N°709, 24 juin 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France KLM et Accor renforcent leur partenariat en reliant leurs programmes de fidélité
(source Agefi-Dow Jones) 20 juin - La compagnie aérienne Air
France-KLM et le groupe hôtelier Accor ont annoncé jeudi renforcer leur
partenariat en lançant un double système de récompenses pour les membres
de leur programme de fidélité respectif. Les membres des
programmes de fidélité Flying Blue d'Air France-KLM et Le Club
AccorHotels d'Accor peuvent dès à présent cumuler des Miles+Points
chaque fois qu'ils fréquentent un vol exploité par Air France ou KLM ou
séjournent dans un hôtel du groupe Accor. "Ce partenariat offre
davantage de possibilités de gagner des points ou des miles et plus de
flexibilité pour les utiliser. Il permet ainsi aux groupes Air
France-KLM et Accor de récompenser leurs membres à différentes étapes de
leurs voyages", ont indiqué les deux sociétés dans un communiqué de
presse commun. Il y a un peu plus d'un an, Accor avait dévoilé
son souhait d'entrer au capital d'Air France-KLM, dans l'optique de
développer des projets digitaux conjoints ou une plateforme commune de
fidélisation des clients.
En juin 2018, le Groupe Accor faisait part de son
intention
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Embraer : KLM Cityhopper compte commander 15 E195-E2 et pose une option pour 20 autres
(source Agefi-Dow Jones) 19 juin - La compagnie aérienne régionale
KLM Cityhopper, filiale d'Air
France-KLM, compte commander 15 avions de type E195-E2 et a placé une
option pour 20 appareils supplémentaire, a annoncé mercredi le
constructeur aéronautique brésilien Embraer. La lettre
d'intention d'achat de KLM Cityhopper, qui nécessite encore la signature
d'un contrat d'achat, porte sur un montant total de 2,48 milliards de
dollars aux prix catalogue actuels, a précisé le constructeur dans un
communiqué.
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Air France Hop : quelles lignes pourraient être amputées ?
(source TourMaG) 20 juin - On le sait depuis quelques semaines,
le réseau intérieur d’Air France va décroître. Mais
cette restructuration des activités court-courriers du groupe (Air
France et Hop) ne se cantonnera pas au simple plan de départs
volontaires annoncé en mai et portant sur 465 postes. C’est ce
que nous apprend un document interne émanant de la direction (...) :
« la situation du point à point nécessite un plan d’action
ambitieux ». Ce dernier prévoit ainsi
une réduction des activités court-courriers de 15% entre 2018 et 2021,
avec des fermetures de lignes déficitaires depuis Orly : Lorient, Agen
ou encore Quimper. D’autres lignes (...) verront leurs fréquences
baisser. Les routes transversales, de province à province,
seront aussi touchées, et certains lignes « structurellement
déficitaires » seront arrêtées, comme Nantes - Montpellier ou Strasbourg
- Lille. (...)
Alors que le code operating et la marque Hop disparaîtront à la
rentrée prochaine, sa flotte sera aussi considérablement simplifiée et
diminuée, avec la sortie des ATR et des Embraer 145.
« Cette sortie permettra la rationalisation de la flotte avec en cible 2
cockpits (E190/170 et CRJ 1000/700) et le recentrage sur le marché
70/100 sièges) », est-il précisé par la direction. En 2021, la flotte de
l’actuelle Hop ne comptera ainsi plus que 51 appareils. AAlors que le point à point court courrier
affiche un résultat d’exploitation de -96 millions d’euros en 2017, et
de -189 millions d’euros en 2018, les causes de sa mise au
régime sec bien sont connues : les concurrences cumulées des low-cost,
qui ont toutes fait de la France un marché prioritaire et grignotent
petit à petit les parts de marché, et surtout du TGV.
« Depuis l’ouverture des LGV Ouest en 2017, seul l’extrême sud
reste à plus de 3 heures de Paris. Le développement des TGV low-cost
Ouigo accentuera encore davantage la pression sur le trafic aérien »,
précise la présentation, évoquant une perte de trafic de 45% sur
Marseille depuis que la cité phocéenne est à 3h de Paris en
2001, et une perte de 42% sur Bordeaux depuis
l’ouverture de la LGV en 2017. (...)
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Bourget 2019 : Latécoère présente la LIFI en collaboration avec Air France
(source Air et Cosmos) 21 juin - La LIFI (Light Fidelity) est une
technologie de communication sans fil fondée sur les ondes lumineuses,
qui permet d'accroître fortement la bande passante disponible (...) qui se développe de plus en plus
et qui est notamment présenté au salon du Bourget par Latécoère, en
collaboration avec Air France.
"Nous avons développé la LIFI depuis 2
ans, en collaboration avec AFI et la start-up Oled qui a mis au point le
modem. Avec ce système, il y a juste besoin d'un modem émetteur, relayé
par de la fibre optique qui connecte des lentilles émettrices de
lumière, placées au dessus du siège, et des lentilles réceptrices qui
sont placées dans la tête du siège et renvoient à un modem récepteur",
explique Serge Bérenger, directeur innovation et R&T chez Latécoère.
"Tant que l'on est dans le cône lumineux, la connexion est optimale. Le
très gros avantage c'est d'avoir un accès individuel à la bande
passante, contrairement au wifi où les passagers doivent partager
l'accès. La connexion est donc environ 100 fois plus rapide (100 Mb/s)
que la wifi classique, et à la fin de l'année, nous devrions être en
mesure de propos 1 Gb par seconde", explique Serge Bérenger.
"La technologie LIFI est très intéressante car, grâce à la fibre
optique, elle économise d'importants coûts de câblage. Elle est aussi
posée pour la vie entière de l'avion, soit environ 30 ans, ce qui réduit
énormément les coûts de maintenance. Cela intéresse donc l'ensemble des
acteurs de l'aérien : les compagnies, les acteurs MRO, les fournisseurs
d'IFE... Le fait que le système soit basé sur la fibre optique et les
lentilles, sans électronique, a pour conséquence qu'il n'y a pas besoin
d'une certification très complexe. Enfin, avec cette technologie,
il n'y a pas de rayonnement d'ondes électromagnétiques, ce qui ne crée
pas de nuisances pour les personnes".
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Qatar Airways élue meilleure compagnie du monde !
(source Boursier com) 20 juin - Devancé par Singapore Airlines l'an
passé, le transporteur basé à Doha a été à nouveau élu meilleure
compagnie au monde lors des 'World Airline Awards' 2019 remis par
Skytrax... (...) Qatar Airways devance Singapore Airlines et All
Nippon Airways. Référence dans le secteur, ce classement est très
attendu chaque année par les spécialistes du secteur aérien. Le
'TOP5' est complété par Cathay Pacific Airways et Emirates. Il faut
descendre jusqu'à la 9ème place pour trouver trace d'une compagnie
européenne, en l'occurrence Lufthansa. Quant à Air France, elle gagne
deux places sur un an, en 23ème position (KLM est 18ème).
Singapore Airlines s'est vu
récompensé pour sa classe première. Le groupe asiatique devance
Lufthansa et Air France. Qatar Airways a reçu le prix de meilleure
classe business. ANA et Singapore Airlines complètent le podium. Virgin
Atlantic domine le classement de la meilleure classe 'premium eco',
devant Singapore Airlines et Air New Zealand. Enfin, Japan Airlines
s'est vu décerné le prix de la meilleure classe 'économie', devant
Singapore Airlines et Qatar Airways. A noter que Philippine
Airlines a reçu le prix de la compagnie s'étant le plus améliorée (Most
Improved Airlines), devant British Airways et Malaysian Airlines.
Du côté des
transporteurs à bas-coûts, AirAsia a une nouvelle fois été distingué. La
compagnie malaisienne devance easyJet et Norwegian. Ryanair est 9ème et
Vueling Airlines 15ème...
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Delta prend des parts dans Korean Air, confortant ses propriétaires
(source AFP) 21 juin - La compagnie aérienne américaine Delta
Airlines a acheté des parts dans la maison mère de Korean Air,
permettant à la famille propriétaire de l'entreprise de conforter sa
position face à des fonds d'actionnaires activistes.
Delta a
acquis une participation de 4,3% dans Hanjin KAL, a déclaré le
transporteur jeudi, ajoutant qu'il pourrait augmenter ses parts à 10%
"après avoir reçu l'autorisation réglementaire". Cette prise de
participation intervient un an après le lancement d'une coentreprise par
les deux compagnies aériennes, qui leur donne accès à près de 300
destinations aux États-Unis et 80 en Asie. L'acquisition de
parts par Delta Airlines est une bonne nouvelle pour le nouveau
président de Hanjin KAL, Walter Cho, qui lui permettra de "défendre ses
droits de gestion contre toute attaque de fonds spéculatifs activistes",
a déclaré un responsable de Korean Air, cité par l'agence de presse
sud-coréenne Yonhap. Walter Cho avait pris le contrôle de Hanjin
KAL en avril succédant à son père Cho Yang-ho, évincé du conseil
d'administration par des actionnaires à la suite d'accusations de
corruption quelques jours seulement avant sa mort. Parmi ces
fonds activistes, Korea Corporate Governance Improvement (KCGI), qui
détient une participation de près de 16 % dans la société, exige
des rendements plus élevés et plus de transparence. Son annonce a
fait chuter l'action de Hanjin KAL de 15% vendredi. L'action de Korean
Air, la compagnie nationale sud-coréenne, a également perdu 2,6%.
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Wizz Air se lance dans le vol long-courrier
(source Déplacements Pros) 20 juin - La compagnie aérienne low-cost a
annoncé qu'elle souhaite se lancer sur des vols de plus de 8 heures.
Elle a déjà passé une commande de 20 A321XLR. Des nouveaux
appareils qu'elle devrait recevoir dès 2023 sur une période de 3 ans.
"L'A321XLR est l'avion le plus compétitif et permettra à Wizz Air
d'agrandir son réseau et de relier des sites qui sont hors de notre
portée aujourd'hui du fait du rayon d'action plus grand de cet avion.
Aujourd'hui nous proposons quelques routes de 5 ou 6 heures qui
ravissent nos passagers et l'XLR va nous permettre de proposer nos
services sur des routes de 7 à 8 heures", a déclaré Jozsef Varadi, CEO
de Wizz Air. Alors que les compagnies low-cost ont du mal à
rentabiliser leurs routes long-courriers, Wizz Air a atteint un CA de
2,3 milliards d'euros en 2018, dont 291,6 millions de bénéfices. (...)
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Jet Airways : la procédure de faillite lancée
(source Air Journal) 18 juin - Deux mois après l’arrêt de ses
opérations en Inde comme à l’international, la compagnie aérienne Jet
Airways n’a pas trouvé de repreneur. Elle fait désormais face à une
procédure de faillite. Suite à l’arrêt des vols le 17 avril
2019 après des défauts de paiement auprès des loueurs d’avion et des
fournisseurs de carburant, lestée par une dette de 1,2 milliard de
dollars et faute d’avoir trouvé un repreneur, la compagnie privée
autrefois première en Inde fait face à la justice.(...)
La procédure de faillite permettra aux créanciers – si la cour
l’autorise – de vendre les actifs de la compagnie privée, dont des
avions, des créneaux d’aéroport, une activité de maintenance
La
flotte de Jet Airways ne compterait plus que six ATR et un Boeing
737-800 contre un maximum de 123 décembre dernier. Elle employait
autrefois plus de 16.000 personnes, mais la plupart de ses navigants ont
rejoints les compagnies aériennes rivales, qui ont également récupéré
ses créneaux dans les aéroports du pays (jusqu’au 15 juillet pour
l’instant). La low-cost AirAsia India et la compagnie régulière Vistara
(toutes deux filiales du Tata Group) ont immédiatement sauté sur
l’occasion, en particulier à l’aéroport de Mumbai. (...)
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Bourget 2019 : Airbus clôture son salon avec un nouvel avion et des commandes pour 383 appareils
(source Journal de l'Aviation) 21 juin - Airbus a connu un bon salon, même si Guillaume Faury, son président,
a reconnu une ambiance un petit peu particulière cette année, 737 MAX et
préoccupations environnementales obligent. L'avionneur a réussi à
remplir tous les objectifs qu'il s'était fixés, notamment dans le
secteur de l'aviation commerciale : présenter l'A220 au Bourget, lancer
l'A321XLR et affirmer la place de l'A330neo sur le marché. Seul l'A350
est passé au second plan. Christian Scherer, directeur
commercial d'Airbus, s'est félicité du succès de l'A220
qui a enregistré 95 engagements. (...)
L'A330neo pourrait lui aussi étoffer son carnet de commandes de
vingt-quatre nouveaux appareils, qui rejoindront les flottes de Cebu
Pacific et Virgin Atlantic si les contrats sont confirmés. Mais
le plus grand motif de satisfaction reste le lancement de l'A321XLR.
L'appareil a enregistré des engagements pour 249 appareils de la part de
onze clients - 137 nouvelles commandes et 112 conversions. « Regardez la
qualité des clients et l'ampleur de la pénétration du marché », s'est
réjoui Christian Scherer, soulignant que les commandes émanaient autant
des compagnies low-cost que full service et des lessors et qu'elles
couvraient toutes les régions du monde. JetBlue, American Airlines,
Frontier, Wizz Air, Qantas, IAG ou MEA, pour ne citer qu'elles, sont
prêtes à accueillir l'appareil dans leur flotte à partir de 2023.
L'autre succès remporté par Airbus et présenté durant le salon est
l'ampleur des conversions d'appareils de la famille A320neo vers des
modèles plus grands. (...) Au moins 263 A320neo ont été convertis
en A321neo, l'essentiel (253) par AirAsia. (...)
>
Bourget 2019 : un salon atypique pour Boeing
(source Journal de l'Aviation) 21 juin - « Nous avions dit dès le
départ que ce ne serait pas un salon habituel pour nous. Ca ne l'a pas
été », a déclaré Ihssane Mounir, SVP Ventes et Marketing de Boeing.
L'avionneur étant en pleine crise du 737 MAX, l'heure n'était pas à la
fête en effet cette semaine et la division Aviation commerciale faisait
plutôt profil bas (...). Les annonces
de contrats ont été contenues mais les deux accords avec Korean Air et
IAG, pour ne citer qu'eux, ont redonné des couleurs à l'avionneur. Au
total, six clients ont signé des engagements avoisinant les 35 milliards
de dollars de valeur (hors contrats de conversion). Si
à court terme, la sortie de la crise du MAX va rester la
priorité numéro un de Boeing - qui doit en parallèle gérer les
problèmes du moteur du 777X et les défaillances dans la production des
KC-46 - les perspectives à long terme sont brillantes.(...)
Boeing a
répété qu'il était très conscient qu'il allait devoir travailler dur
pour regagner la confiance de ses clients. (...) Willie Walsh, le président du groupe IAG (...) a sauvé son salon en signant une lettre d'intention pour
jusqu'à 200 737 MAX 8 et 10, d'une valeur de 24 milliards de dollars.
Cette main sur l'épaule n'a pas suffi toutefois à Boeing pour qu'il
s'aventure à donner une estimation de la date de retour en service du
MAX ni sur l'évolution des cadences de production dans les prochaines
années. (...) Concernant les long-courrier,
Boeing a revu le programme d'essais de son 777X pour avancer autant que
possible sur les tests des systèmes de l'appareil en attendant que GE
résolve les problèmes du GE9X (l'usure prématurée d'un stator du
compresseur) - le nouveau design de la pièce est en test. Le premier vol
de l'appareil est repoussé mais son entrée en service reste planifiée
pour 2020.
Ces difficultés n'entament pas l'optimisme de Boeing concernant ses
développements dans le futur. (...) Sur vingt ans, le marché de
l'aviation commerciale est estimé à 16000 milliards de dollars,
répartis entre 6800 milliards de dollars pour l'acquisition de 44040
nouveaux appareils - 44% pour remplacer des avions en service, 56% pour accroître la flotte mondiale -
et 9100 milliards de services. (...) Sans
surprise, c'est toujours le segment des monocouloirs qui est le plus
important, à la fois en nombre d'appareils (32420) et en valeur (3775
milliards de dollars). Boeing prévoit également un besoin pour 8340
gros-porteurs. Et c'est toujours la région Asie Pacifique qui emportera
la croissance. (...)
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La France envisage d'obliger les compagnies aériennes à utiliser des biocarburants
(source La Tribune) 21 juin - (...) Le renforcement de la
contribution du transport aérien à la lutte contre le réchauffement va
se traduire progressivement par une hausse du coût du transport aérien
français. (...) La ministre des transports, Elisabeth Borne,
envisage (...) d'obliger les compagnies aériennes à
utiliser un certain pourcentage de biocarburants dans le kérosène pour
tous les vols au départ de France. (...)
L'objectif est double : le premier vise
à accélérer le développement des biocarburants aéronautiques. Élisabeth
Borne entend réviser à la hausse les objectifs de la feuille de route
élaborée jusqu'ici, qui tablait sur un taux d'incorporation de
biocarburant dans l'aviation de 2% en France en 2025 et 5% en 2030. (...)
Le second objectif est de créer une filière
biocarburants aéronautiques dans l'Hexagone. (...) Une
consommation obligatoire permettrait en effet aux pétroliers de produire
des biocarburants pour l'aviation en étant certains qu'ils seront
achetés par les compagnies aériennes. Et par conséquent de créer un
marché qui n'existe pas aujourd'hui. (...) Les biocarburants sont en effet deux à cinq fois plus chers
que le kérosène.
Avec un tel surcoût, ce système s'apparente dans les faits à une
taxe mais présente l'avantage d'avoir un impact direct sur
l'environnement. Ce qui est mieux qu'une énième taxe dont l'utilisation
de la recette est floue. (...)
Si le gouvernement
a refusé l'idée d'une taxe sur le kérosène sur les seuls vols
intérieurs (...) il n'a pas renoncé pour autant à un
renforcement de la taxation au niveau européen. Si celle-ci logera tous
les acteurs européens à la même enseigne, il renchérira néanmoins le
coût du transport aérien et aura probablement un impact négatif sur la
croissance du trafic. Plutôt qu'une taxe sur le kérosène jugée
trop complexe sur le plan opérationnel, Élisabeth Borne évoque l'idée
d'une taxe sur les passagers sur le modèle de la taxe de Solidarité ou
de l'Air Passenger Duty britannique. En effet (...) la ministre
des Transports se veut vigilante par rapport aux différences de taxation
du secteur aérien en Europe. (...) Contrairement à ce que souhaitent les compagnies
aériennes, le produit de cette nouvelle taxe ne devrait pas être
réinjecté dans le transport aérien mais plutôt, comme cela va être le
cas pour l'excédent de la taxe de Solidarité, dans le financement des
transports terrestres : « Investir dans le ferroviaire n'est-il pas une
contribution à l'environnement ? », a répondu Élisabeth Borne à la
question concernant l'utilisation du produit de cette nouvelle taxe. (...)
>
Référendum Aéroports de Paris : comment fonctionne la consultation citoyenne ?
(source La nouvelle république) 19 juin - Le dispositif de
consultation sur la privatisation du groupe ADP est ouvert depuis le 13
juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un referendum d'initiative
partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7 millions d'électeurs.
Explications. La privatisation d’une partie du Groupe ADP
(ex-Aéroports de Paris) a été adoptée définitivement par le Parlement le
11 avril. Cependant, près de 248 députés et sénateurs
socialistes, communistes (...) ont
lancé une procédure en vue d’organiser un référendum d’initiative
partagée (RIP) contre la privatisation d’ADP. Une procédure
introduite par la réforme de la Constitution en 2008. (...)
Le 13 juin, une plate-forme a donc été ouverte pour recueillir les
signatures. Elle sera ouverte jusqu’au 12 mars 2020.
L’objet de
l’éventuel référendum : une proposition de loi affirmant le caractère de
"service public national" des aérodromes de Paris afin d’en prévenir la
privatisation. Comment participer ? Sur Internet, la
consultation se signe sur le site
www referendum.interieur.gouv fr
Bien loin
des pétitions en ligne où une adresse mail et un clic suffisent à vous
enregistrer, cette consultation requiert davantage de données. Vous
devez vous munir d’une pièce d’identité (son numéro unique et sa date de
délivrance vous seront demandés) puis renseigner le département et la
commune dans lesquels vous votez. Il est également possible de
voter "en mairie, en circonscription administrative équivalente ou au
consulat", via un formulaire (le Cerfa n°15264*02) à imprimer. (...)
La Revue de Presse Boursière ...
>
Aérien : un analyste plombe le secteur
(source Boursier com) 19 juin - Air France KLM creuse ses pertes en
matinée avec un titre qui cède désormais plus de 3,5% à 7,9 euros à
Paris. C'est en fait tout le secteur aérien qui
est sous pression en Europe après une note pour le moins prudente de
HSBC. Le courtier a
dégradé l'action du groupe franco-néerlandais d''acheter' à 'conserver'
tout en réduisant sa cible de 13,5 à 9 euros mais il a également abaissé
sa recommandation sur Finnair, IAG et easyjet après l'avertissement sur
résultats de Lufthansa. Les tendances de la demande de voyages
long-courriers et d'affaires suivront la faiblesse déjà visible sur les
voyages court-courriers en Europe, selon l'analyste. L'affaiblissement
de la demande est principalement dû au recul de la confiance des
consommateurs. De nombreux transporteurs suivront l'avertissement de
Lufthansa, estime HSBC.
>
Air France: en forte hausse après l'analyse de Deutsche Bank
(source CercleFinance) 21 juin - Le titre termine en forte hausse
(+2,4%) après le relèvement d'opinion de Deutsche Bank.
Deutsche
Bank a relevé son conseil sur l'action Air France-KLM, précédemment
vendeur, à 'neutre'. Même si l'objectif associé est ramené de 8 à 7,6
euros. Selon les analystes, l'avertissement lancé par le
concurrent allemand d'Air France-KLM (Lufthansa) s'explique d'abord par
des surcapacités et une rude concurrence en Allemagne et en Autriche,
sans oublier que les prévisions de la direction de Lufthansa étaient
jugées 'excessivement optimistes'. Les conséquences pour les
autres compagnies, et notamment Air France-KLM, paraissent donc
limitées, même si Deutsche Bank réduit légèrement ses prévisions en
raison de l'évolution récente du trafic. La note relève aussi qu'Air
France-KLM est le plus important bénéficiaire de la baisse récente du
prix du kérosène.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 7,68 euros en clôture lundi
24 juin. Elle est
en baisse de 2,61%. L'alerte sur résultats de Lufthansa puis
l'analyse d'HSBC (voir ci-dessus) sont les
principales causes de cette baisse (-5,1% en deux semaines).
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
descend à 10,47 euros. Il baisse de 0,30€ suite aux
dégradations des analystes.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 2$ à 64$. Depuis quatre semaines, le cours du baril
est quasi stable, autour de 62$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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