photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Air France
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés actionnaires PS et PNC

N°685, 7 janvier 2019   Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi 7 janvier 2019 ...

> Nouvelle année record pour le trafic aérien

(source BFM Business) 1er janvier - Le trafic aérien de passagers a une nouvelle fois augmenté en 2018, grâce notamment aux bons résultats des compagnies low-cost : un total de 4,3 milliards de passagers ont été transportés en 2018 par les compagnies aériennes à travers le monde, une progression de 6,1% sur un an (...). Comme l'an dernier, les compagnies low-cost ont continué à conquérir des parts de marchés. Avec 1,3 milliard de passagers, elles ont vu leur volume de trafic augmenter plus vite que la moyenne mondiale. Ces compagnies ont capté 36% du trafic des passagers en Europe, où elles réalisent leur meilleure performance, devant l'Amérique latine (35%), l'Amérique du Nord (30%) et l'Asie-Pacifique (29%).
 
Et pourtant elles ont été pour certaines d’entre elles, prises à revers par l’augmentation des prix des carburants. Particulièrement sur le segment low-cost long courrier, le nouveau segment star du secteur. Le 2 octobre, la compagnie danoise Primera Air, qui avait ouvert une base à Paris au printemps 2017, a annoncé son placement en liquidation judiciaire et a dans la foulée cessé toutes ses opérations. (...)Dans le même temps, la star des compagnies long-courriers à bas-coûts, Norwegian, alertait sur ses fragilités de trésorerie. Avec un nombre de passagers qui dépasse les 10 millions par trimestre, elle provoquerait un choc important si elle devait cesser ses activités. Le contre-choc pétrolier de la fin de l’année, s’il se confirmait, serait une bouffée d’oxygène.
 
Si la facture de carburant des compagnies aériennes a augmenté d'environ 31% en 2018, elle est restée sous la moyenne observée dans la décennie ayant précédé 2015. Malgré cette nouvelle augmentation des carburants, les compagnies devraient terminer l'année 2018 en dégageant des résultats d'exploitation d'environ 57 milliards$ (49,6 milliards€) et une marge opérationnelle de 7% du chiffre d'affaires.
 
Des bénéfices indispensables, car les compagnies vont devoir investir lourdement pour faire face à la demande. (...)Les raisons de cette augmentation du trafic aérien sont multiples. La principale est la croissance économique et démographique, particulièrement dans les pays en voie de développement. De plus en plus importante, la classe moyenne stimule l'activité des compagnies aériennes. Et comme le monde s’urbanise à grande vitesse, les aéroports ont besoin, pour se développer, de s'installer à proximité de métropoles. Or celles-ci se multiplient et grandissent de plus en plus, fournissant de nouveaux clients potentiels aux compagnies aériennes.
 
(...) Enfin, Alexandre de Juniac, le directeur général de l'IATA (Association du transport aérien international), déclarait en octobre: « nous allons devoir faire face à une crise des infrastructures qui affectera les voyageurs aériens ». Pour résoudre cette crise, l'ex-président du directoire d'Air France/KLM plaide pour des investissements massifs: « J'appelle les décideurs politiques européens à prendre des mesures urgentes afin d'éviter une crise des infrastructures ».

Mon commentaire : Le marché du transport aérien a progressé de 6% en 2018. Si cette croissance perdure comme prévu, cela conduira à un doublement du marché au bout de 12 ans. Se posera alors le problème des infrastructures, notamment aéroportuaires.

Les aéroports auront-ils les moyens financiers de se développer ? Sûrement. Mais le plus difficile sera de convaincre les opinions publiques du bien-fondé de cette expansion.

Depuis quelques années, nombre de projets ont été mis en suspens, voire annulés principalement pour des raisons liées à la protection de l'environnement.

Parmi eux figurent la troisième piste d'Heathrow (annulée en 2012), le nouvel aéroport de Nantes (annulé en 2018), le projet d'une troisième piste supplémentaire à Munich (ne devrait pas être discuté avant 2023), le nouvel aéroport de Mexico (suspendu en 2018), l'augmentation du nombre de créneaux disponibles pour les aéroports néerlandais (Schiphol, Eindhoven, Lelystad) et français (Orly).

> Ryanair bat un nouveau record avec 139,2 millions de passagers en 2018

(source TourMag) 3 janvier - Ryanair a annoncé dans un communiqué de presse avoir transporté en 2018 : 139,2 millions de passagers contre 128,9 millions en 2017, soit une hausse de 8%. Le taux de remplissage sur l'année a atteint 96% selon le communiqué de la compagnie. (..)
 
Ryanair bat un nouveau record de trafic alors que la compagnie a eu une année marquée par plusieurs séries d'annulations de vols en raison d'un problème de planning des pilotes au cours du premier semestre et par des grèves au second semestre.

> Brexit : Ryanair enfin à l’abri si les accords échouent

(source L’Écho touristique) 4 janvier - La compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair a annoncé jeudi avoir obtenu un certificat de transporteur aérien au Royaume-Uni afin d’être sûre de pouvoir continuer à y proposer des vols après le Brexit. (...) Ce sésame lui permettra d’être capable de proposer des vols intérieurs au Royaume-Uni, ce qui représente cependant moins de 1% de ses capacités. Ainsi que des vols du Royaume-Uni vers des destinations non-européennes après le Brexit en cas d’absence d’accord avec l’UE sur le ciel européen.
 
Avant Ryanair, la compagnie aérienne hongroise Wizz Air a obtenu en mai un certificat de transporteur aérien au Royaume-Uni. De son côté, la compagnie britannique EasyJet a décroché au cours de l’été 2017 un tel certificat en Autriche pour lui permettre de voler sans contrainte à travers l’Europe après la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
 
Ryanair, qui viens de battre son record de passagers transportés, en profite pour demander à Londres et à Bruxelles de s’entendre sur une période de transition à partir de fin mars, date effective du Brexit, afin d’éviter toute perturbation pour les passagers britanniques lors des prochaines vacances d’été.
 
(...) « Le risque d’un Brexit sans accord en mars est à la hausse, a rappelé Juliusz Komorek, directeur juridique et réglementaire à Ryanair. (...) Ryanair a indiqué qu’elle supprimerait le droit de vote de ses actionnaires non européens afin de se conformer aux règles de Bruxelles exigeant la propriété et le contrôle majoritaires de l’UE.

Mon commentaire : L'ensemble des compagnies aériennes européennes, se prépare pour un Brexit dur. Quand interviendra-t-il ?

Si le 29 mars 2019 est la date officielle de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, c'est surtout le début de la phase dite de transition, prévue pour se terminer le 31 décembre 2020.

Pendant cette période de transition, toute la réglementation communautaire continuera de s'appliquer au Royaume-Uni « comme s'il était un membre », explique un communiqué du Conseil de l’Union Européenne. Sauf que – et c’est une précision de taille –, le pays ne prendra « aucune part dans les institutions européennes et aux prises de décision ». Le Royaume-Uni n’aura donc plus aucun ministre à la table du Conseil, plus aucun député au Parlement européen, plus de commissaire européen.

> Iran : Un Boeing de la Norwegian est coincé au sol depuis trois semaines

(source 20 Minutes avec AFP) 4 janvier - C’est un casse-tête diplomatique et un possible gouffre financier pour Norwegian Air Shuttle. L’un des avions de la compagnie, un Boeing 737, est bloqué en Iran après un déroutage dû à une panne, a indiqué Norwegian Air Shuttle. (...)

L’appareil qui reliait Dubaï à Oslo avec 192 passagers et membres d’équipage à bord a effectué un « atterrissage de précaution » à Chiraz (sud-ouest de l’Iran) à la suite d’un incident moteur le 14 décembre, a expliqué un porte-parole de Norwegian, Andreas Hjørnholm.
 
Si les passagers ont pu regagner leur destination le lendemain grâce à un autre appareil, (...) les réparations se heurtent à la difficulté d’envoyer des pièces détachées en Iran sans enfreindre les sanctions internationales. (...)
 
L’incident pourrait aussi poser des problèmes aux passagers et membres d’équipage du Boeing s’ils souhaitent se rendre aux États-Unis à l’avenir. Depuis 2015, toute personne s’étant rendue depuis mars 2011 dans sept pays jugés à risque (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen) est privée de l’exemption de visas, dont bénéficient la plupart des ressortissants européens.
 
Or, (...) les passagers et personnels du vol Dubaï-Oslo ont officiellement pénétré sur le territoire iranien pour séjourner dans un hôtel dans la nuit du 14 au 15 décembre. (...)

> Jet Airways sous perfusion

(source Air Journal) 5 janvier - Très endettée, la compagnie privée indienne Jet Airways est sur le point de parvenir à un accord avec State Bank of India pour un nouveau prêt de 215 millions de dollars afin de couvrir ses besoins en fonds de roulement.
 
La compagnie aérienne a prévu une réunion le 8 janvier avec ses différents fournisseurs (...) et des responsables de la State Bank of India (SBI) pour discuter du plan de restructuration de sa dette. Quelques jours plus tôt, la sonnette d’alarme s’était déclenchée pour la compagnie indienne détenue à 24 % par Etihad après un paiement non honoré à des prêteurs indiens, signalant au passage des pertes aggravées pour Jet Airways. Elle doit de l’argent aux pilotes, aux bailleurs, aux banques et aux fournisseurs, la hausse des prix du pétrole et la concurrence intense en matière de prix sur le marché intérieur ayant exacerbé ses problèmes.

Jet Airways affichait un endettement de un milliard de dollars au 30 septembre 2018. Sa flotte compte 124 avions au total, dont la grande majorité sont loués.

Mon commentaire : La situation de Jet Airways, notre partenaire dans la co-entreprise indienne, ne s'améliore pas. Elle vient d'enregistrer un troisième trimestre consécutif de perte. Les banques indiennes sont en passe de lui accorder un sursis en rééchelonnant sa dette.

> Qatar Airways investit dans China Southern

(source Business travel) 2 janvier - Qatar Airways a pris une participation de 5% au capital de China Southern. L'investissement dans China Southern aurait été réalisé le 28 décembre a indiqué Qatar Airways.
 
Il fait partie de la stratégie de la compagnie du Qatar qui vise à « investir dans les plus puissantes compagnies aériennes du monde et à améliorer ses opérations et la connectivité de son réseau » (...) a déclaré Akbar Al Baker, CEO de Qatar Airways.
 
En mars 2017, American Airlines a racheté 2,76% du capital de China Southern pour 270 millions de dollars. American Airlines est membre de l'alliance Oneworld comme Qatar Airways. China Southern a d'ailleurs quitté Skyteam, l'alliance concurrente en 2017. (...)

Qatar Airways a également pris une participation de 20% dans IAG maison mère de British Airways, de 10% dans LATAM, de 49% dans Air Italy et de 9,99% dans Cathay Pacific.

Mon commentaire : Qatar Airways multiplie les participations dans la plupart des compagnies membres de son alliance (Oneworld) et prend des parts dans China Southern, la compagnie chinoise en passe de quitter Skyteam pour rejoindre Oneworld. Ce faisant Qatar Airways tente d'accroitre son influence au sein de l'alliance, alors que les deux leaders, American Airlines et Qantas, refusent de coopérer avec elle.

> Nouvel aéroport de Pékin : qui ira à Daxing ?

(source Air Journal) 7 janvier - Les autorités chinoises ont précisé quelles compagnies aériennes déménageront vers le nouvel aéroport de Pékin-Daxing, parmi lesquelles probablement toutes celles de l’alliance Skyteam, lesquelles resteront à Pékin-Capital dont celles de Star Alliance – et lesquelles pourront choisir leur plateforme.
 
Le régulateur chinois de l’aviation commerciale CAAC a dévoilé vendredi ses plans de déménagements à partir du 30 septembre 2019, jour de l’inauguration du nouvel aéroport Daxing avec une capacité de 72 millions de passagers par an (l’aéroport actuel a dépassé les 100 millions de passagers en décembre 2018). Cette période de transition, « la plus rapide possible », devrait s’étaler jusqu’en 2021. Parmi les transporteurs locaux, China Eastern Airlines et China Southern Airlines, ainsi que leurs filiales, devront se transporter vers la nouvelle plateforme, tout comme Beijing Capital Airlines et China United. La compagnie nationale Air China, Hainan Airlines et Grand Air China resteront de leur côté dans l’aéroport actuel.
 
Du côté des compagnies étrangères, elles auront le choix et pourront être présentes dans les deux aéroports : on peut donc imaginer que les Air France-KLM, Aeroflot, China Airlines, Delta Airlines, Garuda Indonesia, Korean Air et Vietnam Airlines iront rejoindre à Daxing leur partenaire de l’alliance Skyteam, China Eastern Airlines, afin d’assurer la continuité des correspondances.
 
Même raisonnement pour les Lufthansa, Swiss, Air Canada, ANA (All Nippon Airways), Asiana Airlines, Austrian Airlines, Egyptair, Ethiopian Airlines, LOT Polish Airlines, SAS Scandinavian Airlines, Singapore Airlines, Thai Airways, Turkish Airlines et United Airlines devraient rester « au contact » de leur partenaire de Star Alliance, Air China, dans l’aéroport actuel.
 
La CAAC a précisé que les compagnies basées à Hong Kong (Cathay Pacific, Cathay Dragon, Hong Kong Airlines), à Macao (Air Macau) et à Taïwan (EVA Air en plus de China Airlines) auront les mêmes droits que les compagnies étrangères à desservir l’un, l’autre ou les deux aéroports de Pékin
 
La question reste posée pour l’avenir des membres de l’alliance Oneworld desservant la capitale chinoise, comme British Airways, American Airlines, Finnair, Japan Airlines, Malaysia Airlines, Qantas, Qatar Airways, S7 Airlines et SriLankan Airlines. L’avenir de China Southern Airlines, qui quitte Skyteam et pourrait éventuellement rejoindre l’alliance, devrait jouer un rôle dans leur décision.
 
Les deux aéroports de Pékin devraient se concurrencer « modérément » et coordonner leur développement, a précisé la CAAC, avec un positionnement plus vers l’Asie-Pacifique pour la plateforme actuelle et un plus axé sur la région Pékin-Tianjin-Hebei pour Daxing. Ce dernier devrait accueillir 3,5 millions de passagers en 2019, et près de 72 en 2025 ; l’aéroport actuel, désormais le deuxième au monde derrière Atlanta, devrait en revanche voir son trafic reculer à environ 93 millions de clients, et à 82 millions en 2025.

> IATA regroupe la data des compagnies aériennes pour une meilleure gestion des turbulences

(source tom travel) 2 janvier - Pour aider les compagnies à mieux gérer les zones de turbulences, IATA a procédé au lancement de la base de données collaborative Turbulence Aware. (...) Cette plateforme aidera les compagnies aériennes à éviter les zones de turbulence lors de la planification tactique des routes en vol. Jusqu’à présent, celles-ci devaient compter sur les pilotes et les avis météorologiques pour réduire les impacts des turbulences. Turbulence Aware permet désormais (...) d’optimiser le niveau de qualité et de précision de l’information disponible en réduisant la part de subjectivité des observations. (...)
 
Les turbulences constituent un problème à la fois pour la sécurité des passagers mais aussi pour l’efficience des vols. Elles sont la première cause de blessures chez les passagers et le PNC en cas d’accident non mortel, selon la Federal Aviation Administration (FAA). En étant mieux informés sur les zones de turbulences, les pilotes pourront également faire un meilleur usage du carburant en privilégiant par exemple des niveaux de vol supérieurs dans des conditions atmosphériques plus calmes. Le fait de pouvoir monter à ces altitudes permettra de réduire les émissions de CO2.
 
Une quinzaine de compagnies aériennes ont pris part au projet, dont Aer Lingus, United Airlines et Delta Air Lines. Cette dernière fournit déjà des données à la plateforme. « L’approche collaborative de l’IATA dans la création de Turbulence Aware, basée par des données de sources ouvertes, fait en sorte que les compagnies aériennes auront accès à de l’information permettant d’atténuer l’impact des turbulences », a déclaré Jim Graham, Vice-président principal, Opérations de vol chez Delta. Les essais opérationnels seront menés au cours de 2019, et les commentaires seront recueillis tout au long du processus auprès des compagnies aériennes participantes. Le produit final sera lancé en 2020.

Mon commentaire : Les regroupements de données ("big data") permettent d'effectuer des analyses fines et d'anticiper des décisions. Cette technique va être testée par IATA pour gérer les zones de turbulence.

Au sein d'Air France-KLM cette technique a été utilisée pour effectuer de la maintenance prédictive (ou préventive). Grâce à l’outil PROGNOS, qui récupère des données transmises par des capteurs déployés sur nos appareils, nous pouvons évaluer l’évolution de l’usure des composants dans le but d’intervenir avant les pannes.

> Après l'incident de Gatwick, les aéroports français prennent les drones au sérieux

(source Le Figaro) 5 janvier - L'incident survenu à Gatwick au mois de décembre, où un survol de drones avait donné lieu à la fermeture de l'aéroport londonien pendant trois jours en impactant 120.000 voyageurs, aura servi de leçon. Vendredi 4 janvier, les deux hubs de Gatwick et Heathrow ont annoncé qu'ils allaient se doter d'équipements anti-drones, pour éviter que cela ne se reproduise. (...)

«En France, c'est certain que l'incident a été un électrochoc pour les aéroports», évoque Thomas Gueudet, directeur du développement de la société privée de technologie anti-drone Cerbair, et expert en sécurité. (...)
 
«Nous sommes face à une menace qui évolue, poursuit Thomas Gueudet, et des actes qui étaient la plupart du temps accidentels deviennent de plus en plus des actes malveillants, avec des risques de trafics de contrebande, de terrorisme ou d'espionnage.»
 
Pour lutter contre ces malveillances, un système bien spécifique est mis en place. Il se divise en trois parties: la détection, le repérage et la neutralisation. Le drone est d'abord détecté par un équipement de radio-fréquence, «le système le plus répandu, et le plus performant pour l'instant», selon Thomas Gueudet. (...)
 
La sécurité des aéroports devient problématique lorsqu'on s'intéresse à la troisième phase, la neutralisation du drone. «La technique la plus répandue, explique Thomas Gueudet, est celle du brouillage des ondes. Sauf qu'en France, le brouillage est interdit, à part dans des cas très spécifiques de risque de force majeure.» En plus de l'interdiction légale, le brouillage pourrait s'avérer très dangereux dans un aéroport, car il pourrait mettre en difficulté les pilotes, notamment en interférant sur le signal GPS.
 
(...) La meilleure solution pour neutraliser le drone reste de s'attaquer à la source, à savoir, le télé-pilote. «C'est ce qui a été compliqué lors de l'affaire de Gatwick, rappelle-t-il, les télé-pilotes étaient complètement introuvables, ce qui a conduit à l'arrêt de l'activité aéroportuaire pendant trois jours.» (...)
 
Sa société, Cerbair, a développé à ce sujet une nouvelle technique de radiofréquence qui permet de localiser à la fois le drone et la télécommande qui le dirige, et donc le télé-pilote. (...) «Nous avons les moyens matériels de contrer ces drones, souligne Thomas Gueudet, il reste maintenant la décision aux aéroports d'y mettre les moyens financiers nécessaires.»

Mon commentaire : La présence de drones près de l'aéroport de Gatwick en fin d'année a mis en évidence la difficulté à neutraliser ces appareils sans compromettre la sécurité autour de l'aéroport.

En effet, impossible de tirer sur ces drones sans prendre le risque qu'une balle perdue blesse quelqu'un. Impossible également de brouiller les communications entre le drone et son contrôleur. Cela provoquerait une chute du drone dangereuse s'il était porteur d'une bombe.

La solution la plus efficace reste de trouver le contrôleur du drone. Des techniques pour y parvenir sont en cours de développement. Leur déploiement est attendu avec impatience, le nombre de signalements de drones à proximité des aéroports étant en très forte augmentation ces deux dernières années.

Revue de presse boursière

> Air France-KLM : un début d'année compliqué

(source Boursier com) 2 janvier - A l'image du marché parisien, Air France-KLM débute la semaine en net retrait. Outre l'aversion au risque généralisée ce mercredi, le titre de la compagnie aérienne n'est pas aidé par les difficultés de Jet Airways. Le partenaire du transporteur franco-néerlandais a fait défaut sur une échéance de remboursement de dette due à un consortium de banques le 31 décembre. Jet Airways a déclaré dans un communiqué que ce défaut était "le fait d'un décalage temporaire de flux de trésorerie", ajoutant être en discussions avec le consortium bancaire, mené par State Bank of India.
 
Reste que cette annonce est loin de rassurer alors que le transporteur, détenu à 24% par Etihad Airways, a fait état, début novembre, d'une troisième perte trimestrielle consécutive. Comme la plupart de ses homologues indiens, la première compagnie domestique privée souffre de la conjoncture difficile pour les transporteurs locaux, à savoir l'intensification de la concurrence, la faiblesse de la roupie et la hausse des coûts du carburant.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,454 euros en clôture lundi 7 janvier. Elle est en légère baisse cette semaine, -0,27%.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 10,30 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en forte hausse de 5$ à 58$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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