N°722, 23 septembre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Un Airbus A350 d’Air France a déployé ses ailes pour la première fois, depuis Toulouse
(source Actu fr) 3 septembre - L’élégance à la française. Le premier
A350 d’Air France a déployé ses ailes pour la première fois le 27 août
2019. Ce vol inaugural, d’une durée de près de 5 heures et demie, a eu
lieu depuis l’aéroport Toulouse – Blagnac. La compagnie
aérienne a commandé 28 exemplaires de l’A350-900. L’appareil pourra
accueillir un total de 324 passagers : 34 sièges en classe affaires, 24
en classe premium et 266 en classe économie. L’Airbus
sera
officiellement livré le 27 septembre. Le premier vol a été programmé par
Air France le 7 octobre, à destination de Bamako (Mali). Les autres
destinations prévues pour l’A350-900 sont Toronto (à partir du 25
novembre), Séoul (à partir du 23 décembre), Le Caire (à partir du 26
décembre) et Mumbai (à partir du 10 février 2020).
Pour rappel, l’A350 XWB est un avion de ligne long-courrier dont la
chaîne d’assemblage final se trouve à Toulouse.
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Air France-KLM: de nouveau leader du Dow Jones Sustainability Index
(source CercleFinance com) 16 septembre - Air France-KLM reprend sa
place de numéro 1 de l'industrie aérienne à l'indice Dow Jones SustainabiIity 2019. Le groupe est de nouveau leader du Dow Jones
Sustainability Index (DJSI). Pour la quinzième année
consécutive, Air France-KLM figure aux premières places de l'indice
Europe et Monde du DJSI, et a retrouvé la tête du classement en 2019.
' Notre leadership doit mobiliser et fédérer nos partenaires, les
industriels et professionnels du secteur aérien, car nous avons tous
cette responsabilité de transformer au quotidien le transport aérien
pour le rendre plus respectueux de l'environnement ' a déclaré Benjamin
Smith, Directeur général d'Air France-KLM.
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Journée cruciale en justice pour Aigle Azur et XL Airways
(source BFM TV avec AFP) 23 septembre -
L'avenir de deux compagnies aériennes françaises en crise se joue lundi
devant la justice: à Evry, le tribunal de commerce examine quatre
dossiers de candidature à la reprise d'Aigle Azur, tandis qu'à Bobigny,
XL Airways demande son placement en redressement.
Aigle Azur, dont les 11 avions ne volent plus depuis le 7
septembre et a été placée en liquidation judiciaire avec
poursuite d'activité jusqu'à vendredi [27 septembre] (...).
Spécialisée dans les liaisons avec
l'Algérie et la desserte du bassin méditerranéen, la compagnie, qui
accuse un passif d'au moins 148 millions d'euros, fait notamment les
frais de choix stratégiques malheureux, avec l'ouverture il y a deux ans
de lignes vers Pékin et Sao Paulo. Quatre candidats ont déposé
des offres de reprise pour la société, qui emploie 800 salariés en
France et 350 en Algérie et a transporté 1,88 million de passagers l'an
passé. Deux anciens dirigeants d'Air France, Lionel Guérin et Philippe Micouleau,
proposent de reprendre la "totalité du fonds de commerce",
787 salariés et "un recentrage du réseau sur les lignes structurellement
rentables, en particulier l'Algérie". Leur offre de reprise est
conditionnée à l'obtention d'un prêt participatif de 15 millions d'euros
auprès de l'État. Une deuxième offre, présentée par Gérard Houa,
actionnaire minoritaire d'Aigle Azur via la société Lu Azur, prévoit la
reprise de 90% de la flotte actuelle et de 82,2% des employés, et un
financement de 30,4 millions d'euros, "dont la moitié provenant de
Gérard Houa et 15,4 millions de prêt à moyen terme sans clause
suspensive", a indiqué Philippe Bohn, un proche de Gérard Houa. (...) Les deux
autres offres sont celle de Vueling, la compagnie low-cost du groupe IAG
qui souhaite mettre la main sur une partie des créneaux horaires d'Aigle
Azur, et une offre en nom propre. Air France et le groupe Dubreuil,
maison-mère des compagnies Air Caraïbes et French Bee, avaient envisagé
de déposer une offre conjointe mais ont renoncé, notamment en raison des
"risques sociaux associés à la reprise des salariés", selon Dubreuil.
XL Airways, qui se défend elle de toute erreur stratégique, s'est
déclarée jeudi en cessation de paiement. Elle s'estime être victime de
la "concurrence internationale débridée" des "low-cost" long courriers
et du poids des taxes et charges sociales en France, selon son PDG
Laurent Magnin. La compagnie, qui a arrêté de vendre des billets
depuis jeudi, a prévenu qu'elle était susceptible d'annuler des vols à
partir de lundi, jour où le tribunal de commerce de Bobigny, au nord de
Paris, doit examiner sa demande de placement en redressement judiciaire. (...)
La compagnie long-courrier, propriété du holding français DreamJet
Participations depuis 2016, "a besoin de 35 millions pour repartir",
selon Laurent Magnin, qui a appelé Air France à la rescousse. Des
discussions sont en cours entre XL Airways et des repreneurs potentiels,
dont Air France, a affirmé dimanche une source proche du dossier. (...)
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Corsair : renouvellement de la flotte et élargissement du réseau transatlantique
(source Air Journal) 18 septembre - Soutenue par son nouvel
actionnaire INTRO Aviation, la compagnie française Corsair annonce un
plan de développement qui s’articule autour de deux axes : le renouvellement de la flotte et l’élargissement du réseau, « avec une
attention forte portée à la qualité de service et de produit »,
souligne-t-elle. Le projet de modernisation et de développement
de la flotte de Corsair prévoit un passage à 13 avions, tout Airbus, en
2023, avec une première phase d’ici mai 2021. (...) Corsair opèrera donc une flotte de 10 avions
A330
dont 5 NEO, dès mai 2021. « (...) l’Airbus
A330 est un choix technique cohérent avec notre stratégie.
Il va permettre à Corsair d’augmenter le nombre de
fréquences, de répondre ainsi aux attentes de tous les segments de
clientèle, et à la compagnie de poursuivre son développement de
parts de marché sur le segment Affaires », explique la
compagnie qui prévoit ainsi d’augmenter le nombre de sièges, en classes
avant. (...) Afin de rééquilibrer sa composante « loisirs »,
Corsair fait évoluer et rationnalise son réseau, en ciblant des
destinations à fort volume, qui lui permettent d’assurer un minimum de 5
vols par semaine, avec l’objectif d’opérer des vols directs et
quotidiens. (...) Corsair a ouvert Miami, à l’année, en juin 2019
(...). La compagnie
a également annoncé l’élargissement de sa desserte de Montréal sur une
base annuelle. Enfin, (...) Corsair ouvrira New
York à compter du 10 juin 2020, ligne emblématique, avec un fort
potentiel dans tous les types de cabines.
« (...) Sur cette ligne où l’offre
low-cost est abondante, Corsair sera ainsi la seule alternative aux
grandes compagnies avec une offre de qualité en cabines tri-classes »,
commente Pascal de Izaguirre, président-directeur général de Corsair.
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Derrière la série noire, les maux non traités du transport aérien français
(source Les Échos) 20 septembre - Deux compagnies aériennes
françaises devant les tribunaux le même jour : tel est le triste
spectacle offert par le transport aérien français. C'est ce lundi que le tribunal d'Evry examinera les dernières chances de reprise d'Aigle
Azur, tandis que celui de Bobigny se prononcera sur la mise en
redressement judiciaire de XL Airways. (...) Tout cela six mois après
les « Assises du transport aérien » qui devaient déboucher sur
des solutions renforçant la compétitivité du transport aérien français.
Ce n'est pourtant pas
faute d'avoir prévenu. Depuis plusieurs années, toutes les organisations
patronales et syndicales s'alarment de la situation du transport
aérien français, peu compétitif et sous-capitalisé. Depuis 20 ans, le
pavillon français a vu sa part de marché décliner d'un point chaque
année, pour tomber à 41 % en 2018. Et la plupart des compagnies
aériennes françaises sont régulièrement déficitaires. C'est
particulièrement vrai cette année : à l'exception d' Air Caraïbes et de
sa petite sœur French Bee, toutes sont dans le rouge, y compris Air
France, dont le résultat d'exploitation était encore négatif au premier
semestre. Face à cette situation, nombreux
sont ceux qui montrent du doigt le poids de la fiscalité et des charges
sociales françaises face à la concurrence jugée parfois
déloyale de certains low-cost et des compagnies du Golfe. (...)
Selon un
rapport sénatorial de 2016, le coût de sûreté dans les aéroports
français est ainsi supérieur de 35 % en moyenne à celui d'autres
aéroports européens. Le différentiel de charges sociales entre Air
France et KLM ou Lufthansa représente plusieurs centaines de millions
d'euros. Et contrairement à d'autres secteurs, les compagnies françaises
n'ont aucune protection douanière contre la concurrence des compagnies
de pays à bas coûts. A ces
handicaps structurels s'ajoutent d'autres faiblesses de la
responsabilité des acteurs privés. La première est la trop petite taille
des compagnies tricolores. La plupart de ces petits Poucet du ciel
alignent moins d'une douzaine d'avions, ce qui est considéré comme la
taille minimale pour pouvoir amortir les coûts fixes (maintenance,
service commercial, formation des équipages) d'une exploitation
aérienne. Les tentatives de consolidation n'ont pourtant
pas manqué, mais elles ont souvent buté sur la difficulté d'intégrer des
personnels avec des statuts et des anciennetés différents, et sur le
manque de capitaux. (...) Par ailleurs, les
compagnies françaises ne sont pas épargnées par les maux habituels du
transport aérien - les fluctuations du prix du pétrole et une forte
saisonnalité. A moins d'avoir la trésorerie nécessaire pour acheter des
couvertures pétrolières ou vendre à perte, les avions se vident. Les
plus faibles n'y résistent pas.
A cela s'ajoute enfin un nouveau
handicap : la défiance du public. A la moindre rumeur de difficultés
financières d'une compagnie, les réservations chutent. Et avec elles le
niveau de trésorerie. Ce qui incite les dirigeants à masquer les
difficultés le plus longtemps possible, au risque de réduire les chances
de redressement.
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Volotea va ouvrir une base à Lyon Saint-Exupéry, sa sixième en France
(source Le Journal de l'Aviation avec AFP) 19 septembre - La
compagnie aérienne à bas coûts Volotea, spécialisée dans les liaisons
directes entre capitales régionales européennes, va ouvrir au printemps
prochain une base à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Ce sera la
sixième base de la compagnie espagnole en France, son premier marché, a
indiqué son directeur des ventes Pierfrancesco Carino devant la presse.(...) Baser à
demeure un avion dans un aéroport permet d'offrir des destinations tôt
le matin et des retours tard le soir, ce qui est apprécié des hommes
d'affaires. (...) Trois compagnies basent
actuellement des avions à Saint-Exupéry: EasyJet (8), Transavia (3) et
l'irlandaise ASL (1). L'aéroport est également un important "hub" pour
Hop!, la filiale régionale d'Air France, mais ses avions n'y passent pas
la nuit. Créée en avril 2012 par les fondateurs de la low-cost
Vueling (passée depuis dans le giron d'IAG), Volotea a débuté ses
opérations en ciblant les grandes métropoles régionales mal desservies
par les compagnies aériennes historiques.(...)
La compagnie opère depuis l'Hexagone près de la
moitié de ses 36 appareils et y emploie 400 personnes. Volotea
dispose de B717 (125 sièges) et d'A319 (156 sièges) mais a décidé de
sortir de sa flotte les appareils américains pour ne plus utiliser que
des Airbus, a précisé M. Carino. (...)
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Giuseppe Conte appelle Delta à s’engager davantage pour Alitalia
(source Air Journal) 22 septembre - Delta Airlines devrait envisager
d’augmenter ses investissements dans le sauvetage d’Alitalia, a déclaré
samedi le Premier ministre italien Giuseppe Conte, alors que les
pourparlers sur la relance du transporteur phare italien traînent en
longueur. La compagnie aérienne américaine fait partie d’un
groupe d’investisseurs dirigé par le groupe de chemin de fer italien
Ferrovie dello Stato, engagés sur un potentiel sauvetage de la compagnie
aérienne déficitaire. Les investisseurs potentiels, qui comprennent
également le groupe d’infrastructures Atlantia et le Trésor italien,
prévoient de créer une nouvelle société qui prendra le contrôle du
transporteur en difficulté et injectera environ 1 milliard d’euros.
Jusqu’à présent, Delta s’est engagée à prendre une participation de 10%,
Ferrovie et Atlantia étant sur le point de devenir des investisseurs
clés. Prenant la parole lors d’un événement à Rome, Conte a demandé à
Delta de jouer un rôle plus important dans le projet. « Une
participation de 10% me semble un peu faible pour impliquer fortement
les entreprises », a déclaré Conte. Le groupe de sauveteurs potentiels a
eu plus de temps pour soumettre un plan de sauvetage alors que certaines
sources affirmaient qu’il n’y avait pas d’accord sur des aspects clés du
projet. (...)
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Etihad met à terre des A350-1000
(source Business Travel) 23 septembre - La situation empire chez
Etihad la 3ème plus grande compagnie aérienne du Golfe après Emirates et
Qatar Airways. Etihad aurait mis en réserve 3 A350-1000
récemment livrés par Airbus dans un hangar. Selon Airbus ces 3 avions
auraient été livrés entre mai et août 2019 et valent chacun 366 millions
de dollars. Ils n'ont pas effectués de vols commerciaux et ont été mis
directement au hangar. (...)
La compagnie aérienne met en place un plan de
redressement de 5 ans qui doit la rendre profitable à terme.
Elle a
publié des pertes de 1,3 milliard de dollars en 2018 soit une réduction
de 15% par rapport à 2017 (1,52 milliards). Etihad a pris différentes
mesures de réductions de coûts : suppression de son service premium avec
chauffeur pour les destinations internationales, introduction d'une
offre d'achat de snacks à bord, lancement d'une offre de sièges avec
plus d'espace en classe économique et elle a fait sous-traiter la
gestion de certains de ses salons à N°1 Lounges.
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Qatar Airways : perte annuelle de 639 millions de dollars
(source Air Journal) 20 septembre - Qatar Airways a subi une perte
nette de 639 millions de dollars pour l’année fiscale d’avril 2018 à
mars 2019, et ce malgré une hausse de son chiffre d’affaires à 13,2
milliards de dollars. Déjà, lors de l’année fiscale précédente,
la compagnie qatarie avait enregistré une perte nette de 69 millions de
dollars. Première et principale cause des pertes de Qatar Airways : le
blocus économique et diplomatique imposé depuis 2017 par des pays arabes
sunnites (Émirats arabes unis, Arabie saoudite, Bahreïn et Égypte) au
Qatar, accusé d’être trop proche de l’Iran chiite. « Même s’il
est décevant de voir que Qatar Airways a enregistré une perte nette de
2,3 milliards de rials qataris (639 millions de dollars) -attribuable à
la perte de voies habituelles, à la hausse des prix du pétrole et aux
effets de change- les fondamentaux de notre entreprise restent
extrêmement robustes» , a indiqué Qatar Airways dans un communiqué.
La compagnie qatarie a ajouté 31 nouvelles destinations à son catalogue
« depuis le début du blocus illégal ». Elle souligne que sa flotte s’est
élargie de 25 appareils, accueillant son 250e avion en mars 2019.
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Rolls Royce met plus de temps que prévu à résoudre les problèmes du Trent 1000
(source AFP) 20 septembre - Le groupe industriel britannique
Rolls-Royce a prévenu vendredi qu'il lui faudrait plus de temps que
prévu pour régler les problèmes sur ses moteurs d'avion Trent 1000
équipant le Boeing 787. Le motoriste explique dans un communiqué
que le remplacement des pièces défectueuses est plus difficile que
prévu, en raison d'un grand nombre de moteurs à réparer. Il
ajoute qu'il ne pourra ramener à moins d'une dizaine le nombre d'avions
cloués au sol pour réparation qu'au deuxième trimestre de 2020, alors
qu'il espérait jusque là atteindre cet objectif d'ici la fin de l'année. (...)
Cette affaire
empoisonne la vie du motoriste depuis de longs mois pour un coût
astronomique qui tourne autour de 1,6 milliard de livres (1,81 milliard
d'euros) dont une part importante en indemnisations de compagnies
aériennes lésées. Le problème affectant ces moteurs Trent 1000
portent sur un épuisement trop rapide de leurs compresseurs. Cela a
poussé Rolls-Royce à développer une nouvelle pièce que le fabricant doit
installer sur ces moteurs, occasionnant des problèmes pour les
compagnies utilisatrices puisque certains avions sont cloués au sol. (...)
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Boeing 737 MAX : les autorités indonésiennes mettent en cause la conception de l’avion dans le crash de Lion Air
(source Air Journal) 23 septembre - Dans leurs conclusions
préliminaires sur le crash de la compagnie Lion Air, les enquêteurs
indonésiens mettent en cause une série de défaillances, tant dans la
conception du Boeing 737 MAX que dans sa supervision, selon le Wall
Street Journal qui a eu accès au rapport. Ces conclusions
préliminaires seraient les premières à déterminer officiellement que la
conception du monocouloir de Boeing et sa certification par
l’Administration fédérale américaine de l’aviation civile (FAA) ont été
défaillantes. Elles pointent également du doigt une série d’erreurs de
pilotage et de maintenance comme facteurs pouvant expliquer le crash,
précise le Wall Street Journal. Toutefois, les enquêteurs indonésiens,
qui devraient rendre public leur rapport début novembre, pourraient
encore modifier leurs conclusions. L’avionneur Boeing et la FAA
seraient très inquiets du fait que « le rapport final mettra indûment
l’accent sur des erreurs de conception [de Boeing] et de certification
par la FAA », écrit le le Wall Street Journal. (...)
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La production du C919 doit démarrer cette année
(source Air & Cosmos) 20 septembre - Selon "Le Quotidien du Peuple", la Comac, ou
pour faire plus long la Commercial Aircraft Corp of China, a annoncé que
la production de son moyen-courrier C919 débutera d'ici à la fin de
cette année pour une livraison à China Eastern Airlines dans deux à
trois ans, soit 2021/2023.
Cette information intervient
alors que la campagne d'essais du Comac C919 bat toujours son plein. Les
quatre prototypes (101, 102, 103 et 104) multiplient les essais en vol
et au sol (...).
Comac revendique 815 commandes (fermes, lettres
d'intention, protocoles d'accord, lettres d'achats,....) pour le C919.
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Lion Air victime de pirates informatiques
(source Les Échos) 19 septembre - Au siècle dernier, les pirates de
l'air étaient la bête noire des compagnies aériennes, désormais c'est au
tour des pirates du net de leur donner des sueurs froides. Après British
Airways, Delta Airlines ou Cathay Pacific, leur dernière victime est la
compagnie malaisienne Lion Air. Ou plus précisément ses filiales, la
thaï Lion Mentari Airlines et Malindo Airways (Malaisie et Indonésie).
« L'information des passagers de Malindo Airways, qui est hébergée
sur le cloud, pourrait avoir été compromise », a reconnu la plus grande
compagnie malaisienne privée dans un communiqué publié jeudi. « Nous
enquêtons toujours sur l'ampleur du problème. Malindo travaille avec son
fournisseur de services de données Amazon Web Services et son partenaire
de commerce électronique GoQuo pour examiner la faille de sécurité.(...) ». Non seulement
ces piratages très médiatisés nuisent à la réputation des transporteurs
aériens mais ils les exposent aussi à de lourdes sanctions financières.
Après avoir admis en septembre 2018 que le vol des données
confidentielles de ses clients porterait sur 380.000 cartes de crédit,
British Airways risque une amende de 183 millions de livres (206,5
millions d'euros) pour « défaut de protection des données personnelles
de ses clients » (...).
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Thomas Cook déclaré en faillite : 22.000 emplois menacés, 600.000 touristes à rapatrier
(source L’avenir net) 23 septembre - Le voyagiste britannique
Thomas Cook cesse ses activités avec effet immédiat.(...)
Toutes les réservations de vols ou de séjours ont été annulées. (...)
Les discussions tardives de Thomas Cook avec ses créanciers et son
actionnaire chinois Fosun n'ont pas abouti au sauvetage du
tour-opérateur indépendant le plus vieux du monde. (...) Le
patron de Thomas Cook a déclaré que la faillite du groupe causait "un
profond regret" et a présenté ses excuses aux "millions de clients et
milliers d'employés" de la société, rapporte PA. Cette faillite
présente en effet un risque de perte d'emploi pour
22.000 employés du groupe, dont 9.000 au Royaume-Uni.
Les autorités britanniques devront en outre immédiatement organiser le
rapatriement de 150.000 touristes britanniques. Mais au total, ce sont
600.000 touristes qui devront être rapatriés, soit l'opération
la plus importante pour des civils depuis la deuxième guerre mondiale.
Le voyagiste très lourdement endetté a vu son
horizon s'assombrir ces dernières années à cause de la
concurrence acharnée des sites internet de voyage à bas prix et de la
frilosité de touristes inquiets du Brexit notamment. Il avait
annoncé une perte abyssale d'1,5 milliard de livres pour le premier
semestre, pour un chiffre d'affaires de quelque 10 milliards. Son destin
s'est joué en quelques jours: des créanciers lui ont demandé la semaine
dernière de trouver 200 millions de livres (227 millions d'euros) de
financements supplémentaires pour qu'un plan de sauvetage déjà accepté
de 900 millions de livres et mené par le chinois Fosun, premier
actionnaire, soit validé. Des discussions marathon ont eu lieu tout le
weekend, mais en vain.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 23 septembre, la
consultation avait
recueilli 769.000 signatures, soit 16,30% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,206 euros en clôture lundi 23 septembre. Elle est
en hausse de 0,35%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,66 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en baisse de 4$ à 64$. Il retrouve un cours dans la moyenne de
ces derniers mois, après avoir fortement augmenté la semaine dernière suite
aux attaques des installations pétrolières en Arabie Saoudite.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
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relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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