N°714, 29 juillet 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France vole vers une compensation carbone innovante
(source Déplacements Pros) 25 juillet - Soucieuse du virage
écologique que prennent ses clients, Air France introduit la notion de
compensation carbone dans ses contrats corporate. (...) Cette compensation
se ferait sur la base des émissions de dioxyde de carbone calculées à la
fin de la période de l'accord annuel via des partenaires d'Air France et
de KLM travaillant sur des projets de développement durables. (...)
Cette première est intéressante, car elle
formalise le virage écologique pris par les entreprises (tous secteurs
confondus) de plus en plus soucieuses de leur image et de
l’environnement. Il sera d’ailleurs intéressant de détailler cet accord
pour comprendre le mécanisme de compensation qui a été négocié.
Pour les acteurs économiques, les motivations poussant à l’action de
compensation sont écologiques et économiques (...). Elles sont aussi générationnelles, car de plus en
plus de membres des générations Y et Z rejettent même l’idée de prendre
l’avion par peur de l’impact que pourrait avoir leur voyage sur
l’environnement. La compensation carbone peut être une bonne intention,
mais loin d’être immédiatement factuelle si l’investissement ne permet
pas de contrebalancer immédiatement les émissions (...).
Le groupe Air France-KLM a depuis longtemps
pris en compte l’aspect environnemental de son activité et a engagé des
actions fortes tant sur le plan des investissements que sur celui des
opérations. Souvent restées silencieuses, les actions court, moyen et
long terme du groupe lui permettent d’afficher des résultats en avance
de phase par rapport à la planification qu’il s’était initialement
fixée. Il faudra donc suivre cette initiative pour analyser la
possibilité de duplication de cet accord dans les entreprises clientes
du groupe et voir comment la profession réagira (acteurs et
consommateurs) à cette action intelligente.
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Air France va s'installer en cœur de Montreuil
(source Déplacements Pros) 26 juillet - La direction commerciale
France de la compagnie quittera ses bureaux parisiens du 20ème en
septembre 2020. Air France s'installera dans la Tour Altaïs
située place Aimé-Césaire en plein cœur de la ville de Montreuil. (...) La direction
commerciale d'Air France est actuellement installé dans un bâtiment
moderne mais trop grand pour ses besoins, avenue Léon Gaumont, à Paris
(20eme) mais de l'autre côté du boulevard périphérique, côté Montreuil.
«En faisant le choix de la Tour Altaïs, nous avons voulu
préserver le bien-être de nos salariés avec une accessibilité et des
habitudes de transport maintenues, un quartier dynamique et attrayant,
souligne Zoran Jelkic, directeur général Commercial France d'Air France-KLM. Enfin, ce bâtiment entièrement restructuré, avec des services
mutualisés appréciés, est triplement labellisé. Ces certifications,
notamment BBC1 et HQE2 font d’Altaïs un bâtiment plus économique en
énergie et en eau, offrant un meilleur environnement de travail. Cette
décision nous permettra également d’améliorer sensiblement notre bilan
économique immobilier.». Avec plus de 40 000 salariés en
Île-de-France, Air France est le premier employeur privé de la région.
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Panne à Amsterdam : des dizaines de vols annulés
(source Air Journal) 25 juillet - Un dysfonctionnement dans le
système de ravitaillement des avions à l’aéroport d’Amsterdam a entrainé
mercredi 24 juillet l’annulation de 180 vols et encore plus de retards, la
compagnie aérienne KLM étant bien sûr la plus affectée.
(...) Environ 200 retards au décollage ou à l’atterrissage
ont été constatés ; seul un vol sur trois se posait à Schiphol hier
après-midi. (...) La nature exacte du problème n’a pas été
expliquée (...). Aircraft Fuel Supply, une entreprise commune entre Air France-KLM et
plusieurs sociétés pétrolières dont Shelle et Esso, est responsable de
l’approvisionnement en carburant – environ 12 millions de litres par
jour – et de l’infrastructure souterraine qui achemine le carburant vers
l’avion.
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Double bonne nouvelle chez easyJet
(source Investir) 22 juillet - La compagnie à bas coûts
easyJet a dégagé un
revenu par siège positif au cours du troisième trimestre
(d’avril à juin).
(...) Le bénéfice annuel avant
impôt sera amputé d’environ un quart, entre 400 et 440 millions de
livres, contre 578 millions de livres lors de l'exercice précédent, en
raison d’une conjoncture difficile, a prévenu la compagnie aérienne
britannique, qui, à ce stade, de l’année dispose d’une visibilité
suffisamment bonne pour établir des prévisions.
Un non-événement pour le
marché, qui avait parfaitement intégré ces difficultés dans ses calculs
et tablait sur un profit de l’ordre de 423 millions de livres. Les
opérateurs ont préféré saluer les bonnes nouvelles. Comme celle d’une
hausse de 0,7% à taux de change constant du revenu par siège - un
indicateur clé dans le secteur –, celle d’une augmentation de 14,3% des
revenus annexes et de 11,4% du chiffre d’affaires total, qui atteint
1,76 milliard de livres sur le trimestre.
easyJet a profité d’une
« combinaison d'initiatives fructueuses en matière de produits
d'exploitation et d'une solide performance à Pâques », explique la
direction de la compagnie à bas coûts (...). Une performance portée par la météo -
et les réservations de dernière minute qu’elle suscite - alors qu’il n’y
pas eu de grands événements sportifs, contrairement à 2018, et que la
conjoncture reste difficile pour les compagnies aériennes.
(...) « Nos clients ont connu une réduction
significative des annulations et des retards longs », s’est félicité le
groupe dirigé par Johan Lundgren (...) Outre la
résistance d’easyJet, l’annonce phare est la nomination de Peter Bellew,
54 ans, au poste de Chief operating officer (COO), ou, en français,
directeur de l'exploitation. Il a été recruté chez…. Ryanair,
où il occupait un poste similaire depuis 2017. (...)
>
Ryanair : les bénéfices décrochent lourdement au 1er trimestre 2019
(source TourMaG) 29 juillet - En février 2019, Ryanair
dévoilait une perte de 20 millions d'euros et une
réorganisation subite de la direction pour faire face à une situation
extraordinaire. Les mois et les saisons sont passés, mais
les difficultés perdurent ou du moins sont toujours
ressenties, avec des chiffres financiers du premier trimestre
2019 (avril à juin) en chute libre.
Ce n'est pas le nombre de passagers (+11%) qui interpelle, mais la
dégringolade du bénéfice de 21 %, s'établissant à 243
millions d’euros, tout de même. (...) L'ensemble de ses postes
montre des signes de tension, avec une baisse moyenne de 6% du
prix des billets (36 euros), une flambée du baril (+24%) et des frais du
personnel (+21%). Le communiqué de presse de dévoiler
que "nous continuons de négocier des contrats de croissance attrayants
alors que les aéroports sont en concurrence pour attirer la croissance
fiable du trafic de Ryanair." L'Europe se
dirigerait-elle vers une augmentation des subventions pour accueillir la
low-cost ? C'est en tout cas ce que semble dire cette
phrase. (...)
>
Grève du trafic aérien en Italie, des dizaines de vols annulés
(source AFP) 26 juillet - Le trafic aérien était perturbé vendredi en
Italie par un mouvement de grève générale du secteur, qui a provoqué
l'annulation de dizaines de vols. (...) Les syndicats réclament une vaste réforme du
secteur, des règles plus contraignantes en matière de respect de la
concurrence, plus de transparence dans l'attribution des marchés et des
normes spécifiques contre le "dumping contractuel et salarial" imposé
par un nombre croissant de compagnies. (...) A cela s'ajoute un mouvement de toute la journée du
personnel d'Alitalia, la compagnie nationale en grande difficulté, qui
s'inquiète de la viabilité et des conséquences sociales d'un projet de
reprise actuellement à l'étude. Alitalia a annoncé l'annulation
de 113 vols et les autres compagnies ont révisé leurs programmes de vol,
sans préciser le nombre total de vols annulés. (...)
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Barcelone : grève du personnel au sol, trafic fortement perturbé ce week-end
(source Air Journal) 27 juillet - L’activité de l’aéroport de
Barcelone est fortement perturbée les 27 et 28 juillet 2019 par une
grève qui a déjà entraîné l’annulation de plus de 100 vols et pourrait
en toucher un millier en plein pic de la saison touristique.
La
compagnie espagnole Vueling, filiale du groupe britannique IAG, a
annoncé hier qu’elle annulait 112 vols à destination ou en provenance de
Barcelone à cause de la grève du personnel au sol d’Iberia, compagnie
appartenant au même groupe aérien. Le personnel au sol d’Iberia a appelé
à faire grève pour dénoncer le « manque de personnel » et un « abus
d’heures supplémentaires» , en particulier pendant la haute saison de
juillet-août. (...)
>
IAG : la crise couve chez British Airways
(source Boursier com) 23 juillet - La crise couve chez British
Airways. Les pilotes de la compagnie britannique, qui réclament des
hausses de salaires, se sont prononcés à une écrasante majorité (93%) en
faveur de la grève. Si aucune date n'a été fixée, le mouvement social
pourrait avoir lieu en plein mois d'août. (...) La filiale d'IAG, qui souhaite à tout prix
éviter ce mouvement de contestation, a entamé un recours devant la
justice. "L'action collective sera extrêmement perturbatrice" pour la
compagnie aérienne et pour les passagers, a déclaré John Cavanagh,
l'avocat de la compagnie aérienne. "Il ne fait aucun doute que le moment
choisi pour intenter l'action est délibéré et vise à causer le maximum
de pertes financières et de perturbations pour BA". Selon le
transporteur, le mouvement pourrait coûter jusqu'à 50 millions de
dollars par jour au groupe. (...)
>
Ryanair : plusieurs grèves au mois d’août ?
(source Déplacements Pros) 26 juillet - C’est un mois d’août qui
pourrait bien être perturbé chez Ryanair. Au Royaume-Uni,
le syndicat
BALPA est en train de consulter ses pilotes au sujet d’une éventuelle
grève pour protester contre les conditions salariales. Les résultats
seront connus le 9 août. Le même jour, une autre consultation de
pilotes, cette fois en Irlande, prendra fin avec l’éventualité d’une
grève liée à une avancée jugée insuffisante des négociations
salariales. (...)
Le SNPVAC, syndicat
d’hôtesses de l’air et stewards au Portugal, envisage le dépôt d’un
préavis de grève auprès de la compagnie irlandaise. Le mouvement
durerait 5 jours au mois d’août (...). Le personnel de cabine reproche à Ryanair de ne pas avoir
tenu compte d’engagements pris en novembre dernier autour de la
législation du travail.
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IndiGo s'attend à tirer profit de l'effondrement de Jet Airways
(source ch-aviation) 23 juillet - InterGlobe Aviation, propriétaire
d'IndiGo Airlines, a déclaré (...) le 19 juillet que l'effondrement de Jet
Airways, qui a suspendu toutes ses opérations aériennes le 17 avril,
lui
permettrait d'augmenter sa capacité de passagers de près du tiers
pendant l'exercice fiscal en cours qui se termine le 31 mars 2020.
Interglobe a enregistré un bénéfice record après impôts de 12 milliards
de roupies INR (174 millions de dollars US) pour le premier trimestre de
l'exercice, la "cessation des services de Jet Airways ayant eu un impact
positif sur les bénéfices ce trimestre, aidant nos revenus unitaires à
croître de 2% à 3% selon nos estimations", a déclaré Ronojoy Dutta, CEO,
à la conférence téléphonique. IndiGo est aujourd'hui la plus
grande compagnie aérienne indienne en termes de capitalisation
boursière, a rapporté Reuters, et à court terme, Dutta a déclaré qu'il
s'attendait à ce que les sièges-kilomètres disponibles (ASK) augmentent
de 28% sur le trimestre actuel et de 30% sur l'exercice financier.
Cependant, l'effet Jet va se réduire à plus long terme, a-t-il ajouté,
"puisque toutes les compagnies aériennes ont maintenant remplacé la
capacité libérée par Jet". (...)
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ADP enregistre des bénéfices record et revoit son trafic à la hausse
(source TourMaG) 26 juillet - Les aéroports de Paris vont
mieux que jamais. Lors d’une conférence de presse donnée
vendredi 26 juillet 2019, le groupe ADP a annoncé un bénéfice net de 250
millions d’euros au premier semestre 2019, en hausse de 22% par rapport
à 2018. (...) Sur Paris plus précisément, le trafic
cumulé progresse encore de 4,8% à 52,3 millions de passagers. Le trafic
international y progresse de 6,3%, et le trafic low-cost de 5,5%.
À titre de comparaison, le trafic passager de Londres-Heathrow ne
progresse que de 1,8%, Amsterdam-Schiphol de 1,4%, et Frankfort-Fraport
de 3,0%. (...) Tous les
autres indicateurs sont aussi au vert : le chiffre d’affaires gagne 17%,
l’Ebitda 11%, et le résultat net, donc, 22%. Hors Turquie, tous les
aéroports que gère le groupe ADP à l’international voient leurs trafics
progresser : Madagascar (+10,1%), Santiago du Chili (11,3%), Conakry
(12,2%)… (...) Le début d’année a d'autre part été
particulièrement chargé en actualités pour le leader mondial de la
conception et la gestion d’aéroports : mise en service du bâtiment de
jonction à Orly et nouvelle toponymie du terminal unique, début des
négociations sur le prochain contrat de régulation économique 2021-2025,
concertation publique sur l’aménagement du futur Terminal 4, nouveau
calendrier du projet CDG Express et, surtout, publication de la loi
Pacte, rendant possible la privatisation du groupe, et lancement de la
procédure de référendum d’initiative partagée. « Ma position
est simple : je ne suis ni contre, ni pour la privatisation », martèle
Augustin de Romanet. « Nous serons heureux quel que soit l’identité de
nos futurs actionnaires », tient-il à rappeler. (...)
>
Le 737 Max vaut à Boeing les pires résultats de son histoire
(source Les Échos) 26 juillet - Du Capitole à la roche Tarpéienne.
Après les bénéfices record de 2017, Boeing a publié ce mercredi les plus
mauvais résultats trimestriels de son histoire, avec une perte nette de
2,9 milliards de dollars, pour un chiffre d'affaires en baisse de 35 %,
à 15,8 milliards. Pour la première fois depuis 1997, Boeing est même
tombé dans le rouge sur le premier semestre, avec une perte nette de 793
millions, contre 4,67 milliards de bénéfices sur la même période de l'an
dernier. Et aucune prévision n'est avancée pour la fin de l'exercice.
Ces chiffres sont toutefois
conformes aux attentes, après l'annonce jeudi dernier d'une charge
exceptionnelle de 4,9 milliards de dollars (5,6 milliards avant impôts),
destinée à indemniser les clients du 737 Max, qui a absorbé la totalité
du cash généré au deuxième trimestre. A cette charge exceptionnelle se
sont ajoutés les surcoûts de production du 737, pour 1,7 milliard de
dollars, liés à la baisse des cadences, passées de 52 à 42 appareils par
mois sans réduction des effectifs. Quant à la baisse du chiffre
d'affaires, elle s'explique par l'arrêt des livraisons de 737 Max depuis
l'interdiction de vol, à la mi-mars, mais aussi par la chute des prises
de commandes. Ces résultats auraient été encore pires sans les bonnes
performances des divisions « défense et espace » et « services », dont
les résultats trimestriels ont fortement progressé. Les bénéfices de la
branche militaire et spatiale ont bondi de 159 %, à 975 millions de
dollars, pour un chiffre d'affaires en hausse de 8 %. Les services
après-vente, regroupés depuis peu dans une division spécifique, ont
généré plus de 15 % de marge, avec un bénéfice en hausse de 14 % (687
millions) pour un chiffre d'affaires de 4,5 milliards (+11 %).
Mais ces bonnes
performances sont loin de compenser l'effondrement de la branche
aviation commerciale, dont le chiffre d'affaires trimestriel a chuté de
66 %, à 4,7 milliards de dollars, avec une perte d'exploitation de 4,9
milliards. Du jamais vu ! Et ce, malgré la hausse de la production des
Boeing 787 (passée à 14 par mois). Par ailleurs, une autre petite
mauvaise nouvelle s'est glissée dans le communiqué. Du fait des
problèmes rencontrés sur les moteurs GE, le premier vol du 777X est
reporté au début de l'an prochain, annonce Boeing, même si les premières
livraisons restent programmées « pour fin 2020 ». (...) Lors de la conférence de presse, le
PDG de Boeing Dennis Muilenburg a néanmoins réitéré l'estimation
optimiste « dans le meilleur des cas » d'un possible retour en vol du
737 Max « au début du quatrième trimestre » (...) Toutefois, ce sera aux autorités de décider quand et
comment les 737 Max seront autorisés à revoler, a-t-il souligné. Dennis
Muilenburg a également lancé ce qui ressemble bien à un avertissement.
« Si notre estimation de la remise en service prévue devait changer,
nous devrons peut-être envisager d'autres mesures de réduction de la
production, y compris un arrêt temporaire de la production de Max ».
>
Secret médical : vers une suppression pour les pilotes de ligne ?
(source TourMaG) 22 juillet - Les médecins ont-ils le droit de passer
outre le secret médical s’ils estiment qu’un pilote de ligne n’est pas
en état de voler ? Voilà un débat des plus délicats qui se
profile. D’après la Direction générale de l’aviation civile
(DGAC), qui a envoyé une note à tous les médecins de France, c’est oui.
Du côté du puissant Syndicat national des pilotes de lignes
(SNPL), il n’en est pas question. Au nom d’éventuels « risques
graves et imminents de mise en danger d’autrui » et « après avoir épuisé
toute autre solution », la DGAC a récemment proposé aux médecins
français de « faire part de (leurs) préoccupations de façon nominative
aux médecins évaluateurs de la DGAC ». Une recommandation qui,
bien que prudente et allant dans le sens d'une plus grande sécurité des
vols, va à l’encontre du principe d’un secret médical général et absolu.
« Une étude juridique diligentée par le SNPL
confirme que la note de la DGAC est illégale à de nombreux égards.
Nous allons saisir l’Ordre des médecins, afin de lui communiquer les
conclusions de cette étude qui peut mettre en danger la sécurité
juridique des médecins qui suivraient cette consigne à la lettre »,
s’est empressé de répondre le SNPL dans une note interne. Pour
les pilotes, les « cuisiniers des cantines scolaires » ou les
« chauffeurs de bus » sont autant responsables de la sécurité des
utilisateurs. « Les pilotes de ligne sont les seuls pour
lesquels la levée du secret médical est présentée comme une pratique
normale et légitime », précise le courrier du SNPL, faisant valoir un
risque pour les pilotes français de ne plus se soigner de peur de perte
d’anonymat et d’arrêt de vol. Si la question paraît compliquée
à trancher, rappelons que les pilotes sont soumis annuellement à un
examen médical très complet, qui peut conduire à la suspension de leur
licence. D’autre part, le débat fera tristement résonner dans
les esprits le crash du vol 9525 de la Germanwings, provoqué
volontairement par le copilote dans les Alpes françaises en 2015.
Ce dernier souffrait d’un sévère syndrome de burn-out et avait eu des
tendances suicidaires par le passé. Psychiatres, généralistes
ou ophtalmologues : il avait consulté pas moins de 41 médecins
différents dans les 5 années précédant le crash, et des certificats
d’incapacité de travail déchirés avaient été retrouvés à son domicile... De quoi faire réfléchir...
Revue de presse Boursière
>
Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair : Les recommandations des analystes
(source Investir) 23 juillet - Crédit Suisse, qui reste à
« conserver », revoit à la baisse son objectif de cours de 10,72 à 9,49
euros sur Air France-KLM.
Crédit Suisse a abaissé sa recommandation sur le titre de
la compagnie aérienne allemande Lufthansa. Le bureau d'analyses est
passé à une opinion 'neutre' au lieu de 'surperformance'. (...) Le bureau
d'analyses a évoqué une 'attente probable' de la reprise des
investissements en raison de la pression exercée sur les bénéfices et
les flux de trésorerie du groupe.
Crédit suisse a dégradé son
conseil sur l'action Ryanair à la vente ('sous-pondérer') en estimant
que la compagnie aérienne à bas coûts est la plus vulnérable à
l'environnement actuel du transport aérien. Les analystes s'inquiètent
de la capacité du groupe à 'contrôler ses marges'. (...)
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
LeLe dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 29 juillet, la
consultation avait
recueilli 578.000 signatures, soit 12,25% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,89 euros en clôture lundi
29 juillet. Elle est
en baisse de -1,68%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,39 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 1$ à 64$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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