N°728, 4 novembre 2019
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi ...
>
Pour Air France-KLM, tout se jouera le 5 novembre
(source Les Échos) 31 octobre - Air France-KLM l’avait annoncé : la
sortie de l’A380 de la flotte d’Air France aura un impact global de 400
millions d’euros. Et cet impact est immédiat. Au troisième trimestre
2019, le transporteur aérien a déjà passé pour 100 millions d’euros de
dépréciations. A cela s’est ajouté un effet devise négatif, lié au
renchérissement du dollar et du yen, le tout dans un contexte
macroéconomique moins porteur. « La tendance des gens à voyager n'est
pas à son pic », a commenté le directeur financier, Frédéric Gagey, face
aux journalistes, en faisant référence aux situations en Argentine, au
Brésil, à Hong Kong ou au Liban. Conséquence, le profit net
trimestriel a chuté de plus de moitié par rapport à l’an dernier, à 366
millions d’euros. Le consensus, bien plus positif, attendait 643
millions… Également en repli, mais bien moins prononcé, le résultat
d'exploitation est ressorti à 900 millions d’euros, contre 1,065
milliard un an plus tôt et 963 millions attendus par le consensus,
soit
une baisse de 15,5%, qui trouve son origine dans « l'environnement
commercial et la hausse (de 135 millions, NDLR) de la facture
carburant », explique le groupe de Ben Smith. Le chiffre d’affaires a,
lui, progressé de 0,8%, à près de 7,7 milliards d’euros, en ligne avec
les attentes des analystes. Mais il y un indicateur que les investisseurs attendaient de pied ferme
: la recette unitaire au troisième trimestre. (...)
a légèrement reculé de 0,6%. C’est toutefois moins que redouté par le marché. Selon
la direction, la tendance devrait se poursuivre au quatrième trimestre.
En revanche, les coefficients de réservations long-courrier sont en
moyenne en hausse sur la période novembre-mars. Concernant
Transavia, la « pépite », comme elle est qualifiée, elle a enregistré
une hausse de 6,4% du nombre de passagers transportés sur le trimestre,
de 11,1% de son chiffre d’affaires et de 3% de la recette unitaire. En
revanche, le résultat d’exploitation s’est effrité de 2,8% en raison de
dépenses temporaires de flotte. Pour la suite, la direction a revu une
nouvelle fois à la baisse sa prévision de croissance des capacités de sa
filiale low-cost, tablant sur une progression de 6% à 8%, contre 7% à 9%
jusque-là.
« L'environnement n'est pas comme en 2018, voire en 2017 », a
déclaré le directeur financier, Frédéric Gagey, aux journalistes, en
citant les tensions commerciales qui pèsent sur le fret, où le
coefficient d'occupation baisse de 3,4 points à 54,8%. Air
France-KLM a en revanche confirmé viser une croissance des capacités de
son réseau hors Transavia de 2% à 3% en 2019 (...).
Ben Smith sera attendu au tournant la semaine prochaine. C’est en
effet le 5 novembre que le Canadien doit présenter la trajectoire du
groupe pour les années à venir. Les grandes lignes ont déjà été plus ou
moins dévoilées : montée en gamme, simplification des structures,
optimisation de la flotte, réduction de l’écart de performance entre Air
France et KLM, qui, sur neuf mois, affichent des marges d’exploitation
respectives de 2,1% et 8,5%. Reste à préciser comment y parvenir.
>
Anne Rigail, DG D’Air France, “Viser L’Excellence Opérationnelle”
(source Forbes) 1er novembre - A l’occasion du premier vol commercial
à bord de l’A350 d’Air France, Anne Rigail fait le bilan pour Forbes de
ses premiers mois à la tête d’Air France (...). Q. À
quelques jours de la présentation très attendue des orientations
stratégiques du groupe par Ben Smith, quel bilan tirez-vous de cette
première année à la tête d’Air France ? Anne Rigail : Ce
premier vol inaugural en A350 vers Toronto résume bien notre stratégie
tournée vers l’excellence opérationnelle et l’amélioration du parcours
client.
Notre priorité a d’abord été de rétablir le
dialogue avec tous les personnels pour ramener un climat social apaisé. (...)
L’autre priorité a été la simplification du portefeuille de marques avec
la suppression de la marque Joon et la fin de l’utilisation de la marque
Hop. (...) Une des dernières
négociations avec les syndicats et les personnels a porté sur la
possibilité de faire croître Transavia (...). Notre ambition est de faire de
Transavia le premier acteur low-cost au départ de la France. C’est bien
parti, car l’an dernier Transavia a crû de 15 %.
L’autre grand
axe stratégique a été de rétablir la confiance avec nos clients. Cela
est passé par un plan d’excellence opérationnel avec notamment la mise
en place de 4 avions de réserve pour éviter des annulations « à chaud ».
Tout cela a permis à Air France de gagner plus de 10 places depuis un an
dans les classements internationaux de ponctualité. On est dans le trio
de tête en Europe. Q. Vous investissez 1 milliard d’euros
sur 5 ans dans le parcours client ? Concrètement, qu’est ce qui va
changer pour les voyageurs ? Anne Rigail :
Nous
investissons plus d’un milliard d’euros par an dans le renouvellement de la flotte et un
milliard d’euros supplémentaire sur 5 ans est dédié à l’amélioration du
parcours client. L’arrivée de 28 A350 permet de proposer des
avions de nouvelle génération, plus performants pour l’environnement,
plus adaptés aux nouveaux besoins, surtout plus confortables, et
beaucoup plus silencieux. (...)
Pour leur parcours aéroports, nos clients recherchent plus de
fluidité. Nous travaillons à améliorer les outils digitaux pour
supprimer tous les irritants. (...) Nous avons également lancé un plan
de rénovation ou de création de salons (...) En vol, la différence se fait surtout grâce à
l’attention particulière de nos personnels. La digitalisation permet de
personnaliser la relation client grâce à des tablettes. Le digital
nourrit l’humain pour anticiper les souhaits de nos clients.
Q. Votre autre grand chantier est l’environnement. Le secteur aérien
est sous les feux de critiques, quelles réponses apportez-vous ?
Anne Rigail : Air France a toujours montré la voie dans ce domaine.
Pour la quinzième année consécutive, Air France-KLM figure aux premières
places de l’indice Europe et Monde du DJSI, l’indice Dow Jones Sustainability et a retrouvé la tête du classement en 2019. Notre leadership doit mobiliser et fédérer nos partenaires, les industriels et
professionnels du secteur aérien, car nous avons tous cette
responsabilité de transformer au quotidien le transport aérien pour le
rendre plus respectueux de l’environnement. (...) 85 500 arbres ont déjà été
plantés depuis le lancement du nouveau programme de reforestation Trip
and Tree by Air France. Ce programme propose aux clients d’Air France,
lors de l’achat de leur billet, de faire un geste pour la planète et de
réduire l’empreinte carbone de leur voyage en plantant des arbres qu’ils
peuvent choisir. A partir du 1er janvier 2020, sur tous nos vols
domestiques, nous avons volontairement décidé de compenser intégralement
les émissions de CO2 de tous nos passagers afin de contribuer à la
neutralité carbone de leurs voyages. Au niveau européen,
Air
France compense déjà 50 % de ses émissions dans le cadre du système
européen ETS. Ce qui nous coûte de l’ordre de 40 millions d’euros par
an. À partir de 2021, pour les vols internationaux, les compagnies
aériennes se sont engagées à réduire leurs émissions de gaz à effet de
serre via le système global mondial (CORSIA), conclu dans le cadre de
l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Pour nous, les résultats sont déjà tangibles. (...) – 7 %
d’émissions de CO2 nettes entre 2005 et 2018 pour le Groupe Air France,
dans un contexte d’augmentation du trafic aérien. (...)
>
Gulf Air signe avec KLM
(source Air Journal) 29 octobre - La compagnie aérienne Gulf
Air a signé un accord de partage de codes avec KLM Royal Dutch Airlines,
donnant à cette dernière accès à quatre destinations au Pakistan.
(...) Selon l’accord valable depuis le 27 octobre 2019
entre les compagnies nationales du Bahreïn et des Pays-Bas, Gulf Air
peut désormais vendre sous code GF les vols de KLM entre sa base à
Amsterdam-Schiphol et les aéroports de Manama d’une part, et de
Francfort d’autre part. En échange, la compagnie néerlandaise peut
vendre sous code KL sur les vols de Gulf Air entre sa base à Manama et
Sialkot, Karachi, Lahore et Peshawar au Pakistan, un pays absent de son
réseau depuis 2000. (...)
>
3ème trimestre : le groupe IAG souffre des grèves britanniques
(source Air Journal) 1er novembre - Le groupe aérien International
Airlines Group (IAG) a vu son chiffre d’affaires progresser de 2,4% au
troisième trimestre, mais son bénéfice net a reculé de 10,6% sur fonds
de conflits sociaux en Grande Bretagne. Composée des compagnies
aérienne British Airways, Iberia, Aer Lingus et des low-cost Vueling et
Level, IAG a enregistré au troisième trimestre 2019 un chiffre
d’affaires de 7,31 milliards d’euros, en hausse de 2,4%. Les revenus
passager ont progressé de 2,3% mais ceux du cargo affichent -7,2%,
tandis que les coûts ont globalement augmenté de 4,9%. Ce qui lui laisse
un bénéfice opérationnel de 1,425 milliard d’euros (+4,9%), avec une
recette unitaire par SKO en recul de 0,5% à 7,08 centimes d’euro.
Le CEO du groupe Willie Walsh évoque dans un communiqué de « bons
résultats sous-jacents. (...) En outre, notre facture de carburant a augmenté de 136
millions d’euros au cours du trimestre, les coûts unitaires de carburant
augmentant de 4,2% à taux de change constants ». Le coût des conflits
sociaux est estimé à 155 millions d’euros. (...) IAG prévoit que son bénéfice
opérationnel pour 2019, avant éléments exceptionnels,
sera en baisse de 6% par rapport à 2018 pro forma. La
recette unitaire passager devrait diminuer légèrement à taux de change
constant, et les coûts unitaires hors carburant devraient s’améliorer à
taux de change constant.
>
IAG rachète Air Europa et met la pression sur Air France-KLM
(source La Tribune) 4 novembre - IAG, le groupe aérien composé de British Airways,
Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level, montre une nouvelle fois sa grande
réactivité. Moins d'un mois après avoir appris la fin de son alliance
avec son principal allié en Amérique latine, Latam, à la suite du
rapprochement de cette dernière avec la compagnie américaine Delta,
membre d'une alliance concurrente, IAG a trouvé une parade pour
préserver ses positions entre l'Europe et l'Amérique latine et centrale,
lesquelles sont déjà fortes avec la présence en son sein de la compagnie
espagnole Iberia. Ce
lundi 4 novembre, IAG a en effet annoncé avoir trouvé un accord avec le
groupe de tourisme espagnol Globalia Corporación Empresarial afin de lui
racheter pour 1 milliard d'euros sa compagnie aérienne Air Europa
présente également sur cet axe stratégique. Avec ses 66 avions, Air
Europa assure non seulement des vols intérieurs mais aussi des vols
internationaux vers essentiellement l'Amérique latine et les Caraïbes.
L'an
dernier, Air Europa a transporté 11,8 millions de passagers et réalisé
un chiffre d'affaires de 2,1 milliards de chiffre d'affaires pour un
bénéfice opérationnel de 100 millions d'euros. IAG va racheter la
totalité des actions d'Air Europa et compte boucler la transaction au
second semestre 2020 une fois obtenues les différentes autorisations
réglementaires. IAG, qui va financer la transaction par de la dette, va
conserver la marque Air Europa mais la compagnie sera intégrée dans le
giron de Iberia. Cette annonce est un coup dur pour Air France-KLM.
Partenaires depuis une quinzaine d'années, le groupe français et Air
Europa (tous deux membres de l'alliance Skyteam) avaient conclu en
juillet un accord de « joint-venture » d'une durée de 10 ans pour
exploiter de manière conjointe les liaisons aériennes entre l'Europe et
l'Amérique centrale et du sud. En attente du feu vert des autorités
brésiliennes, cette alliance a peu de chance de voir le jour.
Reste à voir si Air France-KLM pourra compenser le départ d'Air Europa
par l'arrivée de Latam dans le giron de Delta qui a raflé 20% de son
capital. Car si Latam a annoncé son départ de l'alliance Oneworld
(British Airways, Iberia, American Airlines...), elle n'a pas indiqué
qu'elle allait intégrer Skyteam, l'alliance de Delta, Air France-KLM.
>
Lufthansa va-t-elle finalement s’inviter dans le capital d’Alitalia ?
(source La Quotidienne) 4 novembre - Depuis mai 2017, la compagnie
aérienne italienne Alitalia qui venait d’échouer à trouver un
investisseur solide, est gérée par des administrateurs ad hoc. Pour
garder un actionnariat majoritairement italien, l’état italien a fait
appel aux grands groupes de la péninsule, dans un projet qui prévoyait
en complément l’entrée au capital d’une grande compagnie aérienne
étrangère. Ce sont finalement les chemins de fer italiens, Ferrovie
dello Stato, qui ont été retenus. Une date butoir pour la
recapitalisation avait été fixée au 15 octobre dernier.
(...) Delta
Airlines semblait avoir remporté la dernière manche et l’accord devait
être finalisé le mois dernier avec pour compléter le tour de table
l’arrivée d’un troisième actionnaire minoritaire, le groupe Italien Atlantia (Groupe Benetton).
(...) Reuters de
source sure précise que Lufthansa envisagerait d’investir près de 200
millions d’euros pour restructurer Alitalia. Quasiment le double de ce
que Delta Airlines avait proposé. (...) Auparavant Lufthansa avait renoncé car il ne lui semblait pas
possible d’effectuer la réduction des effectifs du personnel souhaitée. (...) Car pour
continuer à fonctionner sans licenciement, Alitalia a bâti un système de
chômage technique tournant. Chaque mois une partie du personnel de la
compagnie est déclarée en chômage technique, ce qui fait que leurs
salaires sont payés par l’état et non pas par la compagnie. Une
fois leur période légale de chômage technique épuisée, ils réintègrent
la compagnie et reprennent le travail tandis qu’une autre fournée
d’employés est à son tour inscrite au chômage technique. (...)
>
IndiGo passe une nouvelle commande géante d'A320neo à Airbus
(source Le Journal de l'Aviation) 29 octobre - L'explosion tant
attendue du trafic aérien indien, IndiGo y croit dur comme fer. La
compagnie indienne vient de passer une nouvelle commande géante à Airbus
le 29 octobre, pour pas moins de 300 appareils de la famille A320neo. Ce
troisième contrat ferme depuis 2011 - à raison d'une signature tous les
quatre ans - va porter le total de la compagnie low-cost indienne à 730
exemplaires. Elle va ainsi renforcer sa place de premier opérateur
mondial, elle qui a déjà reçu 97 appareils depuis mars 2016.
Cette nouvelle commande sera composée d'A320neo, d'A321neo et
pour la
première fois d'A321XLR. Ce dernier, capable de relier New Delhi à
Londres avec ses 4 700 nm d'autonomie (8 700 km), pourrait bien ouvrir
les portes de l'Europe occidentale à indiGo. Le détail de la répartition
entre les différents modèles n'a pas été communiqué, mais ces nouveaux
appareils viendront s'ajouter aux 280 A320neo et aux 150 A321neo déjà
commandés (sans compter les 100 A320ceo signés en 2005). (...)
Le choix de
la motorisation n'a pas encore été dévoilé, mais il s'agira certainement
du LEAP-1A de CFM International. Lors de sa première commande en 2011, IndiGo avait opté pour le PW1100G-JM de Pratt & Whitney mais, échaudé
par les problèmes à répétition du moteur, la compagnie s'est finalement
retournée vers la coentreprise de Safran Aircraft Engines et GE Aviation
en juin dernier. Lors du salon du Bourget, elle a signé un contrat de
plus de 20 milliards de dollars, prix catalogue, pour la motorisation de
280 A320neo et A321neo et le soutien associé. Les premières livraisons
d'avions équipés de LEAP-1A sont prévues l'an prochain.
>
Japan Airlines (JAL) : chute de 30% du bénéfice net au 1S
(source awp/afp) 31 octobre - La compagnie aérienne nippone Japan
Airlines (JAL) a annoncé jeudi une chute de 30% sur un an de son
bénéfice net du premier semestre 2019/20, à 51 milliards de yens (425
millions d'euros), victime d'une moindre demande sur les vols
internationaux et le fret. JAL, tout comme sa concurrente et
compatriote ANA Holdings, pâtit des tensions commerciales
sino-américaines, qui affaiblissent son activité fret, et des frictions
historiques entre le Japon et la Corée du Sud, qui ont fait chuter les
flux de touristes entre les deux pays depuis cet été. Les
manifestations pro-démocratie à Hong Kong ont aussi affecté les voyages
de Japonais vers cette destination. (...)
Pour l'ensemble de l'exercice débuté le
1er avril, JAL a révisé négativement une partie de ses objectifs: le
groupe s'attend certes toujours à une baisse de 24% de son bénéfice net
à 114 milliards de yens (950 millions d'euros) mais son chiffre d'affaires devrait monter moins
que prévu, de seulement 1,9% au lieu de 5%, à 1.516 milliards de yens
(12,6 milliards d'euros).
>
Chine: les compagnies aériennes ont pris de la hauteur au 3e trimestre
(source awp/afp) 31 octobre - Les principales compagnies aériennes
chinoises ont enregistré des résultats en hausse au troisième trimestre,
portées par l'explosion du trafic dans le pays malgré une hausse des
prix du kérosène.
China Southern Airlines, la plus grosse compagnie du pays en nombre
de passagers, a vu son bénéfice net progresser de 17,1% sur un an à 2,38
milliards de yuans (304 millions d'euros), selon un communiqué transmis
jeudi à la Bourse de Hong Kong. Sa concurrente China Eastern
Airlines a vu son bénéfice bondir de 9,83% sur un an sur la période
juillet-septembre à 2,42 milliards de yuans (308 millions d'euros), a
indiqué la deuxième compagnie chinoise en termes de passagers.
De son côté, Air China a fait état d'un bénéfice net en hausse de 4,4%
sur un an à 3,62 milliards de yuans (460,8 millions d'euros). (...)
Avec la hausse du niveau de vie et l'appétit des Chinois pour les
voyages, le transport aérien est en plein boom dans le pays. (...)
>
Ryanair en bénéfice supérieur aux attentes, mais exposée aux aléas du Boeing 737 MAX
(source Reuters) 4 novembre - La compagnie aérienne Ryanair
(...) affiche un bénéfice après impôts de 1,15 milliard d'euros
entre avril et septembre, la période la plus prolifique pour
son activité, conforme aux résultats de l'an passé et supérieur aux
prévisions des analystes qui tablaient sur 1,08 milliard. La
compagnie prévoit désormais un bénéfice annuel compris entre 800 et 900
millions d'euros. (...) Michael O'Leary, le PDG de Ryanair, a déclaré que l'objectif était
désormais de disposer de 20 Boeing 737 MAX d'ici l'été prochain tout en
ajoutant qu'"il existe un risque réel qu'il n'y en ait aucun" à cette
date. (...) Pour l'année fiscale qui courra jusqu'au 31
mars 2021, Ryanair prévoit de transporter 157 millions de passagers,
soit 2,6% seulement de plus que son objectif de 153 millions sur la
période avril 2019-mars 2020. Ce serait la croissance
la plus basse de son trafic depuis sept ans - depuis 2014, Ryanair
tourne en moyenne sur une croissance de 10% du nombre de ses passagers.
Et encore cette croissance pourrait-elle être
ramenée à zéro en cas de nouveaux reports de livraisons. Le
directeur financier Neil Sorahan a cependant affirmé qu'il n'y avait
"absolument aucun risque" que l'objectif de moyen terme de 200 millions
de passagers par an d'ici mars 2024 ne soit pas respecté.
>
737 MAX : le patron de Boeing ne convainc pas sur la sécurité au Congrès américain
(source Agence France-Presse) 30 octobre - Le patron de Boeing n’a
pas réussi à convaincre mardi que la sécurité, plutôt que l’argent,
était la priorité du constructeur, au cours d’une audience tendue devant
des sénateurs américains en colère et des familles des 346 personnes
mortes dans les écrasements du 737 MAX, l’avion-vedette du constructeur.
Pendant plus de deux heures, Dennis Muilenburg a été interrogé et
critiqué — souvent de façon virulente — par nombre d’élus, qui ont
dénoncé l’attitude de Boeing dans cette affaire, un an jour pour jour
après la tragédie de Lion Air, suivie en mars par celle d’Ethiopian
Airlines. Ses excuses aux familles, la voix cassée par l’émotion, n’ont
pas suffi à susciter la clémence des sénateurs. Droit comme un
i, souvent tendu, M. Muilenburg a été pressé de questions précises sur
les démarches qui ont mené à l’autorisation de vol du 737 MAX, le
dernier-né d’une prestigieuse lignée d’avions lancée à la fin des années
1960. Particulièrement sur la sellette, les relations très étroites
entre l’autorité de régulation qui a donné son feu vert (la FAA) et le
constructeur aéronautique, mais aussi le manque de transparence
entourant le système automatique MCAS, qui devait empêcher le MAX de
piquer du nez et qui a été mis en cause dans les deux accidents.
« Boeing est venu à mon bureau quelque temps après les accidents
et a déclaré que ceux-ci étaient dus aux erreurs des pilotes. En vérité,
ces pilotes n’ont jamais eu une chance. Leurs familles ne
savaient pas qu’ils étaient dans des cercueils volants parce que Boeing
avait décidé de dissimuler le MCAS aux pilotes », a fustigé le
sénateur démocrate du Connecticut, Richard Blumenthal. (...)
Dennis Muilenburg est apparu déstabilisé par ces attaques venant des
élus, alors qu’il dirige un géant de l’industrie américaine d’une
importance cruciale dans le tissu économique du pays. « Nous devons et
nous allons faire mieux. Nous faisons des erreurs et il y a des choses
que nous ne faisons pas bien », a dit le patron. Il a
ensuite répété que la sécurité était la priorité de Boeing. Mais les
parlementaires ont accusé le constructeur — sur la base de documents
internes dévoilés avec retard — d’avoir accéléré le développement et la
certification du MAX pour faire face à la concurrence d’Airbus, qui
avait pris de l’avance dans ce créneau très lucratif. (...)
>
Des dizaines de Boeing immobilisés dans le monde en raison de fissures, selon le constructeur
(source Atlas info) 1er novembre - Des fissures découvertes sur des
Boeing 737 NG ont entraîné l'immobilisation de dizaines d'appareils dans
le monde pour réparation, a annoncé jeudi le constructeur qui subit là
un nouveau revers. (...) Au début du mois,
Boeing (...) avait
fait état d'un problème sur le "pickle fork", la partie de l'avion
permettant de lier les ailes au fuselage et de gérer les contraintes et
les forces aérodynamiques. Dans une directive de
navigabilité (AD), l'Agence fédérale américaine de l'aviation
(FAA) (...) exige
l'inspection, dans les sept jours, "avant l'accumulation de 30.000
cycles de vols" de chaque appareil. (...) La FAA avait aussi demandé
que les appareils ayant accumulé entre 22.600 et 29.999 cycles soient
inspectés dans les 1.000 cycles suivants. Jeudi, un
porte-parole de Boeing a déclaré à l'AFP à Sydney que moins de 5% (50
appareils) du millier d'avions inspectés à ce stade présentaient des
fissures et avaient été immobilisés à des fins de réparation. Il s'est
refusé à fournir le chiffre précis. (...)
Stephen
Fankhauser, expert aéronautique à la Swinburne University of
Technology, a expliqué que les pièces en question étaient
construites de façon à ce que "la structure puisse tolérer un certain
niveau de dégâts ou de dégradation".
Des quatre grandes compagnies aériennes américaines, seule Southwest a
détecté des appareils défectueux (trois). (...) Plus gros opérateur mondial
de 737 NG, avec "plus de 450 Boeing 737-800", Ryanair a de son côté
indiqué ne pas être touché par le problème pour le moment. (...)
Quant à Transavia France, filiale low-cost du groupe Air
France-KLM, "des vérifications ont débuté" sur ses 38 appareils et "à ce
jour aucune anomalie n'a été détectée", selon un
porte-parole.
>
Les Airbus A220 ne devront plus voler plein gaz après plusieurs incidents
(source AFP) 29 octobre - Les Airbus A220, ex-CSeries
du canadien Bombardier, ne devront plus voler à plein régime à
partir d'une certaine altitude, après plusieurs pannes de
moteurs sur des appareils de la compagnie Swiss, ont annoncé les agences
de sécurité aérienne canadienne et européenne (EASA). (...)
Cette décision fait suite à "plusieurs cas d'arrêt du moteur en
vol" sur des BD-500 d'Airbus Canada, devenus A220, note
Transport Canada. "Les résultats préliminaires d'enquête
indiquent que des montées à haute altitude effectuées à des niveaux de
poussée élevés sur des moteurs d'une certaine poussée nominale
pourraient être un facteur contributif" à ces incidents, ajoute
l'agence. (...)
Revue de presse boursière
>
Air France KLM : un cran plus haut ?
(Boursier com) 30 octobre - Le broker Bernstein est toujours à
"performance de marché" avec un cours cible ajusté sur le dossier de 10
à 11,20 euros. Berenberg aussi reste acheteur sur la compagnie aérienne,
en visant 12,40 euros, tandis que la compagnie franco-néerlandaise a
fait état d'une hausse de son activité en septembre avec 9,3 millions de
personnes transportées (+2,2%)...
Parmi les autres avis, AlphaValue
a décidé de ramener d''accumuler' à 'réduire' son conseil, malgré un
objectif ajusté de 10 à 10,1 euros. Bank of America Merrill Lynch qui a
repris le suivi du dossier dernièrement avec un conseil 'acheter' et un
objectif de 12 euros, s'attend à des gains de parts de marché et à une
amélioration des marges, la solidité du bilan permettant par ailleurs
d'envisager le versement de dividendes...
UBS a relevé son
objectif de cours sur Air France-KLM de 10 à 10,7 euros tout en
réitérant sa recommandation Neutre. HSBC relève son objectif de 0,5 euro, à 12,50 euros.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 4 novembre, alors que la
moitié du délai de signature est écoulée, la
consultation avait
recueilli 922.000 signatures, soit 19,54% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,57 euros en clôture lundi 4
novembre. Elle est en baisse (après sept semaines de hausse) de
-1,72%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,10 euros, en augmentation suite à l'annonce des résultats du
3ème trimestre et des neuf premiers mois de l'année
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 2$ à 63$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PS et PNC Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
désabonnez-vous et précisez votre demande.
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10218 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|