N°693, 5 mars 2019
Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez
ce lien
La
Revue de Presse du lundi ... qui parait un mardi !
>
Commentaire préliminaire
>
Communiqué de presse de Bruno Le Maire et Wopke Hoekstra
(source Ministres, version intégrale) 1er mars - Bruno Le Maire, ministre de l’Economie
et des Finances, et Wopke Hoekstra, ministre néerlandais des Finances,
se sont rencontrés le 1er mars 2019 pour discuter de l’avenir du groupe
Air France-KLM. Bruno Le Maire et Wopke Hoekstra partagent le
même objectif de renforcement du groupe Air France-KLM, acteur majeur du
transport aérien européen avec un réseau global de destinations depuis
les hubs de Roissy Charles De Gaulle et d’Amsterdam Schiphol. Ils sont
déterminés à continuer d’améliorer sa compétitivité et de consolider son
développement pour assurer le succès du groupe. Ils ont convenu
de lancer un processus avec l’objectif de transformer et de renforcer
leur compréhension du futur du Groupe. Les ministres ont
réaffirmé leur soutien au directeur général, Ben Smith, et aux
dirigeants du Groupe Air France-KLM, ainsi qu’aux salariés. Ils ont
rappelé leur soutien aux décisions prises par le Conseil
d’administration du 19 février qui modernisent la gouvernance du Groupe
au bénéfice d’un meilleur fonctionnement. Ils ont convenu de
mettre en place un groupe de travail présidé par Martin Vial, directeur
général de l’Agence des participations de l’État (APE), et son homologue
Christiaan Rebergen, trésorier général du ministère des Finances
néerlandais. Ce groupe de travail visera à renforcer la
coopération entre la France et les Pays-Bas avec comme objectifs la
bonne gouvernance du groupe Air France-KLM, son développement, sa
croissance et l’amélioration des résultats. Air France-KLM est une
entreprise robuste, qui évolue dans un environnement complexe, ses
activités se déroulant dans un marché très concurrentiel. A
cette fin, ils examineront dans un esprit de partenariat les points
suivants : 1. Les participations des deux États dans Air
France-KLM et la structure de capital de KLM et d’Air France 2. Les
règles de gouvernance et le respect par les deux États de règles de
bonne conduite 3. La composition du Conseil d’administration du
Groupe 4. La défense des intérêts des hubs de Roissy –Charles de
Gaulle et Schiphol 5. Leurs visions respectives sur la stratégie de
long terme du groupe Air France-KLM telle mise en œuvre par le
management du groupe Air France-KLM 6. Les accords du 16 octobre
2003 entre Air France, KLM et l’État néerlandais 7. Le résultat
final devra être équitable et équilibré pour les deux parties. Les deux
ministres sont déterminés à aboutir à un résultat final avant la fin du
mois de juin 2019 Les deux ministres ont convenu de se
revoir régulièrement pour veiller à la bonne avancée de ce travail.
>
Air France-KLM : la France et les Pays-Bas vont revoir le contrat de mariage
(source Les Échos) 1er mars - Lors d'une rencontre à Paris ce
vendredi, Bruno Le Maire et son homologue néerlandais, Wopke Hoekstra,
ont décidé la création d'un groupe de travail chargé de remettre à plat
les dispositions de l'accord de 2003 passé entre Air France, KLM et
l'État néerlandais. (...) « Ce processus de travail rendra ses conclusions d'ici
la fin juin et travaillera en parfaite intelligence avec le directeur
général d'Air France-KLM, Ben Smith, à qui nous réaffirmons tout notre
soutien », a précisé Bruno Le Maire. Selon son
homologue néerlandais, cette revue stratégique entre les deux
pays ne remet toutefois pas en cause la stratégie esquissée par Benjamin
Smith, ni les récentes décisions du conseil d'administration d'Air
France-KLM sur la gouvernance. (...) Le ministre néerlandais n'a pas
(...) expliqué en détail ce qui avait motivé la décision de lancer ce
raid surprise sur Air France-KLM. (...) La crainte couramment exprimée côté
hollandais serait de voir Air France-KLM privilégier le développement du
trafic d'Air France au départ de Roissy-CDG, au détriment de celui de
KLM à Schiphol. Cette
crainte n'est pas sans fondement : l'aéroport d'Amsterdam est saturé,
réduisant ainsi les possibilités de croissance de KLM. De plus, l'accord
conclu avec les syndicats de pilotes d'Air France privilégie clairement
la croissance d'Air France, à titre de rattrapage, afin de revenir
progressivement à la répartition de l'activité entre les deux compagnies
prévues dans les accords de 2003. Il est notamment prévu que pour chaque
appareil long-courrier de plus chez KLM, Air France recevra 2,5 avions
supplémentaires. Mais à en croire certains responsables de
Bercy, la préservation des intérêts de Schiphol aurait néanmoins été
prise en compte par Air France-KLM et un protocole d'accord était même
sur le point d'être finalisé, qui aurait donné des garanties sur ce
point aux autorités néerlandaises. L'autre reproche plus général formulé par Wopke Hoekstra est le manque
de compétitivité du groupe Air France-KLM. Un fait avéré, encore
illustré par l'énorme écart entre les résultats annuels du groupe IAG
(2,9 milliards d'euros) et ceux d'Air France-KLM (409 millions d'euros).
Or cet écart est principalement lié à la sous-performance d'Air France,
elle-même due à de nombreux facteurs, au premier rang desquelles le
poids des charges françaises. Ce qui constitue néanmoins un danger à
moyen terme pour l'avenir du groupe face à ses concurrents. Pour y
remédier, Wopke Hoekstra appelle à « des efforts supplémentaires des
deux côtés », mais ne précise pas lesquels. (...)
>
Zonnekoningen (Rois Soleil)
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 1er mars - Les réactions
inégales des Français à la manœuvre du ministre Hoekstra (Finances) pour
prendre une participation dans Air France KLM sont à la fois risibles et
inquiétantes. (...) Le président français Macron et le ministre des
Finances Le Maire semblent être de bons héritiers du roi Soleil Louis
XIV, qui attaqua les Pays-Bas en 1672 parce que notre pays étaient
apparemment trop riche. (...). Les pilotes français évoquent aujourd'hui encore ce
soi-disant mercantilisme lorsque KLM enregistre à nouveau des bénéfices
plus élevés. La croissance de la division néerlandaise, due à
l'augmentation du nombre d'heures travaillées, est toujours " injuste ". (...)
Les menaces de la France ne viennent pas de nulle
part. Apparemment, les gens voulaient bloquer la nomination d'Elbers et
ne veulent plus investir dans Schiphol. Ce dernier point n'est pas
acquis. Alors que KLM a enregistré un résultat brut d'exploitation de
plus de 1,1 milliard d'euros, la grande compagnie Air France a
enregistré une mauvaise performance avec un résultat opérationnel de 266
millions d'euros. Macron et Le Maire peuvent se réjouir que l'État
néerlandais veuille lier son destin à une compagnie aérienne qui se
tient sur une jambe et qui semble ingérable parce que le personnel d'Air
France est le patron. Une condition préalable est que le
cabinet ouvre la porte à une nouvelle expansion du réseau de KLM à
Schiphol et retarde les projets qui pourraient affecter la rentabilité
de KLM. Ce faisant, le cabinet a armé Air France KLM. L'État est
également actionnaire de Schiphol, qui augmentera ses tarifs
aéroportuaires de 25% dans les années à venir. Il y a aussi une taxe sur
les vols en préparation. Ces mesures affectent la rentabilité
de KLM, de sorte que la compagnie aérienne peut investir moins dans les
avions. (...)
>
Nederlandse aanval is ook Franse zege (L'attaque néerlandaise, c'est aussi la victoire française)
(source NRC NEXT traduit avec Deepl) 1er mars - (...) Luuk van Middelaar, professeur
d'études européennes, affirme que l'acquisition par les Pays-Bas d'une
participation dans Air France-KLM a déclenché certains développements,
non seulement au sein de l'entreprise, mais aussi sur la scène politique
européenne. Il semble que les rôles soient inversés : les champions
néerlandais du marché libre achètent une participation dans une société
privée, tandis que les Français, qui sont généralement en faveur d'une
telle participation, se plaignent.
En fait, les Français devraient se
réjouir que les Pays-Bas se rapprochent de leur vision de la manière
dont l'industrie européenne devrait être gérée à l'avenir, une vision à
laquelle les Français pensent depuis des décennies alors qu'ils
planifient l'avenir de l'Europe indépendamment des États-Unis. Même si
l'achat d'actions est une perte d'exploitation pour la France, c'est
aussi une victoire conceptuelle pour elle.
>
Quand les Pays-Bas avaient refusé d'entrer au capital d'Air France-KLM…
(source Les Échos) 2 mars - En juin 2017, les Français avaient
proposé au gouvernement néerlandais de prendre une participation au
capital d'Air France-KLM, parallèlement à l'entrée de Delta et China
Eastern. Mais le ministre néerlandais des Finances de l'époque avait
jugé l'opération trop coûteuse. (...)
Jeroen
Dijsselbloem (...) l'ex-ministre des Finances raconte qu'il avait tenté
de négocier, à l'été 2017, une prise de participation - amicale cette
fois - de l'État néerlandais dans Air France-KLM, avec son homologue
Bruno Le Maire, à l'occasion de l'augmentation de capital organisée pour
l'entrée de la compagnie américaine Delta et de China Eastern. A
l'époque, l'entrée au capital des deux principaux partenaires d'Air
France-KLM n'avait semblé poser aucun problème aux autorités
néerlandaises, qui avaient été continuellement tenues informées de ces
négociations par l'un des administrateurs néerlandais « indépendants »
d'Air France-KLM. L'opération avait d'ailleurs été approuvée par un vote
unanime du conseil d'administration. (...) Le PDG d'Air
France-KLM, Jean-Marc Janaillac, y aurait été favorable, à condition que
l'État néerlandais se désengage parallèlement du capital de KLM, dont il
détient toujours environ 6 %, et le gouvernement français n'y était pas
opposé. Mais l'opération n'a finalement pas pu se faire par manque de
temps. (...) La partie française suggère
néanmoins au ministre néerlandais d'acheter des actions sur le marché,
en toute transparence et en parfait accord avec le gouvernement
français. Ce que le gouvernement néerlandais va finalement refuser, sous
prétexte que le cours de l'action était alors 20 % plus élevé que le
cours de l'augmentation de capital (10 euros l'action). Les choses en
resteront là, jusqu'à la prise de participation surprise de la semaine
dernière, qui a d'ailleurs coûté encore plus cher aux finances
néerlandaises, puisque La Haye a dû débourser 744 millions d'euros pour
s'offrir 14 % du capital.
>
Transavia, la grande gagnante des manœuvres de Benjamin Smith ?
(source TourMag) 24 février - Petit à petit, Transavia devient la
marque forte du groupe Air France-KLM. La présentation,
mercredi 20 février 2019, des résultats annuels du groupe
franco-hollandais a, une fois de plus, permis de s’en rendre compte.
En 2018, la filiale low-cost a réalisé des chiffres historiques,
avec notamment une croissance de 12,2% et un bénéfice net record de 139
millions d’euros, en croissance de 17,8%. Son résultat
d’exploitation est lui aussi en hausse de 21 millions d’euros, à hauteur
de 139 millions d’euros. Pour la seconde année consécutive, la
compagnie est donc rentable, avec une marge d’exploitation à 9,1% et un
trafic qui s’établit à 15,8 millions de passagers, en hausse de plus de
7% par rapport à 2017. (...) « Transavia
France a réalisé une très belle année 2018. Toutes les équipes ont
contribué à cette performance au service de nos passagers. Nous
sommes fiers car nous réussissons à allier tarifs abordables, service
client de qualité, innovations et performances économiques. En un mot,
Transavia montre que le low-cost à la française est possible ! », résume
sa P-DG, Nathalie Stubler. (...) « Transavia doit et va maintenir
un développement agressif », a glissé Benjamin Smith en conférence de
presse, la semaine dernière. (...) D’après les prévisions
d’Air France-KLM, la croissance de Transavia se poursuivra en 2019 au
rythme soutenu de 9 à 11%. La filiale française proposera 9
millions de sièges, soit une offre en hausse de 17% avec l’ouverture de
14 nouvelles routes. (...) D’ici un an, la flotte de l’entité française
aura par ailleurs rattrapé celle de sa cousine hollandaise et,
surtout, approchera toujours plus le plafond de
40 avions, fixé par des accords en 2014 passés entre la direction d’Air
France et le SNPL, voulant
limiter l’expansion de la low-cost. Comment (...) cet
accord va-t-il pouvoir évoluer ? D’après une source interne, il
s’agit d’une priorité du P-DG. « Benjamin Smith veut développer
Transavia autant que possible : 80, 100, 150 ou 200 avions si le marché
le permet. (...)
>
Groupe IAG : le bénéfice net gagne 44,2%
((source Air Journal) 4 mars - Le groupe IAG rassemblant les
compagnies aériennes British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling et
Level a vu son chiffre d’affaires progresser en 2018 de 6,7% à 24,4
milliards d’euros (...) et son bénéfice net
après taxes et éléments exceptionnels grimper de 44,2% à 2,897 milliards
d’euros. Tous les voyants du International Airlines Group (IAG)
sont au vert pour l’année écoulée au 31 décembre 2018, malgré les
« trois défis majeurs » relevés par le CEO Willie Walsh : l’augmentation
du prix du carburant de 30%, une « perturbation considérable du contrôle
du trafic aérien » et un effet de change négatif de 129 millions
d’euros. Les résultats financiers consolidés de l’année 2018 font état
d’un revenu de l’activité passage gagnant 6,2% à 21,549 milliards
d’euros, d’une recette unitaire à 6,63 centimes d’euros (+0,1%), et d’un
coût par siège hors carburant reculant de 2,2%. Le revenu opérationnel
après éléments exceptionnels a gagné 38,2% à 3,678 milliards
d’euros. (...) Le CEO d’IAG Willie Walsh souligne dans le
communiqué : (...) « nous avons finalisé notre deuxième rachat d’actions
d’une valeur de 500 millions d’euros. Nous reversons également plus de
1,3 milliard d’euros à nos actionnaires via des dividendes ordinaires de
615 millions d’euros et un dividende spécial d’environ 700 millions
d’euros. Cela représente une augmentation d’environ 260 millions d’euros
par rapport à l’année précédente », a souligné le dirigeant. Pour 2019,
aux prix des carburants et aux taux de change actuels, IAG s’attend à ce
que son résultat opérationnel avant éléments exceptionnels et impact de
la norme IFRS16 « soit en ligne » avec celui de 3230 millions d’euros
déclarés en 2018. Les recettes en unités passagers devraient s’améliorer
à taux de change constants et le coût unitaire hors carburant devrait
rester stable à devise constante. Rappelons qu’Air France-KLM
affiche pour 2018 un bénéfice net plus que doublé à 409 millions
d’euros, sur un chiffre d’affaires ayant gagné 5,0% à change constant
(26,515 milliards d’euros) et avec un résultat d’exploitation de 1332
millions d’euros (en recul de 591 millions par rapport à 2017). Le
groupe Lufthansa présentera ses résultats annuels la semaine prochaine.
>
British Airways, la compagnie idéale pour l'A380, commande le B777-9
(source La Tribune) 1er mars - C'est la commande qui illustre à
merveille l'échec de l'Airbus A380. Jeudi 28 février, British Airways a
commandé 42 Boeing 777-9, la plus grosse des deux nouvelles versions du
Boeing 777, qui entrera en service à partir de 2020. Avec plus de 400
sièges en configuration standard, ces énormes biréacteurs serviront à
remplacer les B747 (des quadriréacteurs) du transporteur britannique.
Pour rappel, le potentiel du marché du renouvellement des flottes
de B747 était l'un des arguments d'Airbus il y a 20 ans pour justifier
le lancement de l'A380. Or celui-ci lui a échappé, les compagnies
préférant le B777-300ER, certes plus petit, mais beaucoup plus
performant sur le plan économique grâce, notamment, à l'utilisation de
deux moteurs, contre quatre pour l'A380 ou le B747. (...) La perspective d'une hausse de
la capacité de Londres-Heathrow liée à la construction d'une troisième
piste retirait par ailleurs l'intérêt d'avoir un avion d'une plus grande
capacité comme l'A380.
>
Assises du transport aérien : tout ça pour ça... !
(source TourMag) 27 février - « L’année 2019 va certainement être
pleine de changements dans le paysage aérien français », nous confiait
Patrick Malval, à la tête d’Air Caraïbes, dans une interview publiée
dans les premiers jours du mois de janvier. Les premières
semaines de cette nouvelle année lui auront sans aucun doute donné
raison : après l’annonce de la fin de Joon, ont suivi le changement de
nom pour Hop!, la signature d’un accord historique entre l’Union
européenne et le Qatar au sujet des droits de trafic aérien,
l’homologation des tarifs d’ADP par l’ASI, ou encore plus récemment la
prise de participation brutale de l’État hollandais dans le groupe Air
France-KLM… Avec toutes ces nouvelles, on en aurait presque
oublié que les Assises nationales du transport aérien, lancées par la
ministre des Transports, Elisabeth Borne, sont toujours en cours…
Aux dernières nouvelles, le gouvernement devrait rendre des
« conclusions » de cette année entière de réunions dans les prochaines
semaines. (...) De l’avis de beaucoup de représentants de compagnies
aériennes, qui fondaient de grands espoirs dans ces Assises, la mise en
place ces derniers mois de la loi Pacte, prévoyant la privatisation du
groupe ADP, ainsi que l’arrêté du 12 juillet autorisant la double caisse
de l’aéroport de Nice, ont été des « coups de couteau dans le contrat
des Assises ». (...)
>
Dernière minute : les syndicats d'Air France demandent au gouvernement français de clarifier ses intentions
(source AFP) 4 mars - Une très large intersyndicale d'Air France a
interpelé lundi le gouvernement français sur la récente entrée dans le
capital de l'État néerlandais dans le groupe Air France-KLM, appelant à
"une clarification de ses intentions quant à la défense du pavillon
français". Chose rare, 14 syndicats de la compagnie
aérienne, parmi lesquels la CFE-CGC, FO, l'Unsa, la CGT, la CFDT et les
syndicats de pilotes SNPL et Spaf, signent un communiqué commun dans
lequel ils s'alarment de "la faible réaction du gouvernement français",
qui confirme selon eux "un désintérêt de nos politiques pour Air
France". L'irruption entre mardi et mercredi de l'État
néerlandais dans le capital d'Air France-KLM, avec l'acquisition de 14%
des titres de la compagnie, soit une participation proche de celle de
l'État français (14,3%), "inquiète l'ensemble des personnels d'Air
France, attachés à la défense du transport aérien français", explique
l'intersyndicale, tout en appelant à "garantir et renforcer la
croissance d'Air France au sein du groupe AF/KLM dans un contexte de
concurrence qui ne doit pas être faussée". (...)
Mais pour l'intersyndicale, "la récente
nomination d'un énième groupe de travail n'est pas une réaction à la
hauteur des enjeux" et "elle inquiète plus qu'elle ne rassure les
salariés d'Air France". (...)
Revue de presse
boursière
>
Air France-KLM : les Pays-Bas détiennent 11,91% des droits de vote
(source AOF) 4 mars - Dans un document officiel transmis à l’AMF, on
apprend que l’État néerlandais détient 11,91% des droits de vote d’Air
France-KLM, en plus de 14% du capital. L’État hollandais a confirmé
qu’il n’envisageait pas de poursuivre l’acquisition d’actions
supplémentaires. Par ailleurs, l’État néerlandais a l’intention
d’étudier la composition du conseil d’administration d’Air France-KLM et
de demander une représentation équitable et conforme à sa participation
au capital. Rappelons que la semaine dernière, les Pays-Bas avait acquis
14% du capital du groupe aérien de manière surprise.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,08 euros en clôture
lundi 4 mars. Elle est en baisse de -8,28%. Avant le début
de l'opération d'entrée au capital menée par l'État néerlandais, elle
cotait 10,375 euros. Cette opération n'a donc pas eu d'impact notable
sur le cours de l'action.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,16 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
cette semaine en hausse de 1$ à 66$. Les efforts délibérés de l'Opep, la crise au Venezuela et des
interruptions accidentelles en Arabie saoudite maintiennent les prix au plus
haut niveau enregistré au cours de ces trois derniers mois.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
désabonnez-vous et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10008 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|