N°699, 15 avril 2019
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Des
nouveautés
dans ma lettre
La Revue de Presse du lundi ...
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Pourquoi on ne peut pas éteindre l'incendie de Notre-Dame de Paris avec un Canadair
(source franceinfo) 15 avril - La question est revenue à plusieurs
reprises dans la soirée. Plusieurs internautes se sont étonnés de
l'absence de Canadair pour éteindre l'incendie de Notre-Dame de Paris,
lundi 15 avril. Sur Twitter, la sécurité civile a expliqué que ces
avions sont techniquement "inadaptés pour éteindre ce type d'incendie".
"Le largage d'eau par avion sur ce type d'édifice pourrait
en effet entraîner l'effondrement de l'intégralité de
la structure". (...)
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AIR FRANCE-KLM : Mise à disposition du Document de référence 2018
(source zonebourse) 9 avril - Le document de référence 2018 d'Air
France-KLM a été déposé auprès de l'Autorité des Marchés Financiers
(AMF) le 9 avril 2019. Ce document en version française est
disponible dans les conditions réglementaires. Il peut être consulté
(...) sur le site internet d'Air France-KLM (rubriques Finance /
Publications / Documents annuels et Finance / Publications / Information
réglementée).
Il comprend notamment le rapport financier annuel,
le rapport du conseil d'administration sur le gouvernement d'entreprise,
les rapports des contrôleurs légaux des comptes et les informations
relatives aux honoraires des contrôleurs légaux.
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AFI KLM E&M signe un accord de support avec Viva Air
(source Air et Cosmos) 11 avril - AFI KLM E&M, en partenariat avec Barfield, sa filiale dans les Amériques, a conclu un accord avec Viva
Air pour fournir un programme complet de support dédié aux éléments
structurels réparables de sa flotte actuelle. (...) Viva Air (anciennement
VivaColombia) est une compagnie aérienne low-cost colombienne et
péruvienne, filiale d'Irelandia Aviation. Elle dessert 23 routes en
Colombie, 10 au Pérou et 4 destinations internationales dont Miami.
La
flotte de Viva Air est composée de 20 Airbus A320-200. Elle a démarré
ses opérations en mai 2012 avec une flotte de 8 A320.
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La compagnie Air France choisie pour exploiter la ligne aérienne Aurillac-Paris jusqu'en 2023
(source La Montagne) 12 avril - Déjà délégataire de la ligne aérienne
Aurillac-Paris (...), la compagnie Air
France assurera de nouveau entre Aurillac et Paris, pour la période
2019-2023 (...) via Regourd aviation (...).
La future Obligation de
service public, qui démarrera au 1er juin prochain, prévoit une
troisième rotation, à la mi-journée. Ce qui aura un coût : entre 16 et
17 M€ sur quatre ans. (...) L’État
soutient l’existence de la liaison aérienne entre Aurillac et Paris,
considérée d’aménagement du territoire et empruntée par 32.000 passagers
l’an dernier, à hauteur de 1,8 million par an, le Département verse
500.000 € tout comme la Communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac,
propriétaire de l’aéroport. La Région, la CCI et l’interconsulaire
mettent aussi la main à la poche pour soutenir cette ligne vitale au
désenclavement du Cantal et au soutien du tissu économique local (...).
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Transavia : deux nouveautés à Orly et ventes d’hiver
(source Air Journal) 10 avril - La compagnie aérienne low-cost
Transavia France a ouvert les réservations pour la saison hiver
2019-2020, dévoilant au passage (...) deux nouvelles destinations
ensoleillées aux Canaries au départ de Paris-Orly : Lanzarote-César
Manrique (... en concurrence directe avec Vueling et indirecte avec
Ryanair depuis Beauvais), (...). Fuerteventura-El Matorral aura
également droit à 1 vol par semaine (...) face à easyJet (CDG), TUI fly
Belgium (CDG et Orly) et Vueling (CDG). (...) La low-cost
consolide également son programme de vols depuis ses 3 bases, avec un
renforcement vers le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Espagne.
Transavia profite également de l’hiver pour prolonger 3 lignes depuis
ses bases de Paris-Orly et Lyon (...).
Forte d’un taux de
ponctualité de plus de 80 % sur l’ensemble de l’année 2018, Transavia
s’est également distinguée par la qualité de sa relation client online
avec une belle récompense : le Trophée Qualiweb dans le secteur Tourisme
et Transport. Nous mettons le confort et l’excellence opérationnelle au
cœur de nos services (...), déclare Nicolas Hénin, Directeur Général
Adjoint Commercial de Transavia France.
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Air Caraïbes et French bee poursuivent leurs croissances rentables
(source Les Échos) 11 avril - Malgré des vents contraires, Air
Caraïbes et sa petite sœur low-cost French bee ont continué de
gagner des parts de marché - mais aussi de l'argent - en 2018. Les deux
compagnies du groupe familial Dubreuil ont transporté, au total, plus de
2 millions de passagers l'an dernier, soit 359.000 de plus qu'en 2017.
Cela suffit à faire du pôle « Dubreuil aero » le principal concurrent
français d'Air France sur le long-courrier. Et ce, avec une marge
opérationnelle de 3,1 % en cumul (4 % pour Air Caraïbes, proche de zéro
pour French bee) supérieure à celle d'Air France (1,7 %).
(...) French bee (...) est désormais
le troisième opérateur sur La Réunion, derrière Air
Austral et Air France, et le deuxième sur la liaison
Paris-Papeete, inaugurée l'an dernier, juste derrière Air Tahiti Nui,
mais devant Air France. French bee devance également Air France sur San
Francisco.
De
quoi conforter le pari du président-fondateur du groupe, Jean-Paul
Dubreuil, et de son directeur général et « complice », Marc Rochet.
« Nous ne sommes pas encore aux 5 % de marge que je considère comme
étant le niveau minimal de rentabilité à atteindre. Mais d'autres
envieraient déjà ces résultats, sachant que French bee n'en est qu'à son
troisième exercice », a souligné le premier ce jeudi devant la presse.
« Malgré les soubresauts, nous restons convaincus que le low-cost
long-courrier est une voie d'avenir, à condition d'être géré avec la
plus grande rigueur », a ajouté le second. Pour 2019, French bee
(...) n'ouvrira pas de nouvelle ligne. « Ce sera une année de consolidation »,
précise sa directrice, Muriel Assouline.
(...) Malgré
l'arrivée de Level sur les Antilles, Air Caraïbes a encore augmenté son
trafic de 11,5 %, à 1,614 million de passagers (dont 1,26 million sur
long-courriers), et son chiffre d'affaires de 10,9 %, à 481,63 millions
d'euros, pour un résultat net de 10,43 millions, contre 12 millions un
an plus tôt. « Pour la première fois, nous sommes passés devant Air
France sur Paris-Fort-de-France », s'est félicité le nouveau directeur
d'Air Caraïbes, Patrick Malval. La croissance de la compagnie va se
poursuivre en 2019 (...). Air Caraïbes prendra notamment livraison en juillet
d'un troisième A350-900 et en décembre, d'un premier A350-1000, la
version allongée du nouveau biréacteur long-courrier d'Airbus, équipée
de 429 sièges. « Nous sommes encore la seule compagnie française à
exploiter des A350 et nous serons la première compagnie française à
recevoir un A350-1000 », a souligné Marc Rochet.
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Delta Airlines : bénéfice net en augmentation de 31,1 % au 1er trimestre 2019
(source Air Journal) 13 avril - La compagnie aérienne américaine
Delta Airlines a enregistré des résultats financiers meilleurs que prévu
au 1er trimestre 2019, affichant un bénéfice net en augmentation de
31,1 % (à 730 millions de dollars) pour une progression de 5,1 % de son
chiffre d’affaires (à 10,47 milliards de dollars).
(...) La compagnie américaine n’est pas impactée par les Boeing 737
MAX cloués au sol après deux accidents successifs (Ethiopian Airlines et
Lion Air), n’exploitant pas ce modèle de monocouloir, contrairement à
ses principales concurrentes Southwest Airlines et American
Airlines. (...) Par ailleurs, Delta Airlines est ressorti numéro
un de Airline Quality Rating, le classement annuel de qualité des
compagnies aériennes nord-américaines qui est établi par deux
universités américaines. L’année dernière Delta Airlines était numéro
deux de ce classement.
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JetBlue, cette low-cost qui peut faire un carton sur le long-courrier
(source La Tribune) 12 avril - Alors que les faillites de Primera Air
à l'automne, de WOW Air en mars et des difficultés de Norwegian ont
relancé le débat sur la pertinence du modèle low-cost sur les vols
long-courriers, un poids lourd du low-cost américain se lance à son tour
dans l'aventure. Et ce, avec des armes que nulle autre compagnie à bas
coûts n'a eues en possession jusqu'ici. JetBlue, le deuxième acteur
low-cost américain derrière Southwest, a en effet
annoncé le lancement début 2021 de vols transatlantiques entre Londres et ses bases
opérationnelles de New York JFK et Boston. Son directeur général Robin
Hayes a précisé que Paris et Amsterdam pourraient être lancés
ultérieurement. Ce dernier veut notamment réduire les tarifs
« obscènes » pratiqués aujourd'hui par les compagnies aériennes.
Cette annonce n'est évidemment pas une bonne nouvelle pour les
compagnies historiques, comme British Airways, Virgin Atlantic, Air
France ou KLM. JetBlue réunit tous les atouts permettant sur le papier
de réussir là où d'autres ont échoué. JetBlue est avant tout une grande
compagnie (...). Avec ses 240 avions, elle a transporté l'an dernier
plus de 40 millions de passagers. Elle pèse plus de 7,5 milliards de
dollars de chiffre d'affaires et affiche des résultats solides.
Contrairement à tous les acteurs low-cost présents aujourd'hui sur l'axe
transatlantique, elle pourra alimenter ses vols long-courriers avec des
passagers en correspondance grâce à l'importance de son réseau de
destinations à New York et Boston. A "JFK", JetBlue est l''un des
principaux opérateurs avec Delta. En outre, elle n'aura pas du mal à se
faire connaître en raison de sa notoriété et de sa réputation de la
qualité de ses services. Le type d'avions prévu pour ses vols
transatlantiques est également un atout. JetBlue va convertir une partie
des A321 Neo commandés en A321 LR, la version long-courrier de cet
appareil moyen-courrier. Moins chers que des gros-porteurs, ces avions
sont par ailleurs plus faciles également à remplir en raison d'une
capacité inférieure (220 passagers). Ce type d'appareils peut permettre
plus facilement d'augmenter la fréquence des vols et de toucher des
voyageurs professionnels. (...)
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Lufthansa met en vente sa filiale de restauration de bord
(source BfmTv) 11 avril - "Le
directoire de Lufthansa a lancé un processus de vente en vue d'une
éventuelle cession entière ou partielle de LSG Group", a déclaré à l'AFP
un porte-parole de Lufthansa. "Cette procédure vise en particulier
des investisseurs stratégiques de la branche de l'avitaillement", a
indiqué le groupe, précisant qu'il était encore "ouvert" sur l'issue de
la procédure. LSG emploie près de 35.500 personnes et a réalisé
l'année passée un chiffre d'affaires de 3,2 milliards d'euros, dont plus
de 75% avec des clients extérieurs au groupe Lufthansa. LSG Sky Chefs
fournit l'avitaillement pour les vols Lufthansa, mais aussi quelque 300
autres compagnies, notamment United Airlines, American Airlines et
LATAM, ainsi que "plusieurs" sociétés ferroviaires, selon le rapport
annuel 2018 du groupe. En décembre, le groupe autrichien Do&Co
avait montré de l'intérêt pour LSG. Pour financer l'opération, il
chercherait l'appui d'investisseurs, selon Reuters. Do&Co fournit des
services de restauration à Austrian Airlines, filiale de Lufthansa,
depuis 2007 et à sa filiale suisse SWISS depuis la mi-2018. Turkish
Airlines figure aussi parmi ses clients. Do&Co servira également British
Airways et Iberia, du groupe IAG, à partir de 2020.
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Réunion cruciale des créanciers de Jet Airways
(source AFP) 15 avril - Les créanciers de la compagnie aérienne
indienne Jet Airways, au bord du crash, se réunissent lundi pour décider
d'une éventuelle injection de fonds indispensable à la survie de
l'entreprise. La flotte de ce qui était jusqu'à peu le deuxième
transporteur aérien du géant d'Asie du Sud est passée de près de 120
appareils en janvier à seulement sept aujourd'hui, en raison du
non-paiement d'échéances de crédit-bail. Les vols sont annulés en
cascade, laissant des milliers de passagers sur le carreau.
Ployant sous une dette de plus d'un milliard de dollars, Jet Airways est
passé le mois dernier sous le contrôle d'un consortium bancaire de
créanciers emmené par la State Bank of India (SBI). Les
créanciers avaient promis d'injecter 218 millions de dollars à titre de
"soutien financier immédiat", via des instruments de dette. Mais la
majorité des fonds n'ont pas été débloqués à ce jour et Jet se
trouverait à quelques jours de la faillite, selon la presse indienne. (...)
Vendredi, le
gouvernement a tenu une réunion de crise pour discuter du sort de la
société. Une faillite de Jet Airways serait catastrophique pour l'image
du Premier ministre Narendra Modi, arrivé au pouvoir il y a cinq ans en
promettant une économie dynamique et qui brigue actuellement un deuxième
mandat aux élections législatives. (...)
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Norwegian repousse la livraison de plusieurs Airbus A320neo et A321LR
(source Journal de l'Aviation) 12 avril - Le redressement de
Norwegian ne s'annonce pas comme une sinécure. Le groupe norvégien
a
annoncé une nouvelle mesure de son programme de réduction des coûts : le
report de livraison de plusieurs A320neo et A321LR, destinés à sa
filiale Arctic Aviation Assets. S'il n'a pas précisé le nombre
d'appareils concernés ni l'ampleur du report, le groupe souligne que
l'accord conclu avec Airbus lui permettra d'éviter 570 millions de
dollars de dépenses en 2019 et 2020. (...)
Norwegian n'est pas au bout de ses
peines. Après avoir vécu deux années très difficiles avec sa flotte de
Boeing 787, qui a dû être immobilisée pour des inspections moteurs, elle
avait conclu un accord de compensation avec Rolls-Royce qui devait
profiter aux comptes 2019 et pensait avoir tourné la page de
l'indisponibilité de ses Dreamliner. Mais de nouveaux problèmes sont
apparus sur les Trent 1000 TEN (détérioration précoce des aubes de
turbine haute pression), qui pourraient venir perturber la low-cost.
Surtout, elle fait désormais face à l'interdiction de vol du 737
MAX, dont elle était l'opératrice de lancement en Europe. Elle compte
dix-huit appareils dans sa flotte et son programme de vols avait été
élaboré en tenant compte de la perspective de la réception de seize
exemplaires supplémentaires cette année. Après avoir rejeté l'idée d'en
louer pour pallier le manque de capacités entraîné (ce qui avait
lourdement participé à la dégradation des comptes dans le cas des 787 en
2018), Norwegian est revenue sur sa décision. Elle a également repoussé
la vente de six 737-800 pour les garder un petit peu plus longtemps à
son service. (...)
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Southwest et American Airlines annulent leurs vols en 737 MAX jusqu’en août
(source actu-aero) 15 avril - Alors que les compagnies
nord-américaines espéraient un retour en service rapide des flottes de
Boeing 737 MAX, en juin pour les plus optimistes, les compagnies
américaines Southwest et American Airlines ont annoncé successivement
qu’elles annulaient les vols en MAX jusqu’au mois d’août. Si
dans un premier temps, le retour en vol des 28 exemplaires de 737 MAX
American Airlines était programmé au 5 juin, la compagnie a annoncé le
14 avril dans un communiqué que leur immobilisation allait se prolonger
jusqu’au 19 août prochain. (...) Cette annulation de 115 vols par jour
représente environ 1,5% du nombre total de vols quotidiens de la
compagnie à bas-prix. En fin de semaine dernière, c’est la
compagnie Southwest Airlines, plus gros exploitant US de 737 MAX avec 35
avions en flotte, qui avait annoncé l’annulation des vols jusqu’au 5
août. (...) Rappelons que le Boeing 737 MAX est aujourd’hui interdit de
vols partout dans le monde et que les 371 exemplaires déjà livrés sont
cloué au sol jusqu’à ce que Boeing apporte des solutions pour garantir
l’entière sécurité de son avion qui a connu deux crash en l’espace de 6
mois dans des circonstances similaires. (...) La semaine dernière le constructeur
américain a présenté une série d’améliorations logiciel et de formation
des pilotes de MAX, qui semble-t-il n’ont pas convaincu la FAA.
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Le lourd héritage de Tom Enders à la tête d'Airbus
(source Journal de l'Aviation) 9 avril - Plus qu'une simple
succession entre deux dirigeants, l'assemblée générale annuelle du 10
avril d'Airbus va marquer la fin d'une ère. Celle de Tom Enders, dernier
des historiques d'EADS. Lorsque son successeur désigné, Guillaume Faury,
prendra les rênes du groupe, il devra assumer l'héritage complexe et
contrasté des sept ans de règne de celui qui restera comme « Major
Tom ». Président exécutif depuis 2012, Tom Enders laisse un
groupe solide avec un chiffre d'affaires de 64 milliards d'euros et une
marge opérationnelle enfin proche des 10%. Il aura su bénéficier des
perspectives de croissance du transport aérien - et de l'efficacité
légendaire de John Leahy - pour s'assurer un carnet de commandes Avions
commerciaux plein. Un succès qui va de pair avec le lancement commercial
et industriel de la famille A320neo (6 500 commandes et 730 livraisons).
Le principal fait d'armes du Major Tom restera sans aucun doute la
transformation du groupe, désormais intégré et autonome. (...)Tout ne
s'est pas fait sans heurts, avec l'affirmation d'un pouvoir personnel
qui a conduit à une guerre des chefs avec Fabrice Brégier. (...)
Il a dû
faire face à l'échec commercial de l'A380 - dont il a décidé l'arrêt
quelques mois avant son départ - et aux problèmes industriels de
l'A400M, qui ne sont toujours pas résolus. Le programme d'avion de
transport tactique représente un gouffre financier qui aurait atteint
les 31 milliards d'euros, soit plus de 50% d'augmentation par rapport
aux prévisions initiales. Enfin, Enders aura permis à Airbus d'entrer
véritablement dans l'ère de la numérisation, mais vraisemblablement au
prix d'une trop grande ouverture des portes du groupe aux Américains.
Guillaume Faury va donc devoir établir un nouvel organigramme
et son propre mode de gouvernance, jusqu'ici largement organisés autour
de Tom Enders. Il devra aussi affronter la fin de l'A380, les
difficultés de l'A400M ou encore les retombées des enquêtes
anti-corruption, tout en assurant le succès de l'A350 et la suite de
l'A320neo dans un contexte qui pourrait s'avérer bien moins favorable au
cours des prochaines années.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 11,09 euros en clôture lundi 15 avril. Elle est
en hausse de
4,03%. Depuis 2011, elle n'a dépassé ce seuil de 11 euros qu'à
deux reprises, brièvement en 2014 et pendant 6 mois fin 2017.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,17 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en stable à 71$, au plus haut depuis 6 mois. Les cours du pétrole
restent dopés par les baisses de production de l'Opep et les tensions
géopolitiques au Venezuela et en Iran.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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compte twitter @FrRobardet
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liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
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