photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Air France-KLM : Nombre de passagers +9,2% en avril
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°703, 13 mai 2019  
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> Assemblée générale des actionnaires Air France-KLM le 28 mai 2019

L'assemblée générale des actionnaires Air France-KLM se tiendra mardi 28 mai à 14h30 à l’Espace Grande Arche de la Défense.

Si vous êtes actionnaire ou porteur de parts (FCPE Majoractions, Aéropélican et/ou Concorde chez Natixis), et que vous souhaitez me désigner mandataire et me confier vos pouvoirs,
il n'est pas trop tard. Rendez-vous sur le site de vote airfranceklm.voteassemblee et mentionnez ensuite mes nom, prénom et mon adresse François Robardet, 6 Résidence de l'Enclos, 31320, PECHBUSQUE
Pour de plus détails, retrouvez mon Flash80.


La Revue de Presse du lundi ...

> Air France-KLM : Nombre de passagers +9,2% en avril

(source Reuters) 10 mai - Air France-KLM a annoncé vendredi une hausse de 9,2% du nombre de passagers transportés en avril à l'échelle totale du groupe, à neuf millions de personnes.

La compagnie aérienne a précisé que les capacités le mois dernier avaient augmenté de 1,2%, si l'on retire l'impact des huit jours de mouvements sociaux auxquels elle avait été confrontée un an plus tôt, en avril 2018.
 
Dans l'activité passagers, le coefficient d'occupation a progressé de 0,6 point à 88,7% tandis que dans l'activité cargo, le trafic a augmenté de 3,3% tandis que le coefficient de remplissage a baissé de 1,8 point à 59,3%. (...)

> Fors meer passagiers voor Air France-KLM (Plus de passagers pour Air France-KLM)

(source AFN/IEX) 10 mai - Air France-KLM a transporté nettement plus de passagers en avril que l'année précédente. (...) Cela représente une augmentation (...) de près de 9 %. (...) Air France a vu ses flux de passagers augmenter de plus de 14 %, tandis que KLM a enregistré une croissance de 1,8 %. Transavia a connu une croissance de près de 11 %.
 
(...) L'augmentation de la capacité est presque entièrement attribuable à Air France, principalement en raison des mesures prises un an plus tôt (...). Si l'on exclut l'impact des grèves, la croissance de la capacité a été de 1,2 %, hors Transavia.
 
Chez KLM, ils sont particulièrement heureux qu'après la contraction du premier trimestre, la croissance ait repris. Pieter Elbers, le patron de KLM, en attendait plus. Chez KLM, la croissance du nombre de passagers s'est surtout manifestée à destination de l'Asie.

Mon commentaire : La croissance d'Air France en avril est relativement faible (1,2% hors effet grèves 2018).

Pour améliorer sa ponctualité et sa régularité, Air France a décidé d'ajouter 2 à 3 avions de réserve par jour sur le réseau long-courrier. Le nombre d'avions en exploitation s'en est trouvé réduit, limitant la croissance de l'offre.

> Air France taille une fois encore dans son réseau domestique

(source Les Échos) 13 mai - Pour la cinquième fois en dix ans, Air France a officiellement présenté ce lundi matin aux représentants du personnel, un projet de plan de départs volontaires, « pouvant concerner jusqu'à 465 postes ». Destiné à accompagner une nouvelle réduction du réseau court-courrier d'Air France et sa filiale Hop!, lourdement déficitaire, ce plan concerne exclusivement les quelque 3.400 personnels au sol en charge du traitement des passagers dans les 13 escales de province ainsi qu'à Paris-Orly, qui avaient déjà payé un lourd tribut à la réduction des effectifs lors des plans précédents. Les personnels navigants, pilotes et personnels de cabine, pour lesquels Air France continue de recruter, ne sont pas concernés.
 
Les conditions proposées par la direction n'ont pas été dévoilées à ce stade. (...)
 
La direction de la compagnie justifie cette nouvelle attrition par la nécessité de réduire les pertes des lignes court-courriers, passées de 96 à 189 millions d'euros en 2018. Mais aussi par la nécessité d'adapter le réseau à la concurrence toujours plus forte du TGV, qui a encore coûté à Air France « plus de 40 % de son trafic » sur Paris-Bordeaux depuis 2017 et qui continue de lui grignoter des parts de marché sur tout l'ouest de la France. Au total, Air France prévoit ainsi de fermer une « quinzaine de lignes » d'ici à l'an prochain, sur un total de 172 liaisons court-courriers, au départ d'Orly, ainsi que l'interrégional. (...)
 
A ces fermetures de ligne s'ajoutera l'utilisation d'appareils plus petits, à certaines heures et sur certaines lignes. Au total, Air France prévoit ainsi de réduire de 15 % son offre court-courrier d'ici à 2021, avec l'objectif de ramener ce réseau « à l'équilibre, à terme  ». Les créneaux horaires ainsi libérés à Orly seront repris par Transavia, la filiale low-cost du groupe, pour laquelle le directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith, a, semble-t-il de grandes ambitions.
 
Mais en dépit des plans d'attrition successifs, Air France assure vouloir maintenir un ancrage régional fort, contrairement à British Airways, qui avait quasiment abandonné ses lignes régionales dans les années 1990 et à Lufthansa, qui en a confié la plus grosse partie à sa filiale Eurowings. Malgré le TGV et les « low-cost », Air France conserve ainsi 65 % de parts de marché sur les lignes intérieures, contre 45 % pour Lufthansa en Allemagne et 20 % pour British Airways au Royaume-Uni. « Le réseau domestique ne représente que 6 % de l'offre d'Air France exprimée en sièges-kilomètres, mais 12 % du chiffre d'affaires total et 20 % de celui de la clientèle affaires, explique-t-on en interne. C'est un marché clef, qui nous permet également d'entretenir le lien avec la clientèle d'affaires, qui est aussi celle des long-courriers ».

Mon commentaire : Sur son réseau domestique, Air France doit faire face à deux types de concurrence :

.  le TGV désormais présent dans l'ouest de la France,
.  les compagnies à bas coûts easyJet, Volotea, et Ryanair, qui en 2019 disposeront de 40 avions basés en France, comme Transavia.

L'ambition d'Air France pour son réseau domestique est d'en faire une activité à l'équilibre en 2021. La réduction de l'offre de 15% en trois ans et par voie de conséquence la réduction des effectifs dans les escales, n'est qu'une partie de la réponse.

Il faudra sans doute attendre la présentation des orientations stratégiques du groupe en novembre 2019 pour en savoir davantage.

> Le SNPL lève son préavis de grève nationale

(source La Tribune) 9 mai - (...) Selon nos informations, le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a levé son préavis de grève pour la période allant du 14 au 19 mai dans le but d'obtenir le maintien de la représentativité spécifique des pilotes au sein d'une branche du transport aérien, que le syndicat des pilotes redoutait de voir apparaître dans la loi d'orientation des mobilités (LOM).
 
(...) Le dossier est repoussé. Le gouvernement maintient son souhait de mettre en place une convention collective dans le transport aérien qui permettrait, explique-t-on au ministère des Transports, « à la fois de lutter contre le dumping social et de traiter des sujets concernant tous les salariés comme l'emploi ou la formation professionnelle ». « (...) Le travail se poursuit. Nous souhaitons que les réflexions se poursuivent entre les partenaires sociaux et les employeurs pour parvenir à la mise en place de cette future convention collective », ajoute-t-on.
 
Le SNPL s'inquiétait également du risque qui planait sur la pérennité de la caisse de retraite des personnels navigants (CRPN), dans le cadre de la réforme des retraites qui se profile. Mais avec un report du calendrier, ce combat est également repoussé.

Mon commentaire : Le second motif du préavis de grève ne concernait pas que les pilotes. L'ensemble des navigants basés en France, pilotes et personnels navigants commerciaux (PNC) adhèrent à la caisse de retraite des personnels navigants (CRPN).

Les syndicats PNC d'Air France se sont également mobilisés pour faire entendre leur point de vue. Si le projet de réforme des retraites venait à aboutir, les PNC pourraient être amenés à travailler trois années de plus afin de bénéficier d'une retraite complémentaire à taux plein.

> IAG reste bénéficiaire dans un contexte difficile

(source Reuters) 10 mai - International Airlines Group (IAG), maison mère, entre autres, de British Airways et d'Iberia, a rassuré les investisseurs en publiant vendredi un bénéfice trimestriel conforme à leurs attentes malgré un environnement de marché difficile auquel n'ont pas résisté certains de ses concurrents (...) évoquant la hausse du coût du carburant et de capacités excédentaires dans le secteur aérien en Europe. (...)
 
"Pour beaucoup de compagnies aériennes, le premier trimestre a été très difficile. La plupart des compagnies européennes ont fait état de pertes sur le trimestre. A mon avis, c'est ce qui nous distingue de nos concurrents", a dit à des journalistes Willie Walsh, directeur général d'IAG. (...)
 
Les analystes de RBC ont souligné la qualité des résultats d'IAG, notant qu'ils ont été obtenus malgré les incertitudes concernant la date de sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. (...)
 
Le résultat opérationnel des trois premiers mois de l'année s'est établi à 135 millions alors que les analystes financiers avaient anticipé en moyenne 136 millions. Le bénéfice imposable avant éléments exceptionnels a reculé de 62,6% sur la période, à 70 millions. (...)

Mon commentaire : Le résultat net d'IAG sur le premier trimestre 2019 (+70 millions d'euros) est meilleur que celui du groupe Lufthansa (-342 millions d'euros) et Air France-KLM (-320 millions d'euros).

Malgré cela, le groupe IAG prévoit comme ses deux concurrents européens un résultat 2019 au mieux identique à celui de 2018.

> Lufthansa veut récupérer Condor – et plus ?

(source Air Journal) 8 mai - Le groupe Lufthansa a déposé une offre non contraignante pour reprendre Condor, filiale allemande de Thomas Cook, avec une option sur les autres compagnies aériennes du voyagiste britannique. Le fonds d’investissement Indigo Partners (Wizz Air, Volaris, Frontier Airlines, JetSmart) serait également sur les rangs.
 
Basée comme la compagnie nationale allemande à l’aéroport de Francfort, Condor avait été détenue par Lufthansa jusqu’aux années 2000, quand le groupe Thomas Cook en avait progressivement pris le contrôle. Le CEO Carsten Spohr (...) estime que Lufthansa est « la mieux placée » pour sauver Condor, le dirigeant a toutefois reconnu qu’il n’obtiendra pas toutes les filiales du voyagiste britannique en raison de l’opposition probable des autorités de la concurrence.
 
Fortement endetté, le groupe Thomas Cook né il y a près de 200 ans avait annoncé en février qu’il envisageait la vente totale ou partielle de son activité aérienne (...). Cette activité aérienne est pourtant rentable, avec une flotte de 103 avions et 20 millions de passagers transportés en 2018 (bénéfice opérationnel à 129 millions de livres, +37% par rapport à 2017). (...)

Mon commentaire : La mise en vente des compagnies aériennes du groupe Thomas Cook marque une étape importante dans le processus de consolidation du transport aérien en Europe.

Les quatre compagnies aériennes du groupe (Thomas Cook Airlines, Condor, Thomas Cook Airlines Belgium et Thomas Cook Airlines Scandinavia) sont rentables et disposent d'une flotte d'une centaine d'appareils, quasiment autant qu'Alitalia.

La bonne santé financière de ces compagnies permettra-t-elle à Thomas Cook de les vendre au prix fort ?

> Le bénéfice d'Emirates plonge

(source Les Échos) 9 mai - Trou d'air pour Emirates, la compagnie de Dubaï. Malgré un chiffre d'affaires record à 29,8 milliards dollars, le transporteur émirati a dégagé, au terme de son exercice achevé fin mars, un résultat net de 237 millions de dollars en recul de 69 % par rapport aux 765 millions de l'exercice précédent. (...)
 
Malgré une capacité accrue de 4 %, la compagnie a enregistré la croissance la plus faible depuis au moins 15 ans en transportant 58,6 millions de passagers (+0,2 %). Le taux d'occupation des sièges a lui reculé de 77,5 % à 76,8 %, reflétant un ralentissement de la demande. Idem pour le fret qui n'a progressé que de 1,4 % à 2,7 millions de tonnes.
 
Première cause de cette contre-performance : les fluctuations de l'or noir (...). La facture de carburant a augmenté de 25 %, pour atteindre 8,4 milliards de dollars. Le kérosène a ainsi représenté 32 % des coûts d'exploitation l'an passé, contre 28 % en 2017-2018. « Il s'agit de la facture la plus importante jamais constatée », a constaté Emirates.
 
Deuxième cause : un effet de change défavorable dû au raffermissement du dollar par rapport aux devises de nombreux marchés clefs d'Emirates. La compagnie a chiffré un impact négatif de 156 millions de dollars sur le résultat net, contre une contribution positive de 180 millions enregistrée sur l'exercice précédent.
 
Dans ce contexte difficile, le géant aérien du golfe Persique a, malgré tout, poursuivi ses investissements. Il a engagé 3,9 milliards de dollars (contre 2,5 milliards un an plus tôt) pour la modernisation de ses installations, la croissance externe, les dépenses de personnel et l'accroissement de sa flotte. (...)

Mon commentaire : Les résultats 2018 d'Emirates sont en baisse, comme ceux de ses voisines Qatar Airways et Etihad Airways.

Contrairement aux compagnies européennes, Emirates ne dispose pas de couvertures pétrole susceptibles d'atténuer les variations de prix. Cela explique l'augmentation de 25% de sa facture carburant en 2018.

Emirates reste cependant bénéficiaire, malgré un taux de remplissage de ses avions (76,8%) très inférieur à celui d'Air France-KLM (87,4% en 2018).

> Kenya Airways : partage avec Delta et pertes réduites

(source Air Journal) 9 mai - La compagnie aérienne Kenya Airways a étendu son accord de partage de codes avec Delta Airlines, lui permettant d’ajouter à son réseau onze villes aux États-Unis et quatre au Canada. L’augmentation de ses revenus et de son trafic passager lui a permis de réduire sa dette avant impôt, même si elle reste dans le rouge.
 
(...) La compagnie dont Air France-KLM est actionnaire à hauteur de 7,8% a d’autre part dévoilé des résultats financiers en amélioration pour l’année 2018 : elle a enregistré un chiffre d’affaires de 1,13 milliard de dollars, contre 1,05 milliards en 2017, et a réduit sa perte avant impôts de 93 à 75 millions de dollars. Ella aussi vu le nombre moyen de passagers quotidiens passer de 12.484 en 2017 à 13.258 l’année dernière, avec un coefficient d’occupation passant de 74% à 76% sur la période. Sebastian Mikosz a d’ailleurs souligné durant la présentation des résultats que « l’Afrique a le plus fort taux de croissance au monde, ce qui est important pour notre marché et nos activités ». (...)

Mon commentaire : Le léger redressement de Kenya Airways est une bonne nouvelle pour Air France-KLM. Kenya Airways est le partenaire privilégié du groupe franco-néerlandais en Afrique de l'est, comme Air Cote d'Ivoire en Afrique de l'ouest.

> Icelandair envisage l'acquisition d'Airbus A321neo

(source Le Journal de l'Aviation) 7 mai - C'est à un changement radical de sa politique de flotte que songe Icelandair. A l'occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, le groupe a indiqué qu'il avait engagé une réflexion à ce sujet. (...) Jusqu'à présent, Icelandair prévoyait d'introduire 26 Boeing 737 MAX 8 et 9 d'ici 2025, parallèlement au retrait de quatre 757-200. Les 737 doivent donc à la fois augmenter les capacités (la flotte passant de 36 à 50 appareils) et remplacer peu à peu les 757-200.
 
L'une des pistes désormais envisagée par le groupe est d'intégrer à la fois ces 737 MAX et des A321neo pour accélérer le retrait des 757-200. Il va même plus loin, jusqu'à s'imaginer avec une flotte tout-Airbus.
 
Ces déclarations interviennent alors que la flotte mondiale de 737 MAX reste clouée au sol (depuis le 12 mars) et qu'Icelandair est victime de cette immobilisation puisqu'il avait déjà reçu six exemplaires de l'appareil (cinq MAX 8 et un MAX 9). (...)

Mon commentaire : Encore une mauvaise nouvelle pour Boeing. Alors que la fin de l'immobilisation des B737 Max n'est toujours pas connue, voilà qu'Icelandair annonce officiellement envisager de se séparer de ses B737 Max pour les remplacer par des Airbus.

Une annonce qui
intervient alors que des analystes de Barclays constatent que 44% sur 1.756 personnes sondées souhaitent attendre au moins un an pour monter à bord d’un MAX. Plus de la moitié des répondants ont déclaré que toutes choses étant égales par ailleurs, ils choisiraient de prendre un autre avion.

> Aéroports : les privatisations clouées au sol

(source Le Journal du Dimanche) 12 mai - Décidément, rien n'est simple dans les privatisations d'aéroports. Cinq ans après [la privatisation de l'aéroport] de Toulouse, la procédure qui a permis le débarquement d'un actionnaire chinois à Blagnac a été annulée par la justice et les recours continuent de pleuvoir. Des syndicats et des associations locales se sont tout d'abord émus d'irrégularités dans le processus de vente mené par l'État pour céder sa participation dans la plateforme toulousaine. Le chinois Casil s'était présenté à l'appel d'offres en tandem avec un partenaire canadien à l'expertise aéroportuaire reconnue. Mais le chinois a remporté seul l'affaire. Cette « disparition » du canadien, et donc le non-respect de la procédure de vente, a  été confirmée par le tribunal administratif puis par la cour d'appel de Paris, qui se sont prononcés pour une annulation. Cette semaine, l'Agence des participations de l'État, chargée des privatisations, a déposé un recours devant le Conseil d'État.

L'annulation de la procédure n'implique pas une annulation de la vente. Mais c'est justement l'objet d'une seconde procédure qui va bientôt être lancée. Le tribunal de commerce de Paris devrait être saisi début juin par un groupe de syndicats et d'associations locales en vue d'une annulation de la vente. (...) Cette nouvelle procédure ne va pas arranger les affaires de Casil, qui veut justement déjà remettre l'aéroport de Toulouse en vente.

A Nice, les nouveaux actionnaires privés ont eux aussi affaire à la justice. Le Conseil d'État vient de confirmer que l'aéroport ne pourra pas appliquer aux compagnies aériennes les hausses de tarif prévues.

Enfin, pour ADP, le projet de privatisation a encore pris du retard (certains parlent d'un an) cette semaine. Le 9 mai, le Conseil constitutionnel a donné son feu vert à la proposition de référendum d'initiative partagée (RIP) lancée par 248 parlementaires opposés à la privatisation d'ADP. La consultation publique doit recueillir 4,7 millions de signatures.

Revue de presse boursière

> Dixième séance de baisse d’affilée pour le titre Air France-KLM

(source Les Échos) 13 mai - L’état de grâce serait-il fini pour Benjamin Smith ? Depuis son pic du 26 février à 12,73 euros, survenu après six séances consécutives de hausse et une recommandation positive de Kepler Cheuvreux, le titre Air France-KLM a lâché un tiers de sa valeur et ne cote plus que 8,33 euros ce lundi 13 mai, qui marque sa dixième séance de repli d’affilée. Sur la séquence, l’action a dévissé de 20% !
 
La série baissière a débuté peu avant la publication des comptes du premier trimestre 2019. Décevants, ces derniers, qui avaient reçu un accueil glacial en Bourse (le titre avait chuté de 5,47% ce jour-là), ont montré une perte nette de 320 millions d’euros à fin mars, en augmentation de 19% en comparaison du premier quart de 2018 qui avait pourtant été impacté par un mouvement de grève chez Air France. Le transporteur, comme beaucoup de ses homologues, a fait les frais de la hausse de la facture carburant mais aussi d’une progression de sa masse salariale. Ce sont ces deux éléments qui poussent aujourd’hui l’analyste de Bernstein à réduire sa recommandation sur le titre : il passe de « performance en ligne » à « sous-performance » et ramène son cours cible de 10 à 7 euros, soit un potentiel baissier de 16% par rapport au cours actuel.
 
L’intermédiaire a raboté ses prévisions de résultats pour 2019 et 2020, arguant que les « investisseurs vont devoir attendre plus longtemps pour l'actualisation très attendue de la stratégie et nous voyons toujours plusieurs difficultés structurelles à long terme que le groupe doit résoudre. »
 
Un seul élément a filtré concernant la nouvelle stratégie du groupe, à savoir qu’un plan de départs volontaires se prépare chez Air France. (...)

Mon commentaire : Lors de la présentation le 3 mai de ses résultats trimestriels, le groupe Air France-KLM a indiqué que les orientations stratégiques du groupe seraient finalement présentées en novembre 2019. Cette annonce a déçu les analystes boursiers, qui s'attendaient à une présentation cet l'été.

Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 8,228 euros en clôture lundi 6 mai. Elle est en forte baisse de 12,34%, après une baisse de 7% la semaine précédente. L'action a enregistré 14 journées de baisse sur les 15 derniers jours.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 10,77 euros. Il baisse suite à l'annonce des résultats du premier trimestre ainsi qu'à l'annonce d'un nouveau plan de départs volontaires parmi les personnels d'escale.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en baisse de 1$ à 71$. Les cours du pétrole restent dopés par les baisses de production de l'Opep et les tensions géopolitiques au Venezuela et en Iran.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC
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