N°718, 26 août 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Embraer 190 pour Air France HOP
(source Air Journal) 26 août - La compagnie aérienne HOP a reçu le
troisième des sept Embraer 190 pris en leasing chez NAC, le loueur
remettant d’autre part à Silver Airways deux ATR -600. Dans le
cadre de l’accord annoncé en décembre dernier, Nordic Aviation Capital
(NAC) a annoncé le 23 aout 2019 avoir livré à la filiale régionale d’Air
France un troisième E190 (MSN 19000768) sur les sept prévus. HOP!
possède désormais treize E190, configurés pour accueillir 100 passagers,
aux côtés de quinze E170, quatorze E145, quatorze Bombardier CRJ1000 et
onze CRJ700. HOP avait officialisé en novembre dernier la sortie de
flotte de tous ses ATR d’ici 2020, les turboprops hérités d’Airlinair
étant victimes de la rationalisation de la flotte ; cinq 72-600 sont
encore en service.
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XL Airways : un repreneur manifeste son intention de racheter
(source La Tribune) 22 août - En
difficulté financière, XL Airways (600 salariés, un million de passagers
transportés) n'a pas rendu les armes. Bien au contraire. Son avenir
pourrait passer sous la coupe de nouveaux actionnaires, comme cela a
souvent été le cas depuis une dizaine d'années. Selon nos
informations, ce mercredi 21 août, à l'occasion d'une assemblée générale
convoquée en pleine période estivale pour examiner sa situation, les
actionnaires de DreamJet Participations, maison-mère de XL Airways (et
de La Compagnie) ont pris connaissance d'une lettre d'intention (Letter
of Intent ou LOI) pour l'achat de tout ou partie de XL Airways, envoyée
peu avant l'AG. Elle émane de l'un des deux candidats (une compagnie
aérienne européenne et un fonds d'investissement) pour cette opération
avec qui la direction menait des discussions. Selon nos sources, il
s'agit du candidat industriel. Mais aucun nom n'a été communiqué à l'AG.
Souhaitant se désengager du transport aérien
qui ne constitue pas leur cœur de métier, les actionnaires actuels de
XL Airways (ils sont au nombre d'une quarantaine - des familles ou des
particuliers) ont décidé de s'engager dans ce processus de cession et
vont jouer cette carte à fond. Si les négociations aboutissent, le
repreneur apportera les fonds nécessaires au maintien de l'activité de
la compagnie. XL Airways a notamment besoin de plus de 20 millions
d'euros pour passer l'hiver, selon un connaisseur du dossier.
Échaudés par les quelque 90 millions d'euros déjà engloutis dans La
Compagnie lancée en 2014 et dans XL Airways, reprise fin 2016 (La
Compagnie a absorbé l'essentiel de cette somme), les actionnaires sont
en effet réticents à remettre au pot. Du moins les quatre plus gros (60%
du capital) qui ont participé, seuls, aux différentes opérations de
renflouement (...). La prudence est de mise. L'an dernier, la cession à Air France
était quasiment acquise, mais elle a été remise en cause par le départ
surprise du PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, à l'issue de son
référendum perdu sur la question salariale. Les actionnaires de DreamJet Participations
entendent en revanche conserver La Compagnie, un transporteur
long-courrier 100% classe affaires, qui se dirige vers l'équilibre
financier. L'idée est ensuite de la développer par autofinancement,
avant d'envisager éventuellement de la céder (...).
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Le ciel s'assombrit encore pour la compagnie Aigle Azur
(source La Tribune) 25 août - Il y a de l'orage dans l'air chez
Aigle
Azur. La deuxième compagnie aérienne française, avec 1,88 million de
voyageurs en 2018 et 1.150 salariés, tiendra une réunion extraordinaire
du comité social et économique (CSE) ce lundi. Y sont conviés notamment
un commissaire aux comptes et un médiateur. Le comité de direction se
serait réuni vendredi dernier, rapportent les syndicats. (...) S'il se refuse à commenter ce sujet, le volcanique
dirigeant d'Aigle Azur, Frantz Yvelin, tient à rappeler qu'il est "un
patron très social" et qu'aucune grève ne s'est déroulée depuis son
arrivée à la tête de l'entreprise, en 2017.
Déjà à 50 millions d'euros de pertes en six ans pour 300 millions
d'euros de chiffre d'affaires, le transporteur enchaîne les
déconvenues. À l'été 2018 se profilait pourtant un horizon favorable.
Sous l'impulsion de ses deux nouveaux actionnaires, le groupe chinois
HNA (48 %) et l'Américain David Neeleman (30%), la société décide de
sortir de son marché historique, le Maghreb, pour se lancer dans les
vols long-courriers vers la Chine et le Brésil. Mais dès avril 2019, les
vols vers Pékin sont suspendus. L'investisseur chinois, lourdement
endetté, lâche Aigle Azur, suivi de David Neeleman. En septembre, la
compagnie bleue abandonne sa ligne à destination de São Paulo décrochée
par son actionnaire américain. La situation s'aggrave en
juin. (...) À l'approche des négociations avec les partenaires
sociaux, Frantz Yvelin tente de rassurer. "J'ai un plan qui fonctionne,
martèle-t‑il. On a la capacité d'être aussi gros que Vueling."
Sans actionnaires de remplacement, le dirigeant français prévoit de
céder les dessertes au Portugal à l'espagnol Vueling, dont il pourrait
tirer entre 15 et 30 millions d'euros. Mais pour assurer la survie
d'Aigle Azur à plus long terme, il veut fixer de nouvelles mesures de
productivité. "Chez nous, la réglementation octroie onze à treize jours
de congé par mois aux équipages quand eux descendent à huit",
tempête-t‑il. Il se donne six mois pour relancer la compagnie.
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Nouvelle direction chez Aigle Azur, sur fond de dissensions
(source Le Figaro avec AFP) 26 août - La compagnie Aigle
Azur, en difficultés, a changé de direction et est désormais présidée
par Gérard Houa, actionnaire de Lu Azur qui détient 19% du capital,
a-t-elle annoncé lundi sur fond de dissensions entre son ancien
président Frantz Yvelin et ses actionnaires. «Gérard Houa
assure désormais la présidence d'Aigle Azur et Philippe Bohn la fonction
de directeur général», selon un communiqué signé par les deux nouveaux
dirigeants. «Les errements stratégiques des deux dernières
années doivent cesser», estiment-ils, en visant Frantz Yvelin qui avait pris les commandes de la
compagnie en septembre 2017 et avait reproché, à la mi-août, à ses
actionnaires de l'avoir «abandonnée». «Aigle Azur, pour continuer
d'exister, exige des actions vigoureuses et immédiates», précisent-ils.
La compagnie est détenue par le groupe chinois HNA (49%), l'homme
d'affaires américain David Neeleman (32%) et la compagnie Lu Azur (19%).
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Delta : les pilotes méfiants face à la coentreprise avec Air France-KLM et Virgin Atlantic
(source Air Journal) 22 août - Le syndicat de pilotes MEC-ALPA de la
compagnie aérienne Delta Airlines a demandé aux autorités de mettre un
frein au rapprochement de ses coentreprises transatlantiques avec Air
France-KLM et Virgin Atlantic, déçus par l’impact sur l’emploi des
accords déjà en vigueur. Après l’accord provisoire donné début
aout par le DoT à l’élargissement à Virgin Atlantic de la coentreprise
transatlantique liant déjà la compagnie américaine et le groupe
franco-néerlandais, le syndicat Master Executive Council (MEC) a
expliqué dans une plainte officielle qu’ils avaient de « sérieuses
inquiétudes » sur la façon dont Delta et Virgin avaient réparti la
croissance de leur offre entre les différents équipages depuis 2013.
(...) Mais près
de six ans plus tard, la croissance promise des services entre les
États-Unis et le Royaume-Uni « est revenue presque exclusivement à
Virgin, et les perspectives d’emploi et de carrière promises aux
États-Unis, liées à l’expansion opérationnelle de Delta sur ce marché,
ne se sont pas concrétisées », affirme le syndicat pour qui « de fait,
les vols exploités par Delta sur le marché critique entre New York à
Londres ont en fait diminués » depuis l’entrée en vigueur de leur
coentreprise. (...) Le syndicat demande donc au DoT
[Département des Transports] d’imposer un « passage en revue
intérimaire » fin décembre pour s’assurer que des progrès sont
effectivement faits sur l’emploi en conséquence de la nouvelle
coentreprise, et d’étendre son examen de ces conséquences au
nombre de vols effectivement ajoutés par Delta Airlines par rapport à
ses partenaires. (...) Le partenariat sur le marché
transatlantique, d’une valeur estimée à 13 milliards de dollars entre
l’Europe, le Royaume-Uni et l’Amérique du Nord, proposera plus de 300
vols transatlantiques par jour, 108 routes directes et plus de 340
destinations selon les chiffres publiés en mars dernier. Rappelons qu’au
terme de l’opération qui devrait être finalisée d’ici la fin de l’année,
Air France-KLM fera l’acquisition d’une participation de 31% dans Virgin
Atlantic aujourd’hui détenue par Virgin Group, pour un montant de 220
millions de livres ; Virgin Group conservera une participation de 20%
ainsi que la présidence de la compagnie britannique, tandis que Delta
Airlines conservera sa participation de 49% (elle détient également 9%
d’Air France-KLM). (...)
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Transat accepte d'être achetée par Air Canada : Air France-KLM était en embuscade
(source La Tribune) 26 août - Dix-neuf ans après avoir avalé Canadian
Airlines, Air Canada est en passe d'acheter le groupe
touristique Transat, propriétaire de la compagnie canadienne Air Transat.
Réunis vendredi 23 août en assemblée générale, les actionnaires du
tour-opérateur ont voté à 95% l'offre de rachat d'Air Canada d'un
montant total de plus de 720 millions de dollars canadiens (485 millions
d'euros). L'accord doit encore recevoir le feu vert de
différentes autorités, celle de la concurrence du Canada, de l'Union
européenne, ou encore de la Cour supérieure du Québec. La
marque Transat sera conservée.
Air France-KLM suivait
de très près cette assemblée générale. Piloté depuis un an par l'ancien
numéro 2 d'Air Canada, Ben Smith, le groupe aérien français était en
embuscade et réfléchissait à se positionner en cas de refus par les
actionnaires de Transat de l'offre d'Air Canada. La presse
canadienne avait fait état d'une alliance avec Onex, le nouveau
propriétaire de Westjet, une compagnie partenaire d'Air France, et des
investisseurs québécois. Selon des sources internes, Air France-KLM
estime qu'Air Canada va détenir avec Air Transat des positions fortes
sur plusieurs routes entre le Canada et l'Europe, et notamment vers la
France. Air Transat assure en effet l'été de nombreux vols entre
le Canada et plusieurs villes françaises. Le groupe français ne peut plus
espérer qu'un refus de cette acquisition par les autorités de la
concurrence.
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Ryanair supprime quatre bases en Espagne, menaçant 512 emplois
(source Le Monde) 23 août - Tenerife, Lanzarote, Grande Canarie et
Gérone. La compagnie aérienne Ryanair va supprimer quatre bases en
Espagne, et lancer un plan social qui « pourrait concerner » 512 emplois
de pilotes et personnels de cabine, a annoncé vendredi 23 août dans un
communiqué le syndicat Unión Sindical Obrera (USO – Union syndicale des
travailleurs). La fermeture devrait avoir lieu « à partir du 8
janvier 2020 », explique la compagnie dans un courriel à ses employés
consulté par l’Agence France-Presse. Pour justifier cette décision, elle
invoque « une surcapacité significative dans le marché court-courrier
européen ». Ryanair met également en avant les mauvais résultats
financiers et les retards de livraison des Boeing 737 MAX.
La compagnie aérienne affirme vouloir « minimiser les pertes d’emplois »
en ayant recours à des « transferts » de salariés, prévenant toutefois
qu’il y aura probablement des « doublons » étant donné « le surplus
actuel de personnels de cabine à travers le réseau ». (...)
Pour
l’USO, toutes ces manœuvres relèvent d’une stratégie plus globale pour
embaucher à moindre coût. L’organisation juge que Ryanair « démantèle en
réalité ses bases en Espagne car appliquer le droit du travail espagnol
lui coûte plus cher que d’embaucher de nouveaux navigants à travers
d’autres entreprises où les conditions sont plus précaires » :
« Comment expliquer que le jour même où tu annonces à tes salariés la
fermeture de bases, des offres d’emplois pour Laudamotion [filiale
autrichienne de Ryanair] à Madrid et Barcelone soient publiées ? ».
(...)
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L’offre aérienne se multiplie entre Nice et New York
(source La Tribune) 25 août - Après l'arrivée de La Compagnie
cet été, United Airlines ouvrira l'été prochain un vol sans escale entre
New York et Nice. Avec Delta, présente sur cette ligne depuis des
années, il y a aura trois opérateurs à Nice. Un cas unique en région.
(...)
La présence de ces deux
colosses n'est pas une bonne nouvelle pour La Compagnie. Une telle offre
entraînera une lutte acharnée entre ces trois compagnies. Pour autant,
pour certains observateurs, elle risque surtout d'éroder le trafic en
correspondance via des hubs européens comme Paris, Londres ou Francfort.
Selon un expert, le marché aérien l'été sur cette ligne est aujourd'hui
estimé à 200.000 passagers, dont 100.000 en vols directs et 100.000 en
vol en correspondance. L'arrivée de United confirme le
développement long-courrier de l'aéroport de Nice. En juin Air China a
ouvert des vols directs en provenance de Pékin. Nice est par ailleurs
connectée directement à Dubaï et Doha ou encore Montréal l'été.
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Qantas Airways : bénéfice annuel en baisse de 6,5%
(source Air Journal) 24 août - Qantas Airways a annoncé une baisse de
6,5% de son bénéfice net annuel, un recul que la compagnie aérienne
australienne a attribué à la hausse des coûts du carburant et à
l’affaiblissement du dollar australien. En dépit d’un chiffre
d’affaires record à 10,9
milliards d’euros, Qantas Airways a dégagé un bénéfice net seulement de
543 millions d’euros, contre 580 millions d’euros un an plus tôt. Pour
cause, elle a subi une hausse des coûts de carburant de 374 millions
d’euros et des effets de change à hauteur de 94 millions d’euros. « En dépit des difficultés générées par les
coûts de carburant et les effets de change, nous restons une des
compagnies aériennes les plus performantes au monde», a déclaré
son
directeur général, Alan Joyce, dans un communiqué. Il a cependant fait
état de perspectives « mitigées » pour la compagnie australienne en
raison de la faiblesse du marché touristique intérieur et d’une demande
en panne sur le secteur des voyages d’affaires.
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Lufthansa lance son programme de compensation carbone
(source RTBF avec AFP) 25 août - Alors que la question de l'empreinte
carbone du trafic aérien a alimenté l'actualité tout l'été, le groupe
Lufthansa a annoncé le lancement d'une plateforme pour inviter tous ses
passagers à compenser les émissions de CO2 engendrées par leurs trajets
en avion. Lufthansa promet ainsi aux voyageurs qu'ils pourront
réduire jusqu'à 80% les émissions de CO2 de leur voyage en avion grâce à
son programme baptisé "Compensaid". (...) Et le groupe allemand ne se contente pas de préciser
les détails de ses propres voyages: les internautes peuvent saisir les
numéros de vol des compagnies aériennes du monde entier et préciser
s'ils ont voyagé en classe économique, business ou première.
(...) Pour effectuer les calculs, la plate-forme
convertit les données en "carburant aviation durable". Elle
calcule la surtaxe par rapport à la facture du kérosène fossile. Les
internautes découvrent précisément quel est l'impact de leur
déplacement. Un vol Air France entre Paris Roissy Charles de
Gaulle et Londres Heathrow, effectué le mercredi 21 août, qui équivaut à
une distance de 397 km et 64 kg de CO2, représente une surtaxe de
3.213,77 euros, si un carburant neutre pour le climat était préféré. En
participant à cet effort financier, Lufthansa promet d'utiliser un
carburant durable pour ses vols dans les six prochains mois. (...)
D'autres compagnies aériennes
proposent aux voyageurs de compenser les émissions de CO2 de leur
déplacement en achetant du biocarburant, tel que Finnair, ou en
participant à des projets environnementaux, comme ceux d'A Tree For You,
associé à Air France. Toutefois, jusqu'ici, leurs émissions carbone
étaient surtout calculées au moment de la réservation d'un voyage. Et
les internautes s'astreignaient, ou non, à confier un don. Lufthansa
passe le cap avec une plateforme entièrement dédiée à ce sujet brûlant,
et impliquant ainsi tous les acteurs de l'aérien.
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IAG vent de debout contre l'explosion des coûts de la troisième piste d'Heathrow
(source La Tribune) 21 août - Forcément opposé au projet
de construire une troisième piste à l'aéroport londonien d'Heathrow qui
accentuera la concurrence sur sa principale filiale, British Airways, le
groupe IAG, propriétaire également d'Iberia, Vueling, Level et Aer
Lingus, a publié ce mercredi un communiqué au lance-flamme pour dénoncer
l'envolée des coûts de ce projet qui va entraîner une flambée des
redevances aéroportuaires facturées aux compagnies aériennes. Ceci alors
que Heathrow est déjà de loin l'aéroport le plus cher d'Europe.
Heathrow prévoit de construire à partir de 2021 une troisième piste qui
sera opérationnelle pour 2026 afin d'accueillir 135 millions de
passagers contre 78 millions aujourd'hui. (...) IAG
explique dans une contribution à une consultation ouverte par l'autorité
britannique de l'aviation civile (CAA) que (...) le coût total va dépasser 35
milliards d'euros une fois l'ensemble des travaux terminés, loin des 16
milliards d'euros prévus au départ par l'aéroport. Ce chiffre est
connu. Alexandre de Juniac, le directeur général de l'association
internationale du transport aérien (IATA) l'a déjà évoqué à plusieurs
reprises dans le passé. Cette inflation des coûts s'explique
notamment par les contraintes environnementales accrues et des travaux
complexes d'aménagement du réseau routier. (...) Le projet, qui suscite de nombreuses critiques quant à
son impact sur l'environnement ou la qualité de vie des riverains, doit
être financé par les propriétaires privés de l'aéroport, un consortium
comptant entre autres le géant espagnol des transports Ferrovial mais
aussi des fonds de pension et d'investissement américain et chinois.
La construction de la troisième piste a reçu le feu vert du
précédent gouvernement conservateur en juin 2018 puis celui du Parlement
britannique. (...) Pour rappel, en 2015, lorsqu'il était maire de
Londres, Boris Johnson avait déclaré que la troisième piste était vouée
à l'échec. Un an plus tôt il nourrissait le projet de fermer Heathrow et
de construire un immense aéroport à l'Est de Londres et au sud de
l'estuaire de La Tamise, avait été rejetée en raison de son coût
astronomique. Cette troisième piste constitue une mauvaise
nouvelle pour British Airways. Solidement installée à l'aéroport de
Londres-Heathrow et relativement protégée de la concurrence par la
saturation dont souffre cet aéroport depuis près de 25 ans, la compagnie
britannique sera confrontée à une concurrence beaucoup plus vive.
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Airbus A380 : tous les moteurs GP7200 doivent être inspectés
(source Air Journal) 24 août - Le motoriste américain Engine
Alliance, joint-venture entre General Electric et Pratt & Whitney,
demande aux compagnies aériennes d’inspecter les moteurs GP7200 de leurs
Airbus A380 qui en sont équipés. Cette demande d’inspection
intervient après que le Bureau français d’enquêtes et d’analyses (BEA) a
identifié la cause de la perte en vol d’éléments d’un moteur Engine
Alliance GP7200 d’un appareil d’Air France au-dessus du Groenland en
septembre 2017. Le BEA a pu analyser récemment une partie d’une pièce de
titane pesant environ 150 kg qui a été retrouvée près de deux ans après
l’incident, le 1er juillet 2019, sous plus de quatre mètres de neige et
de glace dans cet immense territoire. Pour sa part, la Federal
Aviation Administration (FAA) a publié deux directives pour les
opérateurs d’Airbus A380 motorisés par les Engine Alliance GP7200 (7270,
7272 et 7277) : la première demande une inspection des joints
d’étanchéité au niveau du compresseur haute pression (HTC) pour détecter
d’éventuelles fissures ou l’absence de revêtement, et la seconde
concerne le moyeu de la soufflante de certains modèles GP7200 et GP7277
(inspection visuelle de l’assemblage, recherche de fissures sur le bas
des pales). 150 gros-porteurs A380 équipés de réacteurs GP7200
et opérés par les compagnies Air France, Emirates, Etihad Airways,
Korean Air en Corée du Sud et Qatar Airways, sont concernés. Les 86
autres A380 en activité sont équipés de moteurs Rolls-Royce.
Revue de presse
boursière
>
AIR FRANCE-KLM
(source Boursier com) 23 août - Citigroup relève sa
recommandation à "acheter" contre "neutre" et
son objectif de cours à
14 euros contre 10 euros.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 26 août, la
consultation avait
recueilli 673.000 signatures, soit 14,27% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,29 euros en clôture lundi
26 août. Elle est
en baisse de 0,24%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,79 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en stable à 59$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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