N°726, 21 octobre 2019
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi ...
>
La nouvelle taxe sur le transport aérien approuvée par l'Assemblée nationale
(source Le Journal de l'Aviation) 18 octobre - Septembre a vu deux
compagnies aériennes françaises faire faillite. Mais octobre est un
autre mois... Dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances
pour 2020, l'Assemblée nationale vient d'approuver l'instauration de la
nouvelle taxe sur le transport aérien, annoncée par le gouvernement en
juillet dernier. Elle entrera en vigueur le 1er janvier.
L'article 20 du projet de loi prévoit d'aménager le système de la taxe
de solidarité (taxe Chirac) pour y intégrer cette « éco-contribution ».
Il modifie l'affectation du produit de la taxe en ajoutant l'AFITF
(Agence de financement des infrastructures de transport de France) parmi
les bénéficiaires aux côtés du FSD (Fonds de solidarité pour le
développement). Il augmente également les tarifs de la taxe pour assurer
le financement des deux agences. Le gouvernement estime que
cette taxe représentera un montant de 180 millions d'euros par an - mais
la loi prévoit un plafond allant jusqu'à 230 millions d'euros. Elle sera
prélevée sur les billets d'avion au départ de la France, à hauteur de
1,5 à 18 euros selon la longueur du vol et la classe de voyage. Son
objectif n'est pas de contribuer à rendre le transport aérien plus
propre, d'investir dans la recherche ou dans la création d'une filière
biocarburant d'aviation viable commercialement. Non, l'intégralité de
cette somme devrait être affectée au financement des transports dits
propres du quotidien, notamment le train. Elisabeth Borne,
ministre de la Transition écologique et solidaire, assure qu'elle ne
grèvera pas davantage la compétitivité du pavillon français puisqu'elle
sera supportée à 62% par les compagnies étrangères. « Le gouvernement a
fait le choix que le transport aérien participe aux infrastructures
favorables à l'environnement notamment le ferroviaire. On le fait dans
des proportions très raisonnables. » Elle estime normal que « le
transport aérien contribue au financement de la mobilité dans tous les
territoires ». Mais la pilule a du mal à passer chez les
compagnies aériennes, déjà écrasées par leur manque de compétitivité et
écœurées par l'échec des assises. Le SCARA, l'un de leurs syndicats,
rappelle que « l'avion a la particularité en France d'être le seul mode
de transport à payer et à financer toutes ses infrastructures, ainsi que
nombre de missions normalement dévolues à l'État, telle la sûreté dans
les aéroports » et qu'il paie par ailleurs « des taxes pour aider à
l'insonorisation des logements des riverains des aéroports » par
exemple. (...)
>
L'Allemagne va augmenter drastiquement sa taxe sur les billets d'avion
(source Les Échos) 16 octobre - Les premiers effets du plan
climat, présenté le 20 septembre par Angela Merkel ne vont plus tarder à
se faire sentir. Le conseil des ministres allemand a en
effet adopté ce mercredi un projet de loi
prévoyant une hausse de 74 % des taxes sur les billets d'avion pour les
vols domestiques et à l'intérieur de l'Europe, et de 41 % pour les
long-courriers. Le texte, détaillant les mesures
fiscales destinées à favoriser l'adoption de comportements plus vertueux
en matière de transport, de logement et de production d'énergie, doit
encore être débattu au Bundestag. (...) Le
gouvernement veut inciter les consommateurs à préférer le train quand
l'alternative existe. Il avait déjà annoncé une baisse de 19 % à 7 % de
la TVA sur les billets de train longue distance dès le 1er janvier 2020.
« Les voyages en train ne devraient pas seulement devenir moins chers,
mais les vols seront dans le même temps plus chers », a-t-il souligné
dans un communiqué. Dans le détail, les taxes sur les vols
intérieurs et européens partant d'Allemagne augmenteront de 5,53 euros,
pour atteindre 13,03 euros. Celles des vols long-courriers progresseront
d'environ 10 et 16 euros, selon qu'ils dépassent ou non les 6.000
kilomètres de distance. Au total, la facture pourra avoisiner les 60
euros pour les trajets les plus longs. A titre de comparaison, la
France a de son côté prévu une éco-contribution assez proche,
puisque comprise entre 1,5 et 18 euros par billet, ce qui devrait lui
rapporter 180 millions d'euros par an dès 2020. Le gouvernement allemand escompte pour sa part un
supplément de recettes fiscales de 740 millions d'euros qu'il utilisera
pour financer la baisse de la TVA sur les billets de train longue
distance. Longtemps parent pauvre de la politique de transport du
pays, le rail est ainsi le grand bénéficiaire de ce virage visant à
réduire drastiquement les émissions de CO2. Le paquet climat prévoit
aussi d'injecter 20 milliards d'euros supplémentaires d'ici à 2030 afin
de moderniser l'infrastructure ferroviaire et de renforcer les capacités
de la Deutsche Bahn. L'objectif affiché est de doubler d'ici à 2030 le
nombre d'utilisateurs de ce moyen de locomotion écologique. Dans
un contexte concurrentiel international rude, l'Allemagne va se
retrouver parmi les pays où les taxes sont les plus élevées. (...) Seuls
La Grande-Bretagne et l'Australie affichent (...) des taxes plus
élevées. (...)
>
Air France KLM et China Eastern étendent leur joint-venture à Virgin Atlantic
(source Agefi-Dow Jones) 16 octobre - Le transporteur aérien Air
France-KLM a annoncé mercredi que les compagnies Air France, KLM et
China Eastern avaient signé un protocole d'accord pour intégrer la
britannique Virgin Atlantic à leur joint-venture existante.
Cette nouvelle configuration de la coentreprise doit entrer en vigueur
au printemps 2020, a indiqué Air France-KLM. "En combinant nos
offres, nous allons créer une offre commerciale encore plus attrayante
pour nos clients, en mettant l'accent sur les marchés du Royaume-Uni
vers la Chine", a déclaré Patrick Alexandre, vice-président exécutif
d'Air France-KLM en charge des ventes et des alliances. China
Eastern Airlines possède 8,8% d'Air France-KLM qui, de son côté, a signé
un accord pour prendre 31% du capital de Virgin Atlantic. Le groupe
franco-néerlandais attend encore des autorisations réglementaires pour
finaliser cette prise de participation.
>
AFI KLM E&M mise sur le démantèlement d’avions
(source aerobuzz) 18 octobre - Depuis 2018, le groupe Air France KLM
a finalisé l’acquisition de deux Boeing 777-200ER. Les moteurs GE90-94B
des avions ont été contrôlés et remis en conformité, avant d’être mis à
disposition (via les ateliers de maintenance du groupe) comme solution
d’échange pour les compagnies clientes du support d’AFI KLM E&M pour ce
type avion et ce type moteur. Plusieurs centaines de pièces sur ces
avions seront recertifiées avant d’être revendues ou d’alimenter le
réseau mondial des spare pools (stock partagé entre plusieurs clients)
et des ateliers d’AFI KLM E&M, contribuant ainsi à l’amélioration du
niveau de service délivré à ses clients et à la réduction des coûts de
maintenance pour ses clients. Par son organisation et son réseau,
AFI KLM
E&M est structuré pour pouvoir exploiter le potentiel d’actifs –
équipements, moteurs – susceptibles d’être remis en service après
démantèlement. En tant que « airline-MRO », c’est à dire en mettant
l’expérience de la gestion d’une flotte au service de l’activité de
maintenance et de réparation, le groupe bénéficie d’une visibilité
étendue sur les plans de flotte des compagnies clientes afin de repérer
les opportunités d’investissement qui s’ouvrent sur le marché du
démantèlement. Les activités de démantèlement peuvent être prises en
charge en interne chez KLM UK Engineering, titulaire d’une capacité sur
les avions monocouloirs, et chez Bonus Tech s’agissant de moteurs, ou
par des partenaires.
Les actifs récupérés sont ensuite contrôlés,
révisés et recertifiés, avant de venir alimenter ses ateliers de
maintenance et pools dans le monde. Les pièces peuvent également être
vendues sur le marché d’occasion, via notre joint-venture de trading AAF
Spares. L’entité AFI KLM E&M Teardown Management centralise la gestion
et la coordination de toutes ces activités, du sourcing au trading et à
la mise à disposition des pièces, et offre l’agilité nécessaire pour
concrétiser rapidement les opportunités d’investissement correspondant
aux besoins de la maintenance, explique Air France KLM E&M.
>
Vijf Vragen: stoppen met vakantievluchten (Cinq questions : arrêt des vols loisirs)
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 16 octobre - Le
gouvernement veut essayer de limiter les nouveaux vols loisirs à
Schiphol. C'est ce qu'indique le projet de Livre blanc sur l'aviation du
ministre Van Nieuwenhuizen (Infrastructure). Pourquoi
le ministre se présente-t-il avec cela ? Sous certaines
conditions, Schiphol est autorisé à poursuivre sa croissance après 2021.
Actuellement, la capacité de l'aéroport est répartie sur la base de la
libre concurrence. Cela signifie qu'en principe, chaque compagnie
aérienne devrait y avoir accès, même si la ligne qu'elle souhaite
emprunter fait déjà partie du réseau de Schiphol. (...) La ministre
(...)
vient donc avec ses propres règlements pour essayer de distribuer ces
nouveaux vols d'une façon différente. Pourquoi traite-t-on la
question de cette façon ? C'est le résultat des règles de
concurrence de la Commission européenne à Bruxelles, qui a accordé
beaucoup de place aux transporteurs à bas prix au cours des vingt
dernières années. Cependant, la politique dite de sélectivité de 2008 a
échoué jusqu'à présent, à cause de Schiphol lui-même. Ce dernier a fait
appel à des compagnies aériennes à bas prix, ce qui a accéléré le
remplissage de l'aéroport. Les vols loisirs devraient partir en
partie vers les aéroports de Lelystad et d'Eindhoven.
Qu'est-ce qui a mal tourné à la fin ? La ministre
n'a pas été en mesure de transférer spécifiquement des vols loisirs de Schiphol à Lelystad
(...). Bruxelles
souhaite que des nouveaux arrivants aient également la possibilité de
s'installer à Lelystadt. Quelles sont les chances du ministre ?
C'est un chemin difficile sur lequel la ministre s'engage ; il a
fait l'objet de nombreux litiges pendant des années. Il faudra à nouveau
demander à la puissante Bruxelles d'autoriser l'adoption d'une réglementation
néerlandaise distincte. (...) D'autres compagnies aériennes se
préparent à un litige avec le groupe KLM. Pourquoi le
groupe KLM ? Il utilise déjà 70% de la capacité de Schiphol,
mais souhaite développer davantage le réseau intercontinental. En raison
de la réglementation actuelle en matière de concurrence, elle sera
bientôt à la traîne dans la distribution des nouveaux droits
d'atterrissage. En même temps, KLM dispose de la flotte nécessaire pour
exploiter des vols directs vers d'autres centres économiques dans le
monde. C'est pour cette raison que le gouvernement veut faire quelque
chose pour remédier à la situation.
>
La France, nouveau ring de Ryanair et easyJet
(source Les Échos) 17 octobre - La France est en passe de devenir le
nouveau terrain d'affrontement de Ryanair et easyJet. Distancée depuis
plusieurs années par sa concurrente britannique sur le marché
français, la compagnie low-cost irlandaise a en effet décidé de mettre
le paquet cette année. Lors d'une conférence de presse ce mercredi à
Paris, son directeur marketing, Kenny Jacobs a annoncé l'ouverture de 35
nouvelles lignes au départ des aéroports français à l'été prochain. Ce
qui portera à 233 le nombre total des lignes commercialisées par Ryanair
au départ ou à destination de 28 aéroports français. Pour l'heure,
easyJet reste, et de loin, la première
compagnie low-cost en France, avec plus de 20 millions de
passagers transportés l'an dernier et plus de 250 lignes. Mais
(...) après avoir inauguré ses deux
premières bases françaises en avril dernier, à Bordeaux et Marseille,
avec trois Boeing 737 chacune, Ryanair a inauguré une troisième base à Toulouse le 4 octobre, avec deux avions pour
commencer. Une quatrième base devrait être bientôt officialisée à
l'aéroport de Beauvais (...).
Ryanair espère passer de près de 10 millions de passagers transportés en 2018
sur ses lignes françaises, à 12,7 millions en 2019 et près de 20
millions fin 2020. Cela lui permettrait de se rapprocher d'easyJet, mais
aussi de creuser l'écart avec les autres compagnies low-cost en France.
Transavia France, notamment, reste en dessous des 10 millions de
passagers et son plan de développement se fait encore attendre.
Toutefois, Ryanair doit encore compter avec l'hostilité des
syndicats de navigants français, dont celui de pilotes, le
SNPL. Ils lui reprochent toujours de ne pas se conformer pleinement aux
contraintes sociales françaises et appellent les autorités françaises à
plus de fermeté. (...) Par ailleurs, Ryanair
doit compter avec la disparition progressive de certaines subventions
plus ou moins légales octroyées par les collectivités locales, en
contrepartie de la desserte de leurs petits aéroports. En début d'année,
elle avait déjà annoncé son départ de Montpellier, après l'arrêt des
subventions jugées illégales. Et ce mois-ci, c'était au tour de la
communauté urbaine du Grand Poitiers de voter le non-renouvellement du
contrat marketing. (...)
>
Norwegian et Jetblue préparent une alliance de poids
(source La Tribune) 17 octobre - (...)
C'est une alliance de poids dans le low-cost qui se prépare sur l'axe
transatlantique. Ce jeudi, Norwegian, la plus grande compagnie low-cost
long-courrier européenne, a annoncé la signature d'une lettre
d'intention avec la deuxième compagnie low-cost américaine JetBlue.
Ceci, dans le but de nouer un partenariat qui pourrait débuter l'été
prochain. (...) S'il aboutit, cet
accord sera une bonne nouvelle pour Norwegian, en difficulté financière.
En effet, il contribuerait à alimenter ses vols transatlantiques avec
des passagers de Jetblue. Il s'ajouterait à l'accord du même type qu'a
signé à Londres Norwegian avec Easyjet. Pour JetBlue, ce partenariat
permettrait de commercialiser des vols long-courriers, dès avant le
lancement de ses opérations vers Londres en 2021 puis, plus tard, vers
Paris et Amsterdam (...).
>
La situation se détériore encore pour Alitalia
(source L’Écho touristique) 17 octobre - L’avenir d’Alitalia
s’assombrit encore. La prolongation d’au moins huit semaines demandée
par Ferrovie dello Stato (et Atlantia) pour la présentation d’une offre
ferme – révélée par le Corriere della Sera – soulève des doutes,
notamment juridiques, aux yeux des commissaires en charge du
dossier. (...)
Selon le média italien, (...) le ton de la lettre envoyée par Ferrovie dello Stato (et
Atlantia) pour demander plus de temps (ce serait la septième extension)
afin de trouver un accord avec Delta ou, avec Lufthansa, n’a pas été
apprécié. Les commissaires vont
prendre 48 heures pour réfléchir à l’extension accordée à la compagnie.
S’il est prématuré d’imaginer la liquidation d’Alitalia pour protéger
les créanciers privilégiés, ce feuilleton sans fin vire au drame. Le
risque désormais est de voir la naissance d’un consortium pas avant mars
2020 (...).
A Francfort, un porte-parole de Lufthansa a réitéré la proposition de
Lufthansa pour une collaboration commerciale mais a nié tout intérêt à
investir dans Alitalia. La compagnie allemande ne veut pas répéter
l’expérience « traumatisante » de l’acquisition d’Air Berlin. Mais ces
dernières semaines, elle essaie de trouver où investir : sur sa table se
trouvent les dossiers Condor, Norwegian Air, Sas, Adria Airways.
Alitalia n’est pas la seule…
>
Etihad Airways prévoit un retour à la rentabilité en 2023
(source Reuters) 8 octobre - Etihad Airways, basée à Abu Dhabi,
espère renouer avec la rentabilité en 2023, au terme d'un plan de
redressement de cinq ans, a déclaré mercredi son directeur commercial,
Robin Kamark. Etihad a souffert de sa troisième année
consécutive de pertes annuelles en 2018 malgré des économies de près
d'un demi-milliard de dollars en réduisant ses effectifs et sa flotte.
M. Kamark a déclaré aux journalistes en marge d'une conférence
aéronautique à Abu Dhabi qu'Etihad avait pris livraison de deux Airbus
A-350-1000.
>
737 Max : Boeing et la FAA se renvoient la balle
(source Les Échos) 21 octobre - Qui de Boeing ou de l'Aviation civile
américaine doit porter le chapeau pour avoir laissé voler le système
MCAS du 737 Max, à l'origine des crashs de Lion Air et Ethiopian
Airlines ? Telle est la question qui sous-tend les derniers échanges
aigre-doux entre l'avionneur et la Federal Aviation Administration (FAA)
effectués par presse interposée. Accusé en fin de
semaine d'avoir caché des informations sur les dysfonctionnements du
MCAS, Boeing a répliqué ce lundi par un communiqué affirmant avoir
informé « à de multiples occasions » la FAA des modifications
apportées à ce système anti-décrochage dans le cadre du processus de
certification. Une façon pour l'avionneur de contre-attaquer sur
le terrain médiatique, après l'effet désastreux produit par la
publication, vendredi dernier, d'un échange de messages datant de
2016 entre un ancien pilote d'essai de Boeing et l'un de ses collègues,
évoquant des problèmes rencontrés en simulateur avec le système MCAS.
A la lecture de ces messages transmis en début d'année par Boeing
aux enquêteurs de la FAA, il apparaissait que la dangerosité du système
MCAS, capable de prendre la main sur les pilotes pour mettre l'avion en
piqué, s'était déjà manifestée lors d'une séance de simulateur lors des
tests de certification… Et, à en croire ses responsables, la FAA
n'aurait pas été informée de ces anomalies. Ce qui aurait le grand
avantage de dégager sa responsabilité. Sans
contredire formellement son autorité de tutelle, Boeing affirme avoir
tenu informé « à plusieurs reprises, tout au long du processus, la FAA
et les régulateurs internationaux » des développements sur le système
MCAS. « Le processus comprenait également l'évaluation du MCAS dans des
configurations à faible vitesse pour la formation et la certification »,
précise l'avionneur. Quant à l'échange de messages entre le pilote
d'essai et son ancien collègue, il aurait été mal interprété, assure
Boeing. Selon l'avionneur, les problèmes évoqués ne concernaient que le
logiciel de simulation de vol, et non l'avion. (...) De quoi
ébranler la thèse de la FAA laissée dans l'ignorance. Ce qui pourrait
faire toute la différence en cas de procès. Contrairement à la
réglementation européenne, qui fait peser la responsabilité finale sur
les épaules de l'avionneur et de son principal dirigeant, la
réglementation américaine laisse peser la responsabilité de la
certification sur la FAA. Et ce même si les tests de
certification ont été menés de bout en bout par les ingénieurs de
Boeing, en application du principe de « délégation », qui permet à la
FAA de confier la certification des systèmes non critiques à
l'entreprise qui les a conçus. Un système également appliqué en Europe,
par l'Agence européenne de sécurité aérienne, mais sous la
responsabilité de l'entreprise.
Revue de presse boursière
>
Air France KLM : encore des avis
(source Boursier com) 15 octobre - Air France KLM a repris 0,8% ce
mardi à 10,22 euros en clôture, alors que le broker Berenberg reste
acheteur sur la compagnie aérienne, mais avec un cours cible ajusté de
13 à 12,40 euros. La compagnie franco-néerlandaise a fait état d'une
hausse de son activité en septembre avec 9,3 millions de personnes
transportées (+2,2%). Parmi les autres avis, AlphaValue a décidé de
ramener d''accumuler' à 'réduire' son avis malgré un objectif ajusté de
10 à 10,1 euros. Redburn est au contraire repassé de 'neutre' à
'acheter' sur la valeur avec un objectif de cours rehaussé à 9,66 euros.
Bank of America Merrill Lynch qui a repris le suivi du dossier
dernièrement avec un conseil 'acheter' et un objectif de 12 euros,
s'attend à des gains de parts de marché et à une amélioration des
marges, la solidité du bilan permettant par ailleurs d'envisager le
versement de dividendes...
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 21 octobre, la
consultation avait
recueilli 847.000 signatures, soit 17,95% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,55 euros en clôture lundi 21
octobre. Elle est
en hausse (pour la sixième semaine consécutive) de 4,04%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 10,81 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 1$ à 59$. Hormis deux brèves périodes, il
enregistre son plus bas cours depuis le début de l'année.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
désabonnez-vous et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10213 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|