photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Crash du vol Rio-Paris : fin de l’enquête judiciaire, les familles espèrent un procès
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°695, 18 mars 2019   Si vous ne voyez pas correctement cette page, if you prefer to read it in English  suivez ce lien

La Revue de Presse du lundi ...

> Crash du vol Rio-Paris : fin de l’enquête judiciaire, les familles espèrent un procès

(source Le Parisien) 15 mars - Près de 10 ans après le crash du Rio-Paris du 1er juin 2009 dans l’Atlantique, les juges d’instruction ont terminé leurs investigations et les familles des 228 victimes espèrent qu’elles conduiront au procès d’Air France et d’Airbus. Elles craignent cependant que le constructeur échappe aux poursuites grâce à une ultime expertise favorable.
 
« Nous avons au dossier un premier rapport, qui met clairement en cause Air France et Airbus, et une contre-expertise qui tape de manière éhontée sur les pilotes », a déclaré Me Sébastien Busy, avocat de la partie civile. « Un tel écart justifie un débat devant un tribunal, il faut imaginer le caractère abscons d’un procès d’Air France seule où nous passerions notre temps à parler d’Airbus », a-t-il encore estimé.
 
Les familles « attendent avec impatience et détermination un procès au cours duquel Airbus et Air France s’honoreraient de s’expliquer sur leur responsabilité respective », a réagi pour sa part dans un communiqué Entraide et solidarité AF447, principale association de proches des victimes.
 
Le 18 février, les juges d’instruction du pôle accidents collectifs du tribunal de Paris avaient annoncé leur souhait de conclure la procédure, dans laquelle les deux entreprises sont mises en examen depuis 2011 pour « homicides involontaires ». Cette décision ouvre un délai de trois mois durant lequel les différentes parties peuvent faire des observations ou demander de nouveaux actes d’enquête. Il appartiendra ensuite au parquet de Paris de prendre ses réquisitions, avant que les juges d’instruction ordonnent un renvoi en correctionnelle ou un non-lieu. (...)

Mon commentaire : Si l'enquête judiciaire sur le crash du Rio-Paris est terminée, il est difficile de se forger une opinion puisque le dossier contient deux expertises contradictoires.

> Le patron de KLM demande une décision rapide sur la croissance de Schiphol après 2020

(source De Telegraaf traduit avec Deeplcom) 15 mars - Pieter Elbers, le patron de KLM, souhaite que la croissance de Schiphol après 2020 soit rapidement clarifiée. La compagnie aérienne est confrontée à une concurrence féroce et à une compagnie sœur déficitaire sur de nombreuses lignes. Afin d'éviter que la " fierté bleue " ne soit dépassée sur la scène mondiale, la croissance est nécessaire.  (...)

Le PDG Elbers espère que les décisions seront prises bientôt. "Pour nous, en tant qu'entreprise, la prévisibilité est importante lorsqu'il s'agit d'acheter de nouveaux avions. L'accord sur les créneaux de 2008 nous a permis d'envisager l'avenir à 12 ans. KLM bénéficierait d'une perspective sur les années 2025 à 2030."
 
Le développement de KLM est actuellement au point mort en raison de l'arrêt de croissance à Schiphol, qui s'est manifesté dans les chiffres du trafic de février. Le plus grand utilisateur de Schiphol a besoin d'espace. (...) Il semble difficile de faire entendre ce message pendant la période électorale. (...)

Mon commentaire : L'aéroport de Schiphol est saturé. La cause : une limitation du nombre de mouvements autorisés.

Alors que le Groupe Air France-KLM élabore sa stratégie, il est important de connaitre les intentions du gouvernement néerlandais. Pour permettre la croissance future de KLM, autorisera-t-il davantage de décollages / atterrissages d'avions, au risque de se mettre à dos une partie de son opinion publique ?

> Transavia célèbre 3 millions de passagers à Nantes

(source Air Journal) 15 mars - La compagnie aérienne low-cost Transavia France a accueilli jeudi son trois-millionième passager à Nantes (...).
 
« Nantes est pour Transavia une très belle aventure, couronnée de succès !  (...) Budapest, Copenhague, Santorin, Palerme, Mykonos et Tunis : ce sont en tout 6 nouvelles lignes qui ont été ouvertes pour 2019 », déclare dans un communiqué Nicolas Hénin, Directeur général Adjoint commercial et marketing Transavia France. (...) 

Après avoir doublé son offre ces deux dernières années, Transavia continue donc sa croissance au départ de Nantes : elle offrira cet été 1 million de sièges sur 25 destinations dans 12 pays différents. Une augmentation de l’offre soutenue par l’arrivée de deux avions sur la base.

> China Eastern resserre les liens avec KLM

(source Déplacements Pros) 17 mars - China Eastern mise sur sa partenaire KLM pour étendre son offre européenne. La compagnie chinoise va poser ses codes sur plusieurs liaisons intra-européennes assurées par le transporteur néerlandais au départ de l'aéroport d'Amsterdam Schiphol au cours des mois de mars et avril 2019. L'extension du codeshare concerne entre autres les dessertes de Bordeaux, Lyon, Nice, Toulouse ou encore Mulhouse et Genève.

Mon commentaire : Jusqu'en 2016, Air France disposait d'une coentreprise (joint venture) avec China Southern et China Eastern tandis que KLM travaillait uniquement avec China Southern.

En 2017, China Eastern est entrée au capital d'Air France-KLM. Depuis cette date, China Southern a opté pour un rapprochement avec American, compagnie membre de l'alliance Oneworld. La conclusion d'un partenariat avec China Eastern devrait permettre à KLM de compenser le départ de China Southern.

> Lufthansa enregistre une bonne année, grevée par Eurowings

(source Journal de l'Aviation) 14 mars - « 2018 a été une nouvelle année de succès du point de vue financier », a annoncé Carsten Spohr, le président du groupe, avant de préciser : « nous avons réalisé le deuxième meilleur résultat de l'histoire du groupe » (...), malgré une augmentation de 850 millions d'euros de la facture pétrolière et une explosion (+70%) des coûts engendrés par les retards et annulations - notamment due au dysfonctionnement du contrôle aérien en Allemagne durant l'été. (...)
 
En termes de résultat net, il enregistre 2,6 milliards d'euros de bénéfices (8%).
 
Prudent, le groupe Lufthansa a décidé de réduire la croissance de ses capacités pour l'été 2019 à 1,9%. Il sait notamment que la situation du contrôle aérien européen ne va pas s'arranger par rapport à 2018 et s'attend à un autre été chaotique. (...) Par ailleurs, les coûts liés au carburant devraient continuer d'augmenter et pourrait s'alourdir de 650 millions d'euros. Le contrôle des autres coûts va donc se poursuivre (Lufthansa a réussi à les faire baisser durant trois années consécutives) et devrait partiellement les compenser. (...)

En 2018, le groupe Lufthansa n'a pas lésiné sur les investissements, qui ont atteint 3,8 milliards d'euros. Ils ont principalement consisté en l'acquisition de nouveaux avions, plus performants en termes opérationnels et environnementaux. Trente-cinq appareils ont ainsi intégré le groupe, portant la flotte à 763 appareils.
 
Lufthansa a par ailleurs annoncé le 13 mars qu'il allait acquérir vingt A350-900 supplémentaires et vingt Boeing 787-9. Les appareils poursuivront ce but de modernisation et permettront de remplacer des quadrimoteurs. Six A380 vont notamment quitter la flotte en 2022 et 2023 - ils ont été revendus à Airbus.

Mon commentaire : Le Groupe Lufthansa enregistre en 2018 le deuxième meilleur résultat net de son histoire (2,6 milliards d'euros). Un résultat semblable à celui d'IAG (2,9 milliards d’euros) mais nettement supérieur à celui d'Air France-KLM (409 millions d’euros).

> Etihad publie une perte de 1,28 milliard de dollars

(source Journal de l'Aviation) 15 mars - Etihad Airways reste dans le rouge. Après avoir lancé son plan de transformation en 2017, la compagnie du Golfe a stabilisé ses résultats en 2018. Elle a publié un chiffre d'affaires en ligne avec celui de 2017 à 5,9 milliards de dollars et a réussi à réduire légèrement sa perte, passant de 1,52 à 1,28 milliard de dollars de perte nette.  (...)
 
Autrefois considérée comme l'une des grandes menaces pour les transporteurs européens aux côtés d'Emirates et de Qatar Airways, Etihad a vu son vol plombé par sa stratégie de partenariats par investissement dans des compagnies aériennes. Cette stratégie lui a fait perdre beaucoup dans Air Berlin, Alitalia et désormais Jet Airways, tandis qu'elle devait de son côté lutter contre ses consœurs du Golfe.
 
Désormais, Etihad se montre plus économe. Cela est particulièrement criant au niveau de la gestion de sa flotte. Elle retire davantage d'appareils qu'elle n'en intègre (...). Ainsi, elle ne compte plus réceptionner que six 777-9 dans les prochaines années, au lieu de vingt-cinq. (...)

Mon commentaire : Etihad Airways est en perte pour la troisième année d'affilée. Pour la compagnie du golfe, ses mauvais résultats seraient dus à des investissements à perte. Il y a pourtant une autre raison : son chiffre d'affaires a diminué de 33% en quatre ans, passant de 9 milliards de dollars en 2015 à 5,9 milliards de dollars en 2018.

> EasyJet annonce se retirer des discussions sur la reprise d'Alitalia

(source Le Figaro avec AFP) 18 mars - La compagnie aérienne britannique EasyJet a annoncé lundi qu'elle se retirait des discussions autour de la reprise d'Alitalia, ouvertes en février avec Delta Air Lines et la société des chemins de fer italiens Ferrovie dello Stato (FS). «Après des discussions avec FS et Delta Airlines en vue de former un consortium pour explorer les options à propos de l'avenir des activités d'Alitalia, EasyJet a décidé de se retirer du processus», a abruptement annoncé EasyJet dans un très bref communiqué. La compagnie a simplement ajouté rester «engagée» en Italie, où elle dispose d'activités importantes.

Mon commentaire : Ces dernières semaines, la presse faisait état de l'intérêt conjugué de Delta Airlines et d'easyJet pour Alitalia. Le retrait de la compagnie britannique présage-t-il d'un retrait de Delta Airlines ?

> Pologne : Ryanair Sun deviendra Buzz à l’automne

(source Air Journal) 15 mars - Après Laudamotion en Autriche, un nouveau nom apparait au sein du groupe irlandais spécialisé dans le vol pas cher : Buzz sera la marque employée à partir de l’automne 2019 par sa filiale basée à l’aéroport de Varsovie-Frédéric Chopin, Ryanair Sun. « L’unité autonome du groupe » avait obtenu son AOC (certificat d’opérateur aérien) polonaise début 2018, et le conservera sous sa nouvelle identité, précise le communiqué de Ryanair.  Depuis l’été dernier, la compagnie polonaise opère pour les principaux voyagistes du pays, avec une flotte initialement de 5 et désormais de 17 Boeing 737-800 de 189 places. La flotte de Buzz passera à 25 appareils à l’été 2019 (...)
 
Buzz sera donc après Ryanair DAC (Irlande), Ryanair UK et Laudamotion la quatrième compagnie aérienne du groupe irlandais Ryanair Holdings, qui avait modifié sa structure le mois dernier pour ressembler un peu plus à IAG. (...)

> Privatisation d’ADP : l’Assemblée donne son feu vert

(source L’Écho touristique) 15 mars - Le gouvernement a bien l'intention de privatiser ADP, le groupe qui gère notamment Orly, Roissy Charles de Gaulle et le Bourget. Après des heures de débats passionnés, l'article de loi a finalement été voté jeudi, à l'Assemblée. (...)

Des députés PS, PCF et LFI ont annoncé qu’ils saisiraient le Conseil constitutionnel, considérant que cela revient à privatiser « un monopole de fait », ce que prohibe le préambule de la Constitution de 1946. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a lui défendu son projet de concession durant 70 ans comme « la meilleure façon de garantir le développement de ce fleuron » qu’est ADP.
 
Le produit de l’opération doit aider au « désendettement » de la France et financer un fonds pour l’innovation, qui bénéficiera de « 250 millions d’euros de revenus garantis » par an, a rappelé le ministre. ADP a annoncé une hausse de 6,9% de son bénéfice net en 2018, à 610 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires de près de 4,5 milliards d’euros. (...)

Mon commentaire : Une nouvelle étape dans le processus de privatisation d'Aéroports de Paris vient d'être franchie.

Si l'opération va à son terme, il sera crucial pour l'avenir des compagnies aériennes françaises qu'un régulateur indépendant contrôle l’évolution des redevances aéroportuaires, le niveau des investissements et de la rentabilité.

> Le trafic aérien français passe la barre de 200 millions de passagers en 2018

(source Air et Cosmos) 14 mars - Avec un total de plus de 206,4 millions de passagers, le trafic des aéroports français a passé pour la première fois la barre symbolique des 200 millions de passagers, soit une croissance de 4,8% par rapport à l'année précédente (...). La croissance française est une fois encore mois forte que celle du trafic aérien européen qui, lui, a progressé de 5,4% (+7,7% en 2017). (...)
 
Le trafic low-cost reste le moteur principal de la croissance des aéroports français. Les compagnies low-cost ont contribué en 2018, à hauteur de 66,4% à la croissance française (...). Après les ouvertures de bases en 2018 par plusieurs compagnies aériennes low-cost (Volotea à Marseille, Easyjet à Bordeaux et Nice notamment), l'ouverture de nouvelles bases par Ryanair à Marseille, Bordeaux et Toulouse en 2019 devrait encore renforcer le poids des transporteurs low-cost sur le trafic des aéroports français.
 
L'impact des transporteurs low-cost se fait sentir aussi sur les mouvements d'avions. (...) En effet, de 2008 à 2018, le nombre de mouvements commerciaux a diminué de 4,75%, alors même que le trafic passagers a augmenté de plus 30% sur la même période.

Mon commentaire : En 2018, les deux tiers de la croissance du transport aérien en France proviennent des compagnies à bas coûts. Au sein du Groupe Air France-KLM, seule la compagnie Transavia peut rivaliser avec Ryanair, easyJet, Vueling et Volotea.

> Ethiopian Airlines : des «similarités claires» avec le crash de Lion Air

(source Le Parisien avec AFP) 17 mars - (...) Depuis le crash, de nombreux experts et responsables ont évoqué des « similarités » entre les crash de mars et d’octobre. Le modèle de l’avion, un Boeing 737 MAX 8, qui s’est écrasé dimanche 10 mars est le même que celui qui s’est abîmé au large de l’Indonésie le 29 octobre 2018. L’accident de ce vol de la compagnie indonésienne Lion Air avait fait 189 morts.
 
Comme dans le cas de la compagnie indonésienne Lion Air, la chute du Boeing d’Ethiopian Airlines a eu lieu peu de temps après le décollage. Les deux appareils ont connu des montées et des descentes irrégulières juste après avoir décollé.
 
Les deux boîtes noires de l’avion, cruciales pour comprendre les causes d’un crash, avaient été envoyées en France jeudi par les autorités d’Addis Abeba, l’Ethiopie ne disposant pas de l’équipement nécessaire à leur lecture. (...)

L’enquête sur l’accident de Lion Air a pour le moment mis en cause un dysfonctionnement sur le système de stabilisation en vol destiné à éviter un décrochage de l’avion, le MCAS (Manoeuvering Characteristics Augmentation System). (...)

Mon commentaire : D'après les premières analyses, les deux crashs des B737 MAX 8 auraient été la conséquence du
dysfonctionnement d'un logiciel.

Il me semble que c'est une première. Jusqu'à présent, les accidents d'avions survenaient suite à des défaillances (mécaniques ou humaines), ou bien étaient dus à des conditions météo extrêmes.

Cette défaillance d'un logiciel soulève bien des interrogations. Le processus de test du logiciel a-t-il été correctement mené ? Jusqu'où doit aller dans l'automatisation ? Doit-on laisser la machine décider à la place des pilotes ?

> L'arrêt des vols de 737 MAX aux États-Unis va coûter une fortune à Boeing

(source Les Échos) 15 mars - Entre les reports de livraisons, les frais d'immobilisation et de modifications des appareils et les indemnités pour les compagnies, l'impact pourrait atteindre plusieurs milliards de dollars.

(...) D'après les déclarations de Donald Trump, l'interdiction durera le temps nécessaire à Boeing pour revoir le fonctionnement du système anti-décrochage MCAS, soupçonné d'être à l'origine du crash de Lion Air et d'Ethiopian Airlines. Boeing, qui avait commencé à travailler sur le sujet dès octobre 2018, après l'accident de Lion Air, s'est engagé auprès de la « Federal Aviation Administration » à fournir une solution « au plus tard en avril ». (...)
 
Mais comme le souligne un ancien patron du NTSB (l'équivalent du BEA français), la mise à jour des logiciels devra non seulement être implantée sur les 387 B737 Max en service dans le monde - et être jugée suffisante par les autorités aéronautiques des différents pays - mais elle nécessitera aussi une formation complémentaire des pilotes.
 
(...) A raison de 52 Boeing 737 assemblés chaque mois, l'avionneur devrait donc stocker entre 156 et 312 appareils, sur le site de Renton, près de Seattle. Ce qui paraît difficilement envisageable (...) car le site de Renton n'est pas gigantesque et que Boeing devra demander une dérogation à aux autorités américaines pour chaque 737 MAX qui serait convoyé ailleurs.

A ces coûts d'immobilisation s'ajouteront aussi, les coûts des modifications des appareils existants, estimés à 500 millions de dollars par le cabinet d'études Canaccord Genuity, ainsi que les montants des compensations dues aux compagnies aériennes pour l'immobilisation de leurs appareils. Rien que pour la seule compagnie Norwegian, qui exploitait 18 Boeing 737 MAX, Bernstein Research chiffre la perte d'exploitation à 41.000 euros par jour et par appareil.
 
(...) Pas de quoi faire vaciller Boeing, qui a dégagé un bénéfice net de 10,4 milliards de dollars en 2018. Mais de quoi lui faire manquer ses objectifs, sachant que le Boeing 737 représente 48 % du chiffre d'affaires de la branche aviation commerciale de Boeing, qui représente elle-même plus de 60 % des commandes du groupe. Et cela, sans parler du possible impact commercial sur les prises de commandes

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 10,69 euros en clôture lundi 18 mars. Elle est stable.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 11,17 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en stable à 67$. Les efforts délibérés de l'Opep et la crise au Venezuela maintiennent les prix au plus haut niveau enregistré au cours de ces trois derniers mois.    

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

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Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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