N°686, 14 janvier 2019
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Attention : Information en fin de lettre destinée aux salariés et
anciens salariés possédant des parts dans un des fonds d'Air France
La
Revue de Presse du lundi ...
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Air France-KLM franchit la barre des 100 millions de passagers (bien après Lufthansa et IAG)
(source La Tribune) 9 janvier - Grande première pour Air France-KLM.
En ayant annoncé avoir transporté en 2018 101,4 millions de passagers
(+2,8% par rapport à 2017), le groupe a franchi pour la première fois
l'an dernier la barre des 100 millions de passagers transportés en une
année. La performance est de taille, mais elle
est davantage tirée par la croissance de KLM et de l'activité low-cost
Transavia, que par celle d'Air France, laquelle a été pénalisée par 15 jours de grèves au premier
trimestre et par le mouvement des Gilets jaunes en décembre qui
lui fait perdre 15 millions de recettes. En effet, le trafic de KLM et
de Transavia a respectivement progressé de 4,5% et de 7,1%, quand celui
d'Air France (la filiale régionale HOP comprise) a stagné (+0,4%).
Ces résultats de
trafic traduisent néanmoins le retard pris par rapport aux groupes
Lufthansa (qui comprend aussi Swiss, Eurowings, Austrian, Brussels
Airlines) et IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling, Level),
ses deux rivaux comparables en Europe. Lufthansa a en effet franchi les
100 millions de passagers en 2011 et a dépassé en 2018 les 130 millions
enregistrés l'année précédente. IAG de son côté a franchi ce
seuil symbolique en 2016 et a transporté l'an dernier 113 millions de
passagers. Même si la mesure de référence du trafic reste les PKT
(passagers kilomètres transportés) qui donne meilleure figure à Air
France-KLM, ces décalages traduisent néanmoins
le décrochage du groupe franco-néerlandais en termes de croissance par
rapport aux années 2004-2008, où le groupe était en tête en Europe. Fragilisé par les
difficultés d'Air France entre 2009 et 2014, le groupe a limité sa
croissance interne et a été incapable de participer aux mouvements de
consolidation du ciel européen, quand Lufthansa et IAG ont joué à fond
sur les deux tableaux. Reste à voir ce que donnera la stratégie que
concocte le nouveau directeur général d'Air France-KLM, Ben Smith.
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Grens aan groei bij Air France en KLM
(Croissance limitée chez Air France et KLM)
(source De Telegraaf, traduction à partir du néerlandais via deepl
com) 10 janvier - Air France n'a guère progressé l'an dernier et accuse
un retard structurel par rapport à sa compagnie sœur KLM. C'est
ce qui ressort des chiffres des transports pour 2018. Pour la première
fois, la compagnie aérienne franco-néerlandaise a transporté plus de 100
millions de passagers. Cette croissance est due en grande partie à KLM
et à la filiale Transavia.
"Pour KLM, 34 millions de passagers,
c'est vraiment un résultat de haut niveau et un bon début d'année ",
déclare Pieter Elbers, président de KLM, dans une brève note interne. Les
investisseurs ont été déçus par ce bilan, car les mêmes chiffres du
transport montrent qu'Air France ne progresse guère. Le cours de
l'action Air France KLM a baissé de 2,7 %.
Alors qu'il y a eu quinze
jours de grève en 2018, la compagnie aérienne française a à peine réussi
à remplir davantage ses avions. Les Français n'ont transporté que 200
000 passagers de plus que l'an dernier (...).
Le problème, c'est que KLM ne peut pas
poursuivre sa croissance à Schiphol pour l'instant. Les avions sont déjà
pratiquement pleins avec un taux d'occupation de 89,1%.
"Si ce n'est
pas le cas, il est logique que Ben Smith, DG d'Air France-KLM, commence
à réduire ses coûts. La crainte de centraliser les tâches que
les deux divisions accomplissent séparément revient donc
à l'ordre du jour ",
explique Ruud Jansen, expert en aviation, qui a rédigé un plan de
sauvetage pour KLM. "Smith n'a pas la connaissance du passé. Qu'est-ce
qui l'empêchera de prendre dans le tiroir-caisse aux Pays-Bas ?" (...) Il y a des rumeurs sur le
marché selon lesquelles le président français Macron veut se débarrasser
de la participation du gouvernement dans Air France-KLM, car il a besoin
d'argent. Selon M. Jansen, la valeur du groupe de compagnies aériennes
repose sur KLM. "Donc je ne vois pas une vente possible comme un chemin
vers la liberté."
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Ben Smith et les syndicats d'Air France enterrent Joon
(source La Tribune) 10 janvier - C'est bel et bien fini pour
Joon. Treize mois à peine après son lancement en grande
pompe (...), cette filiale d'Air France à coûts
inférieurs par rapport à ceux de sa maison-mère (mais loin d'être une
low-cost), est définitivement enterrée. Selon nos informations, Joon va
être absorbée par Air France dans le cadre d'une fusion-absorption. La
compagnie et la marque vont donc disparaître. (...) Un accord sur l'intégration des hôtesses et stewards de
Joon au sein d'Air France vient d'être signé entre la direction et les
syndicats de personnels navigants d'Air France. Étant les seuls salariés
de Joon, les personnels navigants commerciaux (PNC) sont en effet les
seuls concernés par une intégration au sein de la maison-mère. Les
pilotes, les agents de maintenance et de commercialisation de Joon sont
en effet des salariés d'Air France travaillant indifféremment pour les
deux compagnies. (...) Le dossier sera présenté prochainement au conseil
d'administration, curieusement tenu à l'écart. Les hôtesses et
stewards de Joon entreront au niveau de rémunération des embauchés d'Air
France et bénéficieront des conditions de travail en vigueur dans la
maison-mère. Soit une nette amélioration pour les hôtesses et stewards
de Joon (qui se plaignaient de leur faible rémunération et de leurs
dures conditions de travail. Pour rappel, la quasi-totalité de la
baisse de coûts de Joon par rapport à Air France (-15%) était portée par
les personnels navigants commerciaux, lesquels avaient été embauchés au
"prix du marché", soit 40% moins chers qu'à Air France, avec des
conditions de travail au plus bas de la réglementation européenne.
En revanche, leur progression de carrière, comme pour toutes les
nouvelles embauches, sera ralentie par rapport à la situation qui
prévaut aujourd'hui. Si cette concession des syndicats génèrera des
économies à la compagnie sur le long terme, l'intégration des personnels
de Joon aura évidemment un coût important pour la compagnie. Il
s'ajoutera aux mesures d'amélioration des conditions de travail des PNC
d'Air France qui viennent d'être négociées. (...)
En enterrant le principal fait d'armes de son prédécesseur qui voyait en
Joon l'arme de reconquête d'Air France face aux compagnies du Golfe,
Benjamin Smith met fin à une compagnie au positionnement commercial
illisible. (...) L'absence de référence à
Air France a en effet retiré l'avantage de la francité (et de l'image de
luxe qui lui y est associée), laquelle constitue un atout réel sur de
nombreux marchés étrangers (...). Mais aussi en France, où une partie de la clientèle
s'agaçait de réserver sur Air France, de payer le prix d'Air France mais
d'avoir un produit certes de bonne facture, mais moins luxueux qu'Air
France. (...) Or, Ben Smith veut jouer sur la puissance de la marque Air France et
veut développer une stratégie haut de gamme. (...) Pour autant, la fin de Joon et cette
montée en gamme ne doivent pas faire oublier la question des coûts. La
création de Joon résultait de l'incapacité d'Air France à baisser ses
coûts en propre. Joon permet en effet d'exploiter de manière rentable
des lignes sur lesquelles Air France perd de l'argent et d'en rouvrir
d'autres qui ont été récemment abandonnées faute de rentabilité. Il y a
encore 18 mois, 35% des lignes long-courriers d'Air France étaient dans
le rouge. Sur le moyen-courrier, le taux de lignes déficitaires
atteignait même 80%. La problématique de la
compétitivité intrinsèque d'Air France reste donc posée (...).
Après la hausse de salaires de 4% consentie en septembre à tous les
personnels pour tourner la page d'un conflit social qui a coûté 350
millions d'euros au premier semestre, l'arrivée de Ben Smith se traduit
davantage par une augmentation des coûts que par une baisse. Ceux-ci
vont d'ailleurs encore grimper avec les augmentations individuelles de
1,8% pour le personnel au sol pour 2019 et la hausse de 4,7% de
rémunération supplémentaire en cours de négociation avec les pilotes en
contrepartie de mesures permettant d'améliorer la performance de la
compagnie. Et peut-être par la récupération des efforts consentis par
les pilotes lors de la création de Joon qui s'élevaient à 40 millions
d'euros par an.
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Transavia veut améliorer son efficacité opérationnelle grâce à la start-up dgBirds
(source TourMaG) 8 janvier - Testée depuis mars 2018, la solution de
digitalisation imaginée par dgBirds a été étendue à l'ensemble du
personnel. La start-up permet de digitaliser toute la documentation
opérationnelle disponible nécessaire pour le personnel navigant, et de
la rendre disponible via un cloud. (...) Il ne faut pas oublier que
si ce
genre d’innovation est possible, c’est surtout grâce aux startups avec
lesquelles nous collaborons, qui rivalisent d’ingéniosité et contribuent
à notre développement," souligne Emmanuel Cachia, directeur des
opérations aériennes Transavia France.
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Alitalia : la piste Delta/Lufthansa se précise
(source Air Journal) 8 janvier - Les dirigeants de la compagnie
aérienne Alitalia devraient rencontrer à Atlanta leurs homologues de
Delta Airlines, la piste d’une offre américaine évoquée depuis
l’automne semblant se préciser. Lufthansa serait privilégiée pour le
réseau européen. (...) L’arrivée de Delta dans le
capital dans le capital d’Alitalia aurait l’assentiment du gouvernement
italien, car elle « n’entrainerait aucune suppression d’emploi », serait
« plus facile à mettre en œuvre » et renforcerait la présence du
transporteur transalpin sur l’intercontinental. Et sa richesse
permettrait de régler en partie la question du remboursement exigé par
l’Europe du prêt-relais de 900 millions d’euros accordé par le
gouvernement italien. Delta, dont le président Glen Hauenstein avait
travaillé chez Alitalia comme COO et CCO entre 2003 et 2005, n’a pas
commenté ces informations. Rappelons que la compagnie italienne fait
partie de l’alliance SkyTeam et de la coentreprise transatlantique
fondée par Delta et Air France-KLM. Le réseau européen
profiterait lui d’un « accord avec Lufthansa » (...) les
négociations étant prévues plus tard en janvier ; le CEO du groupe
allemand Carsten Spohr avait pourtant officialisé son renoncement à une
prise de participation, expliquant qu’il est « hors de question pour
nous d’investir aux côtés d’une entité publique ».
(...)
Ferrovie dello Stato (l'équivalent de la SNCF en Italie) est censé remettre à la fin du mois au
gouvernement italien un plan industriel pour Alitalia, mise sous
« administration extraordinaire » début mai 2017. Elle emploie quelque
11.000 salariés, et aurait coûté près de 10 milliards d’euros aux
contribuables italiens au cours des 20 dernières années, « soit plus que
la capitalisation boursière d’Air France-KLM, Turkish Airlines,
Norwegian, Finnair et SAS » selon certaines sources.
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Etihad Airways supprime des postes de pilotes
(source Air Journal) 12 janvier - Etihad Airways veut supprimer 50
postes de pilotes d’ici la fin du mois dans un cadre de restructuration
après avoir accusé des pertes importantes ces deux dernières années (1,5
milliard de dollars en 2017). (...) Etihad n’a pas encore publié ses
résultats définitifs pour 2018, mais dans un document interne, elle
indique avoir accusé une « perte importante » l’année dernière.
Egalement, elle dit s’attendre à rester dans le rouge en 2019. Son
directeur général, Tony Douglas, avait déclaré à Reuters en juillet que
la compagnie devenait « plus rationnelle », après avoir essuyé des
pertes d’environ 3,5 milliards de dollars (3 milliards d’euros) au cours
des deux dernières années. Après avoir investi des milliards de
dollars dans d’autres compagnies aériennes en difficulté (Air Berlin,
Alitalia, Jet Airways) et développé son réseau aux quatre coins du monde
à l’exemple des concurrentes Emirates et Qatar, Etihad s’est retrouvée
fortement déficitaire. En juillet dernier, elle a mis en place un plan
de restructuration pour réduire ses coûts d’exploitation de 7 à 10% et
se concentrer sur l’efficacité de son organisation. En novembre dernier,
elle a fêté son 15e anniversaire.
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Flybe rachetée par Virgin Atlantic et Stobart Air
(source Air Journal) 14 janvier - Un consortium appelé Connect
Airways, formé par les compagnies aériennes Virgin Atlantic et Stobart
Air ainsi que le fonds d’investissement Cyrus, va reprendre la compagnie
régionale Flybe pour 2,2 millions de livres. Avec à la clé de probables
suppressions d’emplois en particulier chez les pilotes.
(...) Connect Airways entend créer « un opérateur réseau britannique à
part entière » sous la marque Virgin Atlantic, avec une présence
« renforcée » dans les aéroports de Londres-Heathrow et Manchester pour
alimenter le réseau long-courrier (...). Un capital initial de 20 millions de livres sera dégagé,
suivi par un investissement de 80 millions – soit l’équivalent de la
dette de 99 millions de livres de Flybe. Connect Airways sera détenue à
40% par DLP Holdings (propriété de fonds gérés par Cyrus), 30% par
Stobart Aviation, et 30% par Virgin Travel Group. (...) Connect Airways va en outre
« vraisemblablement » réduire la flotte de Flybe, aujourd’hui composée
de 54 Bombardier Q400 et 18 Embraer E175 et E195. Cette réduction qui
sera limitée coïncidera avec un programme de « rénovation de la flotte »
de Flybe afin de « fournir une expérience client transparente, fidèle à
l’héritage de Virgin Atlantic ». (...) Flybe
opère en effet plus de 200 routes entre 80 villes du Royaume Uni et
d’Europe (dont 19 aéroports desservis en France), avec des positions
dominantes dans les aéroports d’Aberdeen, Belfast City, Birmingham,
Cardiff, Exeter, Isle of Man, Jersey et Southampton. Rappelons qu’Air
France-KLM doit s’emparer de 31% du capital de Virgin Atlantic, qui
s’est d’autre part alliée récemment à Worldwide by easyJet dans sa base
londonienne de Gatwick.
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American Airlines avertit à son tour, le titre chute !
(source Boursier com) 10 janvier - Pas de quoi rassurer. Une semaine après Delta
Airlines, American Airlines lance à son tour un avertissement sur ses
résultats. Un warning qui provoque une chute du titre de plus de 10% à
Wall Street ce jeudi. La compagnie basée à Fort Worth ne table plus que
sur un bénéfice par action annuel compris entre 4,40 et 4,60 dollars,
contre une fourchette précédente allant de 4,50 à 5$. Le
transporteur, qui évoque des tarifs intérieurs plus
faibles que prévu, anticipe par
ailleurs une hausse de son revenu unitaire limitée à 1,5% sur le
quatrième trimestre, contre une augmentation comprise entre 1,5% et 3,5%
auparavant. Une annonce qui devrait renforcer les inquiétudes
des opérateurs pour le secteur alors que Delta avait déjà réduit
de son côté son estimation de revenu unitaire pour le
quatrième trimestre en
invoquant une amélioration moins forte que prévu des réservations de
dernière minute...
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Aérien : la concurrence exacerbée, talon d'Achille des compagnies européennes
(source Les Échos) 13 janvier - Sombre météo pour le ciel européen.
Depuis la mi-2018, pas moins de six compagnies ont déposé le bilan : les
suisses PrivatAir et Skywork Airlines, la danoise Primera, la belge VLM
Airlines, la russe Azur Air et la lituanienne Small Planet.
Pourtant, malgré cette hécatombe, le secteur est loin d'être assaini.
Insolvable, Alitalia a été reprise à la demande de Rome par les
chemins de fers italiens. Très mal en point, la low-cost britannique Flybe a reçu vendredi une offre émanant de Connect
Airways (...). Et leurs consoeurs
nordiques ne vont pas mieux : l'islandaise Wow Air n'a dû sa survie qu'à son rachat par sa compatriote Icelandair ; Norwegian Air Shuttle
est au bord du dépôt de bilan ; quant à Finnair Oyj, pourtant considérée
comme solide, elle a vu ses actions chuter en Bourse.
Ce tableau
offre un contraste saisissant avec la santé éclatante des compagnies
américaines. Celles-ci ont en effet dégagé l'an passé des bénéfices
records « grâce aux opérations de consolidation qui ont permis au trio
de tête (American Airlines, Delta et United Continental) de reprendre le
contrôle sur les prix », écrit l'agence Bloomberg.
A savoir : 14,7 milliards de dollars de bénéfices nets cumulés pour les
compagnies américaines, contre 7,5 milliards pour leurs rivales
européennes, selon les estimations de l'Association du transport
aérien international (IATA). (...)
Comment expliquer un tel
différentiel de rentabilité ? En Europe, « la concurrence intense
maintient les rendements bas et les coûts de conformité à la réglementation sont élevés », note l'association. Elle pointe aussi 2
milliards dollars de coûts additionnels liés à l'augmentation de 61 %
des temps de retard « attribuables aux lacunes du contrôle aérien ». (...)
De fait, les cinq premières
compagnies américaines (American Airlines, Southwest, Delta, United et
Alaska Airlines) détiennent 77 % du marché, là où la part de marché des
cinq premières européenne est de 51 %. Sur le Vieux Continent, malgré une amorce de
consolidation avec le mariage d'Air France et de KLM en 2004,
l'absorption par Lufthansa de Brussels Airlines (2017), Swiss (2006) et
Austrian Airlines (2009), et la naissance d'IAG en 2010 (British
Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling), les grands opérateurs historiques
« n'ont pas encore réussi à reproduire les économies d'échelle atteintes
par les plus grandes compagnies américaines », soulignait le cabinet
Oliver Wyman dans une étude publiée fin novembre. (...)
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Les privatisations d'Aéroports de Paris et la Française des Jeux suspendues ?
(source RTL) 9 janvier - La rumeur gronde : sous la menace d’un
retournement de la conjoncture et des "gilets jaunes", les
privatisations envisagées par le gouvernement pourraient être mises
entre parenthèses. Pour être précis, il s'agit ici de deux
privatisations : celle d’Aéroports de Paris, une entreprise en bonne
santé, bien gérée, dont la vente pourrait couvrir les 10 milliards
débloqués par le président de la République le 10 décembre pour calmer
la grogne sociale. L’autre dossier c’est celui de la Française des Jeux
qui est aussi une belle machine à cash et dont la valeur tourne autour
de 1,5 milliard. Il s'agit là avant tout de spéculations.
Aucune autorité ne s’est à ce jour prononcée sur une annulation ou un
report de ces privatisations. Leur sort dépend de celui de la loi Pacte
qui devrait être votée au printemps. (...) Selon nos informations,
ADP
pourrait très vite demander à l’Autorité des marchés financiers d’ouvrir
une enquête sur cet épisode qui a eu pour conséquence de réduire la
valeur de l’entreprise de 800 millions d'euros en quelques heures, sur
la foi de simples rumeurs.
Fin de la revue de presse
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Épargne salariale : A l'attention des salariés et anciens salariés actionnaires
Si vous possédez des parts dans un des fonds d'épargne Air France,
vous avez reçu ces derniers jours votre relevé de compte par courrier
postal ou par voie électronique (email). Pensez à le conserver
précieusement.
Il vous est adressé par le Natixis qui, depuis octobre 2013, est en charge de la tenue des comptes
d'épargne salariale des salariés et anciens salariés du groupe Air
France.
Si vous n'avez rien reçu, ni par mail ni par courrier,
alors que vous possédez des parts dans un des fonds, il vous faut
prendre contact avec Natixis. Natixis est une société indépendante d'Air France. A ce titre vous devez vous comporter à son égard comme avec votre banque personnelle.
C'est à vous de lui indiquer les changements administratifs qui vous concernent : adresse, état civil (mariage, divorce, décès...) nouveau compte bancaire,
adresse email, etc.
Pour contacter Natixis, rendez-vous sur son site Internet :
epargnants.interepargne.natixis (à recopier dans votre navigateur).
Vous aurez besoin du n° d'entreprise et de votre code serveur. Ils figurent
sur le dernier relevé reçu.
Vous pouvez également joindre Natixis
par courrier ou par téléphone. Les coordonnées postales de Natixis :
Natixis
Interépargne Service 8101 - 14029 CAEN CEDEX
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Pour joindre Natixis par téléphone :
02 31 07 74 00 puis renseignez le n° d'entreprise et
votre code serveur (votre
identifiant figurant sur votre relevé).
Vous m'avez élu à différents conseils de surveillance
de fonds d'épargne, où je rencontre le représentant de Natixis. Celui-ci a interpellé les conseillers sur un aspect de procédure
administrative : lors du transfert des comptes des salariés ou anciens
salariés d'HSBC vers Natixis, le droit en vigueur n'autorisait pas la
transmission des adresses email que ces épargnants avaient communiquées à
HSBC. Aussi, Natixis recommande fortement à chaque
épargnant de lui donner son adresse email. Si vous ne l'avez pas déjà
renseigné, je vous invite à la faire sans tarder.
En cas d'oubli ultérieur de votre mot de passe d'accès à votre compte, vous
pourrez ainsi en obtenir un nouveau par email. L'information diffusée par Natixis aux épargnants sera d'autant plus
rapide et plus
réactive. > Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,254 euros en clôture
lundi 14 janvier. Elle est en légère baisse cette semaine, -0,27%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,30 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 2$ à 60$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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