N°720, 9 septembre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
>
Air France-KLM : trafic passager en hausse de 2,3% en août
(source Air Journal) 9 septembre - Le groupe aérien Air France-KLM a
transporté 9,8 millions de passagers en août 2019, soit 2,3 % de plus
par rapport à août 2018. La compagnie néerlandaise
KLM a
transporté 3,2 millions de passagers, soit plus de 3,2 % par rapport à
l’année dernière. La filiale low-cost Transavia, pour sa part, a
accueilli 1,9 million de passagers, soit une augmentation de 7,8%. En
revanche, Air France a enregistré une légère baisse de 0,4 % par rapport
au même mois de l’an dernier avec 4,7 millions de passagers. En
termes de passagers transportés au kilomètre parcouru (PKT),
l’indicateur de référence du transport aérien, le trafic du groupe a
progressé de 2,1 %. L’activité long-courrier du groupe a progressé de
0,8 % en terme de PKT pour une capacité de sièges au kilomètre offert
(SKO) en hausse de 1,7 %. (...) L’activité cargo, affectée par la
guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine selon le groupe,
continue de reculer, avec une baisse de 5,7 % en tonne-kilomètre
transportée (TKT), avec un coefficient de remplissage de seulement
53,7 %. (...)
>
L'avertissement d’Air France-KLM sur le niveau de réservations estivales plombe le cours
(source BFM Bourse) 9 septembre - Coup de froid sur Air France-KLM, qui décroche de 9,27% à 8,97
euros lundi vers 10h20 après la publication des chiffres mensuels de
trafic pour le mois écoulé révélant un nouveau ralentissement de la
progression du trafic long-courrier. Il s'agit de la septième séance de
baisse consécutive pour la valeur, revenant ainsi à son plus bas niveau
depuis le 31 juillet. (...)
"Dans un contexte
macro-économique de ralentissement, les réservations de dernières
minutes sont plus faibles que prévu sur la période de pointe été ",
a dû préciser le groupe dans son communiqué relatif au trafic
d'août (une précision tout à fait inhabituelle dans un document qui
varie peu d'un mois à l'autre). "Pour moi, ce n'est pas la
perspective de voir le groupe se positionner comme candidat à la reprise
d'Aigle Azur, qui était déjà dans l'air du temps la semaine dernière,
mais bien les chiffres de trafic publiés ce matin qui entraînent la
chute du titre Air France-KLM", indique un analyste du secteur
aérien (...).
>
Air France et Air Caraïbes en pole position pour se partager Aigle Azur
(source Libération) 9 septembre - Le transport aérien continue de faire
rêver. Pas moins de 14 dossiers ont été déposés pour la reprise de la
compagnie aérienne Aigle Azur, en redressement judiciaire depuis
mercredi. Dans un premier temps, un comité d’entreprise réuni lundi au
siège a pris connaissance de chacune de ces offres. Les plus sérieuses y
côtoient les plus folkloriques. Comme celles de ces personnes physiques
qui, sans le moindre investisseur, se font néanmoins fort de reprendre
une compagnie aérienne qui accuse, au bas mot, 40 millions d’euros de
passif selon une source syndicale. Sans surprise, les
propositions les plus sérieuses émanent des acteurs les plus solides du
transport aérien français. Air France, qui s’est engagé après y avoir
été fortement incité par le gouvernement, reprendrait les lignes en
direction de l’Algérie du Portugal et du Liban. Au total, 70% des
effectifs basés en France verraient leur emploi sauvegardé. L’offre
émanant d’Air Caraïbes, une compagnie détenue par le groupe familial
Dubreuil, pourrait apparaître complémentaire. Elle se propose de
racheter l’autre pan de l’activité d’Aigle Azur : les lignes vers Bamako
(Mali) et São Paulo (Brésil), ainsi que deux Airbus A330 affectés à ces
vols. Dans cette perspective, 106 emplois seraient conservés. Les
candidatures mises bout à bout d’Air France et d’Air Caraïbes
laisseraient néanmoins 130 des 1150 salariés d’Aigle Azur sans emploi.
Précisément tous ceux qui travaillent au siège social.
Outre ces offres, un ancien dirigeant
d’Air France, Lionel Guérin, est en embuscade et bénéficie du soutien
des pilotes d’Aigle Azur. Le fait qu’il s’engage à les reprendre en
totalité et à conserver leur salaire n’y est sans doute pas étranger.
Reste que cette proposition manque singulièrement de financement.
Enfin, Easyjet et British Airways sont également sur les rangs tout comme la
société de messagerie Chronopost. Ces candidats semblent lorgner non pas
l’activité ou les effectifs d’Aigle Azur, mais les précieux créneaux
horaires de décollage et d’atterrissage («slots») de la compagnie à
l’aéroport d’Orly. Cette plateforme fermée entre 23 heures et 5 heures
ne peut accueillir, depuis plus de vingt ans, de nouveaux vols. Celui ou
ceux qui seront sélectionnés mettront donc la main sur ces fameux slots
et surtout pourront les réaffecter aux liaisons de leur choix. Ainsi
British Airways, si elle était retenue, pourrait ouvrir une ligne
Orly-New York à partir des ex-créneaux d’Aigle Azur. Et ainsi
concurrencer de manière significative Air France qui dessert les
États-Unis presque exclusivement à partir de l’aéroport
Roissy-Charles-de-Gaulle. Pour l’heure, les candidats
ont encore quarante-huit heures pour améliorer leur offre. Ce à quoi
vont fermement les inciter les syndicats d’Aigle Azur, la CFDT en tête.
Ensuite, le tribunal de commerce d’Evry (Essonne) devrait trancher lors
d’une audience prévue le 16 septembre. (...)
>
Strijd barst los om Lelystad Airport (Bataille pour l'aéroport de Lelystad)
(source De Telegraaf, traduit avec Deepl com) 7 septembre - Les compagnies aériennes sont
impatientes d'exploiter des vols au départ de l'aéroport de Lelystad
(...) suite à
la décision de la Commission européenne de donner le feu vert aux règles
de transfert de vols loisirs de Schiphol à l'aéroport de Lelystad. (...)
La
proposition de Bruxelles accorde la priorité aux compagnies aériennes
qui laissent un créneau d'atterrissage à Schiphol par rapport à
Lelystad. L'espace libéré devra être utilisé pour des vols avec de
nombreux passagers en correspondance, tels que les vols
intercontinentaux. Transavia NL, qui fait partie du groupe KLM, peut
en profiter. Cela provoque la colère des autres compagnies aériennes, qui
disent qu'elles sont désavantagées. Elles considèrent l'aéroport de
Lelystad comme une nouvelle capacité et aiguisent les couteaux en
direction de KLM et Transavia. (...)
Mais il existe un
obstacle important à franchir : une solution au problème des émissions
de dioxyde d'azote. Suite à une décision du Conseil d'État, des
centaines de projets d'infrastructure aux Pays-Bas sont au point mort,
de sorte que l'aéroport de Lelystad ne peut pas encore être
ouvert. (...) Un deuxième obstacle est que les compagnies aériennes
qui ne desservent pas Schiphol doivent également avoir accès à
l'aéroport de Lelystad. Le ministre a perdu cette bataille à
Bruxelles. (...) De plus, les partis de coalition D66 et ChristenUnie
critiquent l'aéroport de Lelystad. Ce dernier parti a beaucoup
d'électeurs sous la voie d'accès. (...) Le groupe d'action Red de Veluwe suppose toujours
que l'aéroport n'ouvrira pas pour le moment en raison du problème de
l'azote, dit Jaap Kloosterziel. "Le ministre doit démontrer qu'il s'agit
d'un intérêt national majeur. Nous pensons que ce serait difficile avec
un aéroport à vocation loisirs."
>
Transport aérien : Transavia prend son envol
(source Entreprendre) 4 septembre - Biberonnée à l’aviation, Nathalie
Stubler (...) a occupé des fonctions de management multiples au sein du
groupe Air France-KLM (...). Depuis janvier 2016, elle est devenue présidente directrice
générale de Transavia France, compagnie low-cost du groupe Air
France-KLM. Evoluant dans le secteur aérien depuis 27 ans, elle apporte
un souffle nouveau à Transavia. Quels étaient vos objectifs
lorsque vous avez intégré Transavia en 2016 ? Le challenge était
économique avec pour maîtres mots la rentabilité et la croissance. La
croissance était déjà présente et faisait partie du plan de marche de
notre actionnaire. (...) Notre évolution s’est faite de manière assez
progressive et continue sans précipitation. Nous avons travaillé sur les
recettes et les coûts afin d’atteindre l’objectif de retour à
l’équilibre dès 2017. Nous avons adapté notre réseau pour nous recentrer
sur les routes à fort potentiel, répondant à notre proposition
commerciale essentiellement tournée vers les voyages loisirs.
L’amélioration de la compétitivité de notre flotte nous a permis de
réduire nos coûts. Depuis janvier 2016, Transavia possède
ses propres avions et nous avons continué à faire baisser le coût de la
flotte. (...) Le formidable travail d’équipe produit nous a
permis de dépasser notre objectif de seuil de rentabilité et d’afficher un résultat
opérationnel positif dès 2017. En 2018, nous avons amélioré encore ce
résultat avec un taux de marge opérationnelle de 9,1%. Après une très
belle année 2018, et un taux de croissance de 20 %, notre croissance à
deux chiffres se poursuivra en 2019 autour de 15 %.
Allez-vous
poursuivre l’augmentation de la flotte de Transavia dans les années à
venir ? Notre flotte a connu une importante évolution, puisque
nous sommes passés de 21 avions en 2015 à 38 avions cet été. Nous avons
en effet pour ambition de continuer à développer notre flotte.
Actuellement, nous finalisons un projet d’accord avec les organisations
représentatives de l’ensemble des pilotes d’Air France et de Transavia
France. Cela ouvre la voie au développement de Transavia France sur son
marché, celui du low-cost moyen-courrier sans aucune restriction. C’est
une bonne nouvelle pour notre Compagnie La
flotte de Transavia est composée de 83 avions en 2019 — 38 avions chez
Transavia France et 45 au sein de la filiale Transavia Pays-Bas — est
d’une taille relativement modeste au regard de nos concurrents
paneuropéens. Nous avons donc un potentiel de
développement au départ de la France vers l’Europe et le bassin
méditerranéen. (...) Quelle est votre vision de
l’avenir de l’entreprise ? Transavia atteste d’un un fort
potentiel de croissance. La France est l’un des pays les moins desservis
par les compagnies low-cost en Europe en comparaison du Royaume-Uni, de
l’Espagne et de l’Allemagne. Avec un taux de pénétration de seulement
42 %, la France se positionne loin derrière d’autres marchés. (...)
>
British Airways annule près de 100% de ses vols en raison d'une grève de ses pilotes
(source Boursier com) 9 septembre - Début de semaine très compliqué à
prévoir pour les clients de British Airways. En raison d'une grève
historique de 48 heures de ses pilotes, la compagnie britannique a été
contrainte d'annuler quasiment l'intégralité de ses vols ce lundi.
L'association des pilotes, la British Airline Pilots Association
(BALPA), avait prévenu le mois dernier la direction du groupe de la
tenue d'une grève de trois jours en septembre en raison d'un conflit
salarial. (...) Ces deux premiers jours
de grève devraient coûter près de 100 millions de dollars au
transporteur britannique.
La filiale d'IAG a
réaffirmé que cette grève était injustifiable et a indiqué que sa
proposition salariale était juste. Elle offre à ses pilotes une hausse
des salaires de 11,5% sur trois ans. Une proposition "très équitable et
bien supérieure au taux d'inflation actuel au Royaume-Uni et,
contrairement au BALPA, qui a été acceptée par les membres des syndicats Unite et GMB, qui représentent près de 90% de toutes les équipes de
British Airways, dont les ingénieurs, le personnel de cabine et le
personnel au sol. En plus de la rémunération de base, les pilotes
reçoivent également des augmentations d'échelon annuelles et des
indemnités de vol régulières". "Cette grève coûtera à la
compagnie considérablement plus que l'investissement nécessaire pour
régler ce différend", a de son côté déclaré le secrétaire général de la
BALPA, Brian Strutton. "Il est temps de revenir à la table des
négociations et d'établir une proposition sérieuse qui mettra fin à
cette querelle", a-t-il ajouté.
>
Emirates retire des A380 du service et attendra encore pour finaliser ses autres commandes
(source Le Journal de l'Aviation) 5 septembre - L'heure n'est
décidément plus à la croissance débridée chez Emirates. Le directeur
général de la compagnie, Tim Clark, a expliqué dans le cadre d'une
conférence à Londres le 4 septembre, que sa flotte d'Airbus A380 allait
désormais se stabiliser autour de 115 appareils et que le plan de
retrait avait débuté. Par ailleurs, il a indiqué qu'il comptait attendre
qu'avionneurs et motoristes soient en mesure de fournir leurs produits
avec la disponibilité promise avant de finaliser ses autres accords
(portant sur des 787, A330neo et A350). En ce qui
concerne la flotte d'A380, le retrait des appareils des plus anciens a
déjà débuté. (...) Ils seront utilisés pour prélever des pièces
détachées. (...) Tim Clark a également confirmé qu'il ne
voyait aucune issue à ses appareils sur le marché de l'occasion. La
flotte devrait ainsi se stabiliser autour de 115 appareils puis
descendre à entre 90 et cent au milieu des années 2020. (...) En
parallèle, le CEO d'Emirates a exprimé son mécontentement face aux
difficultés des motoristes en ce moment, visant le report du programme
777X et les problèmes de Rolls-Royce. (...) Toutefois,
Emirates traverse
aussi une période difficile. « Nous ne sommes pas dans une bonne
position mais nous allons nous en sortir », a-t-il déclaré. L'exercice
2018 avait été difficile pour la compagnie, qui avait vu son bénéfice
net se rétracter de 69%. Or la tendance se poursuit. Tim Clark continue
de voir des signes de ralentissement de la demande et de la croissance,
dues aux tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis mais
aussi au climat politique dans certaines régions (Hong-Kong, Europe) et
aux préoccupations environnementales. Ces difficultés, qu'il évalue plus
structurelles que par le passé, semblent vouloir perdurer et Tim Clark
n'imagine pas une accélération de la croissance avant trois à cinq ans.
(...)
>
Safran résiste à la crise du Boeing 737 MAX
(source Challenges) 5 septembre - (...) La
crise du 737 MAX laisse Safran de marbre. Malgré l'interdiction de vol
du monocouloir de Boeing, dont le groupe français conçoit le moteur avec
GE, le champion tricolore a présenté jeudi 5 septembre des résultats
semestriels plus que solides. Le chiffre d'affaires ? Il bondit de 14,2%
en organique, à 12,1 milliards d'euros. La marge opérationnelle ? Elle
atteint 15,6%, un point de plus qu'au premier semestre 2018 (14,6%),
culminant même à 20,8% dans la branche propulsion (moteurs). Le groupe
s'est même permis de relever ses prévisions de résultats 2019. Il
prévoit désormais un chiffre d'affaires en hausse de 15%, contre 7 à 9%
initialement prévus, et un résultat opérationnel en augmentation de 20%,
contre 10 à 12% précédemment anticipés. Fichtre. Safran
serait-il totalement imperméable aux difficultés du 737 MAX, dont il
conçoit pourtant les moteurs Leap 1-B en partenariat avec GE ? Pas tout
à fait. Le groupe français indique que l'immobilisation du MAX l'a déjà
privé de 200 millions d'euros de cash. "Chaque trimestre supplémentaire coûtera de l'ordre de 300 millions de cash", a indiqué le directeur
financier Bernard Delpit. Pourquoi ? Comme Boeing ne peut pas livrer ses
avions aux compagnies aériennes, celles-ci retiennent le cash qu'elles
doivent verser aux motoristes. La bonne nouvelle, c'est que cette
situation n'est que provisoire. L'argent rejoindra bien les caisses de
Safran dès que les livraisons du MAX reprendront. "Ce n'est pas une
perte de cash, c'est juste un cash qui est poussé sur la droite", résume
le directeur général Philippe Petitcolin. Safran peut donc voir sereinement l'avenir. Le groupe a confirmé sa
prévision de 1.800 moteurs Leap produits en 2019, ce qui le met dans une
position idéale pour atteindre son objectif majeur, les 2.000 Leap
assemblés en 2020. Le salon du Bourget, en juin dernier, a permis de
garnir encore un peu plus le carnet de commandes : avec 1.150 commandes
et intentions d'achat annoncées sur le salon, Safran a désormais près de
16.000 Leap à livrer. La branche équipements aéronautiques et défense
est aussi en pleine forme, avec une croissance organique de 8,6%. Même
la branche intérieurs d'avions (sièges, toilettes, habillages…),
intégrée dans le cadre du rachat de Zodiac Aerospace et qui a longtemps
donné des maux de tête au groupe, semble sur la bonne voie : sa marge
opérationnelle est passée de 3,3 à 5,2%. Une nouvelle fois,
Safran s'impose comme le plus rentable des groupes aéronautiques et de
défense français. Le groupe culmine ainsi à 15,6% de marge
opérationnelle, loin devant Thales (10%), Dassault Aviation (8,2%),
Airbus (8,1%) ou Naval Group (7,3%). Ce leadership s'explique notamment
par l'importance des activités de services et d'après-vente chez Safran,
ultra-rentables. Ces activités représentent près de 60% du chiffre
d'affaires de la branche moteurs. (...)
>
Crash AF447 : tollé après le non-lieu pour Air France et Airbus
(source Air Journal) 6 septembre - Tollé, indignation et colère sont
les réactions des familles des victimes après le non-lieu pour Air
France et Airbus rendu par les juges d’instruction chargé du dossier du
crash du vol AF447 entre Rio et Paris avait causé la mort de 228
personnes le 1er juin 2009. « Comment ne pas
penser que cette décision est guidée par des intérêts économiques
supérieurs à ceux de la justice ? », dénonce dans un communiqué la
principale association de proches de victimes, AF447 Entraide et
solidarité. Elle ajoute qu’elle va faire appel d’une ordonnance « qui
insulte la mémoire des victimes ». (...) Les avocats des parties
civiles ont déjà annoncé leur intention de faire appel du non-lieu
devant la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris. « J’ai la
sensation qu’on cherche par tout moyen à donner des blancs-seings à
l’industrie aéronautique, ou à dépénaliser ce genre de catastrophe. On
ne peut se contenter de donner un chèque aux familles et puis au revoir.
Ce non-lieu est un non-sens », déclare au journal Le Parisien Maître
Sébastien Busy, l’avocat de l’association Entraide et solidarité AF447
et de la Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents
collectifs (Fenvac). En dédouanant Air France et Airbus avec un
non-lieu, les juges d’instructions imputent la cause du crash de
l’Airbus A330-200 du vol AF447 au « pilotage manuel » de l’équipage,
alors composé d’un commandant de bord et deux copilotes : « La cause
directe de l’accident est la perte de contrôle de la trajectoire de
l’appareil par l’équipage, ayant entraîné le décrochage de l’appareil
sur une trajectoire descendante jusqu’à l’impact. Cette perte de
contrôle résulte des actions inadaptées en pilotage manuel […]» .
Une conclusion qui fait bondir le SNPL, le Syndicat national des pilotes
de ligne, estimant ce non-lieu pour les deux entreprises « insupportable
et scandaleux ». Le SNPL considère qu’une « accumulation des
charges » a été « mise en évidence tout au long de l’instruction à
l’encontre aussi bien d’Airbus que des autres protagonistes» . « Nous
formulerons de plus amples commentaires dès que nous aurons pris
connaissance » des « motivations de cette ordonnance» , clame Vincent
Gilles, vice-président du SNPL, annonçant également que son syndicat,
« en tant que partie civile fera appel de cette ordonnance ». Pour
l’heure, Air France et Airbus n’ont pas réagit officiellement à
l’ordonnance des juges d’instruction en leur faveur.
Spécial compagnies à bas coûts
>
L'aéroport de Poitiers verse plus de 912.000 euros par an à Ryanair
(source La Nouvelle République) 7 septembre - (...) Le mois
dernier, la Commission européenne a condamné la compagnie à bas coût
irlandaise Ryanair à rembourser 8,5 millions d’euros d’argent public
perçus entre 2010 et 2017, dans le cadre de contrats de services de marketing conclus à l’aéroport de Montpellier. Pour la commissaire en
charge de la concurrence, ces contrats ne correspondaient pas à des
besoins de marketing réels mais servaient uniquement de mesure
incitative pour que Ryanair maintienne ses activités localement.
Le cas n’est pas isolé. Si les poursuites sont rares, la pratique est
quasi généralisée. A Poitiers, le syndicat d’exploitation de l’aéroport
verse plus de 912.000 euros par an à une filiale de Ryanair, depuis
2014, dans le cadre d’un contrat de service marketing prévoyant des
insertions publicitaires sur le site internet de la compagnie, soit 40 %
des contributions annuelles des collectivités au syndicat mixte.
En contrepartie implicite, Ryanair propose
plusieurs vols par semaine à destination de Londres toute l’année et
vers Manchester en remplacement d’Édimbourg, l’été. Depuis
2014, les lignes directrices adoptées par la Commission européenne
autorisent les aides au démarrage. Elles tolèrent aussi les aides
directes ou indirectes aux compagnies à condition que l’exploitation des
lignes soit bénéficiaire. Jusqu’à présent, ce n’était pas le cas des
lignes exploitées par Ryanair à Poitiers. (...)
>
Volotea : 100 000 billets d’avion à partir de 9€ pour voyager jusqu’en novembre 2019
(source Kelbillet) 3 septembre - Jusqu’au 5 septembre 2019 inclus,
la compagnie low-cost Volotea dispose de 100 000 billets d’avion
à partir de 9€ pour voyager depuis 14 aéroports français. Ces
billets d’avion à prix réduits sont proposés pour des voyages effectués
jusqu’en novembre 2019. (...)
>
Ryanair propose de nouveaux vols au départ de Toulouse… et des billets à moins de 10 euros !
(source Actu fr) 6 septembre - Ryanair, la compagnie aérienne
irlandaise aux prix avantageux avait annoncé sa volonté de renforcer son
implantation à l’aéroport Toulouse-Blagnac en février 2019. Des
nouvelles lignes ont ainsi été mises en service mardi 3 septembre 2019.
Et pour l’occasion Ryanair propose des billets à 9,99 euros (aller
simple) sur certains de ses vols. (...)
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 9 septembre, la
consultation avait
recueilli 724.000 signatures, soit 15,35% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,92 euros en clôture lundi 9 septembre. Elle est
en baisse de 12,85%, pour les raisons évoquées dans le deuxième
article de cette lettre (L'avertissement d’Air France-KLM sur le niveau de réservations estivales plombe le cours).
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,79 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 5$ à 63$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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