photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Air France teste un service d’enregistrement des bagages à la Gare du Nord
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°683, 24 décembre 2018   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi 24 décembre, allégée en raison du calendrier. Bonnes fêtes à toutes et à tous ...

> Air France teste un service d’enregistrement des bagages à la Gare du Nord

(source L’Écho Touristique) 18 décembre - À compter de ce lundi, et pendant trois mois, la quasi totalité des passagers Air France au départ de Roissy-Charles de Gaulle peuvent enregistrer leur bagage à la Gare du Nord. (...)
 
Un service de dépose bagages disponible au tarif de 15 € TTC pour le premier bagage et 10 € TTC pour tous les bagages suivants. Les bagages des clients seront ensuite pris en charge et acheminés à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. (...)
 
Le jour de leur vol, les clients peuvent se rendre directement dans la zone d’embarquement et s’envoler sans passer par le comptoir dépose bagages. Pour les voyages en famille, un membre détenteur de l’autorité parentale peut déposer les bagages pour tout le monde. Il doit obligatoirement participer au voyage et se munir des documents de tous les membres de la famille.
 
Ce service s’inscrit dans le projet de « City Booster » de la SNCF consistant à mieux intégrer les gares aux autres modes de transport.

> Un avenir incertain pour Joon

(source Les Échos) 20 décembre - Alors que certaines informations en interne évoquaient une future disparition de Joon après seulement un an d’existence, la direction d’Air France a tenu à rassurer ses salariés. Le nouveau directeur général du groupe Ben Smith aurait ainsi garanti que la marque Joon ne disparaîtrait pas. Plusieurs options seraient, en revanche, envisagées pour faire évoluer son positionnement.
 
Pour rappel, l’objectif initial était que cette nouvelle compagnie, complémentaire d’Air France, prenne en charge des lignes long-courrier « business et loisirs » nouvelles, ainsi que des trajets aujourd’hui en difficultés ou déficitaires. Pour concurrencer les low-cost et les compagnies du Golfe, la filiale devait dégager 20 % d’économies par rapport à Air France, notamment grâce au recrutement de personnels navigants commerciaux au prix du marché et le détachement de pilotes Air France volontaires. Joon s’était ainsi positionnée sur des destinations trustées par les low-cost comme Barcelone ou Berlin. Plus étonnant compte tenu de la stratégie annoncée, des vols vers les Seychelles et Fortaleza au Brésil avaient également été ouverts. Ben Smith a d’ailleurs fait savoir à son arrivée qu’il ne comprenait pas le positionnement de Joon, selon une source interne à Air France citée par Capital.
 
Parmi les solutions envisagées figurent une remise en avant de la marque Air France ou une clarification des rôles entre les deux compagnies, Joon se concentrant alors sur le long-courrier bon marché. Selon le groupe, les emplois ne seraient pas menacés, et de nouvelles lignes devraient même être ouvertes d’ici l’été 2019. D’autant plus que, selon Les Échos, Joon a permis aux lignes moyen-courrier de Paris-CDG de revenir à l’équilibre. (...)

> Transavia signe un accord salarial avec ses syndicats

(source TourMaG) 18 décembre - (...) La direction de la filiale à bas coûts du groupe Air France-KLM annonce avoir signé, le 4 décembre, un accord salarial avec l’ensemble des organisations représentatives.
 
Cet accord prévoit en premier lieu une prime de 1500 euros qui sera versée aux salariés en décembre 2018. Cette dernière s’établissait à 1050 euros en 2017. D’après Nicolas Hénin, directeur général adjoint, la compagnie française va connaître en 2018 une croissance passagers de l’ordre de 20%.
 
Deuxièmement, la direction prévoit une enveloppe qui va lui permettre d’augmenter de 2,5% sa masse salariale totale. Une augmentation « destinée à des mesures propres à chaque catégorie de personnel », précise le communiqué de la direction. Les répercussions sur les salaires dépendront donc des négociations propres à chaque catégorie : pilotes, hôtesses et stewards et personnels au sol.
 
« Les modalités d’application de cette enveloppe ont d’ores et déjà été négociées et signées pour les pilotes à l’unanimité des organisations syndicales représentatives pilote, pour le personnel au sol par l’une des organisations syndicales représentatives (la CFDT, ndlr) », peut-on lire dans le communiqué. Pour les PNC, les discussions se poursuivent.
 
Chez ces derniers, la CGT de la compagnie à bas coûts du groupe Air France-KLM a annoncé à la presse, lundi 17 décembre, qu’elle réfléchissait à déposer un préavis de grève sur les 24 et 25 décembre. (...)

D’après nos informations, mardi 18 décembre au soir, aucun préavis n’avait été reçu par la direction.  (...)

> Ryanair réclame le licenciement de son personnel basé à Eindhoven

(source RTBF) 18 décembre - La compagnie aérienne Ryanair a sollicité le licenciement collectif de tout son personnel basé aux Pays-Bas. Elle a introduit sa demande auprès de (...) l'institut néerlandais chargé de fixer le droit du travailleur à diverses allocations, et la justifie par les mauvaises prestations économiques.
 
Il y a quelques temps, Ryanair avait déjà fermé sa base d'Eindhoven (sud-est des Pays-Bas) et avait indiqué qu'il entendait progressivement venir à bout du personnel qui faisait opposition.
 
Les syndicats néerlandais VNV et FNV ont annoncé faire appel de la demande introduite auprès de l'UWV. (...) La justice avait encore constaté en octobre, lors d'une action en référé introduite par seize pilotes, que la compagnie irlandaise n'avait pas avancé de motifs économiques concernant la fermeture de la base d'Eindhoven. Le tribunal avait estimé que cette fermeture constituait plutôt une forme de sanction pour les grèves menées par le personnel.

> La petite pause d'Emirates

((source Le Journal de l'Aviation ) 18 décembre - Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Cet adage est sans doute ce qui caractérise le mieux Emirates aujourd'hui, la compagnie de Dubaï traversant une véritable phase de consolidation après tant d'années de croissance effrénée. (...)
 
Emirates doit bien accueillir 150 Boeing 777X durant la prochaine décennie, tout comme une cinquantaine d'A380, mais pratiquement tous ces appareils viendront remplacer des appareils existants à partir de 2021. Signe qui ne trompe pas, les délais pour passer au grade de commandant de bord qui ne cessent de s'allonger depuis quelques mois.
 
Pour ne rien arranger, Emirates va aussi être contrainte d'immobiliser une cinquantaine d'appareils de sa flotte durant 45 jours avec la réfection de la piste sud de l'aéroport de Dubaï à partir du 16 avril.
 
Ce véritable palier dans l'histoire d'Emirates intervient au moment où ses concurrents directs connaissent une période difficile, avec la réduction de voilure de sa voisine Etihad ou encore le contexte géopolitique qui freine les velléités de Qatar Airways. L'émirat de Dubaï n'affiche d'ailleurs pas non plus la santé financière de ses meilleurs jours, en témoigne le taux d'occupation de ses nombreuses tours sur le plan immobilier depuis quelques années.
 
Dans le contexte actuel, il semble encore bien abstrait (..) d'imaginer les livraisons des 40 Boeing 787-10 annoncés en novembre de l'année dernière lors de l'ouverture du Dubai Airshow. Ces appareils ne figurent d'ailleurs pas encore officiellement dans le carnet de commandes de l'avionneur. Emirates n'a peut être pour l'instant pas le cœur à ça... ni la place.

Revue de presse boursière

> Pétrole Brent : comment le baril est tombé à son plus bas depuis mi-octobre 2017

(source BFM Bourse) 19 décembre - La perspective d'un marché mondial de plus en plus excédentaire a provoqué une nouvelle chute des prix du baril (...) alors que, dans le même temps, les craintes sur l'évolution de la croissance mondiale s'épaississent. (...)
 
L'avalanche de nouvelles en question ? La reprise de la production sur le plus important champ en mer du Nord britannique par BP. Le supermajor pétrolier a en effet annoncé vendredi le lancement d'une deuxième phase d'exploitation du champ Clair avec une production visée de 120.000 barils par jour. Outre-Atlantique, l'agence américaine de l'énergie (EIA) anticipe un pic des pompages de schiste à plus de huit millions de baril par jour avec une hausse de la production de 134.000 barils par jour entre décembre et janvier.
 
Dans le même temps, lundi, la Russie a rapporté que sa production de brut avait pour le moment atteint un niveau record de 11,42 million de barils par jour (mbj) en décembre, ont remarqué les analystes de Commerzbank. Et ce n'est pas tout puisque ce matin, c'était autour du plus gros producteur d'Europe de l'Ouest, la Norvège, d'annoncer une légère augmentation de sa production en novembre. Le producteur scandinave a extrait 1,5 mbj le mois dernier, selon une première estimation, soit 1,2% de plus qu'en octobre.
 
Enfin, la société américaine Genscape a fait état d'une hausse des réserves à Cushing, en Oklahoma, là où sont stockés les barils servant de référence au pétrole new-yorkais.
 
Autant d'éléments qui font craindre une surabondance de plus en plus prononcée de l'offre, même si Phil Flynn, de Price Futures Group, estime que c'est avant tout de la psychologie de marché qui est à l'œuvre sur la baisse des cours observée. "Le marché prévoit une surabondance d'offre sans prendre en compte le fait que l'un des plus grands champs pétroliers en Libye est bloqué, que la production continue à plonger au Venezuela et que l'Arabie saoudite est en train de diminuer fortement ses extractions", note l'expert. (...)

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,386 euros en clôture vendredi 21 décembre. Elle est en hausse cette semaine, +3,05%.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 10,30 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en très forte baisse de 7$ à 53$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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