N°729, 11 novembre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Pourquoi le plan stratégique de Ben Smith pour Air France - KLM peine à convaincre le marché
(source BFM Bourse) 6 novembre - En dépit du retour du versement des
dividendes dès 2022 et d'objectifs financiers ambitieux, le plan
stratégique à horizon 2024 dévoilé mardi par le PDG canadien de la
compagnie franco-néerlandaise s'est traduit par un repli du titre Air
France - KLM de près de 6%. Le marché craint notamment que l'ampleur des
investissements annoncés (20 milliards d'euros sur cinq ans) ne permette
pas au groupe de générer suffisamment de cash avant 2023-2024. (...) Ben Smith a pourtant pris soin de
brosser les investisseurs dans le sens du poil en annonçant la reprise
-tant attendue- du versement de dividendes, suspendu depuis 2008. (...)
Le directeur général adjoint en
charge des Finances d'Air France - KLM, Frédéric Gagey, a indiqué que le
groupe devrait être en mesure de verser un dividende "dès que le
résultat opérationnel dépassera 1,9 milliard d'euros". (...)
En termes d'objectifs financiers, la compagnie franco-néerlandaise
vise "à moyen terme" une marge opérationnelle de 7 à 8%, quand les
analystes tablent sur 4% pour l'exercice en cours. Pour ce faire, Ben
Smith entend redresser la rentabilité du groupe, de 25 et 50% inférieure
à celle de ses concurrents européens. (...) D'ici à 2024, le dirigeant souhaite également porter le
résultat opérationnel à 2,5 milliards d'euros, contre 1,15 milliard
d'euros attendu en 2019 par le consensus de place. Ben Smith compte pour
cela augmenter le résultat opérationnel d'Air France de 900 millions sur
les 5 prochains exercices, celui de KLM de 250 millions d'euros et celui
de sa filiale à bas coûts Transavia de 100 millions d'euros également.
Le solde de 100 millions proviendrait de synergies additionnelles.
Ces objectifs ambitieux, s'ils sont atteints, permettraient à
Air France-KLM de financer les 20 milliards d'euros d'investissements
prévus au cours des cinq prochains exercices. Afin de tenir cet
objectif, le transporteur aérien s'engage à réduire ses coûts unitaires
(mesuré en équivalent siège kilomètre offert, à prix du kérosène et
changes constants) de 1% par an jusqu'en 2024. (...)
Plusieurs éléments de ce plan
stratégique ont soulevé des questions chez les investisseurs. Selon un
trader, qui s'est confié à Reuters, l’un des motifs de déception vient
du fait que le retour du dividende ne devrait pas se matérialiser avant
2022, si l'on s'en tient aux perspectives de progression du résultat
opérationnel avancé par Air France-KLM. Pour Rishika Savjani,
analyste en charge du dossier chez Barclays, "si la stratégie du groupe
concernant sa marge opérationnelle est à la fois limpide et
impressionnante, ces prévisions ont été établies hors effets de changes
potentiels, évolution du prix des matières premières et du contexte
macroéconomique". Le secteur aéronautique étant particulièrement
volatil, "le chemin tracé par le groupe vers l'amélioration de la
rentabilité est donc encore à risque" ajoute-t-elle. (...)
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Le point sur la rationalisation de la flotte d'Air France
(source Le Journal de l'Aviation) 6 novembre - (...) La transformation de la flotte devrait contribuer à
hauteur de 300 millions d'euros à l'amélioration du bénéfice
opérationnel de 900 millions d'euros visé d'ici 2024. Le premier
objectif est de la simplifier : « nous pensions avoir une flotte
complexe qu'il fallait simplifier chez KLM, voici ce que nous avons chez
Air France. Nous n'avons pas tous les types avions mais nous y sommes
presque », constate en plaisantant Benjamin Smith.
La flotte
actuelle compte neuf cockpits différents, dont quatre sur le réseau
régional. Cela ne va pas durer. Le premier chantier flotte auquel s'est
attaqué Benjamin Smith à son arrivée a été l'accélération de la sortie
des ATR et des ERJ145. Il ne reste respectivement que quatre et treize
exemplaires de chaque appareil. Les CRJ700, CRJ 1000, Embraer 170 et 190
ont vocation à être conservés d'ici 2024, même si le DG d'Air France-KLM
et ses équipes réfléchissent à la pertinence du maintien des CRJ 700 et
E170. Qu'ils partent ou non, la flotte régionale devrait conserver deux
types de cockpit et se limiter à 50 à 60 appareils. La flotte de
monocouloirs compte un seul type de cockpit, étant composée de 114
appareils de la famille A320. Toute la flotte a vocation à être
modernisée (sans croissance prévue du nombre d'appareils). Air France a
déjà passé une commande pour soixante A220-300, destinés à en remplacer
la première moitié (A318 et A319). Les études se poursuivent pour le
remplacement des A320 et A321. Benjamin Smith indique que l'A320neo est
la solution naturelle mais que ce n'est pas la seule envisagée pour le
moment. Surtout, il a fait un appel du pied à Airbus en indiquant qu'Air
France serait très intéressée par un A220-500 pour la seconde moitié de
sa flotte. Enfin, la partie long-courrier compte aujourd'hui
quinze A330-200, quatre A340-300, un A350 (tous sous certification
commune), neuf 787-9, 68 Boeing 777 et dix A380. La sortie des A340 et
des A380 est actée. Les premiers sont remplacés par les A350, tandis que
la réflexion touche à sa fin sur les seconds. Benjamin Smith
explique en effet que la période est propice à l'acquisition de
gros-porteurs car les commandes ont ralenti, ce qui permet d'obtenir de
meilleurs tarifs. Air France excluant toute introduction d'un nouveau type avion, leur
remplacement se joue entre l'A350 et le 787, un choix permettant par
ailleurs d'améliorer considérablement la flexibilité de la flotte.
« Nous espérons prendre une décision dans les prochaines semaines. »
Si le choix se porte sur davantage d'A350, la question
pourra également se poser du maintien d'une micro-flotte de dix 787-9
chez Air France. Benjamin Smith souligne que l'option existe de
transférer ces appareils chez KLM. Cependant, leur certification pilote
commune avec la famille 777 ne rend pas un tel transfert indispensable.
De même, le retrait des A330-200 est une piste de réflexion mais pas à
court ou moyen terme (...).
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Pourquoi la compagnie aérienne Transavia installe une base à Montpellier
(source Challenges) 6 novembre - Transavia, la compagnie low-cost du
groupe Air France-KLM, a annoncé ce mardi 5 novembre l'installation
d'une base sur la piste de l'aéroport de Montpellier.
Deux Boeing 737-800 NG seront donc stationnés à partir
d'avril 2020 dans l'Hérault.
Ils desserviront une vingtaine de destinations sur le pourtour
méditerranéen essentiellement. (...)
De fait, le choix d'un
aéroport dans le sud de la France pour ouvrir une quatrième base après
Orly, Nantes et Lyon va dans l'ordre des choses pour Transavia qui se
rapproche en temps de vol de ses cibles. (...)
Ce n'est cependant pas sur ce point précis que la compagnie insiste pour
justifier son choix de l'Hérault. "A partir du moment où les pilotes
d'Air France ont approuvé cet été le déplafonnement de la limite de 40
avions pour la compagnie, nous avons réfléchi à un plan de développement
d'une nouvelle base s'appuyant sur un bassin de population de 2 millions
d'habitants situés à moins de 60 minutes d'un aéroport", explique
Nathalie Stubler, PDG de Transavia France. (...)
L'installation de Transavia renforce la place
montpelliéraine qui se voit grignoter des passagers par les aéroports
voisins de Nîmes et de Béziers qui accueillent chacun 200.000 voyageurs
essentiellement grâce... à Ryanair. De fait, comme son
homologue irlandaise, la clientèle visée par Transavia est d'abord axée
sur le loisir. C'est la raison pour laquelle la compagnie ne proposera
pas de vol intérieur vers ses autres bases. (...)
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IAG moins ambitieux du fait du ralentissement économique mondial
(source AFP) 8 novembre - Le groupe aérien IAG, propriétaire de
British Airways et Iberia, s'attend à une croissance moins vive que
prévu de son bénéfice par action et de son offre de sièges
pour la
période 2020-2022 en raison du ralentissement économique mondial. (...)
Le transporteur prévoit désormais une croissance du nombre de sièges
proposés, un indicateur clé du secteur, de seulement 3,4% par an, alors
qu'il tablait auparavant sur une hausse de 6% sur la période
2019-2023. (...) Côté résultats, l'année en cours s'annonce plus
difficile pour IAG, en raison d'une grève inédite des pilotes de British
Airways en septembre qui a plombé les comptes du troisième trimestre et
l'avait contraint à abaisser ses prévisions pour 2019.
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Lufthansa continue de travailler à la maîtrise de ses coûts
(source Le Journal de l'Aviation) 8 novembre - Lufthansa a beau être
l'une des groupes les plus efficaces d'Europe, il continue de chercher
des économies partout et de trouver des pistes d'améliorations de ses
performances. Présentant ses résultats pour le troisième trimestre 2019,
le groupe a rappelé les mesures en cours de mise en place pour améliorer
ses recettes et ses marges, notamment dans ses entités les moins
performantes que sont Eurowings, Austrian Airlines et Brussels Airlines
et notamment en simplifiant sa flotte. Mais il a également confirmé le
retrait anticipé de ses MD-11 chez sa filiale cargo.
Désireuse d'être moins exposée au déclin continu de l'activité cargo,
Lufthansa Cargo va réduire et standardiser sa flotte. La réduction sera
conséquente puisqu'elle consiste à faire sortir ses dix MD-11 cargo de
la flotte d'ici la fin 2020 et à introduire deux nouveaux Boeing 777F
(qui porteront leur nombre à neuf). La compagnie souligne que les
opérations sont particulièrement difficiles entre l'Europe et
l'Asie. (...) Côté compagnies
traditionnelles, Lufthansa et Swiss semblent atteindre leurs objectifs
de performance, contrairement à Austrian Airlines et Brussels Airlines.
Pour elles, des actions correctives sont prévues, qui ont déjà été
lancées. Austrian Airlines va ainsi se recentrer sur son hub de Vienne
et abandonner toutes ses bases hors de la capitale, afin de jeter ses
forces dans la lutte contre les low-cost en Autriche - le hub de Vienne
est le seul du groupe dans lequel Lufthansa s'attend à voir la
concurrence augmenter cet hiver. La standardisation de sa flotte est
également lancée, avec le remplacement progressif des Q400 par des A320.
En ajoutant à cela des mesures de productivité et de réduction des coûts
de personnel, Austrian devrait faire 90 millions d'euros d'économies
annuelles d'ici fin 2021. (...) Côté flotte,
Lufthansa est en train de réviser le rythme de ses livraisons à venir -
actuellement elle reçoit un appareil neuf toutes les deux semaines
environ. Le niveau de ses investissements (dont l'écrasante majorité est
représentée par ce poste) devrait baisser en 2020 par rapport aux 3,6
milliards d'euros de 2019, notamment en raison du retard du 777X. La
compagnie n'attend ainsi plus les quatre exemplaires de l'appareil
qu'elle devait recevoir en 2020.
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Emirates triple presque son bénéfice semestriel
(source TourMag) 8 novembre - Emirates vient d'annoncer avoir
presque triplé son bénéfice semestriel (hausse de 282%),
qui s'affiche à 211,83 millions d'euros. Cette progression
s'explique notamment par la baisse du prix du carburant. (...)
Toutefois malgré la hausse de son résultat net, le chiffre
d’affaires s'inscrit lui en baisse de 3% par rapport à la même
période l'année précédente, à 11,62 milliards d'euros. (...)
Pour rappel, sur l'exercice 2018, la compagnie avait accusé une chute de
son bénéfice net de 69% à 213,9 millions d'euros.
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En difficulté, Norwegian Air Shuttle annonce une nouvelle augmentation de capital
(source Le Figaro avec AFP) 6 novembre - La compagnie à bas coûts
Norwegian Air Shuttle a annoncé mercredi une
augmentation de capital de 2,5 milliards de couronnes (247
millions d'euros), la deuxième de l'année,
pour alléger ses importantes difficultés financières. L'annonce a plombé
l'action de Norwegian qui lâchait plus de 11% à la Bourse d'Oslo. (...)
Mettant désormais l'accent sur la recherche de rentabilité plutôt que
sur la poursuite d'une expansion tous azimuts, la compagnie
estime que cette opération devrait assurer ses finances «jusqu'en 2020
et au-delà, sur la base du plan d'activité actuel». (...)
Pionnière dans le long courrier à bas coûts, Norwegian ploie sous un
endettement massif qui l'oblige désormais à réduire ses coûts et à accroître
ses marges. (...) La
compagnie a ces derniers mois négocié un rééchelonnement de sa dette,
fermé des bases et des liaisons aériennes ou encore repoussé la
livraison de nouveaux appareils. (...)
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Aéronautique : Rolls-Royce lance un avertissement sur résultat
(source Les Échos) 7 novembre - Le motoriste Rolls-Royce, qui avait
annoncé quatre avertissements sur résultats pour la seule année 2015,
renoue avec ses vieux démons. Son directeur général, Warren East,
a en effet annoncé jeudi que
le bénéfice opérationnel 2019 devrait se situer « dans le bas de ses
attentes », entre 600 et 800 millions de livres
(695 et 926 millions d'euros). Principale explication de ce
« profit warning » : le vieillissement prématuré de certaines pièces
(ailettes, compresseurs, aubes de turbine haute pression…) sur les
moteurs Trent 1000 qui équipent notamment les 787 Dreamliner de Boeing.
Incapable de fournir une solution rapide aux compagnies clientes (dont
British Airways, Norwegian Air Shuttle, Air Austral ou Virgin Atlantic),
le motoriste britannique a donc passé une charge exceptionnelle dans ses
comptes. (...)
Reste qu'en dépit de progrès en matière de
maintenance et de stocks de moteurs de rechange, le dirigeant a ajouté :
« L'amélioration de l'aube de turbine haute pression
(HPT) pour le Trent 1000 TEN - dernière question à régler - est
reportée à 2021 ». Et de chiffrer à 2,4 milliards de livres
(2,77 milliards d'euros) la facture globale liée aux problèmes des Trent
1000 sur la période 2017-2023. (...)
>
La France et huit autres pays européens poussent Bruxelles à taxer davantage l'aviation
(source La Tribune) 7 novembre - Nouvel appel à davantage taxer le
transport aérien en Europe. Trois semaines après les propos de Bruno Le
Maire en faveur d'une taxe sur le kérosène en Europe, le ministre
français de l'Économie et des Finances et huit homologues européens
(l'Allemagne, l'Italie, les trois pays du Benelux, la Suède, le Danemark
et la Bulgarie) ont exhorté la Commission européenne à proposer de
nouvelles mesures pour cibler l'aviation, sans toutefois réclamer une
taxe spécifique sur la pollution. Initiée par les Pays-Bas qui fait le forcing depuis des mois sur ce
dossier, cette déclaration commune intervient un mois avant l'entrée en
fonction de la nouvelle Commission européenne présidée par l'Allemande
Ursula von der Leyen. (...) Selon eux, le prix des billets
d'avion pour les vols internationaux ne reflète pas suffisamment le coût
moyen des émissions de CO2 et des conséquences négatives du transport
aérien. (...) L'adoption d'une taxe à l'échelle
de l'UE sera néanmoins compliquée à mettre en œuvre. Toutes les
décisions en matière fiscale doivent être validées à l'unanimité des
États-membres. Or, certains pays où le poids du tourisme est très
important, comme l'Espagne ou la Grèce, sont réticents. Desservis
massivement par les compagnies à bas coûts qui sont les plus menacées
par une augmentation des taxes, ils craignent que la hausse des prix des
voyages aériens freine le trafic et les prive de recettes.
Quoi qu'il arrive, à défaut d'une taxe européenne, les Pays-Bas la
mettront en place au départ de leurs aéroports en 2021. (...)
>
Venu en "client mystère" à Roissy, le patron du groupe ADP a été confronté à un problème récurrent
(source Le HuffPost) 11 novembre - Sur Twitter, Augustin de
Romanet a raconté être venu “en client mystère” à 7h du matin à
l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Il a alors
pu constater “incrédule”, qu’il y avait 1h30 d’attente aux arrivées d’un
terminal d’Air France. “Je ne peux que dire aux passagers que
je partage leur désarroi. C’est inacceptable”, a-t-il écrit. (...) Augustin de Romanet s’est cependant défendu de
toute naïveté vis-à-vis de ce problème sur lequel “il travaille depuis 7
ans”, c’est à dire depuis son entrée en fonction en 2012.
Évoquant un dossier digne “du tonneau des danaïdes”,
impossible à remplir car percé de trous et devenu synonyme d’un travail
sans fin, il a notamment détaillé plusieurs mesures mises en
place pour pallier ce problème. “C’est bien parce que j’ai mis
en place le monitoring le plus serré qui soit que j’ai adressé le
message d’alarme de ce matin”, a-t-il fait valoir à ses
détracteurs. (...)
Sur son site, le groupe ADP recommande aux
passagers de compter “30 minutes” pour passer les contrôles aux
frontières. Dans la réalité toutefois, le temps d’attente est souvent
bien plus long. (...)
Revue de presse boursière
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AIR FRANCE-KLM : Barclays pondère toujours en ligne
(source Agence Option Finance) 6 novembre - Barclays a réitéré sa
recommandation Pondérer en ligne sur le titre Air France-KLM, ainsi que
son objectif de cours de 9,40 euros, dans le sillage du plan stratégique
à cinq ans dévoilé hier. Le groupe aérien a présenté son plan de
redressement visant à atteindre une marge de 7-8% et un résultat
opérationnel de 2,5 milliards d'euros, contre 4,2% et 1,15 milliard
d'euros attendus par consensus pour l'exercice 2019. Dans
l'ensemble, le broker considère que la stratégie est crédible.
Cependant, il pense que le chemin d'exécution prendra du temps et
nécessitera des investissements matériels. Étant donné où nous
en sommes dans le cycle économique et aérien, l'inquiétude des
investisseurs face à l'augmentation des investissements a déclenché la
baisse de l'action hier, estime Barclays.
>
AIR FRANCE -KLM : Oddo BHF, à l’achat, apprécie l’ambition
(source Cercle Finance) 6 novembre - L'analyste Oddo BHF confirme ce
mercredi sa recommandation 'achat' sur le titre du groupe Air
France-KLM, appréciant la présentation d'un plan 2020-2024 jugé
'ambitieux', avec des investissements alourdis certes, mais aussi des
leviers 'à tous les étages'. 'Nous pensons que plus des 2/3 de
ce plan peuvent être considérés comme sécurisés mais les investisseurs
doutent de la capacité du groupe à pouvoir conserver l'essentiel de ce surcroît de rentabilité. Ou exprimé autrement, que
le risque de
dégradation de l'entente sociale actuelle est élevé. Certes,
l'historique ne plaide pas en la faveur d'Air France-KLM mais les
accords signés depuis l'arrivée de Ben Smith démontrent un changement
notable', estime le broker.
Oddo BHF confirme son objectif de cours
sur la valeur de 11,80 euros, pour un potentiel de hausse de +18%.
Néanmoins, 'une marge de 7 à 8% apporterait 4.6 euros à 6.4 euros
supplémentaires à notre cible', précise l'analyste.
>
AIR FRANCE-KLM : UBS toujours Neutre
(source Agence Option Finance) 6 novembre - En première approche,
UBS maintient son opinion Neutre sur le titre Air
France-KLM, ainsi que son objectif de cours de 10,70 euros, dans le
sillage des objectifs financiers de moyen terme présentés par le groupe
aérien. Globalement, le broker juge que l’ensemble de ces
annonces est proche de ce qui était attendu par le marché. Le
groupe vise notamment une marge opérationnelle de 7 à 8%, contre 5% en
2018.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 11 novembre, alors que la
moitié du délai de signature est écoulée, la
consultation avait
recueilli 944.000 signatures, soit 20,01% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,285 euros en clôture lundi 11
novembre. Elle est en baisse de
-2,70%. L'effet conjugué des annonces des résultats
trimestriels (moyens) et du plan stratégique reçu avec réserves ont
provoqué ces deux dernières semaines une baisse cumulée -de 4,37%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,10 euros, en augmentation suite à l'annonce des résultats du
3ème trimestre et des neuf premiers mois de l'année
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en baisse de 1$ à 62$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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