photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Air France-KLM s'enfonce dans le rouge sur fond de tensions entre Paris et Amsterdam
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°702, 6 mai 2019  
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La Revue de Presse du lundi ...

> Air France-KLM s'enfonce dans le rouge sur fond de tensions entre Paris et Amsterdam

(source Les Échos) 3 mai - Le ciel se couvre pour Air France-KLM. Malgré un nombre de passagers et en chiffre d'affaires en hausse de 3 % au premier trimestre, à 5,98 milliards d'euros, le groupe a presque triplé ses pertes d'exploitation, passées de 118 à 303 millions d'euros sur un an. La perte nette sur ce premier trimestre toujours difficile augmente de 19 %, à 320 millions d'euros. Et ce, alors que le premier trimestre 2018 avait été impacté par les grèves chez Air France.
 
Comme pour le groupe Lufthansa, qui avait également annoncé des résultats trimestriels décevants mi-avril,
Air France-KLM a fait les frais de l'augmentation de sa facture de carburant (+140 millions d'euros) et des variations de change (pour 43 millions). Le groupe a aussi enregistré une hausse de 6,4 % de ses coûts salariaux, liée aux embauches et aux augmentations de salaires chez Air France et KLM, alors que la productivité n'a augmenté que de 1,7 %.
 
Par ailleurs, le renforcement de la concurrence, notamment sur les lignes transatlantiques, s'est traduit par une baisse de 1,9 % de la recette unitaire. « L'exercice a été marqué par une importante hausse des capacités pendant une période creuse conduisant à une pression sur la recette unitaire », souligne son directeur général, Benjamin Smith. Le patron d'Air France-KLM table toutefois sur une amélioration de la recette unitaire au deuxième trimestre.
Grand écart entre Air France et KLM
 
Toutefois, c'est une fois encore la contre-performance d'Air France qui tire les résultats du groupe vers le bas. Malgré les vents contraires, KLM est en effet parvenue à améliorer son résultat d'exploitation (56 millions de pertes contre 116 millions en 2018), alors que le groupe Air France a triplé sa perte d'exploitation (256 millions contre 78 millions en 2018). Ce qui ne va certainement pas contribuer à faciliter les négociations en cours entre Français et Néerlandais, concernant l'évolution des relations au sein du groupe.
 
Après la prise de participation surprise de l'État néerlandais au capital d'Air France-KLM en février dernier, les discussions se poursuivent entre les représentants des deux pays. L'objectif côté néerlandais serait de revenir à l'esprit du contrat de mariage de 2003, qui garantissait à KLM le maintien d'une large autonomie et le contrôle de son développement à Amsterdam-Schiphol. Un objectif en contradiction avec la volonté d'intégration affichée par Benjamin Smith et le conseil d'administration d'Air France-KLM.
 
(...) Avant d'être fixés, les salariés et les actionnaires d'Air France-KLM devront encore patienter. L'annonce du plan stratégique, initialement prévue pour cet été, a été reportée au moins de novembre.

Mon commentaire : Le premier trimestre 2019 a été un mauvais trimestre pour l'ensemble des compagnies aériennes européennes et du Golfe. Seules les compagnies étatsuniennes enregistrent une progression de leurs bénéfices, tirant profit de leur marché oligopolistique.

Concernant l'écart subsistant entre Air France et KLM, il pourrait être intéressant de faire la comparaison en tenant compte des différences de taxes, redevances et charges patronales. L'écart annuel entre les deux compagnies est estimé entre 800 millions et un milliard d'euros, soit plus de 200 millions d'euros par trimestre.

En annulant l'effet de ces différences, Air France parviendrait au premier trimestre à un résultat d'exploitation quasi à l'équilibre, KLM étant à -56 millions d'euros.

> Un plan de départ volontaire en préparation à Air France

(source Libération) 3 mai - Air France renoue avec les plans de départs volontaires. Au cours de la décennie, la compagnie nationale en a déjà mis en œuvre sept, qui ont abouti au départ de près de 10.000 salariés. Le prochain devrait être annoncé au cours d’un comité social économique central programmé le 13 mai, selon des informations révélées par la Tribune. Il porterait sur 400 postes essentiellement situés dans les bases d’Air France en région. La compagnie souffre, en effet, de pertes récurrentes sur ses lignes intérieures. L’an dernier, elle a ainsi réalisé un résultat négatif de 185 millions d’euros sur ce marché doublement concurrencé par le TGV et les compagnies low-cost qui attaquent de plus en plus férocement le marché intérieur français. français. «Pour faire Nice-Toulouse avec Air France vous devez transiter par Lyon alors qu’EasyJet le propose en vol direct», constate (...) un délégué central FO. (...)
 
Cette réduction d’effectifs montre, en tout cas, à quel point Air France perd des parts de marché sur son réseau intérieur. Les postes supprimés devraient entraîner, selon les informations obtenues par Libération, une réduction de 15% des vols intérieurs. Un mouvement qui ne sera pas sans conséquences pour les pilotes, pourtant pas concernés par ce plan de départ. Et pour cause, la direction d’Air France (...) projette d’affecter les pilotes en sureffectif vers sa filiale à bas coûts Transavia. Un transfert qui suppose toutefois l’accord écrit du puissant Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL). (...)

Mon commentaire : Il est surprenant que la presse puisse communiquer sur le contenu du prochain plan de départ volontaire d'Air France.

À ce stade, l'entreprise ne confirme que la date de sa présentation au comité social économique central.

> MRO : Air Tahiti Nui conclut avec AFI KLM E&M pour sa flotte de 787

(source Air et Cosmos) 30 avril - AFI KLM E&M et Air Tahiti Nui ont officialisé le 30 avril une signature de deux contrats organisant les supports équipements et moteurs de la flotte des 4 Boeing 787-9 de la compagnie française, ainsi que des services de maintenance en ligne. Les solutions délivrées par AFI KLM E&M incluent les réparations et un accès pool pour le support équipements, la réalisation de "shop visits", des prestations de support engineering et logistique pour les 9 GEnx-1B équipant les Boeing 787-9 d'Air Tahiti Nui, et un support maintenance en ligne aux escales de Los Angeles, Paris et Tokyo Narita. Avec ces nouveaux contrats, les deux groupes poursuivent une relation de partenariat historique puisqu'AFI KLM E&M assure le support de la flotte d'Airbus A340-300 d'Air Tahiti Nui depuis de nombreuses années.

> Air France et KLM signent avec Sky Express en Grèce

(source Air Journal) 8 avril - Les compagnies aériennes Air France et KLM ont signé un accord de commercialisation avec Sky Express, leur permettant de renforcer leur coopération entre Paris, Amsterdam et les îles grecques.
 
Les clients peuvent désormais réserver un billet unique sur les liaisons aller/retour reliant les aéroports de Paris-Charles de Gaulle ou Amsterdam-Schiphol à 24 destinations grecques, opérées par Sky Express en continuation d’Athènes (...)
 
Theodoros Krokidas, président et directeur général de Sky Express (...) : « (...) Nous sommes certains que cet accord améliorera remarquablement le transport de passagers et la croissance touristique des îles grecques. (...) ».
 
Sky Express « est membre de ERA (European Regional Airlines Association) et propose 32 destinations en Grèce, reliant les îles grecques les plus populaires au continent. Sa flotte se compose d’appareils ATR de toute dernière technologie. (...)

Mon commentaire : Les bonnes relations entre Air France-KLM et Sky Express vont au-delà de cet accord de commercialisation.

Selon le site internet airfleets, neuf des douze ATR de la flotte de Sky Express proviennent de HOP!

> Aigle Azur abandonne Pékin

(source Air Journal) 29 avril - La compagnie aérienne Aigle Azur ne reprendra pas cet été sa liaison entre Paris et Pékin, déjà suspendue depuis fin mars faute de rentabilité.

(...) Elle comptait poursuivre avec trois rotations hebdomadaires « avec de nouveaux horaires » afin d’améliorer les connexions avec le réseau de et vers la capitale chinoise de son partenaire Hainan Airlines (dont la maison-mère HNA possède 48% du capital d’Aigle Azur) (...).
 
Les vols originaux d’Aigle Azur décollaient d’Orly (...) ; elle faisait face à la concurrence d’Air France et Air China, toutes deux opérant à Roissy.
 
Pékin était la deuxième destination long-courrier de la compagnie française après Sao Paulo-Campinas, une ligne inaugurée en juillet dernier face à Air France et LATAM Airlines Brasil. Cet axe est actuellement proposé cinq fois par semaine, y compris en partage de codes depuis le Brésil par la low-cost Azul Linhas Aéreas Brasileiras – dont le fondateur David Neeleman est également actionnaire d’Aigle Azur. Mais selon le site PonteAerea, ces vols ne sont plus vendus par la low-cost brésilienne à partir du mois de juillet. (...)

Mon commentaire : En 2012, le Groupe HNA a acquis 48% du capital d'Aigle Azur, une compagnie alors concentrée sur le moyen-courrier. Le groupe chinois souhaitait qu'Aigle Azur assure des liaisons long-courrier vers la Chine.

Les récents déboires financiers du Groupe HNA, contraint par ailleurs de céder nombre de ses participations, semblent avoir des répercussions négatives sur Aigle Azur.

> Lufthansa creuse sa perte au T1 avec le coût du carburant

(source Reuters) 30 avril - Lufthansa a fait état mardi d'une perte nette de 342 millions d'euros au premier trimestre en raison de la hausse du coût du carburant et de capacités excédentaires dans le secteur aérien en Europe.
 
"Nous sommes toutefois confiants dans le fait que nous assisterons à un redressement de notre revenu unitaire dès le deuxième trimestre. Notre confiance se fonde avant tout sur nos niveaux favorables de réservation pour le mois à venir", a dit le directeur financier du groupe allemand, Ulrik Svensson, cité dans un communiqué.
 
Lufthansa compte toujours atteindre sur l'ensemble de 2019 une marge d'exploitation ajustée de 6,5% à 8% mais il s'attend désormais à une stabilité des capacités d'Eurowings, sa compagnie à bas coûts, contre une précédente prévision d'une hausse de 2%. Les dépenses en carburant devraient être supérieures de 700 millions d'euros à celles de 2018, soit 50 millions de plus que la précédente prévision.

Mon commentaire : Le Groupe Lufthansa enregistre, comme beaucoup d'autres compagnies, un premier trimestre difficile (le Groupe IAG n'a pas encore publié ses résultats trimestriels).

S'agit-il d'une baisse ponctuelle ou assiste-t-on au début d'une phase de récession du transport aérien ? Il est trop tôt pour conclure. Les résultats du deuxième trimestre pourraient apporter des éléments de réponse.

> L'État italien recherche désespérément un partenaire pour le sauvetage d'Alitalia

(source Les Échos) 3 mai - Le plan de sauvetage d'Alitalia a du plomb dans l'aile. La date butoir pour présenter l'offre liante de reprise de la compagnie aérienne en difficultés était initialement fixée au 30 avril. Elle a finalement été repoussée au 15 juin prochain, soit après les élections européennes.
 
Luigi di Maio, le ministre du développement économique (...) avait reconnu qu'il manquait un partenaire disposé à prendre 15 % du capital de la société mise sous tutelle depuis le 2 mai 2017.
 
Le gouvernement souhaite lancer une « nouvelle Alitalia » dont l'État serait le principal actionnaire avec 15 % du capital détenu par le ministère de l'économie et 30 % par le groupe ferroviaire  Ferrovie dello Stato (FS). L'entreprise publique de chemins de fer est en discussion avec Delta Airlines qui entrerait à hauteur de 15 % dans le capital initial, lequel serait compris entre 700 et 800 millions.  La compagnie américaine est seule en lice après le retrait de la Britannique easyJet.
 
Les négociations ont en outre impliqué, sans succès, China Eastern Airlines, la Poste italienne, la Caisse d'épargne italienne, le groupe de construction navale Fincantieri et, plus récemment, Toto, l'ancien propriétaire de la compagnie aérienne Air One. Tous ont rejeté les avances du gouvernement et renoncé à déposer une offre liante. Ce dernier se retourne désormais vers Atlantia, le groupe contrôlé par la famille Benetton. Une discussion qui s'avère délicate tant celui-ci a été voué aux gémonies de la Ligue et du M5S après l'effondrement meurtrier cet été du pont de Gênes, dont Atlantia était le gestionnaire via Autostrade per l'Italia.
 
(...) Le temps presse. Alitalia perd quotidiennement 1 million d'euros. Le prêt-relais de 900 millions consenti par le gouvernement, soit 1,1 milliard avec les intérêts, doit être remboursé le 30 juin prochain. D'ici là, les élections européennes auront eu lieu et le ciel d'Alitalia se sera dégagé… ou encore assombri, avec des concurrents prêts à profiter de la liquidation d'une compagnie aérienne, dont le sauvetage devient de plus en plus chimérique.

> Turkish Airlines revient à Strasbourg

(source Air Journal) 30 avril - La compagnie aérienne Turkish Airlines lancera dès le mois prochain une nouvelle liaison entre Istanbul et Strasbourg, sa huitième destination en France.

A partir du 31 mai 2019, la compagnie nationale turque proposera quatre vols par semaine entre sa base à Istanbul et l’aéroport de Strasbourg-Entzheim, opérés en monocouloirs Airbus ou Boeing. (...).

Strasbourg doit déjà accueillir cette année deux autres nouvelles compagnies, Arkia et Israir en provenance de Tel Aviv, tandis que de nouvelles lignes internationales y seront mises en place par Tassili Airlines et Volotea.

Mon commentaire : Depuis l'arrivée du TGV à Strasbourg, en 2007, la principale ville d'Alsace est à moins de deux heures de Paris et de l'aéroport Charles de Gaule. Cette nouvelle concurrence a entrainé la disparition de toutes les liaisons aériennes avec la capitale.

Seules les compagnies à bas coûts semblent en mesure de proposer des destinations, hormis HOP! qui dessert quelques villes françaises

Les passagers ont également le choix de se rendre :
. en train à l'aéroport de Bâle/Mulhouse (le 7ème aéroport français en termes de trafic, 6 fois le trafic de l'aéroport de Strasbourg),
. en bus à l'aéroport de Francfort (2h30 de route avec Lufthansa Express Bus),
. en avion à l'aéroport de Munich (liaison assurée par Cityline, filiale de Lufthansa),
. et maintenant à Istanbul avec Turkish Airlines.

> Air Italy suspend Toronto et la Californie pour l’hiver

(source Air Journal) 25 avril - La compagnie aérienne Air Italy a présenté un programme automne-hiver 2019-2020 dépourvu de trois liaisons transatlantiques, reliant Milan à Toronto, Los Angeles et San Francisco. Elle met en avant l’optimisation des lignes intérieures via son hub milanais.
 
Le hub de la compagnie italienne à l’aéroport de Milan-Malpensa sera « au cœur de l’offre d’hiver » (...).
 
La compagnie comptant actuellement 13 appareils, il est important « d’optimiser notre réseau pour répondre aux besoins saisonniers, tout en nous concentrant sur nos destinations nationales et internationales, telles que Rome, Naples, New York et Miami ».
 
Rappelons qu’elle avait déjà supprimé au premier trimestre ses routes vers Bangkok, Mumbai et Delhi, et reporté sine die l’ouverture de Chicago (...). Dans le cas des aéroports californiens, l’annonce devrait faire plaisir aux compagnies américaines, qui sont reparties en guerre contre les transporteurs du Golfe – y compris Qatar Airways, actionnaire d’Air Italy. (...)

Mon commentaire : En prenant 49% d'Air Italy (ex-Meridiana) en 2017, Qatar Airways ambitionnait de prendre la (faible) place d'Alitalia sur le marché intérieur italien.

La compagnie du Golfe souhaitait par ailleurs utiliser Air Italy pour contourner les accords passés avec les États-Unis, accords qui interdisent à Qatar Airways de relier l'Europe aux États-Unis.

Mais Air Italy est basée à Milan-Malpenza, moins attractif que Milan-Linate, et ne dispose pas d'un réseau court-courrier suffisant pour alimenter ses vols-long-courrier. Il semble que cette opération italienne soit destinée à subir le même sort que celle d'Etihad Airways avec Alitalia.

> Emirates : partage au Brésil avec LATAM

(source Air Journal) 2 mai - (...) Au Brésil, Emirates a annoncé mercredi un partenariat en partage de code avec LATAM Airlines Brazil portant sur 17 liaisons intérieures brésiliennes, offrant un plus grand choix et une plus grande connectivité à ses clients.

Les passagers en provenance ou à destination de ces villes pourront désormais se connecter de manière transparente à São Paulo (en Airbus A380) et à Rio de Janeiro (en Boeing 777-200LR rénové à compter du 1er juin) grâce aux vols d’Emirates vers son hub de Dubaï, où elle dessert plus de 150 destinations dans le monde entier. (...)

Mon commentaire : En lançant une collaboration avec LATAM Airlines Brazil, Emirates vient concurrencer Air France-KLM sur le marché brésilien.

Ces dernières années, Air France-KLM a renforcé sa position au Brésil avec des vols au départ de Charles de Gaulle et de Schiphol à destination de Fortaleza, en étroite collaboration avec GOL, un concurrent majeur de LATAM.

> Dès 2017, Boeing a identifié un dysfonctionnement du 737 MAX sans en parler à ses clients

(source L'Usine Aéro) 6 mai - Dimanche 5 mai, Boeing a apporté des précisions sur les anomalies constatées sur le signal d'alarme de la sonde d’angle d’attaque (AOA) du 737 MAX. Il en ressort que le constructeur américain avait identifié dès 2017 des dysfonctionnements sans en avertir les compagnies aériennes ou le régulateur aérien américain (FAA). Une révélation qui met à nouveau la communication de Boeing au centre des critiques tandis que l'entreprise traverse une crise liée à l'immobilisation de son appareil à travers le monde.

Dès 2017, bien avant les crashs des vols Lion Air puis Ethiopian Airlines, Boeing avait identifié des dysfonctionnements liés au signal d’alarme de la sonde d’angle d’attaque (AOA) du 737 MAX. Le constructeur aéronautique a publié un communiqué dimanche 5 mai pour détailler les anomalies constatées sur ce système d’alerte du cockpit censé informer les pilotes.(...)
 
Le communiqué de Boeing déplace la polémique sur un autre sujet : dès 2017, les ingénieurs de l’entreprise auraient identifié un problème avec l’AOA Disagree. “Ni l’indicateur de l’angle d’attaque ni le système d’alerte ‘AOA Disagree’ ne sont nécessaires pour une opération en toute sécurité de l’avion. Ils apportent seulement une information supplémentaire et n’ont jamais été considérés comme des dispositifs de sécurité sur les avions de transport commerciaux”, tempère Boeing.
 
Le constructeur ajoute qu’à l’époque et avant le crash du vol Lion Air en octobre 2018, les hauts dirigeants n’étaient pas informés de ces dysfonctionnements. En conséquence, entre 2017 et l’accident du vol Lion Air, ni les compagnies aériennes ni le régulateur aérien américain (la FAA) n’ont été informés de ces anomalies.
 
Dans un avis publié le 5 mai, la FAA estime que l’anomalie de l’alerte AOA Disagree présente un “risque faible”. “Cependant, une communication de Boeing ponctuelle ou arrivant plus tôt avec les opérateurs aurait aidé à réduire ou éliminer une possible confusion”, estime tout de même le régulateur aérien dans un communiqué cité par les médias américains. Tandis que Boeing traverse une crise majeure liée au 737 MAX, ces nouvelles révélations risquent d’accentuer les critiques sur son manque de transparence.

Mon commentaire : Si les informations relatées dans cet article sont exactes, elles sont de nature à remettre en cause tout le système de certification des avions, voire d'engager la responsabilité de Boeing dans les crashs des vols Lion Air et Ethiopian Airlines.

> Pétrole : record de production américaine, les cours chutent

(source bfmbusiness) 3 mai - La production des États-Unis a atteint un nouveau record à 12,3 millions de barils par jour (mbj) en moyenne, confirmant que le pays était bien le premier producteur mondial. (...) Les stocks de brut aux États-Unis ont aussi enregistré un bond de 9,9 millions de barils la semaine dernière.
 
Ce vendredi 3 mai à 6h, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait ainsi 70,38 dollars à Londres alors qu'il dépassait 74 dollars la semaine dernière. (...)

Des "chutes" finalement assez contenues puisque, parallèlement à cette hausse de l'offre américaine, l'étau s'est resserré autour de deux autres producteurs. D'un côté, Donald Trump a annoncé la fin des exemptions pour l'importation de pétrole iranien accordées à certains pays comme la Chine ou l'Inde. De la même façon, l'embargo sur le pétrole vénézuélien a été mis en vigueur le weekend dernier. (...)

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,386 euros en clôture lundi 6 mai. Elle est en baisse de 9,14%, après une baisse de 7% la semaine précédente.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 11,17 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est stable à 72$. Les cours du pétrole restent dopés par les baisses de production de l'Opep et les tensions géopolitiques au Venezuela et en Iran.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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