N°701, 29 avril 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France meilleure Première classe au monde
(source Air Journal) 25 avril - (...) Après le classement des meilleures classes Affaires,
duquel la compagnie nationale française était absente, le Travelers
Club, blog francophone de Boarding Area, a accordé à Air France le titre
de meilleure Première classe au monde, avec une note de 86/100 ;
Singapore Airlines suit avec une note de 80/100, et la compagnie basée à
l’aéroport de Dubaï Emirates Airlines complète le podium avec 78/100.
Viennent ensuite : 4: Swiss avec une note de 76/100 5. Lufthansa
avec une note de 75/100 6. Cathay Pacific avec une note de 73/100
7. Qatar Airways avec une note de 72/100 8. Garuda Indonesia avec une
note de 70/100 9. Etihad Airways avec une note de 69/100 10. Japan
Airlines avec une note de 64/100
Le classement (...) est basé « sur des critères objectifs
récompensant la qualité des prestations proposées au sol et à bord par
les compagnies aériennes évaluées. (...) Les 10
compagnies aériennes s’en sortent bien. Que ce soit Air France en tête
du classement ou Etihad Airways à l’avant dernière place du palmarès,
toutes proposent aux passagers qui les choisissent une qualité de
service supérieure aux autres classes de voyage. (...)
The Travellers Club a
évalué 25 compagnies aériennes de premier plan afin d’établir ce
classement.(...) Ont été pris en compte : .
l’offre au sol dans son hub (transfert en VTC, accueil personnalisé,
escorte au sol, fast track dédié, salon, …) .
les cabines (uniformité et cohérence du produit First, intimité du
siège, entretien de la cabine, espace offert en cabine, …) .
le confort à bord (accessoires de confort, surmatelas, pyjama, turn down
service, …) . le
service à bord (l’accueil, la présentation, l’offre de restauration, la
carte des vins et champagne, service personnalisé, …) .
le divertissement (qualité de l’écran et de l’interface, chargement du
système, accessoires, wifi à bord, …). (...)
>
Air France mettra son Airbus A350 sur Bamako et Abidjan
(source Journal de l'Aviation) 23 avril - Comme le 787, l'A350 d'Air
France sera d'abord affecté à l'Afrique. La compagnie a intégré
l'appareil à son programme de vol et ouvert ses ventes, prévoyant une
mise en service sur la ligne Paris - Bamako - Abidjan le 23 septembre.
Il opèrera sur le tiers des dix-sept rotations hebdomadaires qui seront
réalisées durant la saison été, aux côtés des Boeing 787-9, 777-200ER et
777-300ER qui l'assurent déjà (l'A380 ayant été retiré au début du
mois). Initialement destiné aux opérations de feue Joon, le
premier exemplaire vient tout juste de sortir de la ligne d'assemblage
final d'Airbus mais n'a pas encore ses moteurs, ni sa livrée. Celle-ci
sera finalement aux couleurs d'Air France. En revanche, lorsque
la fin de Joon a été décidée, il était trop tard pour modifier la
configuration cabine et la mettre aux standards Air France. Les
passagers découvriront donc en embarquant celle qui était conçue pour la
compagnie dite hybride : l'appareil pourra accueillir 324 passagers,
dont 34 en classe affaires, 24 en classe Premium economy et 266 en
classe économique. Air France a commandé vingt et
un exemplaires de l'A350 (en commande ferme).(...)
>
Interview vidéo de Hans SMITS
(source Presse néerlandaise, traduit avec Deepl com) 15 avril -
Il
occupait le poste auxiliaire le plus difficile des Pays-Bas : celui de
président du conseil de surveillance de KLM. Hans Smits (69 ans)
(...) jeudi dernier (...) a dit au revoir à
KLM. (...) Au total, il a été membre du conseil de
surveillance de la compagnie aérienne pendant quinze ans.
Smits tient à souligner ce que KLM a accompli au cours des dernières
années. Le bénéfice a augmenté de manière significative, de même que la
productivité et la satisfaction de la clientèle. Cela n'enlève rien au
fait que les derniers mois ont été éprouvants, pas toujours confortables
et, d'une certaine façon, désagréables. La bataille autour du
renouvellement du mandat du PDG de KLM, Pieter Elbers, a
particulièrement mis en lumière les relations difficiles entre la
compagnie aérienne néerlandaise et la compagnie mère française. Le
nouveau PDG d'Air France-KLM, le Canadien Benjamin Smith, semblait
déterminé à bloquer le renouvellement du mandat du Néerlandais. Le
conseil de surveillance de KLM, dirigé par Smits, venait de le nommer.
Une nomination à l'unanimité, donc incluant les cinq membres français du
conseil de surveillance de KLM. Quand avez-vous appris qu'Elbers
pourrait ne pas être reconduit dans ses fonctions ? "Aux alentours du
Nouvel An, il s'est soudain avéré que son renouvellement de mandat était
en cours de reconsidération, alors que le conseil de surveillance de KLM
ne l'avait nommé à l'unanimité qu'en décembre. C'est pas comme si
j'avais reçu un coup de fil pour les infos. J'ai appris qu'en France,
les gens sont un peu plus indirects quand il s'agit d'exprimer ces
choses qu'aux Pays-Bas. Ça s'est en quelque sorte infiltré."
Quelle a été votre réaction ? "Nous avons été extrêmement
désagréablement surpris. Il s'agissait du renouvellement du mandat de
l'homme qui a permis à KLM d'atteindre ses performances actuelles. Tu
dois chérir ça. Nous l'avons clairement exprimé : c'est tout simplement
inacceptable, si vous insistez sur ce point, vous provoquerez une crise
grave. Nous l'avons dit à Ben Smith et Anne-Marie Couderc (présidente du
conseil de surveillance d'Air France-KLM, éd.). Avec les membres du
conseil de surveillance néerlandais d'Air France-KLM, le comité
d'entreprise, les 25 000 employés de KLM et le cabinet, nous avons
clairement indiqué que cela n'allait pas se produire. Ce signal a été
compris à Paris. En février, le renouvellement du mandat d'Elbers a été
confirmé par la direction d'Air France-KLM." Pourquoi
Air France-KLM fait-elle toujours fausse route ? (...) Au cours
des cinq dernières années (...) la direction de KLM n'a pas été vraiment appréciée et respectée. Les
bons arguments de fond de KLM ont été structurellement interprétés comme antigroupe, alors qu'il s'agissait en fait de considérations
professionnelles et responsables." Où ce manque de respect se
manifeste-t-il ? "C'est un sentiment
général qui s'est développé au cours des dernières années, dans les
discussions sur la politique de rémunération, sur les investissements.
Le ton de la façon dont j'ai été traité. Vous pouvez dire quelque chose
de façon constructive, négative ou même agressive. (...) Si je me regarde dans le miroir, je pense que
notre ton était peut-être un peu trop dur, mais cela n'a jamais été la
cause principale de notre mentalité de nous contre eux."
(...)
Hans Smits ne parle
pas français. "Je le comprends", dit-il. Sa proposition de parler
anglais au conseil d'administration du groupe, qui se compose de
dix-neuf personnes, a été rejetée. En fait, c'est un peu exagéré ; les
Français n'y ont tout simplement pas prêté attention. Mais Smits
observe aujourd'hui un tournant où, en partie grâce à l'arrivée des
compagnies aériennes Delta Airlines et China Eastern, qui détiennent
toutes deux une participation de 8,3 % dans Air France-KLM depuis 2017.
Depuis lors, les Français ont commencé à parler anglais pendant les
réunions. Pour Smits, c'est le symbole d'une nouvelle
professionnalisation indispensable à la survie d'Air France-KLM.
(...) C'était amusant, avec tous ces conflits ? "J'ai eu des moments de doute, même
au cours de la dernière période : est-ce que je le fais bien ? C'est
frustrant si vous voulez construire une relation avec la haute
direction, y compris sur le plan personnel. Créer une relation de
confiance. Je n'ai pas réussi à faire ça comme je l'aurais voulu." (...)
Comment voyez-vous les chances de survie de ce mariage de
complaisance ? "Eh bien, 70-80%. Bien sûr, il y a toujours une
petite chance que quelque chose tourne mal, mais je pense que la chance
de survie est assez grande."
Le Conseil d’administration [d'Air France-KLM]
approuve la nomination du Président-directeur général ou Directeur
général de toute Filiale Principale, sur recommandation du Comité de
nomination et de gouvernance
La langue de travail du Conseil est le français.
Chaque administrateur dont la langue maternelle n’est pas le français
est libre de s’exprimer en anglais. Les documents de travail sont
rédigés en français. Une traduction en langue anglaise de ces documents
est mise à la disposition des administrateurs. Les procès-verbaux du
Conseil sont rédigés en français et en anglais. Ils sont approuvés dans
les deux versions. Toutefois, seule la version française du
procès-verbal fait foi.
>
Hop! à Morlaix. Les élus reçus par la direction d’Air France
(source Ouest-France) 26 avril - Une délégation d’élus politiques et
économiques a rencontré Anne Rigail directrice générale d’Air
France, Pierre Olivier Bandet directeur général adjoint,(...)
au sujet de l’avenir de Hop ! à Morlaix (Finistère).
Les responsables d’Air France ont souligné l’importance des compétences
des professionnels techniciens de Morlaix et le rôle important du lycée
Tristan-Corbière et de sa section aéronautique. Ils constituent des
atouts importants pour travailler sur l’avenir, assure la délégation
d’élus politiques et économiques reçue ce jeudi 25 avril à Paris par la
direction d’Air France. Par ailleurs, les responsables affirment que plan
de charge pour les années 2019 et 2020 est assuré et qu’une étude est en
cours pour éclairer les perspectives de développement au-delà de 2020.
Les résultats nous serons communiqués à la conclusion des travaux, et,
dans un second temps les collectivités seront associées afin de
travailler ensemble sur des accords qui pourront assurer la pérennité et
l’équilibre économique du site, notent les élus morlaisiens qui disent
avoir senti une vraie volonté de maintenir l’activité sur le site
morlaisien et de travailler avec les élus et les services sur toutes les
hypothèses de développement.
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Air France choisie pour assurer la ligne Castres-Paris jusqu'en 2023
(source La Dépêche) 26 avril - C'est Air France qui
a été retenue (...) par le syndicat mixte de l'aéroport de Castres-Mazamet
pour assurer
la ligne entre Castres et Orly pour les quatre prochaines années.
(...) La
compagnie était en concurrence (...). Les
membres du comité syndical ont voté à l'unanimité pour Air France qui
demandait une subvention d'équilibre pour 4 ans de 12,8 millions d'€,
une somme inférieure à celle de Chalair Aviation (...). Pour assurer une parfaite
régularité de la ligne, Air France a pris la décision d'affréter la
compagnie française Aéro 4M, filiale de Regourd aviation, pour assurer
la liaison Castres-Paris. «C'est une compagnie que l'on connaît
puisqu'elle avait déjà été affrétée par Hop sur notre ligne en octobre
et novembre derniers et durant cette période, nos passagers avaient
bénéficié d'une régularité parfaite sans aucune annulation (...)».
Les co-financeurs de la ligne Castres-Paris sont la Région, le
Département, l'agglo Castres-Mazamet et l'État qui (...) [financera] la ligne à hauteur de 4 millions pour les 4 prochaines
années. Le reste de la subvention d ‘équilibre, qui permet à la
compagnie d'équilibrer la perte engendrée par l'exploitation de la
ligne, est partagé quasiment à parts égales entre les trois autres
financeurs.
>
La nationalisation d’Alitalia paraît désormais inéluctable
(source L’opinion) 24 avril - Le décret pris lundi soir par la
coalition populiste au pouvoir engage l’État sur la voie d’une montée au
capital de la compagnie, lourdement déficitaire, alors que Bruxelles
avait déjà ouvert une procédure sur le dossier. Les
gouvernements italiens changent, mais Alitalia,
principale compagnie aérienne du pays, demeure un problème
insoluble. L’entreprise est en
crise depuis 2008, et a été placée sous tutelle en 2017 par le
gouvernement de l’époque qui, pour en améliorer la situation financière,
avait consenti un prêt-relais de 900 millions d’euros (...).
(...) Le gouvernement Conte a (...) décidé
d’intervenir très lourdement dans la gestion de la compagnie. D’abord,
il a autorisé Ferrovie dello Stato (la SNCF italienne contrôlée par
l’État) à faire une offre pour prendre le contrôle d’Alitalia, en
conditionnant l’achat à l’entrée dans le capital d’un autre
investisseur.(...)
Mais, l’entreprise d’État n’ayant pas encore réussi à trouver un
repreneur solide, le gouvernement a décidé d’acheter du temps : dans la
soirée de lundi, il a officialisé par décret avoir éliminé l’échéance du
prêt-relais qu’Alitalia devait rembourser avant fin juin 2019 et vouloir
convertir les intérêts du prêt consenti en actions. L’État peut donc
désormais rentrer directement au capital. « La décision du
gouvernement de rendre permanent le prêt-relais est suicidaire », aurait
confié une source de la Commission européenne au quotidien Il Sole 24
Ore. Bruxelles a déjà ouvert une procédure sur le prêt-relais, qui a
excédé les limites temporaires : plus de deux ans au lieu de six mois
autorisés. Le crédit consenti par l’État italien sera donc probablement
requalifié comme aide d’État. Selon Andrea Giuricin
[professeur d'économie des transports ], la nationalisation
pleine et entière d’Alitalia est une option difficilement évitable (...).
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Turkish Airlines: un immense aéroport pour d'immenses ambitions
(source Challenges) 28 avril - Aucun des mégaprojets
aéroportuaires dans le monde n'est aussi ambitieux que celui d'Istanbul,
opérationnel depuis le 6 avril. Projet pharaonique (...) il
(...) est (...) destiné (...) aider la compagnie Turkish Airlines à ravir à
ses concurrents du Golfe la première place. Beaucoup n'y ont vu qu'un
projet somptuaire. Tout, c'est vrai, y est démesuré. En moins de cinq
ans, une vallée de la taille de Manhattan a été transformée en un
gigantesque hub aérien capable d'accueillir 3 000 vols par jour et 90
millions de voyageurs par an. La facture aussi a été
phénoménale : 11 milliards de dollars, alors que l'économie turque va
mal. Comparé aux projets en cours dans le Golfe, ce nouvel aéroport paraît nettement plus viable. Turkish Airlines affiche une hausse de
30 % par an de son activité, alors que celle des compagnies du Golfe
stagne ou régresse. Tant qu'elle était à l'étroit sur l'ancien aéroport
Atatürk, le danger qu'elle représentait était limité. Ce n'est plus le
cas. Au cours des trente dernières années, les trois grandes compagnies
du Golfe Emirates, Etihad et Qatar Airways ont redéfini le transport
aérien. Elles ont utilisé les aéroports " super-connecteurs " du Golfe
comme des points de transit pour les passagers mondiaux. Elles risquent
d'être détrônées par Turkish Airlines. Le nouvel aéroport d'Istanbul est
conçu pour faire de la compagnie turque un super-connecteur.
Istanbul est avantagé par sa proximité avec l'Europe. Turkish peut
utiliser pour ses vols vers l'Europe des appareils à fuselage étroit
moins coûteux que les gros-porteurs des compagnies du Golfe. Le groupe
turc pourra donc proposer plus de vols journaliers vers la plupart des
destinations. Mais les compagnies du Golfe ont répliqué. En février,
Emirates a annulé la plupart de ses commandes restantes d'A 380 en
faveur de modèles plus petits. Sir Tim Clark, le président d'Emirates,
espère que son partenariat avec Flydubai, propriétaire d'une flotte
d'appareils à fuselage étroit, lui permettra de préserver ses parts de
marché. Si l'imitation est la forme la plus sincère de la flatterie, les
compagnies du Golfe rendent à Turkish Airlines les hommages qu'elle leur
avait jusqu'alors témoignés.
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Crashs aériens : les failles du 737 MAX de Boeing étaient connues dès 2018
(source Le Monde avec AFP) 29 avril - Des inspecteurs
américains ont envisagé de clouer au sol une partie des Boeing 737 MAX,
en 2018, après avoir appris que l’avionneur avait désactivé le
signal d’alerte censé avertir des dysfonctionnements du système
anti-décrochage MCAS, a déclaré dimanche 28 avril à l’AFP une source
proche du dossier.
(...) Après des discussions, ils
avaient finalement abandonné cette piste, mais l’information n’était pas
remontée jusqu’aux hauts responsables de l’agence fédérale, a
encore fait savoir cette source, confirmant des informations du Wall
Street Journal. (...) Boeing avait désactivé
automatiquement ce signal dans les 737 MAX livrés à Southwest sans en
informer la compagnie aérienne. Ni celle-ci, ni ses pilotes n’étaient au
courant des modifications lorsqu’ils ont commencé à faire voler l’avion
en 2017, a expliqué à l’AFP une porte-parole de Southwest.
Comme les régulateurs, ils n’ont été mis au courant qu’après le drame de
Lion Air. « Avant l’accident de Lion Air, les signaux (…) étaient
présentés par Boeing comme opérationnels, peu importe que vous ayez ou
non sélectionné la fonctionnalité », a déclaré par courriel la
porte-parole de Southwest. Mais « après l’accident de Lion Air, Boeing a
informé Southwest que les signaux étaient inopérables si on n’avait pas
pris l’option », a-t-elle ajouté. C’est à ce moment-là que Southwest a
choisi de prendre cette option pour tous ses appareils, a conclu la
porte-parole. Contacté par l’AFP, Boeing a assuré que le
signal d’alerte allait désormais devenir une fonctionnalité de base et
gratuite pour tous les clients. « Ce changement sera effectué
sur tous les MAX qu’ils soient en production ou en phase de modification
pour ceux qui étaient en service », a déclaré un porte-parole.
La FAA n’a pas de son côté souhaité commenter l’information sur
l’immobilisation, mais un porte-parole a dit que le signal était « une
option pour les compagnies aériennes ». Le MCAS a également été mis en cause
dans l’accident d’un 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé le
10 mars 2019 au sud-est d’Addis-Abeba, faisant 157 morts. Cette
catastrophe aérienne a entraîné l’immobilisation au sol à travers la
planète de la flotte des 737 MAX. Boeing travaille à des
modifications du MCAS pour obtenir la levée de l’interdiction de vol,
mais cette crise, a-t-il annoncé mercredi, lui a déjà coûté un milliard
de dollars. La facture devrait grimper, car l’avionneur va sans
doute indemniser les compagnies aériennes qui ont annulé des milliers de
vols jusqu’à cet été et ont dû étoffer leurs équipes des services
clients et réservations. (...)
>
Alors que la "honte volante" s'empare de la Suède, SAS s'engage dans la lutte contre le changement climatique
(source Bloomberg) 14 avril - Dans le pays qui a donné la militante
mondiale Greta Thunberg, la honte liée aux voyages en avion qui absorbe
les combustibles fossiles peut maintenant avoir un impact réel sur les
habitudes de voyage. (...) Ce phénomène, connu sous le
nom de " honte volante ", fait pression sur les compagnies aériennes
pour qu'elles redoublent d'efforts afin de réduire leurs émissions de
gaz à effet de serre. (...) Pour Rickard Gustafson, directeur général de SAS, la question est
existentielle. À moins que la société - et les compagnies aériennes - ne
s'attaquent aux changements climatiques, le monde tel que nous le
connaissons pourrait cesser d'exister. Mais comme les compagnies
aériennes font partie intégrante du monde globalisé dans lequel nous
vivons, il ne croit pas que la solution soit d'arrêter de voler. Au lieu
de cela, les compagnies aériennes doivent prendre des mesures pour
réduire la pollution et devenir plus durables jusqu'au jour où il y aura
des moteurs qui ne dépendront plus des combustibles fossiles.
(...) Selon une enquête du Fonds mondial
pour la nature, 23 pour cent des Suédois se sont abstenus de prendre
l'avion au cours de l'année écoulée pour réduire leur impact climatique (...). Environ 18
pour cent ont choisi le train plutôt que l'avion. Une autre
enquête récente menée par la radio suédoise a montré que le climat est
le sujet politique le plus important pour les jeunes d'aujourd'hui.
Cette évolution coïncide avec le mouvement de l'adolescente suédoise
Greta Thunberg, où des milliers d'élèves à travers le monde organisent
régulièrement des manifestations pour tenter de forcer les dirigeants
politiques à agir en faveur de l'environnement.
Selon la Suède, le
débat sur le climat est l'une des raisons de la baisse du nombre de
passagers (...). L'impact est évident, en
particulier sur les voyages intérieurs, qui ont chuté de 3 % l'an
dernier. (...) "Le chemin vers une empreinte sans fossiles sera long,
mais je suis un optimiste en matière de technologie ", a dit M.
Gustafson. "Un jour, un scientifique trouvera comment remplacer le
moteur à réaction actuel, et je pense que ces avions seront disponibles
pour nous tous dans 20 ans."
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,33 euros en clôture lundi 29 avril. Elle est
en baisse de
7,10%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,17 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
à 72$, en baisse de 2$. Les cours du pétrole
restent dopés par les baisses de production de l'Opep et les tensions
géopolitiques au Venezuela et en Iran.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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