N°725, 14 octobre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France-KLM : +3,1% de trafic passage en septembre
(source CercleFinance) 8 octobre - Air France-KLM fait part d'un
trafic passage total en croissance de 3,1% au titre du mois de
septembre, sur la base d'une capacité en hausse de 2,4%, ce qui a abouti
à un coefficient d'occupation amélioré de 0,6 point à 89,2%.
Plus précisément, l'activité passage réseaux (Air France et KLM) a vu
son trafic s'accroitre de 2,4%, avec notamment une progression de 5,4%
des liaisons avec l'Amérique du Nord, tandis que celui de l'activité
'low-cost' Transavia a grimpé de 7,6%. De son côté, le trafic de
l'activité cargo du Franco-Néerlandais a reculé de 3,8% le mois dernier
sur la base d'une capacité en hausse de 1,4%, ce qui s'est traduit par
un coefficient de remplissage en chute de 3,1 points à 57%.
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KLM fête ses cent ans
(source Air Journal) 8 octobre - Deuxième cette année à
fêter ces cent ans d’existence après British Airways, la compagnie
nationale néerlandaise KLM a organisé le 7 octobre 2019 à Amsterdam des
célébrations en grande pompe. Depuis son premier vol le 17 mai 1920, six
mois après sa création par huit hommes d’affaires néerlandais, KLM s’est
transformée en une compagnie opérant 120 avions au sein du groupe Air
France-KLM et de l’alliance SkyTeam. « Le fait que nous célébrions notre
100e anniversaire n’est pas seulement le témoignage d’un siècle
d’entreprise, d’innovation et de commerce couronné de succès, mais aussi
de la confiance que nos clients et partenaires ont en KLM. C’est une ode
aux pionniers de l’aviation de KLM, qui ont littéralement mis l’aviation
civile sur la carte du monde », a déclaré dans un communiqué son PDG
Pieter Elbers. KLM « est la plus ancienne compagnie aérienne
internationale encore exploitée sous son nom d’origine. Nous avons été
la première compagnie aérienne à poursuivre avec succès des partenariats
et des alliances, après quoi de nombreux autres pays et compagnies
aériennes ont suivi notre exemple. Cela a rassemblé des centaines de
millions de personnes dans le monde entier. Comme l’a dit Albert Plesman :
« L’océan de l’air unit tous les peuples. » Nous pouvons être fiers de
notre longue liste de réalisations et d’efforts au cours des 100
dernières années. C’est ainsi que nous nous trouvons – énergiques et
confiants – à l’aube d’un nouveau siècle. Rempli du même esprit pionnier
et entreprenant, nous nous réjouissons de relever avec optimisme les
défis de la durabilité et de l’innovation », a ajouté le dirigeant.
Les tensions entre les Pays-Bas et la France ont été brièvement évoquées
le 7 octobre par le CEO du groupe Benjamin Smith, qui a déclaré dans Le Figaro :
« lorsque vous avez deux compagnies aériennes dans un même groupe qui
sont si importantes pour chaque pays (…), il est naturel de voir que
chaque gouvernement souhaite protéger leurs intérêts pour l’avenir ».
Mais il a aussi déclaré à ATW qu’Air France pouvait « en apprendre de
KLM en matière d’efficacité » et disposait d’une « grande marge
d’amélioration », tout en reconnaissant que le groupe avait connu « des
progrès majeurs dans ses opérations » depuis la stabilisation de ses
rapports avec les syndicats.
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Chez Air France Industries, « nous n'avons pas de métier pénurique »
(source Le Journal de l'Aviation) 3 octobre - Air France Industries
évolue, comme toutes les sociétés de maintenance, sur un marché de
l'emploi tendu (...). Au début de l'année, Air France
industries tablait sur entre 250 et 300 recrutements. Les besoins
ont-ils changé et où en êtes-vous de votre objectif ? Jérôme Ivanoff, responsable de la politique de
l'emploi à Air France Industries : Les besoins que nous avions
identifiés n'ont pas changé. (...) Mais il n'y a pas que cela dans notre
plan d'action. Tous les ans, nous montons un plan d'action issu
d'une analyse de nos effectifs dans le cadre d'une GPEC (Gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences). Pour cette année, (...) nous favorisons
l'accès des salariés d'autres divisions d'Air France à nos métiers.
C'est une partie importante de l'alimentation de nos métiers : entre 80
et 90 salariés entrent dans nos parcours, qui sont soit certifiants,
soit qualifiants (... par exemple pour les métiers de la logistique et
de la structure). Nous avons également une importante politique
liée à l'apprentissage. Nous accueillons tous les ans une
nouvelle vague d'apprentis, principalement dans nos métiers
d'entretien aéronautique. En parallèle, nous proposons aux apprentis
sortants, formés chez nous, un CDI. Ils entrent dans notre politique de
recrutement. Il y a aussi un aspect féminisation des
métiers aéronautiques : nous essayons de faire savoir que les
métiers de mécaniciens peuvent également intéresser les femmes, qui sont
plus présentes dans les métiers support et de direction. Aujourd'hui,
nous comptons à peu près à 12,8% de femmes dans nos équipes.
Nous avons également une politique très volontariste liée à
l'embauche de salariés handicapés. Nous avons des objectifs
annuels d'embauche de salariés handicapés à l'échelle d'Air France et
nous, à la direction générale industrielle, nous les dépassons tous les
ans. (...) On entend souvent parler des difficultés à
recruter dans le secteur de l'aéronautique et celui de la maintenance
aéronautique. Avez-vous des difficultés à recruter dans certains
métiers ? Nous n'avons pas de métier pénurique. Nous sommes sur
un marché de la maintenance aéronautique tendu parce que notre pyramide
des âges est la même que chez nos voisins - les groupes qui font de la
maintenance, les compagnies aériennes comme nous ou des constructeurs.
Nous allons tous chercher des mécaniciens sur
le marché du travail. Ceci dit, jusqu'à présent nous n'avons pas eu de
difficulté. Cela s'explique par plusieurs choses : selon les
candidats que nous interrogeons, les deux premiers critères qui
ressortent pour leur choix sont le prestige d'Air France et la qualité
de vie au travail. (...) L'essor de la maintenance
prédictive et des nouvelles technologies modifie-t-il les profils que
vous recrutez et les métiers déjà en place ? Nos métiers sont en
évolution. Les avions sont de plus en plus modernes, ils communiquent
eux-mêmes leurs défauts, les anticipent. Ce n'est pas encore développé
partout mais cela commence à changer. Nous recrutons toujours
des ingénieurs spécialisés en aéronautique mais nous commençons à en
recruter qui savent traiter les données et sont capables de
faire évoluer nos politiques de maintenance en fonction de ce que les
avions et leurs ordinateurs communiquent. Nous avons besoin de
cette double expertise big data et opérationnel : ce n'est pas
le tout d'avoir des données, il faut savoir les interpréter. C'est le
travail de ces nouveaux métiers d'ingénieurs. C'est très intéressant
comme évolution parce que cela fait gagner énormément en réactivité et
en coûts.
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Les créneaux détenus par feue Aigle Azur en Algérie intéressent Transavia France et ASL Airlines
(source Econostrum) 7 octobre - Déclarée en liquidation judiciaire le
27 septembre 2019, faute de candidat à la reprise jugé sérieux par le
tribunal de commerce d'Evry, Aigle Azur suscite aujourd'hui de plus en
plus d'intérêt. Pour être plus exact, ce sont ses 9 150 créneaux
horaires ("slots") de décollage et d'atterrissage laissés vacants par sa
faillite qui attirent plusieurs compagnies aériennes. Et principalement
les liaisons France-Algérie dont elle assurait 30% du marché. Au
premier rang d'entre elles figure Transavia France, filiale low-cost
d'Air France, dont le directeur général avait déclaré ne pas vouloir
s'impliquer dans le dossier Aigle Azur. Nathalie Stubler a indiqué,
samedi 5 octobre 2019 sur les ondes d'Europe 1, "les droits de trafic
vers l'Algérie nous intéressent (...) Transavia se positionnera pour
obtenir ces droits de trafic des autorités." La Pdg de Transavia France
rappelle que sa compagnie dispose "déjà de routes au départ de Nantes et
de Lyon vers l'Algérie." Elle dessert Alger et Oran. Le groupe
Air France (...) détient 8%
de parts de marché sur l'Algérie. Mais il n'est pas le seul à viser ces
"slots". ASL Airlines, autre compagnie française se dit intéressée par
"tout le réseau Aigle Azur en Algérie." Et son Pdg, Jean-François
Dominiak, de poursuivre, dans les colonnes de la Tribune, en précisant
"nous ne voulons pas avoir de miettes. ASL constitue une véritable
alternative au groupe Air France." ASL Airlines propose actuellement un
Paris Charles de Gaulle- Alger. La compagnie espagnole Vueling,
un temps candidate à la reprise d'Aigle Azur et qui dessert déjà Alger
depuis Marseille, se dit aussi prétendante à reprendre quelques
créneaux. Aigle Azur employait 350 salariés en Algérie sur un
effectif total de 1 150 collaborateurs.
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Aérien : Delta fait mieux que prévu au 3ème trimestre
(source Le Figaro avec AFP) 10 octobre - La compagnie aérienne Delta
Airlines a annoncé jeudi avoir enregistré des résultats meilleurs que
prévu au 3ème trimestre grâce en particulier aux passagers qui paient le
prix fort et à une demande qui a surpris par sa vigueur.
Le
résultat net du groupe d'Atlanta a bondi de 13,1%, à 1,495 milliard de
dollars, lors des trois mois achevés fin septembre, ce qui s'est traduit
par un bénéfice par action ajusté des éléments exceptionnels, référence
en Amérique du Nord, de 2,32 dollars, contre 2,26 dollars attendus en
moyenne par les analystes. Le chiffre d'affaires a augmenté de
5%, à 12,56 milliards de dollars, un petit peu inférieur aux attentes, a
précisé la compagnie jeudi dans un communiqué. Le chiffre d'affaires aux
États-Unis a été la locomotive de ce trimestre, affichant une croissance
de 7,8% avec une hausse de plus de 3% du chiffre d'affaires par
passager. La vente de produits premium a grimpé de 11% et celle des
ventes aux entreprises de 8%. Les liaisons transatlantiques ont
également contribué à la progression du chiffre d'affaires global, avec
une hausse de 3,2% des revenus pour une augmentation de 4,9% de la
capacité. En revanche, le revenu par passager a reculé de 1,6%, mais
cela est dû aux effets de change. La hausse constatée pour les premières
classes et classes business dépasse celle de la cabine normale.
Delta Airlines est une des rares grandes compagnies aériennes
américaines n'ayant pas actuellement dans sa flotte des Boeing 737 MAX,
un modèle d'avion cloué au sol depuis mi-mars après deux accidents ayant
fait 346 morts. American Airlines, United et Southwest ont déjà dû
annuler des milliers de vols du fait de cette immobilisation.
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Lufthansa : trafic en hausse de 2,3% en septembre
(source Boursier com) 11 octobre - Le groupe Lufthansa a accueilli
13,95 millions de passagers en septembre, soit une progression de 2,3%
sur un an. Les capacités ont dans le même temps augmenté de 2,2%,
permettant au coefficient d'occupation de s'améliorer de 0,1 point, à
84,7%. Le trafic de la seule compagnie Lufthansa a progressé de 1,7%
alors que son coefficient d'occupation a atteint 84,2% (+0,2 point).
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EasyJet chute après ses résultats préliminaires
(source AOF) 8 octobre - EasyJet a indiqué mardi que son bénéfice
annuel avant impôts se situera dans la moitié haute de sa fourchette de
prévisions. Ainsi, la compagnie aérienne britannique à bas coûts vise un
bénéfice imposable compris entre 420 et 430 millions de livres pour son
exercice 2018-2019 (clos fin septembre). Auparavant, le groupe visait de
400 à 440 millions de livres. Johan Lundgren, le directeur général
d'easyJet, a notamment évoqué l’impact positif des perturbations de vols
chez British Air et Ryanair.
(...) Une telle rentabilité représentera un recul conséquent par
rapport au bénéfice imposable de 578 millions de livres de l'an dernier.
Sur l'ensemble de l'exercice clos fin septembre, easyJet note que
le nombre de passagers a augmenté de 8,6 % à 96 millions, sous l'effet
d'une augmentation de 10,3 % des capacités à 105 millions de sièges. De
son côté, le coefficient d'occupation pour l'ensemble de l'année
diminuera de 1,4 point de pourcentage à 91,5%. Cependant, le
revenu total par siège est attendu en baisse d'environ 2,7 % à change
constant. (...) " La hausse des prix du pétrole et les
vents contraires sur le marché des changes se répercutent sur les
résultats, mais les économies de coûts s'avèrent payantes ", a commenté
Neil Wilson, analyste marché en chef, chez Markets.com.
Les
résultats annuels complets du groupe seront dévoilés le 19 novembre
prochain. EasyJet en profitera pour lever le voile sur ses priorités
pour 2020. L'IATA prévoit que le secteur aérien mondial
connaitra une embellie en 2019, notamment grâce au recul du prix du
baril de pétrole, qui devrait se stabiliser autour de 65 dollars (contre
un prix moyen de 73 dollars en 2018). Les bénéfices nets des compagnies
aériennes internationales devraient donc augmenter de 9,9%, à 35,5
milliards de dollars en 2019. (...) L'IATA prévoit un doublement du trafic
aérien mondial d'ici 2037. En revanche les compagnies subissent des
baisses continues de tarifs, avec un tarif moyen en recul de plus de 50%
depuis 20 ans.
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Boeing 737 MAX : la JATR fustige l’expertise insuffisante de la FAA
(source Air Journal) 12 octobre - Dans un rapport de 71 pages rendu
public hier, un comité regroupant les autorités mondiales de l’aviation
civile, baptisé Joint Authorities Technical Review (JATR), dénonce le
manque de moyens de l’Administration fédérale de l’aviation américaine
(FAA) pour homologuer le Boeing 737 MAX. Les experts de la JATR
pointent notamment « un nombre insuffisant de spécialistes de la FAA »
chargés d’évaluer la conception du 737 MAX, « une expérience et une
connaissance limitées des aspects techniques clés du programme 737 MAX »
et une connaissance insuffisante du système anti-décrochage MCAS (mis en
cause dans les accidents des compagnies Lion Air et Ethiopian Airlines
qui ont entraîné la mort de 346 personnes). En outre, les interactions
du MCAS avec les pilotes n’ont pas été assez évaluées, ce qui a été
d’autant plus préjudiciable que la FAA n’était elle-même pas pleinement
informée des modifications du MCAS survenues en cours de développement
de l’avion. En septembre, le Conseil national de la sécurité des
transports (NTSB), qui régule les transports américains, avait déjà
montré du doigt ces manquements de la FAA. « Bien que les
problèmes d’interaction homme-machine soient au cœur de tous les
accidents récents d’avions et soient impliqués dans les deux accidents
737 MAX, la FAA compte très peu d’experts en facteurs humains (…) parmi
son personnel de certification» , constatent les experts de la JART qui
ont identifié « plusieurs problèmes liés aux facteurs humains dans le
processus de certification » du 737 MAX. Bref, la FAA n’a donc pas été
en mesure d’évaluer correctement les besoins en formation des pilotes
sur l’avion de Boeing. Réagissant à ce rapport, le nouveau
patron de la FAA, Steve Dickson, s’est engagé à « examiner chaque
recommandation et à prendre les mesures appropriées » pour renforcer la
sécurité aérienne dans le monde.
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Roissy : ADP fait campagne pour son projet de terminal géant
(source Le Parisien) 9 octobre - (...) Le terminal
T4 de Roissy (Val-d'Oise) soulève les inquiétudes des riverains survolés
par les avions dans le secteur. Sur le papier, c'est vrai que ce
méga projet a de quoi faire peur. Il s'agit, ni plus ni moins, d'ajouter
l'équivalent de l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne) dans le périmètre de
Roissy. Soit, à l'aboutissement du projet en 2037, faire passer Roissy
de 70 à 110 millions de voyageurs par an, et de 1300 à 1800 passages
d'avions par jour. (...)
Avec 500 avions supplémentaires par jour, le T4 risque de faire trembler
les murs des riverains de Roissy. Parmi les 29 engagements pris par ADP
à l'issue de la concertation, six concernent donc les nuisances sonores,
source d'inquiétude numéro un. ADP a notamment lancé une « étude
d'approche équilibrée » qui vise à interdire, la nuit, les vols les plus
bruyants (...). Plus
généralement, ADP veut prouver sa bonne conscience environnementale. Le
groupe actualisera aussi l'étude de 2006 sur les dépôts de suies autour
de l'aéroport, fixera l'ambition zéro déchets sur le T4, s'engagera à
atteindre la neutralité carbone en 2030, et le zéro émission nette (sans
compensation) en 2050. Le groupe repeuplera même la forêt de Montmorency
l'année prochaine (...). Le T4 est basé sur une prévision de
croissance du trafic aérien continue, de 2 à 3% par an. Mais avec le
mouvement « flygskam » (la honte de prendre l'avion pour des raisons
environnementales), l'avion aura-t-il toujours autant le vent en poupe?
« Nos prévisions sont déjà dans la fourchette basse, assure Edward
Arkwright, directeur général d'ADP. Mais si, après la première phase du T4 en 2028, il se passe
quelque chose et qu'il n'y a plus besoin de faire la seconde phase, on
peut arrêter. »
En attendant, le projet va suivre son cours : une
enquête publique environnementale est prévue en juin 2020, avant le
début des travaux espérés par ADP en 2021. Le groupe promet de revenir
au moins deux fois par an vers le public, pour prouver qu'il tient ses
engagements. « On va être en enquête publique jusqu'en 2037 », résume
Edward Arkwright, directeur général d'ADP.
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British Airways compensera ses émissions
(source Air Journal) 11 octobre - (...) Côté environnement, à
l’instar d’Air France la semaine dernière, British Airways a
annoncé hier qu’elle sera dès janvier 2020 la première
compagnie britannique à compenser entièrement ses émissions de CO2 sur
les vols intérieurs au Royaume Uni. Tous les clients de ces
lignes verront alors les émissions de carbone de leurs vols compensées
par la compagnie aérienne, et investis dans des projets de réduction des
émissions de carbone dans le monde entier : ces « projets à qualité
garantie comprendront les énergies renouvelables, la protection des
forêts tropicales humides et des programmes de reboisement ». La
compagnie exploite jusqu’à 75 vols par jour entre Londres et 10 villes
britanniques (...). Ses « émissions domestiques » s’élèvent à
environ 400.000 tonnes de CO2 par an. L’annonce intervient alors
que la société mère de British Airways, International Airlines Group
(IAG, qui comprend également Iberia Aer Lingus, Vueling et Level) est
devenue le premier groupe aérien au monde à s’engager à atteindre
l’objectif de zéro émission nette de carbone d’ici 2050, « contribuant à
la fois à l’engagement du gouvernement britannique à une économie nette
zéro carbone d’ici 2050 et à l’objectif des Nations unies de limiter à
1,5 degré le réchauffement planétaire ». L’objectif de l’IAG en matière
d’émissions sera atteint grâce à de nombreuses initiatives
environnementales, y compris l’investissement de plus de 400 millions de
dollars US dans le développement de carburant aviation durable au cours
des 20 prochaines années. Le PDG de British Airways Alex Cruz
a déclaré : « (...) cette initiative (...) fait (...) suite à l’annonce de notre partenariat avec
l’entreprise de carburants renouvelables Velocys, pour la construction
d’une installation qui convertit les déchets ménagers et commerciaux en
carburéacteur renouvelable et durable pour alimenter notre
flotte » (...)
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L'aviation civile s'engage à limiter les émissions de carbone « à long terme »
(source actu-environnement) 8 octobre - Réunis à Montréal (Canada),
les 193 États membres de l'Organisation de l'aviation civile
internationale (OACI) se sont engagés à se « doter d'un objectif de long
terme » en matière de réduction des émissions de carbone (CO2) des vols
internationaux. La 40e assemblée générale de l'OACI s'est tenue du 24
septembre au 4 octobre à Montréal. Les États se réunissent tous les
trois ans. Selon l'AFP, ils se sont « engagés à travailler » sur un
objectif, fixé à l'horizon 2050, qui sera discuté lors de la prochaine
assemblée en 2022. Les États de l'OACI ont également réaffirmé
« la poursuite de la mise en œuvre » du mécanisme mondial de
compensation des émissions de CO2 du secteur, baptisé « Corsia ». Adopté
en octobre 2016, ce mécanisme oblige les compagnies aériennes à
compenser l'augmentation de leurs émissions de CO2 à compter de 2020.
Pour cela, les compagnies aériennes achèteront des « unités d'émission »
générées par des projets qui réduisent les émissions dans d'autres
secteurs de l'économie.
Dans un communiqué, publié le 7 octobre,
Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État français chargé des
transports, a salué « le vote sur deux résolutions ». « Dans ces deux
domaines, le volontarisme européen, et notamment de la France,
s'est
heurté à une coalition menée par la Chine et la Russie, qui a conduit à
limiter les avancées espérées. Les travaux vont cependant se poursuivre
sur ces sujets, l'Europe continuant pour sa part à mettre en œuvre son
mécanisme de quotas d'émissions [de gaz à effet de serre] ETS qui n'a
fait l'objet d'aucune contestation », a déclaré M. Djebbari.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 14 octobre, la
consultation avait
recueilli 832.000 signatures, soit 17,64% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,14 euros en clôture lundi 14
octobre. Elle est
en hausse (pour la cinquième semaine consécutive) de 0,90%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,74 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 1$ à 59$. Hormis deux brèves périodes, il
enregistre son plus bas cours depuis le début de l'année.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
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François Robardet
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