photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Benjamin Smith va dévoiler la « trajectoire » d'Air France-KLM pour les prochaines années
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°727, 28 octobre 2019  
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La Revue de Presse du lundi ...

> Benjamin Smith va dévoiler la « trajectoire » d'Air France-KLM pour les prochaines années

(source Les Échos) 28 octobre - Les deux prochaines semaines seront riches d'enseignement sur la capacité d'Air France-KLM à combler son retard sur ses principaux concurrents. Plus d'un an après sa prise de fonction, Benjamin Smith devrait en effet dévoiler, le 5 novembre prochain, lors d'une journée consacrée aux investisseurs, « la trajectoire du groupe pour les prochaines années », comme il l'a lui-même annoncé dans un message vidéo en interne. Le directeur général d'Air France-KLM espère ainsi « franchir une nouvelle étape importante pour le groupe », destinée à « renforcer la confiance des marchés et à attirer de nouveaux investisseurs ».
 
Une confiance qui reste pour l'heure très limitée, au vu de la valorisation boursière d'Air France-KLM (4,5 milliards d'euros), inférieure de 40 % à celle du groupe Lufthansa, de 60 % à celle d'IAG (British Airways-Iberia) et de 64 % à celle de Ryanair. Car si le nouveau patron d'Air France-KLM a beaucoup fait en un an pour apaiser le climat social chez Air France et clarifier ce qui devait l'être, les résultats financiers sont restés décevants.
 
Le groupe était encore dans le rouge au premier semestre, les pertes d'exploitation d'Air France (113 millions sur le semestre) continuant de plomber les résultats, tandis que les bénéfices de KLM (202 millions) ont presque été divisés par deux. Et d'après les prévisions des analystes, les résultats du troisième trimestre, qui seront dévoilés le 31 octobre, s'annoncent également décevants. La situation financière d'Air France, ainsi que celle de sa filiale régionale Hop, encore lourdement déficitaire, pourraient même nécessiter des recapitalisations.
 
Pour réduire les coûts de structures et améliorer le fonctionnement du groupe et sa rentabilité, Benjamin Smith table, comme ses prédécesseurs, sur la simplification des procédures, de la flotte et du portefeuille de marque. Le patron d'Air France-KLM a également annoncé sa volonté de faire monter en gamme l'offre d'Air France et de KLM, et d'accélérer le développement de l'offre bon marché de Transavia. Et ce dans le respect de l'identité de chacune des marques du groupe, histoire de ne braquer personne.
 
Mais là encore, les intentions tardent à se concrétiser. A commencer par l'accélération du développement de Transavia. Si  l'accord intervenu avec le principal syndicat de pilotes d'Air France a permis de supprimer la limite des 40 appareils chez Transavia France, aucun objectif chiffré n'a encore été avancé. Et pour l'heure, l'offre de siège de Transavia sera en légère baisse cet hiver et ne devrait pas non plus décoller l'été prochain, faute d'avions supplémentaires et de pilotes.
 
La restructuration de la flotte, engagée avec l'annonce de la répartition des commandes d'A350 et de B 787 entre Air France et KLM,  la sortie prochaine des A380 et  la commande d'A220 pour le moyen-courrier, laisse également plusieurs questions sans réponse. Quels appareils long-courriers remplaceront les A380 d'Air France ? Et les A220 ont-ils également vocation à remplacer les A320 et A321 ?

Par ailleurs, la volonté de montée en gamme de l'offre d'Air France soulève aussi des doutes. La mise en place sur les vols long-courriers d'Air France d'un nouveau service unifié et amélioré en classe affaires, qui induit une modification de la composition des équipages, doit encore obtenir le feu vert d'une majorité de syndicats représentatifs des hôtesses et stewards. (...)
 
Après quoi ce sera au tour des passagers de se prononcer. Or l'amélioration du service en classe affaires (...) ne fera pas les affaires du plus grand nombre. Il se traduira en effet par une baisse du service en classe économie et « premium economy », avec (...) la suppression de la phase apéritif. Les passagers de classe « éco » auront quand même toujours droit à la coupe de champagne, spécialité d'Air France, mais ils devront se contenter d'un service réduit à la distribution des plateaux-repas.

Mon commentaire : Les résultats du troisième trimestre d'Air France-KLM seront publiés le 31 octobre. Quelques jours plus tard, le 5 novembre se déroulera la "journée des investisseurs" au cours de laquelle le Directeur Général d'Air France-KLM a prévu de dévoiler la trajectoire du Groupe pour les prochaines années.

L'évènement le plus attendu est celui du 5 novembre :
  . par les salariés du Groupe qui espèrent davantage qu'un nième plan d'attrition (style Transform 2015 ou Perform 2020), synonyme de milliers de suppressions de postes.
  . par les investisseurs qui attendent des mesures susceptibles d'améliorer la compétitivité du groupe Air France-KLM.

> Air France-KLM : hausse de +2,5 % de son offre pour l'hiver

(source CercleFinance) 24 octobre - Air France-KLM annonce une hausse de son offre de +2,5 % pour la saison hiver 2019-2020 (27 octobre 2019 au 28 mars 2020) par rapport à la saison hiver précédente.
 
La compagnie va proposer 32 nouvelles routes. La croissance se répartit comme suit +4 % pour l'activité passage réseau long-courrier, -2 % pour l'activité passage réseau moyen-courrier et court-courrier et -1,9 % pour l'activité Transavia.
 
Sur son réseau long-courrier, l'offre du Groupe Air France-KLM est en hausse de +4 %, notamment vers les Amériques et l'Asie avec Air France et vers l'Inde avec KLM. Le Groupe propose cinq nouvelles routes et plusieurs augmentations de fréquences en comparaison avec la saison hiver précédente.

Mon commentaire : La saison hiver est la plus difficile pour les compagnies aériennes européennes. Proposant généralement moins de vols que durant la saison été, elles en profitent pour effectuer les opérations de grande maintenance sur leurs avions.

Certaines choisissent même de ne pas faire voler leurs avions. C'est le cas de Ryanair, qui tous les hivers cloue au sol plusieurs dizaines de ses B737. De son côté, Transavia France avait l'hiver dernier loué huit de ses B737 à Air Transat.

> Skywise : retour sur l'alliance entre Airbus et Delta pour des solutions de maintenance prédictive « cross-fleet »

(source Le Journal de l'Aviation) 24 octobre - C'était l'une des annonces phares du salon MRO Europe la semaine dernière à Londres. Airbus et la compagnie américaine Delta Airlines ont révélé avoir formé une alliance dans le numérique pour pouvoir développer conjointement de nouveaux services de maintenance prédictive basés sur la plateforme Skywise d'Airbus. Élément important, ces nouveaux services seront « cross-fleet », c'est-à-dire qu'ils concerneront aussi les types d'appareils qui ne font pas partie du catalogue de l'avionneur européen, et donc en particulier les avions Boeing. Les fruits de ce nouveau partenariat, baptisé « Predictive maintenance services powered by Skywise », seront proposés à des compagnies aériennes tierces à partir de l'année prochaine.
 
(...) Airbus Services apporte ainsi sa plateforme digitale Skywise (hébergement et intégrations des données, algorithmes, briques d'applications comme Skywise Reliability Services, Skywise Health Monotoring...). Delta amène pour sa part ses importantes connaissances opérationnelles en tant que compagnie aérienne, mais également ses connaissances dans les services MRO (Delta TechOps), et ce aussi bien pour les avions que pour leurs moteurs et leurs systèmes.
 
(...) Mais le volet de cette alliance concernant les moteurs et les systèmes pourra aussi avoir d'importantes retombées pour l'ensemble des services proposés par l'avionneur. « Les moteurs et les systèmes, c'est un prolongement naturel pour la partie digitale, mais c'est également vrai pour la partie physique des services. Nous investissons beaucoup dans les services FHS et notre ambition est clairement de devenir un one-stop shop, avec des services intégrés pour l'ensemble de l'avion, nose-to-tail, et donc à la fois pour les composants, les moteurs et la cellule. » Et de poursuivre : « Nous voulons nous engager auprès des compagnies aériennes sur un coût de maintenance qui soit défini et le plus limité possible. » (...)

Mon commentaire : Delta Airlines a fait le choix de la plateforme de maintenance prédictive Skywise d'Airbus.

Ce n'est pas le cas du Groupe Air France-KLM. Pour satisfaire au mieux ses nombreux clients, notre Groupe a choisi d'utiliser l'intelligence artificielle pour développer son propre outil de maintenance prédictive, Prognos.

> Menace pour Air France : EasyJet déploie son système de correspondances à Orly

(source La Tribune) 25 octobre - Après Londres-Gatwick, Milan Malpensa et Berlin-Tegel, easyJet va lancer d'ici à quelques jours son système de correspondances "Worldwide by EasyJet" à l'aéroport d'Orly. Ce système permet de connecter le réseau européen de la compagnie low-cost à des vols long-courriers d'autres compagnies, et de proposer ainsi des vols long-courriers de bout en bout alors qu'easyJet n'en assure pas, puisqu'elle n'opère que des vols court et moyen-courriers en Europe. EasyJet utile la technologie de la société DoHop.
 
A Orly, easyJet va commencer avec Corsair et La Compagnie (...). La correspondance est facilitée par la prise en charge du bagage à Orly et par un circuit prioritaire pour le passager. Cette prise en charge est assurée par la société d'assistance en escale G3S Alyzia.
 
Elle coûte aux passagers une vingtaine d'euros au moment de la réservation, selon Thomas Waintraub, directeur du projet de Self Connect pour G3S Alyzia, qui déposé la marque. (...)
 
Déjà opérationnel à Lyon, mais sans la prise en charge des bagages, le système Self Connect d'Alyzia devrait être déployé à Montpellier, Bordeaux, Toulouse, Nantes, et probablement Marseille. Roissy-Charles de Gaulle est également à l'étude. Un danger pour Air France. EasyJet pourrait en effet nouer des partenariats avec un grand nombre de compagnies aériennes long-courriers. Sur les autres aéroports où elle propose ce service, easyJet a déjà signé avec des compagnies aussi redoutables que Singapore Airlines, Emirates ou Norwegian. (...)

Mon commentaire : Le système de correspondance Worldwide by Easyjet a été lancé en 2017 avec Norwegian et Westjet à Gatwick. Il a depuis accueilli des partenaires tels que Corsair, La Compagnie, Loganair, Singapore Airlines, Virgin Atlantic et Air Transat. Ce système ne fonctionne qu'avec des correspondances d'au moins 2h30.

> Lufthansa fait le ménage dans sa flotte Airbus et Boeing

(source Air & Cosmos) 23 octobre - Le groupe Lufthansa a décidé de faire le ménage au sein de la flotte long-courrier des différentes compagnies aériennes filiales. Objectif : réduire le nombre de modèles d'appareils d'ici à 2025 pour en retirer de substantielles économies dans les domaines de la formation des navigants et techniciens, l'exploitation et la maintenance.

Chez Lufthansa, il s'agit de sortir progressivement les 17 Airbus A340-600 et les 13 Boeing 747-400 encore en service. Sans oublier les 26 A340-300 en flotte chez Lufthansa mais aussi chez Swiss, Edelweiss et Brussels Airlines.

Du côté de Lufhansa Cargo, les MD-11 seront remplacés par des Boeing 777 Fret. Devraient également sortir les Airbus A330-200 de Brussels Airlines qui ne garderaient que les A330-300 ainsi que les Boeing 777-200 et 767-300ER d'Austrian Airlines.

Le groupe Lufthansa a passé commande pour 45 Airbus A350-900 (dont 20 en mars dernier) et 20 Boeing 787-9 ainsi que pour 20 Boeing 777-9 fermes auxquels s'ajoutent 14 options. Le premier 777-9 est toujours attendu pour le second semestre 2020.

Mon commentaire : Le groupe Lufthansa adopte la même stratégie que le groupe Air France-KLM pour diminuer les coûts d'utilisation de sa flotte : il va réduire le nombre de familles d'avions qu'il exploite.

> Comment United Airlines s'est racheté une conduite

(source Les Échos) 27 octobre - C'était il y a un peu plus de deux ans. Sur un vol au départ de Chicago, un passager était violemment expulsé d'un avion de United Airlines, après avoir refusé de céder son siège à des personnels de la compagnie sur un vol surbooké. L'incident, filmé par des passagers, avait déclenché une vague d'indignation sur les réseaux sociaux. United était devenu le symbole de l'arrogance des grandes compagnies américaines, accusées de traiter les clients comme du bétail, après s'être partagé le ciel.
 
Deux ans et demi plus tard, la compagnie United Airlines (...) s'est acheté une conduite et cultive désormais le style « friendly » et les bons sentiments. Au point de pouvoir consacrer une journée entière à la présentation de ses projets stratégiques, jeudi dernier à Chicago, sans jamais parler d'argent, si ce n'est pour annoncer des investissements dans la transition énergétique et le bien-être du passager. (...)
 
« En 2017, notre priorité était d'offrir la meilleure performance opérationnelle et cela nous a conduits à commettre des erreurs, explique le directeur général, Oscar Munoz. En 2018, nous avons lancé notre programme Care4, qui place le passager au cœur de nos préoccupations. Nous voulons changer la relation entre le passager et United ». La première traduction concrète de ce programme a consisté à offrir à chacun de ses 30.000 personnels de cabine et d'aéroport, quatre heures de formation à la bienveillance vis-à-vis des passagers. A ce volet formation s'est ajoutée, cette année, une série d'innovations, toutes destinées à cultiver l'image de service au passager.
 
Cela va de l'installation de nouveaux coffres à bagages à bord plus spacieux à une nouvelle application permettant de visualiser l'intérieur des avions en 3D, en passant par un nouveau système informatique de gestion des vols, qui aurait déjà permis de « sauver » quelque 60.000 vols en correspondance. (...)

La lutte contre le réchauffement climatique n'est évidemment pas oubliée. (...) United est ainsi la seule compagnie américaine à avoir investi dans un site de production de biocarburant en Californie. (...)

> American Airlines : l'immobilisation du 737MAX pèse sur les résultats

(source Boursier com) 24 octobre - American Airlines dévoile des résultats trimestriels légèrement supérieurs aux attentes des analystes bien qu'un peu courts au niveau des revenus. Sur le troisième trimestre, le transporteur a ainsi enregistré un bénéfice net de 425 millions de dollars contre un profit de 372 M$ (...). Le chiffre d'affaires augmente de 3% à 11,91 Mds$ là où le marché attendait 11,94 Mds$. La recette unitaire, élément très suivi par les opérateurs, s'est améliorée de 2%. (...)
 
La direction estime désormais le coût lié à l'immobilisation du 737 MAX à 540 millions de dollars en 2019 alors qu'elle pensait jusqu'à présent que son bénéfice avant impôts serait réduit de 400 M$ en raison des annulations de vols dues à l'indisponibilité de l'avion. American Airlines, qui dispose de 24 737 MAX, s'attend pour le moment à ce que l'appareil retrouve les airs à la mi-janvier. (...)

> Le temps presse pour le 737 MAX de Boeing

(source Le Journal de l'Aviation) 22 octobre - Les semaines se suivent et se ressemblent chez Boeing, chacune apportant son lot de mauvaises nouvelles pour le programme 737 MAX. (...)
 
Mais la crise du 737 MAX c'est aussi des avions qui sont en train de partir au soleil pour la période hivernale en Amérique du Nord et en Europe, ou des avions qui s'éloignent de leur hub de prédilection pour faire des économies de frais de parking, signe que les mises en cocon des appareils pourraient encore durer des mois. Pour l'instant, les deux principaux opérateurs américains que sont Southwest et American Airlines tablent respectivement sur février et janvier prochain pour un retour en service très progressif de leur flotte. Pour l'Europe, Patrick Ky, le directeur exécutif de l'EASA envisage le mois de janvier au plus tôt, en fonction des vols d'essai qui seront réalisés par des pilotes européens sur l'appareil mi-décembre.
 
Car le temps presse pour le 737 MAX de Boeing. L'avionneur ne livre plus un seul monocouloir en version civile depuis des mois et il faudra désormais au moins une année pour mettre en service tous les appareils déjà produits (modifications et redelivery des avions déjà livrés, nouvelles livraisons, nouvelles formations des équipages), sans parler de l'immense travail de communication qui sera nécessaire pour pouvoir regagner progressivement la confiance des passagers, désormais bien avertis, et qui ne se satisferont pas d'un simple changement de nom du programme.

Et faute de remise en service dans les prochains mois, c'est le pire des scénarios qui deviendrait alors le plus probable avec une nouvelle diminution de la production voire son arrêt temporaire, ce qui aurait des effets dévastateurs pour l'ensemble de la supply-chain du programme.

Mon commentaire : Les conséquences pour l'industrie aéronautique d'un arrêt définitif de l'exploitation des B737 Max sont tellement importantes que pas un observateur n'ose l'envisager. Aucun constructeur ne serait en mesure de remplacer le millier de B737 Max attendus dans les deux prochaines années.

Mais aucun client ne voudra remonter dans cet avion s'il n'est pas sûr de s'y sentir en sécurité. Le défi que doivent relever Boeing et les organismes certificateurs est immense.

> Le Parlement Européen pour une protection contre les faillites de compagnies aériennes

(source La quotidienne) 28 octobre - (...) Suite à la faillite gigantesque de Thomas Cook, le Parlement Européen réclame désormais une meilleure protection des voyageurs. La résolution requiert également une protection de l’argent des clients pour les compagnies aériennes. (...)
 
Concrètement, le Parlement propose qu’à l’avenir, les compagnies aériennes soient tenues de sécuriser les fonds pour des vols déjà payés à l’avance par les clients mais pas encore effectués via des fonds de garantie ou des contrats d’assurance. Un ajout pourrait être inclus dans le règlement, selon une résolution adoptée récemment à Strasbourg.
 
Des syndicats d’entreprises du tourisme telles que Ectaa, DRV, ASR, EDV ou VUSR ont également milité pour une mise en place, à l’échelle européenne, de la sécurité de l’achat de billets d’avion en cas d’insolvabilité, similaire à la protection des dépôts qui existe déjà pour les vacances à forfait. Les États membres de l’UE doivent encore se prononcer sur la révision du règlement sur les droits des passagers.
 
IATA reste pour le moment en déphasage (...) : « Il est essentiel que les gouvernements, les organismes de réglementation et les passagers aériens comprennent l’équilibre entre la protection des droits des consommateurs et la protection des services aériens durables. Une réglementation appropriée, coordonnée au niveau mondial, peut donner confiance aux passagers tout en garantissant la liberté de voler. Plutôt que des réglementations « défendant » les passagers, elles devraient être définies comme un partenariat entre les consommateurs et l’industrie, afin d’encourager la concurrence, l’innovation, la confiance des consommateurs et l’amélioration de la connectivité aérienne » (...).

Mon commentaire : Depuis le début de l'année et l'enchainement des faillites des compagnies aériennes européennes, les associations de consommateurs et les gouvernements cherchent des solutions pour protéger les clients.

Les grandes compagnies aériennes sont réticentes. Elles craignent de devoir assumer financièrement les conséquences de faillites dont elles ne sont pas responsables.

> Vinci bénéficie au T3 de la vigueur de ses activités de concession

(source Reuters) 24 octobre - Vinci a annoncé jeudi une progression de 11% de son chiffre d'affaires à 34,9 milliards d'euros au cours des neuf premiers mois de l'année, bénéficiant de la solide performance de ses aéroports et de ses concessions autoroutières.
 
Pour le seul troisième trimestre, le groupe, qui a acquis une participation majoritaire dans l'aéroport britannique de Gatwick en décembre, a enregistré une croissance organique de 6,3% à 13,1 milliards.
 
Vinci dit n'avoir ressenti aucun effet particulier des incertitudes liées au Brexit sur ses activités au Royaume-Uni au cours des neuf premiers mois de l'année, même si le trafic de Gatwick a reculé de quelque 1% sur le seul 3e trimestre. Ce recul, selon le groupe, peut également être imputable à la faillite du voyagiste Thomas Cook ainsi qu'à une grève chez British Airways.

Vinci, qui est candidat à la privatisation de l'opérateur aéroportuaire français ADP, a confirmé anticiper pour 2019 une progression de son chiffre d’affaires et de son résultat.


Fin de la revue de presse

> Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris

Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7 millions d'électeurs.

Sur Internet, la consultation se signe sur le site referendum.interieur.gouv fr

Au 25 octobre, alors que la moitié du délai de signature est écoulée, la consultation avait recueilli 896.000 signatures, soit 19% des signatures requises.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 10,755 euros en clôture lundi 28 octobre. Elle est en hausse (pour la septième semaine consécutive) de 1,94%.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 10,81 euros.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en hausse de 2$ à 61$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

A bientôt.

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| François Robardet

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