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		 N°715, 5 août 2019  
		 		
		
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		 La Revue de Presse du lundi ... 
			
			
		> 
		 Quand on dirige une compagnie aérienne, il faut être agile 
		
		(source Le Figaro) 1er août - Nommé directeur général d’Air 
		France-KLM à la fin de l’été 2018, après une longue crise sociale, 
		l’ex-numéro deux d’Air Canada livre au Figaro son premier 
		entretien. Il 
		défend ses premières décisions, à commencer par son choix pour 
		renouveler la flotte d’avions moyen-courrier, et détaille ses ambitions 
		pour Air France- KLM et Transavia.
  Le FIGARO. - Vous êtes à la 
		tête d’Air France-KLM depuis dix mois, avec l’ambition, comme vos 
		prédécesseurs, d’en faire un leader mondial. Où en êtes-vous ?
  
		Ben SMITH. - J’ai accepté de venir, parce que 
		je crois au potentiel des 
		deux compagnies, mondialement reconnues. Air France et KLM ne tirent pas 
		le maximum de leurs capacités. (...) Ma priorité a été de mettre en place une équipe qui 
		réponde de manière durable aux frustrations et aux inquiétudes des 
		salariés. (...) J’ai choisi de rétablir quatre 
		piliers : la confiance, le respect, la transparence et cela dans la 
		confidentialité (...) Toutes les catégories 
		de personnel ont signé des accords (...). Cela nous donne une grande stabilité pour faire 
		évoluer notre activité. Dans un environnement plus transparent, on peut 
		prendre de meilleures décisions, plus vite. Et quand on dirige une 
		compagnie aérienne, il faut être agile.
  Comment comptez-vous 
		réduire l’écart de marge entre Air France et KLM ?
  La marge d’Air France 
		en 2018 n’était que de 2 %, contre 9 % pour KLM, 10 % chez Lufthansa, 12 
		% chez British Airways et 18 % chez Ryanair. 2 % de marge chez Air 
		France, ce n’est pas satisfaisant. Cinq points peuvent s’expliquer par 
		les coûts en France. Mais deux points sont dus à la complexité et à 
		l’inefficacité de la compagnie. À nous de nous y attaquer. Pour les cinq 
		autres, nous devrions pouvoir faire comme à Singapour ou à Schiphol, où 
		les gouvernements soutiennent la compétitivité de leurs compagnies 
		aériennes. En France, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le 
		faire.
  Vous venez d’annoncer l’achat d’appareils pour renouveler 
		les moyen-courriers d’Air France. Pourquoi le choix de l’A220 ?
  
		Prendre une décision pour faire évoluer la flotte vieillissante est 
		impossible dans une situation de crise sociale comme celle que nous 
		avons connue il y a quelques mois. Le renouvellement de la flotte avait été reporté à 
		plusieurs reprises. Et au bout de deux ou trois ans, aucune décision 
		n’avait été prise. Le choix de l’A220-300 a été fait en trois mois. Il 
		privilégie la nouvelle génération de monocouloirs dont le design a été 
		conçu ces dernières années. Il est plus économe en consommation de 
		carburant et émet donc beaucoup moins de CO2. Son impact sonore est 
		inférieur à tous les autres appareils de cette catégorie. Il est 
		flexible. On peut l’utiliser sur le réseau domestique, européen. (...)
  Quelles commandes envisagerez-vous pour 
		accompagner la croissance de Transavia qui a misé sur le 737 ?
  
		 (...) Nous n’achèterons pas de 737 Max pour 
		l’instant. Nous pourrons acheter des 737 NG d’occasion. Il y en a des 
		milliers dans le monde. KLM en possède déjà 50.
  Quelle est votre 
		ambition pour développer Transavia ?
  Nous allons pouvoir 
		développer Transavia depuis Orly, mais aussi par exemple Marseille, 
		Nice, Toulouse, Lyon, Nantes, Bordeaux où les low-costs sont 
		présentes. (...)
  Le marché 
		domestique continue à perdre beaucoup d’argent. Allez-vous aller plus 
		loin pour le restructurer ? 
		 Il y a un marché domestique en France, et Paris est la première 
		destination touristique du marché européen. Beaucoup de clients qui ne 
		sont pas basés à Paris attendent de nous que nous soyons leur premier 
		choix. Et grâce à notre réseau domestique, nos partenaires comme Delta 
		ont accès à 50 correspondances en France. La restructuration du réseau 
		domestique est en cours. Ce n’est pas facile. Nous perdons beaucoup 
		d’argent. Le TGV remporte un succès croissant auprès des voyageurs. 
		C’est une situation unique. Nos concurrents, British Airways et 
		Lufthansa, sont complètement sortis du marché domestique. Ils ont été 
		remplacés par les low-costs. En France, c’est différent. Mais il faut 
		encore évoluer pour maintenir notre présence. Nous ne pourrons pas 
		continuer à perdre de l’argent comme aujourd’hui.
  Le transport 
		aérien, notamment pour les liaisons domestiques, est sous le feu des 
		critiques des écologistes. Comment pouvez-vous y répondre ?
  
		Nous 
		prenons notre responsabilité environnementale très au sérieux. Et nos 
		clients y sont aussi sensibles tout comme nos employés. Nous souhaitons 
		tous que l’impact environnemental soit réduit. Mais nous sommes attaqués 
		de manière disproportionnée. La décision prise hier pour renouveler 
		notre flotte représente une nette amélioration de notre impact 
		environnemental. C’est le message que nous adressons au gouvernement. 
		Nous taxer, c’est nous empêcher d’investir davantage dans une flotte 
		plus respectueuse de l’environnement. Je ne suis pas sûr que cette 
		mesure aille dans le bon sens. (...)
  Pourquoi ne croyez-vous plus à l’A380 ? 
		 C’était un design intéressant avec de nombreuses innovations. Les 
		clients apprécient cet appareil silencieux. Mais nous n’avons pas un 
		produit satisfaisant, notamment en classe affaires. Le coût de la 
		rénovation des cabines est l’une des raisons de notre décision de ne 
		plus les faire voler à partir de 2022. Investir 31 millions d’euros pour 
		rénover et 55 millions d’euros pour la maintenance de chacun des sept 
		appareils, ce n’est pas raisonnable. Avec ses quatre réacteurs, 
		l'A380 
		dépense beaucoup de carburant, et conserver une aussi petite flotte 
		n’est pas efficace. De plus, cet avion ne donne accès qu’à un nombre 
		limité d’aéroports et de liaisons. (...) 
		
			
		> 
		 Air France-KLM améliore ses résultats et tourne la page de l'A380 
		
		(source Les Échos) 31 juillet - Une bonne nouvelle peut en cacher une 
		mauvaise chez Air France-KLM. Et réciproquement. Alors que le groupe a 
		dévoilé mercredi matin des résultats plutôt positifs au deuxième 
		trimestre, marqués par une hausse de la recette unitaire et une baisse 
		des coûts unitaires, Air France-KLM va devoir essuyer une dépréciation 
		d'actifs de l'ordre de 400 millions d'euros, liée à la sortie de la 
		flotte de tous ses A380. Cette charge sera étalée sur différents 
		exercices de 2019 à 2022, a précisé le directeur général, Benjamin 
		Smith.   Sur les 
		dix A380 en service chez Air France, cinq sont la propriété de la 
		compagnie et sont donc comptabilisés dans les actifs (...). Ils n'auront été 
		exploités qu'une dizaine d'années, soit moitié moins que la durée 
		normale. Air France va donc devoir passer ces montants par pertes et 
		profits, avant de s'en débarrasser, ce qui impactera d'autant son 
		résultat net, même s'il ne s'agit que d'une perte comptable sans sortie 
		de cash, tout en prévoyant les ressources nécessaires pour acheter des 
		avions de remplacement. En revanche, la sortie progressive des A380 lui 
		permettra d'économiser les quelque 35 millions d'euros par appareil 
		qu'il lui aurait fallu débourser pour rénover les cabines des A380, 
		ainsi que les coûts de maintenance pour les 12 ans de l'avion, estimés à 
		85 millions d'euros par appareil.   Cette dépréciation ne doit toutefois pas faire oublier une réelle 
		amélioration des comptes au deuxième trimestre, malgré une conjoncture 
		européenne défavorable, assortie de perspectives positives pour le 
		troisième trimestre. Contrairement à Lufthansa et Ryanair, Air 
		France-KLM est parvenu à stopper la baisse de sa recette unitaire au 
		deuxième trimestre. Et les niveaux de réservation et de recettes sont 
		bien orientés au troisième trimestre. Le chiffre d'affaires trimestriel 
		du groupe a progressé de 6,4 %, à plus de 7 milliards d'euros et le 
		résultat d'exploitation est en hausse de 15,6 %, à 400 millions d'euros 
		(+15,6 %). Toutefois, ce dernier indicateur est faussé par la 
		comparaison avec le deuxième trimestre 2018 qui avait été fortement 
		impacté par les grèves en série. Comparé au deuxième trimestre de 2017, 
		le résultat d'exploitation est en recul de 95 millions d'euros.   
		Seul bémol, mais de taille : 
		le résultat net du premier semestre reste nettement dans le rouge, avec 
		une perte de 239 millions d'euros, contre 158 millions pour la même 
		période de 2018, les profits du deuxième trimestre (81 millions) n'ayant 
		pas effacé les mauvais résultats du premier. Et ce sont toujours les 
		pertes d'exploitation d'Air France (113 millions sur le semestre) qui 
		plombent les résultats, tandis que les bénéfices de KLM (202 millions) 
		ont presque été divisés par deux sur le semestre. Les habituels 
		importants bénéfices du troisième trimestre devraient néanmoins corriger 
		le tir.   Toutefois, 
		l’écart se réduit entre Air France et KLM. (...)   
		Par ailleurs, Air France semble avoir réglé 
		ses problèmes sociaux, avec la signature d'accords salariaux avec toutes 
		les catégories de personnels, auxquels s'ajoute un accord avec les 
		pilotes d'Air France sur le développement de Transavia, annoncé ce 
		mercredi. Les pilotes d'Air France adhérents du SNPL AF ont dit « oui » 
		à 78 % au projet d'accord qui supprime la limite de 40 appareils pour 
		Transavia France et qui offre aussi plus de possibilités pour la flotte 
		moyen-courrier d'Air France. Du côté de KLM en revanche, la situation 
		est loin d'être apaisée, avec de difficiles négociations salariales en 
		cours et une méfiance vis-à-vis du siège qui n'est pas retombée. 
		
		
			
		> 
		 Air France annonce la commande de 60 Airbus A220-300, mais pour quel objectif ? 
		
		(source TourMaG) 31 juillet - (...)
		"L'acquisition de ces nouveaux A220-300 s'inscrit parfaitement dans la 
		stratégie globale de modernisation et d’harmonisation de la flotte d'Air 
		France-KLM," a déclaré Benjamin Smith, directeur général du groupe Air 
		France-KLM.    Moins polluant que les anciennes générations (-20%) 
		l'A220-300 est un monocouloir, d'une capacité de 100 à 
		150 places. En 
		consommant moins de carburant l'appareil permettra de faire des 
		économies et surtout d'améliorer la rentabilité des vols.   Et le patron d'Air France de poursuivre : « cet avion 
		garantit une efficacité opérationnelle et économique optimale et va nous 
		permettre de continuer à améliorer notre empreinte environnementale.  
		  Il est aussi parfaitement adapté à notre réseau domestique et 
		Européen et permettra à Air France d’opérer de façon plus efficace sur 
		son réseau court et moyen-courrier. » (...)
  
		L'A220-300 est tout simplement le C-Series de Bombardier. (...) Pour Airbus, ces avions de petite taille représentent un 
		marché énorme puisqu'ils seront 7 000 appareils dans le ciel dans les 20 
		prochaines années. 
		
		
			
		> 
		 Air France : Joint-Venture avec Virgin Atlantic 
		
		(source Air Journal) 5 août - Les États-Unis ont donné leur accord 
		provisoire à l’élargissement à la compagnie aérienne Virgin Atlantic de 
		la coentreprise transatlantique liant déjà Air France-KLM et Delta Airlines. (...)   Cette coentreprise élargie à 
		Virgin Atlantic remplacera celles existantes d’une part entre l’Europe 
		et les USA et d’autre part entre le Royaume Unis et les USA (...). Protégées des lois 
		antitrust, les quatre compagnies aériennes devront rendre compte au DoT 
		tous les ans de leur coopération commerciale, et dans cinq ans présenter 
		un rapport détaillé sur les effets de cette coentreprise élargie. (...) 
		  Le partenariat sur le marché transatlantique, d’une valeur estimée 
		à 13 milliards de dollars entre l’Europe, le Royaume-Uni et l’Amérique 
		du Nord, proposera plus de 300 vols transatlantiques par jour (...). Rappelons qu’au terme de l’opération qui devrait être 
		finalisée d’ici la fin de l’année, Air France-KLM fera l’acquisition 
		d’une participation de 31% dans Virgin Atlantic pour un montant de 220 
		millions de livres sterling, aujourd’hui détenue par Virgin Group ; 
		Virgin Group conservera une participation de 20% ainsi que la présidence 
		de la compagnie britannique, tandis que Delta Air Lines conservera sa participation de 49% (elle détient également 9% 
		d’Air France-KLM). (...) 
		
		
			
		> 
		 Résultats financiers : IAG loin devant Lufthansa et Air France-KLM 
		
		(source La Tribune) 2 août - IAG, maison-mère de British 
		Airways, Iberia, Air Lingus, Vueling et Level a réalisé un bénéfice 
		d'exploitation de 960 millions d'euros au deuxième trimestre 
		(+6,6% par rapport à l'an dernier) (...).
  Après 
		un premier trimestre difficile, marqué par une chute de 60% de son 
		bénéfice d'exploitation, (...) porté par le trafic 
		transatlantique, (...) IAG fait largement mieux que ses rivaux Lufthansa et Air France-KLM. 
		Cette semaine, le groupe allemand a publié un bénéfice opérationnel de 
		754 millions d'euros (-25%) tandis que le groupe français a fait état 
		d'un résultat d'exploitation de 400 millions en hausse de 15,6% par 
		rapport à la même période de l'an dernier qui avait été impactée le coût 
		des grèves à Air France à hauteur de 260 millions d'euros. L'écart est 
		encore plus criant sur le premier semestre. 1,095 milliard d'euros pour 
		IAG contre 418 millions pour Lufthansa et 97 millions pour Air 
		France-KLM. (...)
  Comme Air France-KLM, IAG a enregistré une hausse de 
		1,1% de la recette unitaire au deuxième trimestre (à changes 
		constants). Elle avait baissé de 1,4% au premier trimestre. Elle s'est 
		notamment fortement améliorée sur les routes vers l'Amérique du Nord 
		(+2,9% après un recul de 2,3% au premier trimestre) et a nettement 
		réduit sa baisse en Europe (-1,1% après -5,7%). Les coûts unitaires, 
		carburant compris, ont pour leur part augmenté de 6,3%, ce qui constitue 
		là aussi une amélioration.   Le groupe a maintenu sa prévision 
		d'un bénéfice en 2019 équivalent à celui de l'an dernier (3,2 milliards 
		d'euros) et s'attend à une amélioration de ses recettes unitaires et de 
		ses coûts hors carburant. (...) 
		
		
			
		> 
		 Comment la belle stratégie de Lufthansa a tourné au vinaigre 
		
		(source Les Échos) 30 juillet - Deux ans après le rachat 
		d'Air Berlin, l'allemand Lufthansa continue de payer très cher son pari 
		stratégique de reprendre aux low-cost son marché domestique. Après deux 
		avertissements sur résultats depuis le début de l'année, 
		le premier 
		groupe de transport aérien européen a annoncé ce mardi un bénéfice net 
		en chute de 70 % au deuxième trimestre, à 226 millions d'euros, pour un 
		chiffre d'affaires de 9,6 milliards, en hausse de 4 %. Et malgré les 
		mesures de restructuration, sa filiale à bas coûts Eurowings continue à 
		perdre de l'argent et des parts de marché. Une situation plutôt 
		incongrue quand elle était censée doper la croissance du groupe. Elle 
		devrait rester dans le rouge jusqu'en 2021 au moins. (...) 
		 Ce qui devrait se traduire, selon 
		les analystes, par un bénéfice annuel en baisse d'environ 25 %. (...)
  
		En 2017, tout semblait pourtant en place 
		pour faire de Lufthansa le leader incontesté du ciel européen (...). Après un long conflit, 
		la direction du groupe était enfin parvenue à un accord durable avec ses 
		pilotes, ouvrant la voie au développement des activités low-cost. En 
		outre, la faillite d'Air Berlin offrait une occasion unique de reprendre 
		le contrôle du marché moyen-courrier, tout en renforçant à bon prix la 
		flotte d'Eurowings. (...)   Mais c'était sans compter sur (...)
		l'offensive sans merci d'easyJet et de Ryanair en Allemagne et 
		en Autriche, toutes deux bien décidées à occuper la place laissée vide 
		par Air Berlin. (...)   Le groupe a dû 
		tailler dans l'offre d'Eurowings afin d'en réduire les pertes, 
		repoussant de deux ans la date prévue de son retour à l'équilibre. De 
		conquérant, Lufthansa s'est retrouvé sur la défensive et l'issue de la 
		bataille reste très incertaine. Mais le géant du ciel européen n'est pas 
		le seul à la peine, Ryanair et easyJet souffrent également. 
		
		> 
		 Air China s’envole vers Nice, se pose en A350 à Paris 
		
		(source Air Journal) 2 août - La compagnie aérienne Air China 
		inaugure ce vendredi une nouvelle liaison directe entre Pékin et Nice, 
		où sont annoncées pour l’année prochaine des routes au départ de 
		Shanghai et Guangzhou. A Paris-CDG, elle déploie depuis jeudi un Airbus 
		A350.   A partir de ce 2 aout 2019, la compagnie nationale 
		chinoise propose trois vols par semaine entre sa base de Pékin et 
		l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, opérés en Airbus A330-200 pouvant 
		accueillir 30 passagers en classe Affaires et 207 en Economie. (...) Air China est sans concurrence sur cette route, 
		la 
		première entre la Chine et une autre ville que Paris. (...)   
		Air China 
		a d’autre part modifié sa liaison entre Pékin et Paris-CDG : depuis 
		hier, elle utilise (...) un A350-900 pouvant 
		accueillir 32 passagers en classe Affaires, 24 en Premium et 256 en Economie, soit 312 sièges au total. (...)
		Elle 
		est en concurrence sur cet axe avec la seule Air France, Aigle Azur 
		ayant suspendu sa ligne au départ d’Orly à la fin du programme hivernal. (...) 
		 La Chine 
		et la France ont un accord aérien bilatéral avec des fréquences de vols 
		qui doubleront d’ici 2020, passant de 50 à 126 par semaine et par 
		pavillon ; depuis Paris, Air France propose au départ de CDG quatre 
		routes vers la Chine (ayant suspendu Guangzhou à la fin mars), et XL 
		Airways France une (vers Jinan). 
		
		> 
		 Commission européenne : les aides octroyées à Ryanair dans le cadre de contrats sur l’aéroport de Montpellier sont illégales 
		
		(source Air Journal) 4 août - La Commission européenne a ordonné 
		vendredi 2 août à la low-cost irlandaise Ryanair de restituer à la 
		France 8,5 millions d’euros d’aides versées dans le cadre de contrats de 
		promotion portant sur l’aéroport de Montpellier (MPL).   Pour 
		cause, ces aides sont illégales, a estimé la Commission européenne. « Il 
		ressort de notre enquête que certains paiements effectués par les 
		autorités locales françaises en faveur de Ryanair pour promouvoir 
		l’aéroport de Montpellier ont donné à Ryanair un avantage déloyal et 
		sélectif sur ses concurrents et porté préjudice à d’autres régions et 
		aéroports régionaux », a expliqué la commissaire européenne à la 
		Concurrence, Margrethe Vestager. (...) 
		
		
			
		> 
		 Boeing travaillerait sur un nouveau système de contrôle de vol pour son 737 MAX 
		
		(source Seattle Times) 4 août - (...) D’après certaines sources 
		proches du dossier ayant requis l’anonymat, l’avionneur américain serait 
		en train de modifier le logiciel du système de contrôle de vol 
		automatisé de son 737 MAX afin qu’il utilise un deuxième ordinateur de 
		contrôle de vol pour le rendre plus fiable. (...) La prise en charge des données fournies simultanément par 
		ces deux ordinateurs de contrôle de vol, au lieu d’un seul, ajoutera la 
		couche de sécurité liée à la redondance qui faisait jusqu’à lors 
		cruellement défaut à ce système de vol. (...)   Un seul ordinateur était utilisé 
		par le passé, car Boeing jugeait que son système était statistiquement 
		fiable. (...)   De son côté, l’organisme européen de réglementation de l’aviation 
		(AESA) a dressé une liste détaillée de cinq exigences majeures 
		auxquelles Boeing doit répondre avant d’autoriser la remise en service 
		du 737 Max. (...) Outre les défaillances 
		critiques mentionnées précédemment, l’AESA est préoccupée par : la 
		difficulté potentielle des pilotes à tourner le volant de compensation 
		manuelle de l’avion, le manque de fiabilité des capteurs d’angle 
		d’attaque du Max, les procédures de formation inadéquates et le fait que 
		pilote automatique du jet ne se désactive pas dans certaines situations 
		d’urgence.   Pour le moment, il est difficile de savoir si 
		l’atténuation de ces failles requiert une simple mise à jour du logiciel 
		de vol du 737 MAX ou des changements plus en profondeur de l’avion 
		lui-même, sachant que certains experts du milieu à l’instar de Gregory Travis, ingénieur logiciel chevronné et un pilote expérimenté, estiment 
		qu’une mise à jour logicielle ne peut pas compenser les défauts de 
		conception de cet avion et préconisent une révision complète du design 
		de l’appareil. Boeing semble, à l’heure actuelle, privilégier la 
		première solution. (...) 
		
		  
		Revue de presse Boursière 
		> 
		 Air France : Oddo relève son objectif de cours 
		
		(source Zone bourse) 1er août - Oddo indique que le 2ème 
		trimestre 2019 est finalement ressorti 17% au-dessus des attentes au 
		niveau du résultat opérationnel à 400 ME (+16%) pour un CA en croissance 
		de 6,4%.   Suite à cette publication, Oddo confirme son conseil à 
		l'achat et relève son objectif de cours à 12€.   ' La société 
		anticipe une recette unitaire stable sur le passage au T3 mais souligne 
		que les réservations sur le long-courrier restent au global bien 
		orientées ' indique le bureau d'analyses.   Oddo estime que 
		la flexibilité retrouvée conjuguée à l'élargissement du rôle de 
		Transavia permettraient d'apporter plus de 1% à la rentabilité opérationnelle 
		du groupe à court terme. (...) 
		
	
		 Fin de la revue de presse 
		> 
		Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris 
		Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est 
		ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un 
		référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7 
		millions d'électeurs.
  Sur Internet, la consultation se signe sur 
		le site referendum.interieur.gouv fr 
  Au 5 août, la 
		consultation avait 
		recueilli 600.000 signatures, soit 12,7% des signatures requises.  
			
		> Mon commentaire 
		sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM  
		L'action Air France-KLM est à 9,828 euros en clôture lundi 
		5 août. Elle est 
		en hausse de 8,69%.  
		La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM 
		est à 10,43 euros. 
		Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est 
		en baisse de 2$ à 61$. 
		Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
		incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. 
		Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
		information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur 
		du groupe Air France-KLM. 
		Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
		relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... 
		A bientôt. 
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		François Robardet 
		
		Administrateur Air France-KLM représentant les 
		salariés actionnaires PS et PNC Vous pouvez me retrouver sur mon 
		compte twitter @FrRobardet 
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		liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.  Si vous ne voulez plus 
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