photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Disparition de HOP! : le tour de passe-passe d’Air France
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°705, 27 mai 2019  
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises
If you do not see this page correctly, or if you want to read the English or Dutch versions,
Als u deze pagina niet goed ziet, of als u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen
,  
suivez ce liendrapeau FR, it is here, drapeau EN vindt u deze hier drapeau NL


La Revue de Presse du lundi ...

> Air France : feu vert des pilotes SNPL à l'essor de Transavia

(source Le Figaro avec AFP) 27 mai - (...) Le SNPL annonce le lancement cette semaine d'un «cycle de négociation portant sur l'expansion de Transavia France» devant permettre de revenir sur le quota d'appareils de la filiale «low-cost», établi dans un accord de 2014 pour limiter le transfert d'activité depuis Air France-KLM et en passe d'être atteint avec 38 avions en rotation d'ici cet été.
 
(...) «On s'est fixé l'objectif d'aboutir à un accord d'ici juillet», précise à l'AFP son vice-président, (...) estimant que «Transavia est un moyen d'attaquer les low-cost qui mènent une stratégie offensive en France».
 
Le choix du nouveau patron Benjamin Smith de jouer la carte de la compagnie à bas coûts, en progression fulgurante avec 15,8 millions de passagers transportés en 2018 --soit une augmentation de 7,1% par rapport à 2017-- suscite des inquiétudes chez les autres syndicats. Dans un courrier daté de vendredi, 12 organisations demandent au directeur général canadien du groupe Air France-KLM de les «rencontrer dans les plus brefs délais afin d'éclairer l'ensemble du personnel quant au projet industriel auquel vous réfléchissez».

Mon commentaire : Le SNPL accepte de renégocier un accord qui limite à 40 le nombre d'avions que Transavia France peut exploiter.

Cet accord protège de facto l'emploi de toutes les catégories de salariés d'Air France, pilotes mais aussi hôtesses, stewards et personnel au sol.

Si un nouvel accord supprimant le quota de 40 avions chez Transavia France venait à être conclu avec le SNPL, tous les personnels du Groupe Air France seraient impactés.

C'est ce qui a incité les 12 autres organisations syndicales d'Air France à demander à être parties prenantes dans les discussions.

> Air France : neuvième 787 (...)

(source Air Journal) 21 mai - La compagnie aérienne Air France a pris possession de son neuvième Boeing 787-9 Dreamliner, l’appareil étant déployé vers 14 destinations cet été. (...)

« Après quelques jours entre les mains des professionnels de la Direction générale industrielle d’Air France », ce nouvel avion configuré pour accueilli 30 passagers en classe Affaires, 21 en Premium et 225 en Economie effectuera ses premiers vols commerciaux. (...)
 
Ce neuvième Dreamliner « marque la volonté de poursuivre la modernisation de la flotte d’Air France » selon son communiqué, une modernisation qui passera par l’arrivée des premiers Airbus A350-900 à la fin de l’été. (...)

Rappelons qu’Air France n’a pas confirmé la rumeur sur la répartition des nouveaux avions dans la flotte du groupe : les 28 A350-900 seraient tous déployés aux couleurs françaises, y compris les sept figurant toujours au nom de KLM dans les listings d’Airbus (la compagnie néerlandaise avait reporté leur livraison à 2021 en aout dernier), tandis que les 787 Dreamliner encore en commande rejoindraient tous la flotte de la compagnie basée à Amsterdam. (...)

Mon commentaire : Les décisions sur la flotte des compagnies du Groupe seront prises par le conseil d'administration Air France-KLM, après avoir pris en compte les désidératas de l'ensemble des compagnies du Groupe.

> Virgin Atlantic profite du vide laissé par Jet Airways (Inde)

(source Tourmag) 23 mai - La nature a horreur du vide, l'aérien aussi. A partir du 27 octobre 2019, Virgin Atlantic va déployer un Boeing 787-9, trois classes (Economy, Premium Economy ou Upper-Class), entre Londres Heathrow et l’aéroport de Bombay.
 
La compagnie britannique profite de "l'interruption des vols Jet Airways" selon Juha Jarvinen, le vice-président exécutif commercial chez Virgin Atlantic pour desservir la liaison abandonnée. (...)
 
"Cette ouverture vers le marché indien nous permet également, en collaboration avec Delta, de faire de Londres Heathrow une plaque tournante entre les États-Unis et l’Inde, grâce à des temps de correspondance optimisés au maximum."

Mon commentaire : Suite à l'arrêt des vols de Jet Airways, Air France et KLM ont pris des mesures pour assister les clients qui avaient réservé des vols sur la compagnie indienne, notamment grâce à un ajout de capacités.

Virgin Atlantic annonce vouloir faire de même en octobre prochain, misant sur un arrêt définitif des opérations de Jet Airways.

> Air Europa ouvre une filiale au Brésil

(source riotimesonline, traduit avec deepl com) 19 mai - La compagnie espagnole Air Europa a demandé l'autorisation d'exploiter des vols intérieurs au Brésil. La décision (...) a été saluée par les responsables gouvernementaux. (...)
 
Avec Avianca Brasil en redressement judiciaire, l'entrée de nouvelles compagnies a été défendue par le gouvernement comme fondamentale pour rééquilibrer l'offre de vols et réduire le prix des billets.
 
Avianca était l'une des quatre plus grandes compagnies aériennes du pays. Aujourd'hui, elle a rendu la plupart de ses avions à ses créanciers et mis à pied la plupart de ses employés, y compris les pilotes et les personnels de cabine. Aujourd'hui, la compagnie espagnole Air Europa tente de combler le vide sur le marché intérieur. (...)

Mon commentaire : La stratégie d'Air Europa au Brésil présente des similitudes avec celle de Norwegian en Argentine. La compagnie norvégienne a décidé d'y lancer une filiale locale pour ses opérations domestiques, tout en ouvrant une ligne long-courrier entre Buenos Aires et Londres.

Mais les résultats de Norwegian en Argentine sont mitigés, au point qu'elle envisage de fermer sa filiale.

Air Europa, partenaire d'Air France-KLM dans le cadre de la coentreprise (joint-venture) transatlantique sud, parviendra-t-elle à obtenir de meilleurs résultats que Norwegian ?

> 32 millions de passagers pour Vueling en 2018

(source Déplacements Pros) 20 mai - La compagnie aérienne fête ses 15 ans en 2019 et atteint les 32 millions de passagers transportés en 2018. Désormais, la filiale du groupe IAG transporte 1 voyageur sur 3 pour ses vols domestiques.
 
Vueling passe de 400 000 passagers transportés en 2004, à plus de 32 millions en 2018. La compagnie low-cost consolide sa position de leader en Espagne sur les vols domestiques et sur les flux entre l'Espagne et la France. Elle occupe également la deuxième place pour les connexions avec l'Italie. En 2019, elle possède 118 appareils, contre 2 à ses débuts en 2004.
 
Son objectif désormais : continuer de se développer en Europe, notamment en France, et améliorer l'expérience voyageur. Pour ce faire, la compagnie a lancé en 2018 son programme Vueling For You qui vise à faire de Vueling la compagnie numéro 1 de l'expérience client. Elle a donc entamé un renouvellement progressif de sa flotte, notamment avec l'arrivée de 17 A320neo.

> Hausse de 29% du CA de Volotea en 2018

((source Air et Cosmos) 23 mai - Discrètement mais sûrement, la low-cost espagnole Volotea poursuit sa croissance. La compagnie vient d'annoncer qu'elle avait réalisé en 2018 un chiffre d'affaires de 396,1 millions d'euros, en hausse de 29% par rapport au chiffre d'affaires de l'exercice 2017. A noter que, à eux seuls, les revenus annexes de Volotea (frais ancillaires) ont atteint un montant de 137,7 millions d'euros, soit une croissance de 31% par rapport à l'année précédente. Ils représentent 35% du chiffre d'affaires total.  En atteignant 13,6 millions d'euros, le résultat d'exploitation de Volotea est en hausse de 63% par rapport à 2017.
 
(...) Volotea a opéré (...) avec un taux de remplissage record de 93,1%, soit 7,7% de plus que l'année précédente.

En 2019, Volotea opère une flotte de 36 avions, composée de Boeing 717 et d'Airbus A319. (...)

Mon commentaire : Volotea est une compagnie à bas coûts espagnole bien implantée en France. Elle y réalise près de 50% de son activité.

Pour Transavia France, elle constitue un concurrent au même titre que Ryanair, easyJet et Vueling.

> La faillite de Wow Air pourrait faire entrer l'Islande en récession

((source Les Échos) 23 mai - Dans le sillage de la faillite de Wow Air, victime de la concurrence des low-cost et de la hausse du carburant, la banque centrale islandaise a drastiquement révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2019.
 
L'établissement table désormais sur une progression du PIB de 0,4 % - contre 1,8 % auparavant - et fait resurgir le spectre de la récession dans laquelle le pays avait été plongé à l'occasion de la crise financière de 2008.
 
(...) Le tourisme est devenu le principal moteur de l'économie locale depuis la crise financière de 2008, durant laquelle le gouvernement, au bord de la banqueroute, avait dû nationaliser des banques criblées de dettes.
 
L'épisode a paradoxalement mis le pays sous le feu des projecteurs, tout comme l'éruption de l'Eyjafjallajökull en 2010 (...). Depuis, l'explosion de l'afflux touristique - de 450.000 en 2010 à plus de 2 millions en 2018 - a sorti le pays de l'ornière mais l'a rendu dépendant : le tourisme pèse désormais 23 % du PIB.
 
C'est donc tout ce pan de l'économie qui pourrait accuser le coup de la faillite de Wow Air. (...)

> 737 MAX : Boeing croule sous les demandes d'indemnisation

(source Capital) 23 mai - Depuis désormais un peu plus de deux mois, aucun Boeing 737 MAX n'a arpenté le ciel. La flotte entière est clouée au sol après les crashs d'Ethiopian Airlines et de Lion Air, qui ont fait respectivement 157 et 189 morts. (...)
 
Trois des plus importantes compagnies aériennes chinoises, Air China, China Eastern Airlines et China Southern Airlines, ont ainsi réclamé cette semaine des indemnisations auprès de Boeing au titre des pertes financières générées par l'immobilisation de la flotte et des reports de livraisons des 737 MAX, rapportent Les Échos. (...)
 
Avant les trois entreprises chinoises, les européennes Norwegian Air Shuttle et Ryanair ont déjà annoncé vouloir obtenir des réparations. (...)
  
Même plainte du côté de Turkish Airlines, (...) d'Emirates (...). Du côté des experts, on confirme la nécessité pour Boeing de procéder à des indemnisations. Et la note sera salée, selon le titre économique : la facture pourrait atteindre des milliards de dollars.

Mon commentaire : La remise en service est du B737 Max est un enjeu important pour Boeing : le B737 représente 80% de son carnet de commandes.

> 737 MAX : pas de date de retour officielle pour Boeing

(source Les Échos) 24 mai - Le 737 MAX dont le dispositif anti-décrochage MCAS a été pointé du doigt dans les accidents d'Ethiopian Airlines le 10 mars (157 morts) et de Lion Air le 29 octobre en Indonésie (189 morts), n'a pas obtenu de date de remise en service après plus de huit heures de discussions des autorités mondiales de l'aviation civile, réunies jeudi au Texas.
 
Lors d'une conférence de presse, Dan Elwell, le chef intérimaire de la FAA (l'agence fédérale américaine de l'aviation) a indiqué que « le seul calendrier est de s'assurer que l'avion est sûr avant de voler ». La méfiance viendrait surtout des régulateurs des autres pays à l'égard de la FAA quand à son système de certification. Ainsi, les autorités étrangères aux États-Unis, auraient posé « beaucoup de questions », souhaitant des « clarifications » sur les procédures.
 
Mercredi, Dan Elwell avait indiqué que Boeing n'avait pas soumis pour évaluation la mise à jour du système anti-décrochage MCAS, en raison de questions additionnelles. L'avionneur avait pourtant affirmé la semaine dernière que le correctif était prêt pour la certification. (...)
 
Quand bien même les autorités américaines levaient son interdiction de vol, mercredi, le Canada et l'Europe ont indiqué qu'ils définiraient eux-mêmes la date de reprise des vols des 737 MAX. L'attente est loin d'être terminée et cette incertitude devrait être très rapidement perceptible en Bourse, pour le géant américain de l'aérien.

Mon commentaire : Pour la remise en service du B737 Max, ils existent des points de divergence sur la formation des pilotes.

Les États-Unis estiment qu'une formation sur ordinateur est suffisante pour des pilotes expérimentés, alors que d'autres pays veulent imposer le passage des pilotes sur simulateur de vol.

Cette mesure allongerait considérablement le délai de remise en service de l'avion, puisqu'il n'existe à ce jour que deux simulateurs dans le monde : un aux États-Unis, l'autre au Canada.

> La famille A220 d'Airbus vient de gagner une heure d'autonomie supplémentaire

(source Le Journal de l'Aviation) 21 mai - Christian Scherer, le directeur commercial d'Airbus, a (...) annoncé une augmentation très significative de la distance franchissable des deux membres de la famille A220 (ex-CSeries).
 
Le rayon d'action des appareils d'Airbus Canada est ainsi augmenté de 450 nautiques (830 km) grâce à une future augmentation de la masse maximale au décollage (MTOW) de l'ordre de 2,3 tonnes. Cette option, qui sera disponible à partir du second semestre 2020, permettra ainsi à l'A220-100 d'atteindre les 3400 nautiques (6300 km) et à l'A220-300 les 3350 nautiques (6205 km).
 
L'allongement du rayon de la famille A220 va ainsi lui ouvrir de nouveaux marchés, à l'instar de lignes directes supplémentaires entre l'Europe de l'Ouest et le Moyen-Orient ou encore entre l'Asie du Sud-Est et l'Australie. Nul doute aussi que de nouvelles routes seront également possibles entre l'Amérique du Nord et l'Amérique Centrale. (...)
 
Le carnet de commandes de la famille A220 d'Airbus Canada totalise 530 appareils.

Mon commentaire : Les compagnies aériennes cherchent de plus en plus à desservir en direct des villes moyennes sans passer par les hubs. Elles souhaitent par ailleurs proposer plus de fréquences afin de séduire les voyageurs professionnels.

Pour répondre aux attentes des compagnies, les constructeurs d'avions augmentent le rayon d'action des monocouloirs, tout en s'efforçant que leur consommation par passagers transportés reste inférieure à celle des bicouloirs.

> Un seul pilote dans le cockpit des Airbus et des Boeing, est-ce inéluctable ?

(source La Tribune) 23 mai - Airbus planche sur le passage à un pilote dans le cockpit (en phase de croisière) des avions commerciaux vers 2023. (...)
 
Or, une éventuelle mise en service en 2023 signifie au regard des délais nécessaires pour la certification d'un tel projet que celui-ci est à un stade avancé (...). Airbus compte s'appuyer sur l'automatisation développée pour les objets volants autonomes pour arriver au concept de « Single Pilot Operations (SPO)». (...)

Les partisans du passage à un pilote dans le cockpit estiment que la présence de deux pilotes dans le cockpit se pose en phase de croisière « où l'on surveille essentiellement les systèmes » et, qu'en allégeant demain les tâches de l'équipage en transférant une partie d'entre elles à « la machine », cette présence de deux pilotes n'est plus nécessaire. Ceci dans les phases de croisière uniquement. (...)
 
En outre, affirment-ils, la réduction du nombre de pilotes à bord permet à chaque pilote de faire plus de décollages et d'atterrissages et donc de lutter contre un problème de compétence observé sur les pilotes de vols à équipage renforcé. (...)

«Nous sommes en sous activité en croisière, c'est une évidence. Pour autant, il faut être capable de répondre à l'immédiateté d'une situation dégradée. Les pilotes sont là pour ça. L'être humain a une capacité de réaction et un niveau de finesse que n'a pas la machine, mais il commet des erreurs », explique un commandant de bord, qui se demande comment un pilote seul pourra gérer une situation dégradée soudaine en situation de stress le temps que le commandant de bord ne revienne de sa couchette (...).

L'inquiétude des pilotes revêt d'autres formes qui n'ont pas grand-chose à voir avec la sécurité des vols. Notamment le financement, en France, des retraites des navigants. S'il y a moins de pilotes, il y a de facto « moins de cotisants à la CRPN (caisse de retraites des personnes navigants)», explique un pilote.
 
Le passage à un pilote dans le cockpit sera, potentiellement, la dernière l'étape avant l'avion autonome. Un sujet qui irrite les pilotes, y compris les moins réticents au « SPO ». Évidemment, même si l'appel à la technologie a permis de rendre le transport aérien très sûr, la question de l'acceptation des passagers va évidemment se poser dès le SPO (Single Pilot Operations). C'est pour cela que les experts voient les premières mises en service sur les avions cargo.

Mon commentaire : Malgré le contre-exemple malheureux du B737 Max, force est de reconnaitre que la technologie a rendu le transport aérien plus sûr.

D'autres facteurs ont permis d'améliorer la sécurité. Parmi eux figure la redondance des systèmes.

Pour moi, la présence simultanée de deux pilotes dans le cockpit est une forme de redondance. J'ai du mal à accepter l'idée de s'en passer.

> Les députés votent une contribution de l'aérien à défaut de taxer le kérosène

(source AFP) 23 mai - Les députés ont voté dans la nuit de lundi à mardi en commission pour une contribution du transport aérien au financement des autres modes de transport, sans aller jusqu'à une taxation du kérosène, sujet qui doit se régler "à l'échelle européenne" selon le gouvernement.
 
Cette contribution d'environ 30 millions d'euros sera une réaffectation des surplus de recettes de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, dite "taxe Chirac", au profit de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf). (...)
 
"La France poussera pour une taxation du transport aérien mais qui doit se faire à l'échelle européenne", a affirmé Mme Borne devant la commission du Développement durable. Mais elle peut "d'ores et déjà adresser un signe de sa mobilisation sur le sujet" via cette contribution, a-t-elle souligné. (...)

Mon commentaire : La taxe Chirac est destinée à financer UNITAID, "une organisation internationale qui investit pour trouver des moyens de prévenir, diagnostiquer et traiter le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût".

Le gouvernement français a décidé d'affecter une partie de cette taxe "au financement des transports plus propres, notamment ferroviaires" (sic).

> Safran déboule dans la course incertaine à l'avion électrique

(source La Tribune) 27 mai - Alors que la pression sociale s'accentue sur le transport aérien pour que ce secteur accentue ses efforts pour réduire ses émissions de CO2 qui représentent 2,5% des émissions mondiales, le groupe aéronautique Safran s'est lancé avec force dans la propulsion électrique, avec la ferme intention de "faire la course devant", selon Stéphane Cueille, le directeur de l'innovation et de la R&T de Safran. (...)
 
Pour des engins volants de très petite taille, (..) destinés à assurer des vols de très courte distance, à l'instar des taxis volants, des drones logistiques cargo, voire même des avions de transport de passagers d'une douzaine de places (...), Safran est plus que jamais présent en travaillant sur plusieurs démonstrateurs. En 2019, le groupe prévoit déjà de livrer 200 moteurs, tous construits sur son site de Villaroche, en Île-de-France. (...)
 
Autre marché visé, celui des "sauts de puce" en avion de moins de 20 places, (...) intégrant une part d'électricité dans la propulsion, laquelle permettra de d'effectuer, selon la distance, des vols 100% électriques ou hybrides. De tels appareils pourraient voir le jour après 2025. Safran est donc sur tous les fronts. (...)
 
Au-delà de ces petits véhicules, il est difficile d'envisager aujourd'hui des avions électriques plus gros, capables de remplir un jour les missions de l'A320 ou du B737. Pour rappel, ces derniers transportent près de 80 tonnes à pleine charge sur 3.000 miles nautiques.
 
"Les spécialistes des batteries nous disent qu'ils n'ont pas dans les cartons ce qu'il nous faudrait (...). Même si l'on multiplie par 5 [la puissance des batteries] (...), il faudrait (...) un avion de la taille d'un A380 pour transporter 200 passagers entre Paris et Toulouse ! (...)
 
Au regard de la technologie aujourd'hui, difficile même d’imaginer un avion tout-électrique pour la génération N+2 d'avions moyen-courriers, vers les années 2060. Quant aux long-courriers, personne n'y pense. Aussi, tous les yeux se tournent vers les biocarburants, qui peinent à décoller dans l'aviation. Quinze ans après le vol d'un B747 de Virgin avec un moteur alimenté avec un mélange de biocarburant et de kérosène, ces carburants alternatifs ne représentent qu'une goutte d'eau dans la consommation totale des compagnies aériennes.

Mon commentaire : Impossible de dire les choses plus clairement : les avions moyen-courrier qui sortiront des usines en 2060 ne seront pas propulsés par des moteurs électriques.

Pour réduire les émissions de CO2, d'autres moyens devront donc être envisagés.

Fin de la revue de presse

> Assemblée générale des actionnaires Air France-KLM le 28 mai 2019

L'assemblée générale des actionnaires Air France-KLM se tient ce mardi 28 mai à 14h30 à l’Espace Grande Arche de la Défense.

Je remercie tous ceux d'entre vous qui, possédant des actions Air France-KLM ou des parts (FCPE Majoractions, Aéropélican et/ou Concorde chez Natixis), m'ont confié leurs pouvoirs.

Pour de plus détails, retrouvez mon Flash80.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 7,828 euros en clôture lundi 27 mai. Elle est en baisse de 3,86%, après des baisses de 1,05%, 12,34% et 7% les semaines précédentes. Il faut remonter à juillet 2018 pour trouver trace d'un cours aussi bas

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 10,77 euros. Il a baissé suite à l'annonce des résultats du premier trimestre ainsi qu'à l'annonce d'un nouveau plan de départs volontaires parmi les personnels d'escale.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en baisse de 2$ à 70$. Les cours du pétrole restent dopés par les baisses de production de l'Opep et les tensions géopolitiques au Venezuela et en Iran.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est ici

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix.

| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC
Vous pouvez me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
Si vous ne voulez plus recevoir cette lettre/revue de presse, désabonnez-vous et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.
Pour me joindre : message pour François Robardet. 10089 personnes reçoivent cette revue de presse en direct