N°688, 28 janvier 2019
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La
Revue de Presse du lundi ...
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Ben Smith a t-il toutes les cartes pour redresser Air France ?
(source BFM Business) 25 janvier - Ben Smith ne veux pas
perdre de temps. 4 mois après son arrivée à la tête d'Air France-KLM, le
nouveau directeur général est sur le point de pacifier les relations
sociales dans l’entreprise. Disparition de la marque Joon et intégration
des personnels navigants au sein d'Air France, augmentation des salaires
pour les navigants et les personnels au sol. Ben Smith n'attend
plus que l'accord définitif des membres du SNPL, principal syndicat de
pilotes, qui doivent se prononcer, par référendum, dans les jours qui
viennent, sur l'accord salarial signé avec la direction. Sauf énorme
surprise il devrait être accepté sans difficulté. (Rémunérations en
hausse en échange de davantage flexibilité). Ben Smith l'a toujours dit:
« Il faut stopper ces luttes internes qui livrent nos clients sur un
plateau à la concurrence ». C'est son premier chantier. Il est en passe
d'être réussi. Ben Smith a maintenant les coudées franches pour
commencer à dérouler sa stratégie industrielle: montée en gamme, relance
de la marque Air France, rationalisation de la flotte, développement des
services, synergies avec KLM ou encore exploitation de l'immense base de
données clients. Un chantier conséquent. Seulement Ben Smith va devoir
composer avec des éléments qu'il ne maîtrise pas.
A l'occasion de ces
récentes auditions au Sénat et à l'Assemblée, Ben Smith a expliqué que
« le niveau des cotisations sociales attachées aux rémunérations des
personnels étaient un handicap majeur en terme de compétitivité. Les
charges et la fiscalité nous tirent vers le bas ! Nous souhaiterions
pouvoir en discuter ». (...) Si Air France était basée en
Allemagne, la compagnie économiserait 500 millions d'euros explique Ben
Smith et 700 millions aux Pays-Bas. Des chiffres qu'Air France
brandit depuis bientôt 10 ans dans l'espoir d'alerter les pouvoirs
publics. Dans la même veine, Ben Smith a taclé la taxe de solidarité sur
les billets d'avion «une charge injuste sur un secteur exposé à la
concurrence internationale». Ces questions ont d'ailleurs été au cœur
des assises du transport aérien, plusieurs mois de discussions et de
tables rondes... Dont on attend toujours les conclusions.
Autre
motif d'inquiétude, une taxe sur le kérosène. L'exonération dont
bénéficient les compagnies aériennes à été très décriée pendant la crise
des gilets jaune. Là, c'est Anne-Marie Couderc qui monte au front, la
présidente du conseil d'administration d'Air France reconnait que
la
création d'une telle taxe serait « dramatique ».
(...)
Globalement, les accès routiers, les transports, la capacité des
terminaux et la complexité du cheminement pour les correspondances,
doivent être revus explique Ben Smith. « Nous n'avons pas ces problèmes
à l'aéroport d'Amsterdam » ! Interrogé par les sénateurs et les
députés sur la privatisation de Paris Aéroport, Ben Smith indique que
« la privatisation importe peu tant que l'impact n'est pas négatif pour
Air France, c'est une inquiétude et un espoir ». Le directeur général
veut obtenir des gages sur les futures redevances aéroportuaires. « Si
nous achetons un avion 150 millions d'euros, combien va nous coûter
l'aéroport ? Il nous faut une visibilité sur les frais d'exploitation
qui nous serons facturés ! » explique t'il. « L'alignement »
c'est le credo de Ben Smith et d'Anne-Marie Couderc: « État,
collectivités et acteurs économiques doivent œuvrer dans le même sens.
En clair, on va avoir besoin de vous. C'est bien là tout le défi du
mandat de Ben Smith que de transformer une entreprise dans un
environnement que l'on ne maîtrise pas.
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Air France : référendum pilotes lancé, PSE refusé chez HOP
(source Air Journal) 23 janvier - L’ensemble des pilotes de la
compagnie aérienne Air France vont être consultés sur l’accord notamment
salarial proposé par la direction, après le feu vert donné par le
syndicat majoritaire SNPL. Chez HOP! en revanche, l’intersyndicale a
refusé le plan de sauvegarde de l’emploi prévoyant la suppression de 120
postes administratifs d’ici septembre prochain. (...) Air France
souligne dans son communiqué que (...) ce projet d’accord « propose des
évolutions de la rémunération des pilotes et introduit la flexibilité
nécessaire sur certaines règles pour accompagner la stratégie d’Air
France ». (...) Le texte proposé porterait aussi sur l’équilibre entre les
deux compagnies sœurs Air France et KLM, la néerlandaise s’étant
développée sans faiblir quand la française était engluée dans des
difficultés financières. (...) Dans la filiale régionale HOP! en
revanche, le plan de sauvegarde de l’emploi présenté en septembre a reçu
un avis défavorable de la part de l’intersyndicale (...). Les syndicats s’interrogent dans un
communiqué sur le bien-fondé de ce PSE « lorsqu’on voit le très faible
impact/gain (4 M€ sur la masse salariale) à comparer avec une
amélioration du résultat courant avant impôts d’ici 2021 à hauteur de 88
M€ grâce à l’ensemble des mesures de restructuration » – et ce alors
qu’Air France avait dégagé en 2017 un bénéfice d’exploitation de 590
millions d’euros. (...) Rappelons que HOP! emploie près de 3000 salariés en tout dont 460 dans
les services supports ; la direction devrait finaliser ce PSE le 20
février.
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Vrees voor B-positie bij KLM (KLM craint de devenir une entreprise de second ordre)
(source De Telegraaf, traduit avec Deepl com) 24 janvier - KLM craint
une perte de chiffre d'affaires, car Air France veut attirer plus de
clients dans le segment haute contribution. Mercredi soir, il a été
annoncé que le nouveau PDG Ben Smith accordera aux pilotes français une
augmentation de salaire de 8%, sans heures supplémentaires en retour. Il
veut compenser ces coûts croissants par des billets plus chers. Les
pilotes obtiennent 4 % en plus d'une augmentation générale de 4 %.
Chez KLM, les accords entre le PDG et les pilotes français ont fait
l’effet d’une bombe. " Le Père Noël vit actuellement à Paris", déclare
[le] président de l'Association néerlandaise des
ingénieurs aéronautiques. "Smith dit qu'il s'inquiète
de la concurrence. Mais ce qu'il fait, c'est rendre l'entreprise encore
plus chère. C'est le monde à l'envers. KLM craint en
interne qu'Air France ne se concentre sur ses activités au détriment de
son propre chiffre d'affaires [de KLM], car "Paris" pourrait bientôt
essayer d'attirer davantage de passagers en classe affaires sur les
avions d'Air France. (...)
Étant
donné que l'accord avec les pilotes comprend également des accords tels
que l'augmentation de la flexibilité, il n'est pas encore possible de
chiffrer les surcoûts. Air France devra également travailler d'arrache-pied
sur sa relation client si elle veut bien faire dans le segment supérieur
du marché, car [son niveau] est scandaleusement bas selon les initiés. Selon eux,
il n'est pas logique que le positionnement de KLM soit modifié par les
Français et ne s'inscrit pas dans le cadre des accords sur
l'indépendance des activités commerciales. KLM ne veut pas répondre et
Air France non plus. (...)
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AFI KLM E&M fait face au vieillissement des GE90 avec Helios
(source Journal de l'Aviation) 25 janvier - Depuis un peu plus d'un
an et demi, Air France Industries KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM
E&M) s'est lancé dans un projet de grande ampleur, (...)
la
maintenance des carters de soufflante des moteurs GE90, et plus
précisément de sa partie statique à savoir le « fan stator module »
(FSM). La division MRO du groupe Air France-KLM entend ainsi faire face
au vieillissement de ces moteurs, qui entraîne de nouvelles opérations
de maintenance notamment pour le traitement de la corrosion. Un problème
qui n'était jusque-là traité que par GE Aviation en coopération avec
Nordam au Pays de Galles. Ce projet FSM est mené au sein d'Helios,
atelier dédié aux aérostructures, en partenariat avec l'activité Moteurs
d'AFI KLM E&M. (...) AFI KLM E&M vise 35 modules
traités en 2019, avant de monter en puissance pour atteindre 50 à 60
modules par an à l'horizon 2022, sachant qu'ils demandent chacun entre
500 et 1 000 heures de travail. La division MRO du groupe Air France-KLM
entend ainsi couvrir 30 % de la demande mondiale.
Naturellement, le projet FSM est principalement destiné à
couvrir les besoins d'Air France et de KLM (qui ont déjà envoyé un
module chacun), mais aussi ceux des compagnies qui disposent d'un
contrat de soutien moteurs complet incluant cette prestation, à
commencer par Air Canada et Air China. (...) La
mise en place de cette nouvelle capacité va permettre de soulager GE
Aviation. Le motoriste et son partenaire Nordam n'arrivent aujourd'hui à
couvrir qu'un tiers de la demande mondiale, alors que la demande
augmente. (...) Ce besoin
croissant a facilité la démarche d'AFI KLM E&M auprès de GE Aviation. Le
motoriste américain a ainsi apporté son soutien au projet.
(...) AFI KLM E&M s'est donc lancée
dans l'aventure à l'été 2017, ce qui n'a pas été de tout repos comme le
rappelle Yan Müntz : « Ce projet a nécessité tout un programme
d'investissement conséquent en moyens industriels lourds [le montant
total est estimé entre six et sept millions d'euros, NDLR]. Il a fallu
réaménager l'espace au sein du bâtiment Helios pour pouvoir les
accueillir. » (...) « Et puis, il y a tout le volet humain, pour
identifier des techniciens et les faire monter en compétences, continue
Yan Müntz. L'activité moteur n'ayant pas forcément les capacités en
réparation de composites pour effectuer les opérations sur les FSM et
l'activité Aérostructures étant par définition plutôt portée sur le
sujet, il a été décidé de faire des équipes mixtes avec des techniciens
de deux activités. » (...)
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Les compagnies aériennes américaines vont augmenter leurs tarifs
(source Les Échos) 24 janvier - Malgré les vents de face, les compagnies aériennes
américaines maintiennent leur cap. American Airlines, Alaska Air,
JetBlue et Southwest, quatre des leaders du marché outre-Atlantique, ont
publié ce jeudi des résultats supérieurs aux attentes, pour le quatrième
trimestre 2018. American, tout comme Delta, avait pourtant
prévenu les marchés, il y a quelques jours, qu'il ne tiendrait pas ses
objectifs sur l'année. Mais il prévoit en 2019 d'augmenter les tarifs de
ses vols et d'ouvrir de nouvelles liaisons, notamment au départ et à
destination de ses hubs, Charlotte et Dallas. « Notre bénéfice par
action, hors éléments exceptionnels, devrait augmenter d'environ 40 %
par rapport à l'année 2018 », affirme le patron du groupe Doug Parker
dans un communiqué (...).
Southwest, de son côté, tire profit
d'une forte demande pour les voyages d'affaires et les vols de dernière
minute. Et prévoit également de relever ses tarifs cette année. La
compagnie a indiqué qu'elle comptait générer 5 % de revenus
supplémentaires sur chaque billet. « Des prévisions qui dépassent les
attentes les plus optimistes », souligne l'analyste de JPMorgan Jamie
Baker dans une note. Ces performances viennent s'ajouter à
celles de Delta et de United, qui avaient aussi fait mieux que prévu la
semaine dernière. Des nouvelles de nature à rassurer les marchés, qui
avaient lourdement sanctionné les compagnies aériennes en 2018. Sur
l'année, Delta avait, par exemple, chuté de 10 % en Bourse, American
Airlines de près de 40 % ! Dans un contexte de carburant bon marché et
concurrence exacerbée, les investisseurs craignaient que les compagnies
aériennes ne s'engagent dans une guerre des prix. Ils sont désormais
rassurés. (...)
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IAG ne fera pas d’offre pour Norwegian
(source Air Journal) 25 janvier - (...) Neuf mois après être entré au capital de la
spécialiste norvégienne du vol pas cher, le groupe chapeautant British
Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level a annoncé le 24 janvier
2019 qu’il renonce à faire une offre. IAG va en outre revendre sa
participation, réduite l’année dernière de 4,61% à 3,93% – ce qui a
entrainé une chute de plus de 20% du cours de l’action de
Norwegian. (...) Les vues du groupe de l’alliance Oneworld sur la
troisième low-cost européenne derrière Ryanair et easyJet
étaient
compréhensibles, surtout sur le long-courrier avec l’ouverture par
Norwegian de bases à Londres-Gatwick (concurrençant celle de la
compagnie nationale britannique sur le très lucratif mais concurrentiel
marché de l’Atlantique nord) mais aussi à Paris et Buenos Aires. Sur le
moyen-courrier, l’acquisition de Norwegian aurait offert à IAG une forte
présence en Scandinavie et dans les Baléares, mais aussi en Argentine
(une des cibles d’Iberia) où la low-cost a lancé une filiale.
L’annonce sans commentaire du groupe IAG ôte à la low-cost un moyen de
faire face à ses difficultés financières, même si elles se sont
améliorées récemment après une année 2017 « catastrophique » selon son
CEO Bjorn Kjos. Norwegian ploie toujours sous le coût d’une dette
estimée à plus de 3 milliards d’euros, et avait lancé fin novembre un
programme de réduction des coûts, #Focus 2019 (censé lui faire
économiser 200 millions d’euros en 2019). Elle prévoit des modifications
du réseau et des ajustements de capacité pour répondre à la baisse de la
demande saisonnière, et vient d’officialiser la prochaine fermeture de
cinq bases à Palma de Majorque, Ténériffe-Sud et Rome en Europe, ainsi
qu’à Newburgh et Providence aux États-Unis. (...)
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Quand le low-cost fait alliance avec le Premium
(source Voyages d'Affaires) 24 janvier - On les croyait aux
antipodes. On s’aperçoit en fait que la cohabitation est possible, au
point d’envisager même une coopération étroite. Les compagnies low-cost
n’ont pas seulement révolutionné le transport aérien sur le trafic point
à point. Elles s’immiscent désormais sur le terrain du long-courrier
avec leurs propres vols, et au travers d’accords de partenariat avec des
transporteurs traditionnels ou premium. (...)
Championne en la matière, la compagnie easyJet – qui, depuis longtemps,
ne fait pas mystère de ses ambitions sur le marché du voyage d’affaires
– a lancé en septembre 2017 « Worldwide by easyJet ». (...) Un an après, easyJet indiquait dans un rapport financier qu’elle
travaillait en partenariat avec 10 compagnies aériennes, incluant
Emirates, Singapore Airlines et Virgin Atlantic, mais aussi Corsair,
NEOS, Norwegian ou La Compagnie. Et l’annonce de l’intégration de Cathay
à la plateforme vient de tomber le 22 janvier. (...)
Mais easyJet n’est pas la seule
compagnie à travailler sur un tel schéma. Mieux encore que son homologue
européen, la low-cost canadienne Westjet a signé des accords de partage
de code avec 17 transporteurs aériens, tous dans la catégorie
« Premium ». On trouve aussi bien Air France que Hainan Airlines, Japan
Airlines et Korean Air que Latam et Delta Air Lines. Le dernier
partenaire en date est l’Australien Qantas. (...)
Autre
modèle de synergie réussie entre low-cost et compagnie traditionnelle,
le tandem Emirates/Flydubai permet de bétonner la part du pavillon des
compagnies dubaïotes au départ de l’Emirat. Lancé en octobre 2017, ce
partenariat a de fait profité aux deux compagnies qui coordonnent
désormais leurs dessertes et leurs horaires. (...) Par
ailleurs, il faut aussi noter l’excellent partenariat unissant le
Brésilien GOL et Air France/KLM qui cette année célébrera son dixième
anniversaire. Né comme pur transporteur low-cost, GOL est, suite à la
disparition de Varig, devenue la plus grande compagnie du Brésil.
Le
partenariat entre les deux entités a ainsi conduit au lancement de vols
sur Fortaleza, positionné comme un hub sur le Brésil avec des vols vers
une cinquantaine de destinations en correspondance à l’arrivée du vol
Air France. GOL entretient d’ailleurs des accords de partenariats avec
Delta Airlines, Aeromexico et Aerolineas Argentinas, entre autres. (...)
Finalement, correspondances mises à part, est-ce que le
passager affaires s’y retrouve dans cette offre hybride ?
Certes,
les voyageurs long-courrier feront peut-être grise mine en se retrouvant
dans une cabine au confort plus rudimentaire, typique du low-cost. Les
compagnies concernées argueront que le passager est de fait au courant
de son transfert d’une compagnie premium à un low-cost. Il n’empêche que
pour un voyageur d’affaires volant en business sur un long courrier, la
différence de traitement peut être importante. (...)
Aux
chargés de voyages de bien préciser à leur client quelle compagnie sera
utilisée sur une correspondance, afin d’éviter toute déconvenue.
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Paris-CDG : pas de T4 (terminal 4) avant 2028, mais une concertation en vue
(source Air Journal) 28 janvier - L’ouverture du futur Terminal 4 à
l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, envisagée en partie pour 2024 et
les Jeux Olympiques, devrait finalement retrouver sa date initiale de
2028, à la demande de la compagnie aérienne Air France à qui il sera
dédié. Une concertation sera lancée le mois prochain, concernant 380
communes dans sept départements de la région parisienne.
Eviter
des difficultés opérationnelles et de qualité de service entre 2024 et
2028 : c’est l’argument avancé selon La Tribune par le CEO d’Air
France-KLM Benjamin Smith pour revenir au projet initial d’ADP, qui
prévoyait d’ouvrir ce T4 entièrement en 2028. (...)
Rappelons
qu’une fois terminé en 2037, le T4 aura à peu près la taille d’Orly
(entre 35 et 40 millions de passagers par an), et portera la capacité de
l’aéroport Charles de Gaulle à 120 millions de passagers par an – de
quoi gérer la croissance du trafic aérien jusqu’à 2050 selon ADP. (...) Les prévisions de
croissance d’Air France devraient se contenter de Roissy tel qu’il est
jusqu’en 2028 (ADP prévoit entre +2% et +3% par an d’ici là) via une
optimisation des programmes de vol et des opérations au sol, y compris
selon le quotidien économique par l’ajout « d’infrastructures légères
(des portes d’embarquement, des points de parking…) ». (...)
Ben Smith (...) serait en revanche intéressé par la possibilité
d’étendre le T2 si les travaux du T4 prennent du retard, via la création
d’un Satellite 5 similaire mais plus petit que les S3 et S4 (8 millions
de passagers par an chacun). (...) Problème selon ADP : ce S5 prévu pour
5 millions de voyageurs annuels prendrait la place du 2G (4 millions),
qui accueille aujourd’hui les vols régionaux d’Air France…
Rappelons que le Terminal 2B, à la fin des travaux en 2020, permettra
déjà à Roissy d’ajouter 6 millions de passagers à sa capacité actuelle
(72,2 millions accueillis en 2018), de quoi absorber la hausse du trafic
pendant environ 4 ans selon ADP. (...) Le coût de la
construction du Terminal 4 et du développement de la plate-forme
aéroportuaire, à l’horizon 2037, est estimé entre 7 et 9 milliards
d’euros, intégralement financé par le Groupe ADP. Ce montant comprend la
création de la nouvelle infrastructure mais également les équipements
nécessaires à son bon fonctionnement, qu’ils soient à l’intérieur même
de l’infrastructure (équipements électromécaniques, ascenseurs) ou à
l’extérieur (nouveaux moyens de transport en zone publique de l’aéroport
et en zone de sûreté, voies et réseaux de circulations).
Revue de presse boursière ...
>
Air France-KLM : Les avis positifs sur Air France s’accumulent, l’action flambe
(source BFM Bourse) 22 janvier - Le dossier Air France-KLM semble
recueillir chaque jour un nouveau supporter. Après l'irlandais Davy
Research lundi, c'est Morgan Stanley qui se signale mardi en relevant
son conseil sur la compagnie franco-néerlandaise. (...) Le
parcours boursier du secteur aérien européen ne sera pas forcément un
long fleuve tranquille en 2019. Beaucoup de facteurs exogènes risquent
de peser, reconnaît Morgan Stanley: la dynamique de
croissance de l'économie mondiale s'affaiblit, les fluctuations du
pétrole et du dollar demeurent de potentiels écueils, le Brexit et la
guerre commerciale pèsent sur la clientèle de tourisme et sur celle
d'affaires. De sorte que le bureau d'études n'attend, globalement,
qu'une maigre progression du résultat opérationnel cumulé des acteurs
européens. Mais si Morgan Stanley se montre moins
optimiste sur easyJet, Ryanair et Wizz Air (conseillant une
pondération neutre) voire négatif sur IAG, la maison
mère de British Airways, et sur Norwegian, avec un
conseil à sous-pondérer, la banque pense qu'Air France-KLM et
Lufthansa (relevés de neutre à surpondérer) devraient
bénéficier de leurs capacités à améliorer intrinsèquement leurs
résultats, en s'attaquant à leurs faiblesses intrinsèques.
Dans le cas d'Air France-KLM, Morgan Stanley considère que la marge
d'amélioration reste considérable compte tenu ses coûts salariaux plus
élevés. Une simple règle de trois suggère qu'une réduction de 1 à 2
points de pourcentage du ratio de coûts salariaux du groupe tricolore,
en direction de la moyenne de son secteur, pourrait générer 20 à 40%
d'augmentation du résultat opérationnel d'ici à 2020 (soit 300 à 600
millions d'euros). Mais ce n'est pas uniquement dans ce domaine qu'Air
France-KLM dispose de leviers à activer. Selon les analystes de
la banque américaine, la firme pourrait générer des économies
supplémentaires via une réduction de voilure dans l'activité de
transport régional HOP!, la fermeture de Joon, ainsi que par des
initiatives pour réduire dans le domaine de l'informatique et des achats.
DDans ce contexte, Morgan Stanley porte son objectif de cours sur
Air France-KLM à 12 euros, au lieu de 10,60 euros, précisant qu'un
scénario plus optimiste pourrait même amener l'action à 17,20 euros.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,155 euros en clôture
lundi 28 janvier. Elle est en forte hausse pour la seconde semaine
consécutive, +9,26% après+10,33% la semaine précédente.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
monte à 11,16 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 3$ à 63$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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