N°721, 16 septembre 2019
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi ...
>
Les candidats à la reprise d'Aigle Azur ont quarante-huit heures pour améliorer leur offre
(source Libération) 16 septembre - Aigle Azur, la plus
ancienne des compagnies aériennes françaises privées, a vécu.
Le tribunal de commerce d’Evry (Essonne) a prononcé, ce lundi, la
liquidation judiciaire de la société. Ce qui signifie qu’elle n’a plus
d’existence. L’entreprise laisse derrière elle un passif estimé à 148
millions d’euros et surtout 1 150 salariés. Certes, des
repreneurs ont manifesté leur intérêt pour une partie de
l’activité et des équipes de la compagnie. Pour l’heure, le
tribunal de commerce juge néanmoins que leurs propositions ne
sont pas à la hauteur de la situation. Il leur donne
donc quarante-huit heures, c’est-à-dire jusqu’à
mercredi 18 septembre minuit, pour améliorer des offres qui en
l’état «n’étaient pas satisfaisantes»,
selon les déclarations de Sonia Arrouas, la présidente du tribunal.
Le message s’adresse principalement à Air France et au groupe
familial Dubreuil, propriétaire d’Air Caraïbes. Tous deux font
figure de favoris, depuis plusieurs jours, pour reprendre les lignes et
les salariés d’Aigle Azur. Sans oublier les précieux créneaux de
décollage et d’atterrissage d’Orly. Un aéroport saturé pour lequel aucun
mouvement de vol supplémentaire n’est autorisé. Reste que le nombre de
salariés et la manière dont ils seront repris font encore l’objet de
débats. C’est pour essayer d’aplanir ces questions qu’un délai
supplémentaire a été accordé. Raphaël Caccia, le secrétaire
général de la branche transport aérien de la CFDT, compte bien le mettre
à profit pour négocier non-stop avec les repreneurs. «Notre
objectif est de parvenir à un accord de performance économique dans
lequel seront fixés le nombre et les conditions de reclassement des
salariés.» Il espère parvenir à la reprise de 600 ex-Aigle Azur sur les
800 localisés en France (350 emplois sont basés en Algérie). Les
offres de reprise améliorées seront ensuite examinées par un comité
d’entreprise programmé vendredi 20 septembre qui formulera un avis,
simplement consultatif. Enfin, le tribunal de commerce d’Evry se
réunira, à nouveau, le lundi 23 septembre pour examiner les propositions
revues et corrigées des repreneurs et auditionner leurs représentants.
Le tribunal devrait rendre sa décision, toujours selon
sa présidente, Sonia Arrouas, le vendredi 27 septembre.
Cette date n’est pas le fruit du hasard. Aigle Azur n’a plus de
trésorerie et les salaires de septembre doivent être réglés.
En
marge de cette décision, le montant élevé du passif, 148 millions
d’euros, soulève pas mal de questions et une plainte pénale pourrait
être déposée rapidement contre la gestion du dernier PDG en poste,
Frantz Yvelin.
La déconfiture d’Aigle Azur entraîne, en
outre, de lourdes difficultés pour l’un de ses sous-traitants,
chargé de la gestion des passagers et des bagages à Orly et à Marseille.
Les sociétés OFS et OPS, qui emploient près de 200 salariés,
se retrouvent sans activité et leur avenir est menacé. Un comité
d’entreprise est programmé ce mardi afin d’évoquer la situation délicate
de ces deux entreprises.
Spécial KLM : quatre articles
>
KLM ziet niets in plan voor luchthaven op zee (KLM n'aime pas l'idée d'un aéroport en mer)
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 13 septembre - (...) Ces dernières semaines, l'organisation
patronale VNO-NCW a plaidé en faveur de la construction d'un aéroport en
mer, lorsque l'on a appris que le gouvernement souhaitait annoncer un
fonds d'investissement de 50 milliards d'euros. Mercredi, sur
l'insistance de la Chambre basse du Parlement, la ministre Van Nieuwenhuizen a déclaré qu'elle étudierait sérieusement Schiphol en mer.
Au cours des dernières décennies, diverses initiatives ont été prises en
faveur d'un aéroport en mer.
"Je ne vois pas en quoi le déménagement de
l'aéroport Schiphol d'Amsterdam fera une différence. Avec une ou deux
pistes, il sera difficile d'entretenir notre réseau de correspondance ",
explique M. Elbers Sans KLM, ce projet ambitieux ne semble pas pouvoir voir le
jour, le plus gros utilisateur de Schiphol devant financer une partie
des investissements.(...) "Schiphol dispose d'une infrastructure
fantastique avec cinq pistes et est facilement accessible par la route
et le rail. Si le pays veut investir,
améliorons le Schiphol actuel. Agrandir les terminaux et les voies
ferrées et prolonger la ligne de métro Nord/Sud. Je crois aux solutions
pratiques." Le dirigeant de KLM craint une vision à long terme,
alors qu'une solution à court terme est maintenant nécessaire. Elbers
plaide pour une meilleure utilisation des cinq aéroports existants, plus
l'aéroport de Lelystad. Ce dernier est déjà terminé, mais ne peut pas
être ouvert maintenant en raison du problème de l'azote. "Un concept de
la mer, outre les problèmes opérationnels tels que l'eau salée, le vent,
les oiseaux et les moulins à vent, doit encore relever de nombreux défis
pratiques. C'est bien qu'on les examine sérieusement, mais pour
l'instant, je vois beaucoup d'objections pratiques."
Elbers
pense que le déplacement vers la mer ne résout pas immédiatement le
problème des nuisances, car une partie des vols se fera encore au-dessus
de la terre ferme. (...)
Elbers comprend que les municipalités autour de
Schiphol veulent construire des maisons. Mais il souligne qu'il y a
aussi un défi logistique majeur pour un aéroport en mer. "De plus, il
faudrait déplacer des milliers de personnes pour aller travailler. On
peut facilement rêver à quelque chose qui sera là dans vingt ans au plus
tôt. L'aéroport en mer n'est pas la solution à tous nos problèmes ."
>
KLM propose à ses clients de prendre le train entre Amsterdam et Bruxelles
(source Le Figaro) 15 septembre - À partir de mars 2020, KLM va
remplacer une de ses cinq liaisons quotidiennes entre Amsterdam et
Bruxelles, par des places de train. La compagnie aérienne néerlandaise
s’est associée à NS Dutch Railways et à l’opérateur franco-belge Thalys
pour proposer cette alternative aux voyageurs. Le vol
Bruxelles-Amsterdam est essentiellement prisé par des Bruxellois qui
rejoignent Amsterdam Schiphol afin de prendre un long-courrier. En 2018,
plus de 275.000 voyageurs ont emprunté cette liaison, un chiffre en
augmentation de 8,4 % sur un an selon BRUtrends.
Moins de 200 km
séparant les deux villes: le trajet en Thalys dure environ 1 h 30,
contre un peu moins d’une demi-heure pour l’avion. À l’heure du «flyskam»,
en suédois la honte de prendre l’avion, l’argument écologique a bien sûr
pesé dans le choix de KLM. La liaison est d’ailleurs régulièrement
critiquée pour son impact environnemental. La compagnie inscrit ainsi
cette suppression dans son engagement «de créer un avenir durable pour
le transport aérien», en travaillant sur le «transport intermodal par
train et par avion». Ce choix lui permet aussi de libérer des
créneaux horaires pour des destinations long-courriers plus rentables,
alors que l’aéroport de Schiphol est proche de la saturation. (...)
>
Matthijs ten Brink stopt als CEO Transavia (le PDG de Transavia
NL quitte l'entreprise)
(source Insideflyer traduit avec Deepl) 10 septembre - Le PDG
Matthijs ten Brink quittera Transavia pour rejoindre le groupe Sunweb à
la fin septembre, a annoncé la société mère KLM. Ten Brink a
été CEO de la filiale low-cost pendant six ans et l'a "transformée en
une entreprise financièrement saine avec une marque puissante". (...)
Pieter Elbers, président directeur général de KLM : "Nous trouvons
particulièrement regrettable que Mattijs quitte le groupe KLM. Sous la
direction de Mattijs, Transavia s'est fortement développée ces dernières
années pour devenir une entreprise financièrement saine, avec un rôle
important au sein du groupe KLM et une coopération plus intensive avec
lui. Bien sûr, nous respectons son choix et souhaitons à Mattijs
beaucoup de succès." (...)
Aucun successeur n'a encore été
désigné ; les autres membres du conseil d'administration
reprendront les tâches et, dans l'intervalle, un successeur sera
recherché en coopération avec KLM.
>
KLM’ers pleiten voor referendum cao-bod (le personnel de KLM plaide en faveur d’un référendum)
(source De Telegraaf, traduit avec Deepl) 15 septembre - Sur le plan
interne, l'absence de convention collective et la nouvelle
menace d'action du syndicat FNV suscitent un malaise croissant.
Dimanche, les forums internes ont fait référence à une pétition
antérieure de cette année au sujet du maintien en fonction du PDG Pieter
Elbers. "Nous pourrons alors voter par un simple oui ou non sur les
propositions de négociation collective qui ont été faites cette
semaine", peut-on lire. Samedi soir, cinq syndicats ont
accepté l'offre salariale de 7% de KLM, mais les deux syndicats de la
FNV et de la VNC ont rejeté cette offre. Ils attendent
maintenant avec impatience de passer à l'action. La VNC est le plus
grand syndicat de KLM. Elle estime que l'augmentation structurelle des
salaires est trop faible. (...) Des initiés disent à De
Telegraaf que les syndicats vont très vite, parce que
c'est probablement leur dernière chance d'obtenir quelque chose de
substantiel. Ils constatent que les bénéfices seront moindres
dans les années à venir, car la productivité diminuera en raison de
l'augmentation des salaires et KLM ne pourra pas poursuivre sa
croissance à Schiphol. Cela s'ajoute à d'autres incertitudes
telles que le prix du pétrole, l'économie et, par exemple, la taxe sur
les passagers aériens. (...)
>
Corsair et Frenchbee s'envolent vers New York
(source Business travel) 12 septembre - Corsair et Frenchbee
vont lancer quasiment simultanément deux nouvelles routes vers New York (...)
en juin 2020. (...) Avec cette nouvelle route
Frenchbee (et le groupe Dubreuil propriétaire de Frenchbee et d'Air
Caraïbes) s'éloigne de son activité historique d'opération de lignes
vers les départements, territoires français d'outre-mer et les Caraïbes. (...) De son côté Corsair
parie également sur New York mais contrairement à Frenchbee elle n'opèrera
pas un A350 sur cette route mais un A330-900 neo. (...) Corsair
était également déjà présente aux États-Unis avec sa nouvelle route vers
Miami lancée le 10 juin 2019. New York est de loin la première
destination long-courrier des touristes français et il y a donc des
parts de marché à prendre. La concurrence sera rude pour Corsair
et Frenchbee alors que de nombreuses compagnies aériennes proposent déjà
des vols entre Paris et New York soit notamment Air France,
American Airlines, La Compagnie, Delta, LEVEL, Norwegian United, XL
Airways... En juin 2020, les français auront ainsi le choix
entre 16 vols par jour en moyenne entre les deux villes !
>
Bol d'air pour Norwegian : deux gros remboursements d'obligations reportés
(source La Tribune) 16 septembre - Bonne nouvelle pour
Norwegian. En pleine restructuration pour tenter de surmonter ses
difficultés financières, la compagnie aérienne a
annoncé ce lundi avoir trouvé un accord pour différer de près deux
ans le remboursement de deux obligations d'une valeur totale de près de
350 millions d'euros. D'un montant de 250 millions
d'euros, la première obligation devait être intégralement remboursée en
décembre, tandis que la seconde, de 89,5 millions d'euros, arrivait à
terme en août 2020. En contrepartie, Norwegian proposait d'apporter ses
créneaux de décollage et atterrissage à l'aéroport de Londres Gatwick en
garantie, alors que les obligations concernées n'étaient jusqu'à présent
pas sécurisées. Lundi, à
l'issue de réunions avec les créanciers, Norwegian a indiqué avoir reçu
l'aval de plus des deux tiers des porteurs de chaque obligation.
Une bouffée d'oxygène pour la compagnie dont les difficultés ont été
récemment aggravées par des problèmes avec ses moteurs Rolls-Royce ainsi
que par l'immobilisation des Boeing 737 MAX. (...
>
British Airways en conflit profond avec ses pilotes
(source AFP) 13 septembre - British Airways se relève difficilement
de deux jours de grève massive de ses pilotes qui menacent d'amplifier
leur mouvement faute d'entente sur les salaires, au risque d'endommager
les comptes et la réputation de la compagnie aérienne. (...)
Les négociations sont à
l'arrêt depuis le refus par British Airways d'une main tendue par Balpa
il y a une semaine pour régler ce conflit sur les salaires. Les pilotes
refusent une hausse de salaire de 11,5 % sur trois ans proposée par BA,
ce qui porterait la paie de certains commandants de bord à 200.000
livres par an (224.000 euros). Cette offre a été jugée insuffisante par Balpa qui réclame un meilleur partage des bénéfices de l'entreprise,
mettant en avant les sacrifices consentis lorsque le transporteur
traversait une période difficile il y a quelques années.
BA n'a pas
indiqué pour l'heure comment elle entend sortir de ce conflit social qui
lui coûte autour de 40 millions de livres par jour de grève selon un
chiffre communiqué par Balpa.
Ce mouvement tombe au mauvais moment
pour IAG, la maison mère de BA mais également d'Iberia, Vueling ou Aer
Lingus. En raison d'un contexte difficile du fait du ralentissement
économique en Europe et de la vive concurrence des compagnies à bas
coûts, les résultats du premier semestre ont été mitigés avec une hausse
de l'activité mais une baisse de 42 % du bénéfice. (...)
>
Thomas Cook aurait besoin "d'urgence" d'un milliard d'euros
(source Agence Belga) 15 septembre - Le tour-opérateur Thomas Cook
(Neckermann) est en proie à d'importantes difficultés financières. Il a
absolument besoin de plus d'un milliard d'euros pour traverser la saison
touristique hivernale, plus faible, à en croire dimanche le journal
néerlandais De Telegraaf.
Un sauvetage de l'entreprise par
l'actionnaire chinois Fosun Tourism Group via une injection de capital
conjointement avec des banques et une reprise de Thomas Cook devient
chaque jour de plus en plus incertain, selon des sources proches du
dossier citées par le journal. Le chiffre d'affaires du tour-opérateur
en Europe avoisine les 10 milliards d'euros. Le groupe emploie environ
20.000 personnes. Plus de 20 millions de touristes partent chaque année
en vacances avec Thomas Cook, la plus ancienne agence de voyage au
monde, fondée au Royaume-Uni vers 1845. Le groupe touristique
déficitaire, qui compte des voyagistes, des agences de voyage, des
hôtels et des avions, se débat avec une dette d'environ deux milliards
de dollars.
>
Désigné meilleur aéroport européen, Lyon devient une vitrine pour Vinci
(source Les Échos) 10 septembre - Pour la première fois depuis dix
ans, le Conseil international des aéroports (ACI) a attribué à un
aéroport français, Lyon Saint-Exupéry, le prix du meilleur aéroport
européen de l'année parmi ceux accueillant de 10 à 25 millions de
passagers par an. Plus qu'une victoire tricolore pour la prééminence
régionale face à Genève, c'est une aubaine pour Vinci, qui gère Lyon
Saint-Exupéry en concession depuis 2016 et cherche à crédibiliser sa
candidature à la reprise d'ADP, en cours de privatisation. « Depuis
trois ans que nous gérons Lyon Saint-Exupéry, son trafic passager y a
augmenté de 8 % par an à comparer à +2 % à +3 % avant notre arrivée et à
+2 % à +2,5 % par an pour Genève entre 2016 et aujourd'hui », souligne
le patron de Vinci Airports, Nicolas Notebaert. L'aéroport,
qui est passé de 90 à 130 destinations, est devenu un laboratoire pour
Vinci. (...) Vinci a franchi, en juillet, la barre des 250 millions de passagers
transitant dans ses 46 aéroports sur douze mois glissants, grâce
notamment à l'essor du tourisme asiatique, particulièrement chinois,
dans ses aéroports du Japon et du Cambodge. Le maire de Lyon, Gérard Collomb, aussi, veut de la croissance. « Nous visons les 15 millions de
passagers à Lyon et nous voulons une ligne avec les États-Unis, ainsi
qu'une avec la Chine », a t-il rappelé lundi lors de la remise du prix
de l'ACI. « Nice a une longueur d'avance, avec déjà une ligne directe
avec la Chine et bientôt une seconde ! » s'énerve t-il. Lyon ne
parvient pas à en avoir, et le maire l'impute à la volonté de concentrer
les liaisons chinoises à Roissy… en évitant la concurrence. Gérard
Collomb voit donc d'un mauvais œil Vinci convoiter ADP, craignant,
s'il l'emportait, des arbitrages de liaisons aériennes au détriment de
Lyon. Mais le dossier n'est pas d'actualité. « On ne travaille pas sur
le sujet d'ADP actuellement, ni nous ni nos interlocuteurs, et il ne
devrait pas refaire surface avant l'automne 2020 », a estimé le PDG du
groupe, Xavier Huillard.
Revue de presse boursière
>
Air France KLM : plusieurs ajustements chez les analystes
(source Boursier com) 10 septembre - (...) Plusieurs analystes ont refait leurs comptes sur le dossier après la
publication de l'activité du mois d'août de la compagnie
franco-néerlandaise. Le Crédit Suisse,
qui met en avant la
faiblesse des réservations tardives en pleine période estivale, a réduit
son estimation d'Ebit 2019 de 12% (139 ME) à 1,043 MdE. Il s'attend à
une baisse de la recette unitaire de 1% aux 3ème et 4ème trimestre.
'Neutre' sur l'action, le CS vise désormais 9,37 euros contre 10 euros
jusqu'ici. A l''achat' sur la valeur, Oddo BHF a également
ajusté sa cible de 12 à 11,8 euros alors qu'Alphavalue a, au contraire,
rehaussé sa recommandation de 'réduire' à 'accumuler' en visant 9,83
euros.
>
Airbus plonge en Bourse, l’OMC aurait donné raison aux États-Unis sur des subventions
(source Capital) 16 septembre - Airbus est à la peine, à la Bourse de
Paris (...), alors que
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) aurait donné raison aux
États-Unis concernant des subventions illégales accordées par l'Europe à
Airbus. C’est ce qu’a rapporté le site américain Politico samedi, sur la
base de plusieurs sources européennes. Le média s'attend à ce que Donald Trump, le président américain, réplique rapidement avec de nouveaux
droits de douane à l'encontre des produits importés de l'UE.
Selon Politico, les États-Unis seraient en droit de récupérer entre 5 et
10 milliards de dollars. C'est moins que ce que réclamait Washington par
le passé, qui évoquait un préjudice de 11 milliards de dollars annuels
liés aux subvenions litigieuses d'Airbus. En tout cas, la liste des
produits européens susceptibles de pâtir de ses menaces est déjà prête.
(...) Les avions gros porteurs et les
hélicoptères d'Airbus figurent en première place. Ils sont suivis, entre
autres, par des fromages, des vins, du saumon ou encore des whiskies
irlandais. Toutefois, l'UE pourrait n'avoir perdu qu'une
bataille dans cette dispute opposant Boeing et Airbus. En effet, elle a
elle-même déposé plainte concernant des subventions supposées illégales
reçues par Boeing. Selon Politico, l'OMC pourrait rendre sa décision au
printemps 2020. Affaire à suivre.
>
Flambée de l'or noir et des tensions diplomatiques après l'attaque sur le pétrole saoudien
(source AFP) 16 septembre - Le cours du pétrole s'est envolé lundi
après l'attaque contre des installations pétrolières saoudiennes, qui a
réduit brutalement l'approvisionnement du monde en or noir, et réveillé
la crainte d'une escalade militaire entre États-Unis et Iran.
"C'est la plus grande perturbation ponctuelle de l'offre de pétrole de
toute l'histoire" affirme Ipek Ozkardeskaya, analyste pour London
Capital Group. (...) A l'ouverture, les cours ont bondi
de 20% à Londres, le plus fort mouvement en cours de séance depuis 1991
et la guerre du Golfe. "L'attaque a annulé environ la moitié de
la production saoudienne, soit quelque 5% de la production mondiale",
remarque Craig Erlam, de la maison de courtage Oanda. (...)
Selon des experts, Ryad pourra rétablir rapidement un tiers de sa
production. Le royaume a aussi déjà promis de mobiliser ses vastes
réserves pour amortir le choc, et le président américain Donald Trump
s'est dit prêt à faire de même, pour amortir le choc pétrolier. (...)
Si le monde n'est donc pas menacé dans l'immédiat d'une
pénurie d'or noir, les marchés manifestent aussi lundi par leur coup de
sang la crainte d'une escalade militaire entre Washington et Téhéran.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 9 septembre, la
consultation avait
recueilli 724.000 signatures, soit 15,35% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,174 euros en clôture lundi 16 septembre. Elle est
en hausse de 2,85%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,79 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 5$ à 68$. Il a augmenté ce lundi de 12,5% suite
aux attaques des installations pétrolières en Arabie Saoudite.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
désabonnez-vous et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10179 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|