N°696, 25 mars 2019
Si vous ne voyez pas correctement cette page, suivez
ce lien
La Revue de Presse du lundi ...
>
Air France-KLM : +2% de capacités cet été
(source Air et Cosmos) 21 mars - Le groupe aérien Air France-KLM
vient de publier le détail de son programme pour l'été 2019 (du 31 mars
au 27 octobre). L'offre globale augmente de 2% par rapport à la saison
d'été précédente et un total de 58 nouvelles routes sont lancées.
Le secteur long courrier voit ses capacités augmenter de 1,3%. Vers
l'Amérique du Nord, Air France inaugure dès le 31 mars une ligne vers
Dallas, exploitée à raison de 5 vols par semaine en Airbus A330 rénové.
KLM lance pour sa part des lignes d'Amsterdam vers Boston (31 mars) et
Las Vegas (6 juin). (...)
Sur le réseau moyen et court-courrier, les capacités
augmentent de 1,2% avec un total de 26 nouvelles routes. Tout au long de
la saison, Air France exploite des lignes à partir du 31 mars au départ
de Paris CDG vers Belgrade, Tbilissi et Lorient. KLM lance quant à elle
une ligne au départ d'Amsterdam vers Naples (21 avril) et Wroclaw (6
mai). Air France HOP lance quant à elle des liaisons Lyon-Lorient et
Brest-Amsterdam. En haute saison estivale, le groupe lance 19 nouvelles
routes. Au départ de Paris CDG, Air France propose ainsi Héraklion, Olbia, Palerme et Split. Air France HOP ouvre quant à elle des liaisons
au départ de Bordeaux (Athènes), Toulouse (Copenhague et Minorque),
Marseille (Héraklion et la Rochelle), Brest (Bastia et Nice), Caen
(Calvi), Nice (La Rochelle et Pau), Rouen (Figari), Nantes (Toulon),
Metz (Figari), Perpignan (Strasbourg) et Rennes (Calvi). Enfin,
Transavia monte fortement en puissance avec des capacités en hausse de
9,3% et 28 nouvelles routes au départ d'Eindhoven (Cracovie, et
Zakynthos en continuation de l'hiver), Rotterdam (Nador, Lanzarote en
continuation de l'hiver, Nice, Brindisi, Tanger, Corfou, Kos et Zadar),
Amsterdam (Beyrouth en continuation de l'hiver), Groningen (Tenerife en
continuation de l'hiver), Paris-Orly (Tenerife en continuation de
l'hiver, Brindisi, Nador, Minorque, Kos, Rhodes et Zakynthos), Nantes
(Tel Aviv en continuation de l'hiver, Budapest, Mykonos, Santorin,
Palerme, Copenhague et Tunis), Lyon (Beyrouth et Casablanca).
>
Ben Smith kleedt macht KLM ondanks beloftes uit
>
Ben Smith démantèle KLM malgré ses promesses
(source Luchtvaartnieuws traduit avec Deepl) 21 mars - Malgré les promesses faites à KLM d'être
traitée sur un pied d'égalité avec Air France, le PDG Ben Smith
démantèle de plus en plus le pouvoir de la compagnie aérienne
néerlandaise dans les coulisses. La dernière victime est René de Groot,
COO de KLM, qui a été démis de ses fonctions. M. Smith, qui
avait été engagé pour mettre un terme à la grève du personnel d'Air
France a causé beaucoup d'agitation au sein du groupe aérien depuis son
entrée en fonction. Les grèves d'Air France, qui ont coûté 350 millions
d'euros l'an dernier, n'ont pas été sanctionnées par Smith, mais
récompensées par de l'argent supplémentaire. (...)
Smith (...) semble avoir un programme caché. Ainsi, des sources
autour du conseil d'administration de KLM ont déclaré à Reismedia que
René de Groot, COO, ne fait plus partie du Group Executive Committee
(GEC), l'organe de direction suprême du groupe aéronautique
franco-néerlandais. Air France-KLM est silencieuse sur le
comment et le pourquoi, mais des initiés rapportent que la manière dont
De Groot a agi pendant la crise entourant le renouvellement du mandat
d'Elbers en est la principale raison. A l'époque, il critiquait la
méthodologie de Paris, où la résistance néerlandaise n'est pas très
appréciée. Le GEC est composé de onze
personnes, qui occupent toutes des postes au sein d'Air France-KLM.
Seuls Pieter Elbers (KLM) et Anne Rigail (Air France) représentent une
compagnie aérienne individuelle. "Smith accorde au groupe plus
d’importance qu’il n’en a ». Le changement de direction provoque
des malentendus et des troubles au sein de KLM. Néanmoins, selon Robert Swankhuizen, président du syndicat NVLT, le retrait de René de Groot du
GEC doit être considéré dans la bonne perspective. "Si vous regardez en
détail, il n'y a qu'une seule personne d'Air France dans le GEC, c'est
Anne Rigail, PDG. René de Groot était le deuxième représentant de KLM après
Pieter Elbers. Il n'est donc pas si étrange que
cette mesure ait été prise." Swankhuizen se réjouit également de la nomination de la
nouvelle responsable RH Janet Dekker, qui aura également sa place au
sein du GEC. "Elle a des années d'expérience en France et sait aussi
comment les choses fonctionnent aux Pays-Bas. Le contact va devenir
beaucoup plus facile pour nous maintenant, parce qu'il y a toujours eu
une sorte de barrière de la langue. Elle peut contribuer à rapprocher
Air France et KLM en termes de culture et de compréhension. (...)
>
Air Côte d'Ivoire choisit AFI KLM E&M pour la maintenance de sa flotte A320
(source aeroweb-fr) 21 mars - AFI KLM E&M et Air Côte d'Ivoire ont
annoncé la signature d'un accord prévoyant le support équipements des 4
A319-100 et des deux A320-200 de la compagnie ivoirienne. Le contrat
inclut dans son périmètre les futurs A319neo et A320neo qu'Air Côte
d'Ivoire intègrera dans sa flotte à compter de 2020. Les services
délivrés par AFI KLM E&M comprennent les prestations de réparation, un
accès pool, la mise à disposition d'un Main Base Kit ainsi qu'un support
logistique. (...)
>
Delta Airlines classée meilleure compagnie aux USA
(source Déplacements Pros) 24 mars - Le transporteur fournit les
meilleurs services aériens d'après TPG (The Points Guy),
un média
américain du voyage qui publie son troisième classement passant en revue
toutes les compagnies américaines.(...) Cette liste passe en
revue les principaux transporteurs des États-Unis et établit un
classement, du meilleur au pire, en se basant sur un nombre de critères
précis. La ponctualité des vols, la satisfaction de la clientèle, les
prix, le confort, les annulations et les bagages perdus. Pour
ce nouveau classement établi par TPG, Alaska qui occupait la première
place depuis deux ans est donc détrônée par
Delta avec 93% de ses vols à l'heure. Quant à Frontier Airlines, dont un avion sur quatre a été
retardé, elle finit bonne dernière du classement. C'est aussi la
compagnie qui a enregistré le plus de plaintes et de réclamations de la
part de ses passagers. Le fait que le personnel de cabine accepte les
pourboires n'a pas non plus joué en sa faveur. (...)
SouthWest, troisième du classement, est désignée pour la qualité de son
service clientèle toujours cité comme le meilleur de la catégorie. La
compagnie n'a d'ailleurs reçu que 603 réclamations en 2018 pour plus de
160 millions de passagers transportés. (...)
>
L'avenir d'Alitalia entre les mains de ses partenaires de Skyteam
(source Les Échos) 24 mars - Après le retrait d'easyJet des
discussions engagées il y a un mois avec la société des chemins de fer
italiens Ferrovie dello Stato pour la reprise d'Alitalia, l'avenir de la
compagnie italienne semble désormais dans les mains de Delta
Airlines. La compagnie américaine reste, à ce jour, la seule candidate
déclarée à une prise de participation dans la future Alitalia. Mais Delta est aussi au cœur des grandes manœuvres en cours pour tenter
de finaliser un plan de sauvetage avec la participation éventuelle de
deux autres partenaires stratégiques de l'alliance Skyteam : China
Eastern et Air France-KLM. Selon la presse
italienne, le patron de Delta, Ed Bastian, aurait demandé à
China Eastern d'aider à boucler la recapitalisation d'Alitalia,
en prenant une petite participation, aux côtés de Delta qui détiendrait
10 % à 20 %, de Ferrovie dello Stato pour au moins 30 % et de l'État italien, pour 15 %
à 20 %. De quoi remédier, au moins partiellement, à la défection
d'easyJet, à deux semaines de la date butoir fixée dans le plan de
redressement. Delta et China Eastern ont l'habitude de travailler
ensemble, puisque la compagnie américaine détient 3,5 % du capital de la
compagnie de Shanghai et que tous deux sont également actionnaires
d'Air France-KLM, pour environ 9 % chacun. Quant à Air France-KLM, le groupe n'aurait pas
l'intention de reprendre une participation dans Alitalia, après son
expérience malheureuse, il y a dix ans. Toutefois, il est également « en
pourparlers avec Alitalia », aux côtés de Delta, « pour déterminer
comment la compagnie pourrait coopérer dans le cadre de la joint venture
élargie [à Virgin Atlantic, NDLR] lorsque Alitalia sortira de sa
procédure administrative », explique-t-on côté français.
Si la compagnie italienne avait mis
fin à son partenariat avec Air France sur les lignes entre la France et
l'Italie après leur rupture, Alitalia reste en effet partenaire de la
coentreprise virtuelle montée par Delta et Air France-KLM sur le marché
transatlantique, qui constitue un enjeu majeur. Malgré les aléas de la
relation avec Alitalia, l'Italie reste le quatrième marché d'Air France,
qui y opère près de 200 vols par semaine et même 488 au niveau du
groupe. Ce qui faisait dire encore récemment à Benjamin Smith qu'Air
France-KLM ne peut pas se désintéresser de ce qui se passe chez
Alitalia. Reste à savoir si les
efforts de Delta et d'Air France-KLM pour maintenir Alitalia dans
l'alliance Skyteam seront suffisants. (...) Après plusieurs mois de négociations,
syndicats et direction ne sont toujours pas parvenus à un accord sur les
réductions d'effectifs, qui concerneraient encore quelque 1.500
salariés, sur un effectif d'environ 10.000 personnes.
>
Level ouvre une nouvelle base à Amsterdam
(source Déplacements Pros) 24 mars - La compagnie aérienne low-cost Level, qui fait partie du groupe International Airlines Group (IAG),
proposera des vols au départ de l'aéroport d'Amsterdam à partir du 6
avril avec trois Airbus A320/A321 basés à Schiphol. (...)
Level était à
l'origine une compagnie low-cost long-courrier, au départ de Barcelone
et Paris-Orly vers les États-Unis et l'Amérique du Sud. Cependant, elle
s'étend aujourd'hui également au court et moyen-courriers. (...)
En raison
des contraintes de créneaux horaires à Schiphol, Level reprendra 7
lignes exploitées Vueling, qui fait également partie d'IAG.
>
Grâce à Intro Aviation, Corsair va doubler sa flotte d'ici quatre ans
(source Air et Cosmos) 20 mars - Le nouvel actionnaire majoritaire de
Corsair a pour objectif d’atteindre une flotte monotype de 13 avions en
2023. Une première commande de trois Airbus A330neo a été passée le 15
mars. Chaque départ d’un Boeing 747-400 sera suivi de l’arrivée de deux
A330. « C’est un grand jour pour Corsair, et pour nous ». C’est
de cette manière que Peter Oncken, directeur général d’Intro Aviation, a
salué l’officialisation devant la presse du rachat de la compagnie
française le 19 mars. La firme allemande spécialisée dans
l’investissement dans le secteur aérien, Intro Aviation, (...) devient
donc l’actionnaire majoritaire de Corsair à hauteur de 53%. (...). TUI garde une part de capital de 27%, le reste (20%)
étant détenu par les salariés. (...) A noter aussi qu’Intro Aviation, qui s’est fait connaître par la reprise et la restructuration de plusieurs compagnies
(DBA, LTU Airlines, Intersky, CityJet, VLM Airlines etc…), a apporté des
garanties aux salariés de ne pas procéder à des réductions d’effectifs,
de ne pas toucher aux accords collectifs ou de procéder à des transferts
de personnels pendant au moins 24 mois. (...) « Nous avions déjà approché Corsair il y a
quelques années, et il nous avait semblé impensable qu’une compagnie de
cette taille puisse se développer en ayant deux types d’avion, c’est
très coûteux et cela empêche de développer des synergies », précise
Peter Oncken, directeur général d’Intro Aviation.
La
première grosse étape pour le nouvel actionnariat va donc
être de rationaliser la flotte. (...)
>
Violentes turbulences pour la compagnie aérienne indienne Jet Airways
(source AFP) 20 mars - (...) Jet, qui ploie sous une dette de
plus d'un milliard de dollars, a actuellement 78 de ses 119 avions dans
l'incapacité de voler en raison du non-paiement de leurs loueurs et de
ses créanciers. (...)
Jet Airways se retrouve sur
plusieurs fronts en même temps. Nombre de ses pilotes, dont les salaires
n'ont pas été réglés, menacent de se mettre en grève si leur paye ne
leur est pas versée sous peu. (...) Dans le même temps, la compagnie émiratie
Etihad Airways, qui
possède 24% du capital de Jet, a proposé de se retirer en vendant sa
part à la banque publique State Bank of India (SBI), selon l'agence
économique Bloomberg. Jet Airways a
obtenu le mois dernier 1,19 milliard de dollars de la part d'un
consortium de banques emmené par la SBI. Ce renflouement prévoit des
ventes ou locations (cession-bail) d'avions, une restructuration de
dette et un apport de capitaux. Mais, depuis l'annonce du plan de
sauvetage, la crise ne s'est pas calmée. (...) Le nombre de passagers aériens en Inde a été multiplié par
six au cours de la dernière décennie, la classe moyenne profitant de
meilleures connexions et de vols moins chers. Une croissance qui devrait
faire du secteur aérien du pays le troisième plus vaste au monde d'ici
2025. Les transporteurs nationaux, y compris le plus gros du
pays en termes de parts de marché, IndiGo, ont toutefois du mal à
atteindre la rentabilité malgré l'envolée de la demande. La fluctuation
des prix du pétrole, une roupie faible et une féroce guerre des prix sur
le marché aérien indien les mettent sous pression constante.
Une
faillite de Jet Airways serait catastrophique pour l'image du
gouvernement de Narendra Modi, arrivé au pouvoir il y a cinq ans en
promettant une économie indienne dynamique. Le dirigeant nationaliste
hindou s'apprête à affronter les urnes en avril et mai à l'occasion des
élections législatives, un scrutin à l'issue duquel il espère décrocher
un second mandat.
>
Crash du Boeing 737 MAX : la pression s'accentue sur les autorités aéronautiques
(source Les Échos) 20 mars - Le patron de l'Administration fédérale
de l'aviation américaine serait sur le point d'être remplacé. La FAA est
soupçonnée d'avoir laissé à l'avionneur américain le soin d'inspecter et
approuver le 737 MAX-8. (...)
Soupçonnée d'avoir laissé à Boeing le soin d'inspecter et d'approuver le
737 MAX-8, la FAA est sous pression. Selon le « Wall Street Journal »,
la Maison-Blanche s'apprête à limoger son patron, Daniel Elwell, en
poste depuis janvier 2018, pour le remplacer par Steve Dickson, un
ancien haut responsable de Delta Airlines. Et ce n'est pas tout.
Mardi, la secrétaire aux Transports, Elaine Chao,
a confié à
l'inspecteur général de son ministère, Calvin Scovel, la mission
de réaliser un audit dans le but « de s'assurer que ses procédures de
sécurité ont effectivement été mises en œuvre ». Cet audit, précise la
note, devra rassembler « un historique factuel et objectif sur les
actions qui ont débouché sur la certification du 737 MAX-8 ». Boeing
avait demandé en janvier 2012 un amendement de ce type de certification,
délivré en mars 2017 par la FAA, écrit-elle (...).
De son côté, Boeing, pour qui le 737
MAX représente 85 % du carnet de commandes, se prépare à remanier son
organigramme. John Hamilton qui occupait les fonctions de vice-président
et d'ingénieur en chef à la division Aviation commerciale « va se
concentrer uniquement sur le rôle d'ingénieur en chef », a annoncé
mercredi le PDG, Kevin McAllister (...).
Après la Chine,
l'Australie, le Royaume-Uni et l'Europe et de nombreux autres pays, les
États-Unis ont à leur tour ordonné la semaine dernière
l'immobilisation des 737 MAX-8 et MAX-9, jusqu'à ce qu'une mise à jour
logicielle du système anti-décrochage (le Manoeuvring
Characteristics Augmentation System ou MCAS) puisse être testée et
installée sur tous les appareils. Une procédure qui pourrait
prendre des semaines. Si l'avionneur a suspendu les livraisons des 737
MAX assemblés dans son usine près de Seattle, il continue de produire la
version remotorisée du 737 au rythme de 52 exemplaires par mois. Pour
combien de temps encore ? POURQUOI LA FAA EST SUR LA SELLETTE
Depuis l'accident du 737 MAX 8 d'Ethiopian (157 morts), les liens très
étroits entre Boeing et la FAA sont pointés du doigt. Depuis une dizaine
d'années celle-ci lui a, de fait, externalisé en partie la certification
des avions. Le Canada a pris ses distances avec la FAA. Il fera son
propre examen des changements qu'apportera l'avionneur à ses 737 MAX
avant de les autoriser à voler de nouveau. L'Agence européenne de la
sécurité aérienne est sur la même ligne. « Je peux vous garantir que de
notre côté, nous n'allons pas permettre que cet appareil continue de
voler si nous ne trouvons pas des solutions acceptables et de réponses
acceptables à toutes nos questions. Peu importe ce que fait la FAA
américaine, que ce soit bien clair », a déclaré lundi son patron,
Patrick Ky, devant la commission des transports et du tourisme du
Parlement européen. Sur le plan de la formation des pilotes au
MCAS enfin, Bertrand Vilmer, du cabinet d'expertise aéronautique Icare,
a déclaré à l'AFP que « Boeing et la FAA avaient refusé la demande des
compagnies que les pilotes se ré-entraînent avec ce système ». Ceci,
selon lui, « pour des problèmes économiques »
>
Ryanair : aucune indemnisation en cas de grève selon deux décisions de justice en Allemagne et en Italie
(source Air Journal) 22 mars - La compagnie aérienne low-cost Ryanair
se félicite des décisions de justice en Allemagne et en Italie
confirmant qu’une compensation des passagers au titre de la directive
EU261 n’est pas due en cas de grève interne. (...) Ryanair a toujours refusé
d’indemniser les passagers affectés, citant la « force majeure » ; deux
décisions le 21 mars 2019 sont venues la conforter dans sa position.
Le
tribunal du district de Cologne en Allemagne et du juge de paix de
Catane en Italie ont confirmé qu’aucune compensation UE261 n’était due
aux clients dont les vols ont été retardés ou annulés en raison
d’actions de grèves internes menées l’an dernier, ces grèves étant
indépendantes de la volonté de la compagnie aérienne.
Ryanair
rappelle dans son communiqué qu’elle se conforme pleinement à la
législation UE261, et qu’elle a « réacheminé ou remboursé tous les
clients concernés par le petit nombre de retards/annulations dû aux
grèves et a fourni une assistance complète aux clients, y compris
l’hébergement, les repas et le réacheminement ». Toutefois, ces
annulations étant indépendantes de la volonté de Ryanair, aucun paiement
d’indemnité UE261 n’est dû selon ces décisions de justice. (..)
Ces
décisions font suite à des décisions de justice similaires à Dublin le
mois dernier et à Barcelone, Badajoz, Orense et Pontevedra en Espagne (...).
Rappelons toutefois que selon le Centre Européen des
Consommateurs (CEC) du Luxembourg, la jurisprudence récente a jugé que
les grèves des pilotes ne constituent pas une circonstance
exceptionnelle exonérant la compagnie aérienne de verser une
indemnisation aux consommateurs. N’ayant pu trouver d’accord à l’amiable
avec Ryanair, deux passagers luxembourgeois sont allés en justice sur
les conseils du CEC, devant le juge de paix de Luxembourg – qui leur a
donné raison. Les plaignants ont désormais droit à une indemnité de 250
euros par personne.
>
Aérien : le self-connecting, une nouvelle opportunité pour les agences ?
(source TourMaG) 23 mars - Si au regard des chiffres mondiaux du
transport aérien*, la part du self-connecting peut paraître anecdotique,
la tendance est pourtant bien réelle. La correspondance
autonome réalisée (hors interline) par les passagers entre deux vols,
munis de deux billets séparés prend en effet de plus en
plus d'ampleur. (...) "C'est un produit touristique majeur, inventé
par le client lui-même et qui va de pair avec l'explosion du trafic
low-cost", explique Fabrice Dariot, PDG de Bourse des Vols (...).
easyjet a bien compris l'enjeu en lançant son réseau
baptisé "Worldwilde", qui permet des correspondances facilitées en
partenariat avec plusieurs compagnies, telles que Cathay Pacific,
Emirates, Virgin Atlantic, Norwegian, WestJet, Singapore Airlines,
Corsair (...).
Fort de cette évolution, les
aéroports s'y mettent aussi et n'attendent pas les compagnies pour
cibler cette clientèle. L'aéroport de Londres Gatwick a lancé
Gatwick Connects qui permet aux passagers de bénéficier d'une gamme de
services simplifiant la correspondance : facilité de réenregistrement
des bagages, parcours raccourci et assurance en cas de perte de bagages
ou de correspondance ratée. Sur le même principe, en France,
l'aéroport de Nice mettra en place dès cet été sa propre solution de
self-connecting baptisée Nice Connect (...). "Je l'ai déjà proposé en agence", précise
(...) une directrice d'agence (...), "mais j'ai
bien informé la cliente qu'en cas de grève, de retard ou de tout autre événement,
elle pourrait perdre l'un des coupons" (...). Amadeus, qui
a racheté l'intégrateur de contenu low-cost Pyton, travaille aussi sur
le self-connecting. "Nous sommes en train de développer une solution d'interline
virtuel qui permettra à terme de faire de l'interline avec deux produits
séparés", a annoncé Jamel Chandoul, directeur commercial France.
Difficile, en effet, d'ignorer une tendance qui vient directement du
marché !
Revue de presse boursière
>
Air France-KLM : L'État français souscrit à une émission obligataire
(source Reuters) 20 mars - Air France-KLM a placé mercredi environ
500 millions d'euros d'obligations à option de conversion et/ou
d'échange en actions nouvelles ou existantes (OCEANEs) à échéance 2026,
une opération à laquelle l'État français a souscrit à hauteur de 71,45
millions, soit l'équivalent de sa quote-part au capital (14,3%).
Le groupe a précisé dans un communiqué que le produit net de l'émission
serait affecté à ses besoins généraux de financement et notamment au
refinancement des obligations subordonnées perpétuelles émises en 2015
et remboursables par anticipation sur option de la société en octobre
2020. "L'État français souhaite manifester sa pleine confiance
dans les atouts d'Air France-KLM pour mener à bien l'amélioration de sa
compétitivité et la consolidation de son développement", a de son côté
souligné l'Agence des participations de l'État (APE).
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,888 euros en clôture
lundi 25 mars. Elle est baisse de 7,5%. Les Bourses
européennes, ainsi que Wall Street, ont terminé en forte baisse
vendredi, la parution d'indicateurs décevants en Europe et aux
Etats-Unis ayant relancé les craintes sur la croissance mondiale (source
Reuters).
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,17 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en stable à 67$. Les efforts délibérés de l'Opep et la crise au Venezuela maintiennent les prix au plus
haut niveau enregistré au cours de ces trois derniers mois.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
désabonnez-vous et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10013 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|