)
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Nouveau bras de fer entre ADP et les compagnies aériennes
(source Les Échos) 26 novembre - (...) Alors que les compagnies espèrent encore un geste
du gouvernement, en faveur d'une baisse des charges, le gestionnaire des
aéroports parisiens leur a annoncé, vendredi dernier,
son intention
d'augmenter ses redevances de 2,95 % en moyenne à compter du 1er avril.
Cette proposition, qui doit encore être
validée par l'Autorité de supervision aéroportuaire (ASI), a été rejetée
à l'unanimité par les représentants des compagnies françaises et
étrangères. Selon la Fédération patronale du transport aérien, la FNAM
(...) « Sur la période 2015-2017, ADP a augmenté son chiffre
d'affaires aéronautique de 8 %, soit une moyenne de 4 % par an, alors
que le trafic passagers n'a augmenté en moyenne que de 3 % par an » à
Roissy-CDG et à Orly (...). Du côté d'ADP, on souligne toutefois que la
proposition de hausse (...) prend en compte la croissance du trafic supérieure aux
prévisions et intervient après deux années consécutives de modération
tarifaire. Mais surtout, elle correspond à une hausse des investissements d'ADP,
qui devraient passer de 660 millions d'euros en 2018 à 800 millions en
2019. L'année prochaine verra notamment l'inauguration du bâtiment de
jonction réunissant Orly-Ouest et Orly-Sud, la rénovation de la piste 3
d'Orly, l'extension de la zone départs du terminal E de CDG 2 et
l'élargissement des accès routiers à Roissy-CDG. Nul doute
que l'issue de ce bras de fer sera observée avec attention par
tous les candidats à la privatisation d'ADP, qui y trouveront
une bonne indication de leur future marge de manœuvre en matière
tarifaire (...).
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Le Sénat fait un geste en faveur de la compétitivité du transport aérien
(source Les Échos) 29 novembre - (...) Déposés par le
sénateur Vincent Capo-Canellas, auteur de plusieurs rapports sur
le secteur, (...) deux amendements au projet de loi de finances 2019,
visent à réduire - un peu - le
différentiel des charges avec les compagnies étrangères, estimé
à plus de 700 millions d'euros par an (...). La première mesure, proposée par le sénateur de la Seine-Saint-Denis,
vise à instaurer un abattement de 65 % - contre 40 % actuellement - de
la taxe d'aéroport pour les passagers en correspondance. Cette taxe,
dont le coût varie de 4,3 à 11,50 euros selon les aéroports, est
destinée à financer les services de sécurité et de sûreté. Or la
majorité des passagers en correspondance à Roissy-CDG, Orly ou Lyon
n'utilisent pas ces services de sécurité, ayant déjà été contrôlés au
départ d'un aéroport de l'espace Schengen. (...)
Le second amendement, également issu des travaux des
Assises du transport aérien, « consiste à faire sortir les taxes
aéronautiques sur le passager (taxe d'aéroport, taxe de l'aviation
civile, taxe de solidarité) de l'assiette taxable à la TVA sur les
billets d'avion ». Les taxes incluses dans le prix d'un billet d'avion
sont en effet soumises à la TVA sur les vols intérieurs.
(...) A elle seule, cette
mesure permettrait aux compagnies aériennes opérant sur les liaisons
intérieures, au premier rang desquelles Air France et sa filiale Hop!
d'économiser 40 millions d'euros par an. Reste
toutefois pour les deux amendements à obtenir le feu vert des députés.
Ce qui suppose que le gouvernement, qui s'est peut-être fait griller la
politesse dans cette affaire, ne s'y oppose pas. (...)
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,922 euros en clôture
lundi 3 décembre. Elle est en baisse cette semaine, à -2,73%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,16 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
stable à 61$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
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