photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Air France-KLM
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°722, 23 septembre 2019  
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises
If you do not see this page correctly, or if you want to read the English or Dutch versions,
Als u deze pagina niet goed ziet, of als u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen
,  
suivez ce liendrapeau FR, it is here, drapeau EN vindt u deze hier drapeau NL


La Revue de Presse du lundi ...

> Un Airbus A350 d’Air France a déployé ses ailes pour la première fois, depuis Toulouse

(source Actu fr) 3 septembre - L’élégance à la française. Le premier A350 d’Air France a déployé ses ailes pour la première fois le 27 août 2019. Ce vol inaugural, d’une durée de près de 5 heures et demie, a eu lieu depuis l’aéroport Toulouse – Blagnac.
 
La compagnie aérienne a commandé 28 exemplaires de l’A350-900. L’appareil pourra accueillir un total de 324 passagers : 34 sièges en classe affaires, 24 en classe premium et 266 en classe économie.
 
L’Airbus sera officiellement livré le 27 septembre. Le premier vol a été programmé par Air France le 7 octobre, à destination de Bamako (Mali). Les autres destinations prévues pour l’A350-900 sont Toronto (à partir du 25 novembre), Séoul (à partir du 23 décembre), Le Caire (à partir du 26 décembre) et Mumbai (à partir du 10 février 2020).
 
Pour rappel, l’A350 XWB est un avion de ligne long-courrier dont la chaîne d’assemblage final se trouve à Toulouse.

Mon commentaire : L'arrivée d'un nouveau modèle d'avion dans une flotte est un évènement rare et marquant dans la vie d'une compagnie aérienne.

La livraison officielle de l'A350 F-WZFN se déroulera chez Airbus le vendredi 27 septembre. L'A350 rejoindra Roissy-CDG le jour même.

Vous pourrez suivre l'évènement sur mon compte twitter @FrRobardet

 a350

> Air France-KLM: de nouveau leader du Dow Jones Sustainability Index

(source CercleFinance com) 16 septembre - Air France-KLM reprend sa place de numéro 1 de l'industrie aérienne à l'indice Dow Jones SustainabiIity 2019. Le groupe est de nouveau leader du Dow Jones Sustainability Index (DJSI).
 
Pour la quinzième année consécutive, Air France-KLM figure aux premières places de l'indice Europe et Monde du DJSI, et a retrouvé la tête du classement en 2019.
 
' Notre leadership doit mobiliser et fédérer nos partenaires, les industriels et professionnels du secteur aérien, car nous avons tous cette responsabilité de transformer au quotidien le transport aérien pour le rendre plus respectueux de l'environnement ' a déclaré Benjamin Smith, Directeur général d'Air France-KLM.

Mon commentaire : Le classement du Dow Jones Sustainability Index (DJSI) s'appuie sur l'analyse approfondie de la performance économique, sociale et environnementale de plus de 3.500 groupes internationaux et sur l'évaluation de nombreux critères tels que la gouvernance d'entreprise, la relation client, la politique environnementale, les conditions de travail ou encore les actions sociétales.

Le retour d'Air France-KLM à la première place des compagnies aériennes témoigne de l'engagement de tous les salariés et crédibilise le discours du groupe sur le développement durable.

> Journée cruciale en justice pour Aigle Azur et XL Airways

(source BFM TV avec AFP) 23 septembre - L'avenir de deux compagnies aériennes françaises en crise se joue lundi devant la justice: à Evry, le tribunal de commerce examine quatre dossiers de candidature à la reprise d'Aigle Azur, tandis qu'à Bobigny, XL Airways demande son placement en redressement.
 
Aigle Azur, dont les 11 avions ne volent plus depuis le 7 septembre et a été placée en liquidation judiciaire avec poursuite d'activité jusqu'à vendredi [27 septembre] (...).

Spécialisée dans les liaisons avec l'Algérie et la desserte du bassin méditerranéen, la compagnie, qui accuse un passif d'au moins 148 millions d'euros, fait notamment les frais de choix stratégiques malheureux, avec l'ouverture il y a deux ans de lignes vers Pékin et Sao Paulo.
 
Quatre candidats ont déposé des offres de reprise pour la société, qui emploie 800 salariés en France et 350 en Algérie et a transporté 1,88 million de passagers l'an passé. Deux anciens dirigeants d'Air France, Lionel Guérin et Philippe Micouleau, proposent de reprendre la "totalité du fonds de commerce", 787 salariés et "un recentrage du réseau sur les lignes structurellement rentables, en particulier l'Algérie". Leur offre de reprise est conditionnée à l'obtention d'un prêt participatif de 15 millions d'euros auprès de l'État.
 
Une deuxième offre, présentée par Gérard Houa, actionnaire minoritaire d'Aigle Azur via la société Lu Azur, prévoit la reprise de 90% de la flotte actuelle et de 82,2% des employés, et un financement de 30,4 millions d'euros, "dont la moitié provenant de Gérard Houa et 15,4 millions de prêt à moyen terme sans clause suspensive", a indiqué Philippe Bohn, un proche de Gérard Houa. (...)
 
Les deux autres offres sont celle de Vueling, la compagnie low-cost du groupe IAG qui souhaite mettre la main sur une partie des créneaux horaires d'Aigle Azur, et une offre en nom propre. Air France et le groupe Dubreuil, maison-mère des compagnies Air Caraïbes et French Bee, avaient envisagé de déposer une offre conjointe mais ont renoncé, notamment en raison des "risques sociaux associés à la reprise des salariés", selon Dubreuil.
 
XL Airways, qui se défend elle de toute erreur stratégique, s'est déclarée jeudi en cessation de paiement. Elle s'estime être victime de la "concurrence internationale débridée" des "low-cost" long courriers et du poids des taxes et charges sociales en France, selon son PDG Laurent Magnin.
 
La compagnie, qui a arrêté de vendre des billets depuis jeudi, a prévenu qu'elle était susceptible d'annuler des vols à partir de lundi, jour où le tribunal de commerce de Bobigny, au nord de Paris, doit examiner sa demande de placement en redressement judiciaire. (...)
 
La compagnie long-courrier, propriété du holding français DreamJet Participations depuis 2016, "a besoin de 35 millions pour repartir", selon Laurent Magnin, qui a appelé Air France à la rescousse. Des discussions sont en cours entre XL Airways et des repreneurs potentiels, dont Air France, a affirmé dimanche une source proche du dossier. (...)

Mon commentaire : Plusieurs raisons ont conduit Air France et le Groupe Dubreuil à retirer leur offre commune.

Dans son communiqué, Air France a notamment indiqué que "les conditions de cette reprise ne permettaient pas de respecter les dispositions des conventions existantes au sein d'Air France et risquaient à terme, de porter atteinte au climat social plus apaisé existant au sein du groupe depuis un an. (...) Le Groupe Air France recrute dans plusieurs métiers opérationnels et aura à cœur d'accueillir dans ses processus de sélections les salariés d'Aigle Azur désireux de rejoindre ses compagnies."

Je déplore le délai très court, moins de deux semaines, qui n'a pas permis aux deux compagnies d'élaborer une offre conciliant les intérêts de toutes les parties. La reprise d'Air Berlin avait fait l'objet d'un processus de plus d'un an.

> Corsair : renouvellement de la flotte et élargissement du réseau transatlantique

(source Air Journal) 18 septembre - Soutenue par son nouvel actionnaire INTRO Aviation, la compagnie française Corsair annonce un plan de développement qui s’articule autour de deux axes : le renouvellement de la flotte et l’élargissement du réseau, « avec une attention forte portée à la qualité de service et de produit », souligne-t-elle.
 
Le projet de modernisation et de développement de la flotte de Corsair prévoit un passage à 13 avions, tout Airbus, en 2023, avec une première phase d’ici mai 2021.  (...) Corsair opèrera donc une flotte de 10 avions A330 dont 5 NEO, dès mai 2021.
 
« (...) l’Airbus A330 est un choix technique cohérent avec notre stratégie. Il va permettre à Corsair d’augmenter le nombre de fréquences, de répondre ainsi aux attentes de tous les segments de clientèle, et à la compagnie de poursuivre son développement de parts de marché sur le segment Affaires », explique la compagnie qui prévoit ainsi d’augmenter le nombre de sièges, en classes avant. (...)
 
Afin de rééquilibrer sa composante « loisirs », Corsair fait évoluer et rationnalise son réseau, en ciblant des destinations à fort volume, qui lui permettent d’assurer un minimum de 5 vols par semaine, avec l’objectif d’opérer des vols directs et quotidiens.
 
(...) Corsair a ouvert Miami, à l’année, en juin 2019 (...). La compagnie a également annoncé l’élargissement de sa desserte de Montréal sur une base annuelle. Enfin, (...) Corsair ouvrira New York à compter du 10 juin 2020, ligne emblématique, avec un fort potentiel dans tous les types de cabines.

« (...) Sur cette ligne où l’offre low-cost est abondante, Corsair sera ainsi la seule alternative aux grandes compagnies avec une offre de qualité en cabines tri-classes », commente Pascal de Izaguirre, président-directeur général de Corsair.

Mon commentaire : Le renouvellement et l'agrandissement de la flotte de Corsair paraissent nécessaires pour garantir la pérennité d'une des dernières petites compagnies françaises.

Mais l'annonce de l'ouverture par Corsair de la ligne Paris-New York interpelle. Si XL Airways parvient à retrouver un repreneur, il y aura en 2020 dix compagnies qui se partageront ce marché. Beaucoup plus que sur les liaisons Londres-New-York (six compagnies) ou Francfort-New-York (quatre compagnies).

> Derrière la série noire, les maux non traités du transport aérien français

(source Les Échos) 20 septembre - Deux compagnies aériennes françaises devant les tribunaux le même jour : tel est le triste spectacle offert par le transport aérien français. C'est ce lundi que le tribunal d'Evry examinera les dernières chances de reprise d'Aigle Azur, tandis que celui de Bobigny se prononcera sur la  mise en redressement judiciaire de XL Airways. (...) Tout cela six mois après les « Assises du transport aérien » qui devaient déboucher sur des solutions renforçant la compétitivité du transport aérien français.
 
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir prévenu. Depuis plusieurs années, toutes les organisations patronales et syndicales s'alarment de  la situation du transport aérien français, peu compétitif et sous-capitalisé. Depuis 20 ans, le pavillon français a vu sa part de marché décliner d'un point chaque année, pour tomber à 41 % en 2018. Et la plupart des compagnies aériennes françaises sont régulièrement déficitaires. C'est particulièrement vrai cette année : à l'exception d' Air Caraïbes et de sa petite sœur French Bee, toutes sont dans le rouge, y compris Air France, dont le résultat d'exploitation était encore négatif au premier semestre.
 
Face à cette situation, nombreux sont ceux qui montrent du doigt le poids de la fiscalité et des charges sociales françaises face à la concurrence jugée parfois déloyale de certains low-cost et des compagnies du Golfe. (...)

Selon un rapport sénatorial de 2016, le coût de sûreté dans les aéroports français est ainsi supérieur de 35 % en moyenne à celui d'autres aéroports européens. Le différentiel de charges sociales entre Air France et KLM ou Lufthansa représente plusieurs centaines de millions d'euros. Et contrairement à d'autres secteurs, les compagnies françaises n'ont aucune protection douanière contre la concurrence des compagnies de pays à bas coûts.
 
A ces handicaps structurels s'ajoutent d'autres faiblesses de la responsabilité des acteurs privés. La première est la trop petite taille des compagnies tricolores. La plupart de ces petits Poucet du ciel alignent moins d'une douzaine d'avions, ce qui est considéré comme la taille minimale pour pouvoir amortir les coûts fixes (maintenance, service commercial, formation des équipages) d'une exploitation aérienne.
 
Les tentatives de consolidation n'ont pourtant pas manqué, mais elles ont souvent buté sur la difficulté d'intégrer des personnels avec des statuts et des anciennetés différents, et sur le manque de capitaux. (...)
 
Par ailleurs, les compagnies françaises ne sont pas épargnées par les maux habituels du transport aérien - les fluctuations du prix du pétrole et une forte saisonnalité. A moins d'avoir la trésorerie nécessaire pour acheter des couvertures pétrolières ou vendre à perte, les avions se vident. Les plus faibles n'y résistent pas.

A cela s'ajoute enfin un nouveau handicap : la défiance du public. A la moindre rumeur de difficultés financières d'une compagnie, les réservations chutent. Et avec elles le niveau de trésorerie. Ce qui incite les dirigeants à masquer les difficultés le plus longtemps possible, au risque de réduire les chances de redressement.

Mon commentaire : La possible disparition de deux compagnies françaises dresse le bilan des assises du transport aérien français, terminées en début d'année. Les quelques mesures annoncées ne permettent pas de compenser le différentiel de charges que supportent les compagnies françaises par rapport à leurs concurrentes.

Un nouveau secrétaire d'Etat aux Transports a été nommé début septembre. Il connait bien l'aérien. Saura-t-il œuvrer pour la préservation du pavillon français ?

> Volotea va ouvrir une base à Lyon Saint-Exupéry, sa sixième en France

(source Le Journal de l'Aviation avec AFP) 19 septembre - La compagnie aérienne à bas coûts Volotea, spécialisée dans les liaisons directes entre capitales régionales européennes, va ouvrir au printemps prochain une base à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
 
Ce sera la sixième base de la compagnie espagnole en France
, son premier marché, a indiqué son directeur des ventes Pierfrancesco Carino devant la presse.(...)
 
Baser à demeure un avion dans un aéroport permet d'offrir des destinations tôt le matin et des retours tard le soir, ce qui est apprécié des hommes d'affaires. (...)
 
Trois compagnies basent actuellement des avions à Saint-Exupéry: EasyJet (8), Transavia (3) et l'irlandaise ASL (1). L'aéroport est également un important "hub" pour Hop!, la filiale régionale d'Air France, mais ses avions n'y passent pas la nuit.
 
Créée en avril 2012 par les fondateurs de la low-cost Vueling (passée depuis dans le giron d'IAG), Volotea a débuté ses opérations en ciblant les grandes métropoles régionales mal desservies par les compagnies aériennes historiques.(...)

La compagnie opère depuis l'Hexagone près de la moitié de ses 36 appareils et y emploie 400 personnes.
 
Volotea dispose de B717 (125 sièges) et d'A319 (156 sièges) mais a décidé de sortir de sa flotte les appareils américains pour ne plus utiliser que des Airbus, a précisé M. Carino. (...)

Mon commentaire : L'annonce de l'installation d'une base Volotea à Lyon est une mauvaise nouvelle pour Transavia.

Comme à Nantes, la filiale à bas coûts du groupe Air France s'y retrouvera confrontée à la concurrence simultanée d'easyJet et de la compagnie espagnole.

> Giuseppe Conte appelle Delta à s’engager davantage pour Alitalia

(source Air Journal) 22 septembre - Delta Airlines devrait envisager d’augmenter ses investissements dans le sauvetage d’Alitalia, a déclaré samedi le Premier ministre italien Giuseppe Conte, alors que les pourparlers sur la relance du transporteur phare italien traînent en longueur.
 
La compagnie aérienne américaine fait partie d’un groupe d’investisseurs dirigé par le groupe de chemin de fer italien Ferrovie dello Stato, engagés sur un potentiel sauvetage de la compagnie aérienne déficitaire. Les investisseurs potentiels, qui comprennent également le groupe d’infrastructures Atlantia et le Trésor italien, prévoient de créer une nouvelle société qui prendra le contrôle du transporteur en difficulté et injectera environ 1 milliard d’euros.
 
Jusqu’à présent, Delta s’est engagée à prendre une participation de 10%, Ferrovie et Atlantia étant sur le point de devenir des investisseurs clés. Prenant la parole lors d’un événement à Rome, Conte a demandé à Delta de jouer un rôle plus important dans le projet. « Une participation de 10% me semble un peu faible pour impliquer fortement les entreprises », a déclaré Conte. Le groupe de sauveteurs potentiels a eu plus de temps pour soumettre un plan de sauvetage alors que certaines sources affirmaient qu’il n’y avait pas d’accord sur des aspects clés du projet. (...)

Mon commentaire : Le gouvernement italien a (encore) autorisé le prolongement jusqu'au 15 octobre du délai pour la présentation de l'offre définitive pour Alitalia de la part de Ferrovie dello Stato.

> Etihad met à terre des A350-1000

(source Business Travel) 23 septembre - La situation empire chez Etihad la 3ème plus grande compagnie aérienne du Golfe après Emirates et Qatar Airways.
 
Etihad aurait mis en réserve 3 A350-1000 récemment livrés par Airbus dans un hangar. Selon Airbus ces 3 avions auraient été livrés entre mai et août 2019 et valent chacun 366 millions de dollars. Ils n'ont pas effectués de vols commerciaux et ont été mis directement au hangar. (...)

La compagnie aérienne met en place un plan de redressement de 5 ans qui doit la rendre profitable à terme.

Elle a publié des pertes de 1,3 milliard de dollars en 2018 soit une réduction de 15% par rapport à 2017 (1,52 milliards). Etihad a pris différentes mesures de réductions de coûts : suppression de son service premium avec chauffeur pour les destinations internationales, introduction d'une offre d'achat de snacks à bord, lancement d'une offre de sièges avec plus d'espace en classe économique et elle a fait sous-traiter la gestion de certains de ses salons à N°1 Lounges.

> Qatar Airways : perte annuelle de 639 millions de dollars

(source Air Journal) 20 septembre - Qatar Airways a subi une perte nette de 639 millions de dollars pour l’année fiscale d’avril 2018 à mars 2019, et ce malgré une hausse de son chiffre d’affaires à 13,2 milliards de dollars.
 
Déjà, lors de l’année fiscale précédente, la compagnie qatarie avait enregistré une perte nette de 69 millions de dollars. Première et principale cause des pertes de Qatar Airways : le blocus économique et diplomatique imposé depuis 2017 par des pays arabes sunnites (Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Bahreïn et Égypte) au Qatar, accusé d’être trop proche de l’Iran chiite.
 
« Même s’il est décevant de voir que Qatar Airways a enregistré une perte nette de 2,3 milliards de rials qataris (639 millions de dollars) -attribuable à la perte de voies habituelles, à la hausse des prix du pétrole et aux effets de change- les fondamentaux de notre entreprise restent extrêmement robustes» , a indiqué Qatar Airways dans un communiqué.
 
La compagnie qatarie a ajouté 31 nouvelles destinations à son catalogue « depuis le début du blocus illégal ». Elle souligne que sa flotte s’est élargie de 25 appareils, accueillant son 250e avion en mars 2019.

Mon commentaire : Qatar Airways  et Etihad enregistrent des pertes sans précédent. Les mesures que ces deux compagnies ont prises pour redresser leurs comptes tardent à produire les effets attendus.

> Rolls Royce met plus de temps que prévu à résoudre les problèmes du Trent 1000

(source AFP) 20 septembre - Le groupe industriel britannique Rolls-Royce a prévenu vendredi qu'il lui faudrait plus de temps que prévu pour régler les problèmes sur ses moteurs d'avion Trent 1000 équipant le Boeing 787.
 
Le motoriste explique dans un communiqué que le remplacement des pièces défectueuses est plus difficile que prévu, en raison d'un grand nombre de moteurs à réparer.
 
Il ajoute qu'il ne pourra ramener à moins d'une dizaine le nombre d'avions cloués au sol pour réparation qu'au deuxième trimestre de 2020, alors qu'il espérait jusque là atteindre cet objectif d'ici la fin de l'année. (...)

Cette affaire empoisonne la vie du motoriste depuis de longs mois pour un coût astronomique qui tourne autour de 1,6 milliard de livres (1,81 milliard d'euros) dont une part importante en indemnisations de compagnies aériennes lésées.
 
Le problème affectant ces moteurs Trent 1000 portent sur un épuisement trop rapide de leurs compresseurs. Cela a poussé Rolls-Royce à développer une nouvelle pièce que le fabricant doit installer sur ces moteurs, occasionnant des problèmes pour les compagnies utilisatrices puisque certains avions sont cloués au sol. (...)

Mon commentaire : La plupart des 800 Boeing 787 en service (dont ceux d'Air France-KLM) sont équipés de moteurs GE (General Electric).

Seuls une quarantaine de B787 sont équipés de moteurs Rolls-Royce Trent 1000 et doivent faire l'objet de vérifications. British Airways, Singapore Airlines, ANA, Virgin Atlantic ou encore Air Austral ont vu leur exploitation fortement perturbée.

> Boeing 737 MAX : les autorités indonésiennes mettent en cause la conception de l’avion dans le crash de Lion Air

(source Air Journal) 23 septembre - Dans leurs conclusions préliminaires sur le crash de la compagnie Lion Air, les enquêteurs indonésiens mettent en cause une série de défaillances, tant dans la conception du Boeing 737 MAX que dans sa supervision, selon le Wall Street Journal qui a eu accès au rapport.
 
Ces conclusions préliminaires seraient les premières à déterminer officiellement que la conception du monocouloir de Boeing et sa certification par l’Administration fédérale américaine de l’aviation civile (FAA) ont été défaillantes. Elles pointent également du doigt une série d’erreurs de pilotage et de maintenance comme facteurs pouvant expliquer le crash, précise le Wall Street Journal. Toutefois, les enquêteurs indonésiens, qui devraient rendre public leur rapport début novembre, pourraient encore modifier leurs conclusions.
 
L’avionneur Boeing et la FAA seraient très inquiets du fait que « le rapport final mettra indûment l’accent sur des erreurs de conception [de Boeing] et de certification par la FAA », écrit le le Wall Street Journal. (...)

Dernière minute : L'agence fédérale de l'aviation américaine (FAA) a indiqué lundi que la levée de l'interdiction de vol du Boeing 737 MAX, cloué au sol après deux accidents ayant fait 346 morts, se fera pays par pays, semblant ainsi acter les divergences existant entre les autorités mondiales de l'aviation civile.

> La production du C919 doit démarrer cette année

(source Air & Cosmos) 20 septembre - Selon "Le Quotidien du Peuple", la Comac, ou pour faire plus long la Commercial Aircraft Corp of China, a annoncé que la production de son moyen-courrier C919 débutera d'ici à la fin de cette année pour une livraison à China Eastern Airlines dans deux à trois ans, soit 2021/2023.

Cette information intervient alors que la campagne d'essais du Comac C919 bat toujours son plein. Les quatre prototypes (101, 102, 103 et 104) multiplient les essais en vol et au sol (...).

Comac revendique 815 commandes (fermes, lettres d'intention, protocoles d'accord, lettres d'achats,....) pour le C919.

Mon commentaire : Le C919 chinois a une capacité comprise entre 158 et 174 passagers. Concurrent d'Airbus et Boeing, il devrait dans un premier temps équiper les compagnies chinoises.

Parviendra-t-il ensuite à pénétrer les marchés européens et américains ?

> Lion Air victime de pirates informatiques

(source Les Échos) 19 septembre - Au siècle dernier, les pirates de l'air étaient la bête noire des compagnies aériennes, désormais c'est au tour des pirates du net de leur donner des sueurs froides. Après British Airways, Delta Airlines ou Cathay Pacific, leur dernière victime est la compagnie malaisienne Lion Air. Ou plus précisément ses filiales, la thaï Lion Mentari Airlines et Malindo Airways (Malaisie et Indonésie).
 
« L'information des passagers de Malindo Airways, qui est hébergée sur le cloud, pourrait avoir été compromise », a reconnu la plus grande compagnie malaisienne privée dans un communiqué publié jeudi. « Nous enquêtons toujours sur l'ampleur du problème. Malindo travaille avec son fournisseur de services de données Amazon Web Services et son partenaire de commerce électronique GoQuo pour examiner la faille de sécurité.(...) ».
 
Non seulement ces piratages très médiatisés nuisent à la réputation des transporteurs aériens mais ils les exposent aussi à de lourdes sanctions financières.
 
Après avoir admis en septembre 2018 que le vol des données confidentielles de ses clients porterait sur 380.000 cartes de crédit, British Airways risque une amende de 183 millions de livres (206,5 millions d'euros) pour « défaut de protection des données personnelles de ses clients » (...).

Mon commentaire : Pour ceux qui se demandent ce qu'est le cloud (le nuage), je reprends l'explication trouvée sur le site culture-informatique net : “le cloud computing c’est de pouvoir utiliser des ressources informatiques sans les posséder” .

Les fournisseurs de ce service proposent aux entreprises d'héberger leurs données sur des machines situées n'importe où dans le monde. Beaucoup d'entreprises ont été séduites, les fournisseurs disposant en permanence d'un stock de machines immédiatement prêtes à l'utilisation.

Il y a deux inconvénients majeurs concernant la sécurité et la confidentialité des données hébergées dans le nuage.

.  Le premier, dont il est question dans l'article, est que les entreprises confient la protection de leurs données les plus sensibles à des prestataires externes. En cas de piratage, ce sont toujours les entreprises qui se retrouvent pénalisées, pas leurs fournisseurs.

.  Le second inconvénient, moins souvent abordé, découle de l'adoption en mars 2018 du Cloud Act par le parlement étatsunien. Le Cloud Act contraint les fournisseurs de services présents sur le territoire américain à produire les données qu’ils détiennent, et cela que ces données soient physiquement sur le territoire américain ou hébergées à l’extérieur des Etats-Unis.

Certaines entreprises européennes, qui craignent l'espionnage industriel, ont opté pour des fournisseurs européens, voire ont préféré conserver leurs données dans leurs propres machines.

> Thomas Cook déclaré en faillite : 22.000 emplois menacés, 600.000 touristes à rapatrier

(source L’avenir net) 23 septembre - Le voyagiste britannique Thomas Cook cesse ses activités avec effet immédiat.(...) Toutes les réservations de vols ou de séjours ont été annulées. (...)

Les discussions tardives de Thomas Cook avec ses créanciers et son actionnaire chinois Fosun n'ont pas abouti au sauvetage du tour-opérateur indépendant le plus vieux du monde. (...)
 
Le patron de Thomas Cook a déclaré que la faillite du groupe causait "un profond regret" et a présenté ses excuses aux "millions de clients et milliers d'employés" de la société, rapporte PA.
 
Cette faillite présente en effet un risque de perte d'emploi pour 22.000 employés du groupe, dont 9.000 au Royaume-Uni. Les autorités britanniques devront en outre immédiatement organiser le rapatriement de 150.000 touristes britanniques. Mais au total, ce sont 600.000 touristes qui devront être rapatriés, soit l'opération la plus importante pour des civils depuis la deuxième guerre mondiale.
 
Le voyagiste très lourdement endetté a vu son horizon s'assombrir ces dernières années à cause de la concurrence acharnée des sites internet de voyage à bas prix et de la frilosité de touristes inquiets du Brexit notamment. Il avait annoncé une perte abyssale d'1,5 milliard de livres pour le premier semestre, pour un chiffre d'affaires de quelque 10 milliards. Son destin s'est joué en quelques jours: des créanciers lui ont demandé la semaine dernière de trouver 200 millions de livres (227 millions d'euros) de financements supplémentaires pour qu'un plan de sauvetage déjà accepté de 900 millions de livres et mené par le chinois Fosun, premier actionnaire, soit validé. Des discussions marathon ont eu lieu tout le weekend, mais en vain.

Mon commentaire : Le groupe Thomas Cook exploite quatre compagnies aériennes : Thomas Cook Airlines (34 appareils), Thomas Cook Scandinavia (13 appareils), Thomas Cook Balearics (6 appareils) et Condor (53 appareils). Condor a annoncé qu'elle poursuivait ses opérations, après avoir déposé une demande de prêt auprès du gouvernement allemand pour éviter une crise de liquidités.

La faillite de Thomas Cook aura des conséquences pour ses salariés, ses clients mais aussi pour ses fournisseurs. Parmi eux on retrouve les loueurs d'avions. A l'exception de cinq appareils, tous les Airbus et Boeing sont sous contrats de location auprès d'une quarantaine de loueurs et fonds d'investissements.


Fin de la revue de presse

> Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris

Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7 millions d'électeurs.

Sur Internet, la consultation se signe sur le site referendum.interieur.gouv fr

Au 23 septembre, la consultation avait recueilli 769.000 signatures, soit 16,30% des signatures requises.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 9,206 euros en clôture lundi 23 septembre. Elle est en hausse de 0,35%.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 10,66 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en baisse de 4$ à 64$. Il retrouve un cours dans la moyenne de ces derniers mois, après avoir fortement augmenté la semaine dernière suite aux attaques des installations pétrolières en Arabie Saoudite.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est ici

Si vous appréciez cette revue de presse, faites la circuler.

Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en me communiquant l'adresse email de leur choix.

| François Robardet

Administrateur Air France-KLM représentant les salariés actionnaires PS et PNC
Vous pouvez me retrouver sur mon compte twitter @FrRobardet

Cette revue de presse traite de sujets liés à l'actionnariat d'Air France-KLM.
Si vous ne voulez plus recevoir cette lettre/revue de presse, désabonnez-vous et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse, merci de me l'indiquer.
Pour me joindre : message pour François Robardet. 10185 personnes reçoivent cette revue de presse en direct