N°730, 18 novembre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France – KLM : +1,6% de passagers en octobre malgré le recul de Transavia
(source actu-aero) 14 novembre - Avec 9,2 millions de passagers
transportés au cours du mois de octobre 2019, le groupe Air France – KLM
enregistre un très léger recul (0,1%) du nombre de passagers,
correspondant à une hausse de trafic de 1,6% (m de PKT) en comparaison à
octobre 2018. Le coefficient d’occupation global des compagnies du
groupe franco-néerlandais progresse de 0,5% et s’établit à 88% le mois
dernier. Après plusieurs mois consécutifs à la hausse,
la
croissance de Transavia, la filiale low-cost du groupe s’effondre en
octobre avec 1,5 million de passagers (-3,4%), qui correspond
principalement au recul des capacités offertes de -1,2% sur le mois,
pour un coefficient d’occupation de 92% (-0,3 points). En cumul depuis
le début 2019, le nombre total de passagers de Transavia se porte
désormais à 14,84 millions de passagers transportés (+5,6% vs la même
période en 2018). (...) En cumul le nombre de passagers transportés
depuis le début de l’année 2019 par Air France, KLM et HOP! s’élève à
73,9 millions de passagers, soit une hausse de 2,5%.
L’activité
cargo du groupe recule nettement en octobre (-7,2%) en comparaison à
octobre 2018, avec 735 tonnes-kilomètres transportées, pour un
coefficient de remplissage de 58,5%. en cumul depuis le début de l’année
2019 l’activité cargo totalise 6994 tonnes-kilomètres transportées
(-1,9%).
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Pieter Elbers, PDG de KLM : l'égalité des chances est cruciale
(source De Telegraaf traduit avec Deepl com) 13 novembre - Pieter
Elbers, PDG de KLM, a déclaré lors de la conférence économique du
Elsevier Weekblad de mardi soir que les lois et réglementations
européennes et mondiales sont nécessaires pour l'avenir de l'entreprise.
"Nous perdrons très rapidement notre position concurrentielle si les
règles du jeu ne sont pas équitables. Les bénéfices de l'aviation sont
faibles. L'aviation paie beaucoup d'impôts et paie sa propre
infrastructure ", a dit M. Elbers. La semaine dernière, il a
été annoncé que le secrétaire d'État aux Finances Snel (Finances) a
obtenu le soutien de neuf pays pour l'introduction de la taxe de vol. Si
ce plan se concrétise pas, les Pays-Bas introduiront leur propre taxe
sur les vols en 2021, ce qui coûtera au secteur de l'aviation quelques
milliers d'emplois. (...) M. Elbers a
plaidé pour plus d'action au niveau européen et mondial. "Nous
gaspillons beaucoup de carburant à faire des détours. Si nous utilisions
l'espace aérien européen de manière plus efficace, cela ferait une
grande différence en termes de temps et d'argent. Nous devrions aussi
collaborer en matière de recherche et de développement." Selon
le PDG de KLM, l'arrêt du trafic aérien n'est pas un scénario réaliste
et certainement pas économiquement réaliste. "Il s'agit de trouver
ensemble des solutions durables, à l'échelle mondiale ", explique M.
Elbers. "Nous ne pouvons pas compter sur les ressources minérales. Notre
économie est basée sur le commerce, et l'aviation s'inscrit dans cette
logique."
Le PDG de KLM voit la valeur ajoutée de la collaboration
avec Air France, a-t-il déclaré hier soir. Au cours de l'année écoulée,
il y a eu régulièrement des tensions entre KLM et Ben Smith, PDG de la
holding parisienne, au sujet, entre autres, du renouvellement du mandat
d'Elbers. "Si nous voulons participer au jeu de l'aviation, nous devons
avoir une certaine taille. Nous devons bien organiser les choses en interne."
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Transavia Pays-Bas : une réponse flexible à l’évolution du marché
(source Luchtvaartnieuws Magazine traduit avec Deepl com) 13 novembre
- Transavia est l'une des trois marques fortes d'Air France-KLM. La
compagnie aérienne jouit d'une forte notoriété aux Pays-Bas et en
France, et souhaite poursuivre sa croissance dans les années à venir.
« Ces dernières années, notre entreprise s'est transformée en une
organisation flexible, capable de réagir rapidement à l'évolution du
marché », explique Petra de Ruiter, directrice opérationnelle. (...)
Alors que la société sœur française
Transavia France
pourra se développer dans les années à venir, grâce à un accord entre
Air France et le syndicat des pilotes SNPL, Transavia ne dispose pas de
ce luxe aux Pays-Bas. « La situation entre les deux Transavia est très
différente », dit De Ruiter. En France, Air France-KLM utilise Transavia
pour offrir une réponse nationale à easyJet et Ryanair, tandis que
Transavia est la compagnie de vacances et de budget aux Pays-Bas depuis
de nombreuses années. « Nous avons obtenu d'incroyables résultats ces
dernières années. C'est plutôt bien, étant donné la disponibilité
limitée de créneaux horaires dans des aéroports tels que Schiphol,
Rotterdam et Eindhoven. » Une croissance débridée
ne fait donc pas partie de la stratégie aux Pays-Bas. (...) Ces dernières années, Transavia est
devenue de moins en moins dépendante des voyagistes pour remplir ses
avions, de sorte que les vols réguliers ont remplacé les anciens vols
affrétés et que Transavia a pu développer ses propres liaisons. (...)
"Il faut parfois faire preuve
de courage et d'esprit d'entreprise en exploitant des destinations
frappantes, comme Amman ou Beyrouth. Nous sommes toujours à la recherche
d'opportunités intéressantes sur le marché, et cela se traduit par des
routes uniques dans ce cas." L'Islande était également un bel ajout au
réseau. "Quand WOW Air a disparu, nous avons changé très rapidement et
ajouté Reykjavik au programme des vols. Un bon exemple de la flexibilité
qu'offre notre organisation, qui nous permet de
réagir rapidement à la situation du marché." . (...)
Dans le contexte du développement durable,
Transavia souhaite également investir dans de nouveaux avions. Il semble
que ce ne soit qu'une question de temps avant qu'une commande pour le
Boeing 737 MAX ne soit passée. "Cependant, nous ne signerons pas jusqu'à
ce que la sécurité du type soit prouvée. Selon De Ruiter, une fois que
le type a été déclaré à nouveau sûr par les services de l'aviation
américaine et européenne, il est logique d'acheter le MAX 10. Il peut
accueillir environ 200 passagers, soit beaucoup plus que le Boeing
737-800. Pour Transavia, cela signifie qu'un plus grand nombre de
passagers peut être accueilli par vol, ce qui permet une utilisation
optimale des rares créneaux horaires à Schiphol, Eindhoven et
Rotterdam. (...)
Le plus vieux Boeing 737 de la
flotte actuelle a plus de vingt ans et peut durer des années, mais le
nouveau 737 MAX offre des avantages considérables. Non seulement il peut
transporter plus de passagers, mais il est aussi beaucoup plus
économique et silencieux. "Bon pour nous et bon pour l'environnement".
En utilisant des avions plus silencieux, Transavia espère
pouvoir voler à meilleur marché, car Schiphol offre à la catégorie
d'avions la plus silencieuse une réduction sur les redevances
aéroportuaires. "Malheureusement, nous ne sommes pas encore en mesure
d'en profiter."
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Les bénéfices d'easyJet sont minés par le chaos de Brexit
(source The Sunday Times traduit avec Deepl com) 14 novembre -
Johan Lundgren, le patron d'easyJet, avertit les investisseurs qu'il faut
s'attendre à une croissance plus lente de la capacité lorsqu'il fera
état d'une année difficile cette semaine. Il devrait également relancer
son activité vacances pour capitaliser sur l'effondrement de Thomas Cook
et Monarch, ainsi que sur des résultats en baisse de profit.
L'incertitude de Brexit a affecté la demande de la deuxième plus grande
compagnie aérienne d'Europe, affectant sa "recette unitaire", une
mesure du niveau de remplissage de ses avions et du revenu par siège. Le
transporteur, fondé en 1995 par Sir Stelios Haji-Ioannou, devrait
annoncer que son coefficient d'occupation a chuté de 1,4 point de
pourcentage pour s'établir à 91,5% à fin septembre, tandis que le revenu
par siège a baissé de 2,7%. Les résultats annuels, attendus mardi,
devraient faire état d'un bénéfice avant impôts en baisse d'environ 26%
à 430 M£. Les compagnies aériennes sont aux prises avec
l'incertitude de Brexit et la prudence des consommateurs. L'échec de
Thomas Cook à la fin du mois de septembre fait suite à la disparition
d'Air Berlin et de Monarch deux ans plus tôt. (...)
Face
à une demande plus faible, les compagnies aériennes réduisent leur
croissance après des années d'expansion fulgurante. Le propriétaire de
British Airways, IAG, a récemment déclaré qu'il réduirait de moitié sa
croissance prévue au cours des trois prochaines années. EasyJet
a également déclaré qu'elle augmenterait sa capacité à
un rythme plus lent. (...) Les investisseurs seront impatients de connaître
la tendance des
réservations pour l'année prochaine, que Lundgren, l'ancien commandant
en second du voyagiste Tui, veut booster avec l'expansion de ses
activités de vacances. Bien qu'easyJet ait vendu des vacances depuis
longtemps, elles ont tendance à être moins prioritaires que les vols et
à persuader les passagers de dépenser davantage en billets.
L'expansion des vacances devrait se traduire par une forte poussée
publicitaire, un nouveau site web et une utilisation significative des
données clients, easyJet essayant de vendre des forfaits personnalisés
aux clients ainsi que des vols. (...)
>
L'avenir d'Alitalia reste suspendu au choix de Delta ou Lufthansa comme partenaire industriel
(source Les Échos) 13 novembre - Le redressement d'Alitalia ressemble
de plus en plus au Brexit. Le gouvernement italien a déjà procédé à sept
reports de la date limite pour déposer une offre ferme de reprise.
La
prochaine est le 21 novembre et? un huitième report n'est pas exclu. Le
sauvetage de la compagnie aérienne nationale continue de battre de
l'aile. Deux ans et demi après avoir été placé sous administration
extraordinaire et bénéficié d'un prêt relais de 1,3 milliard d'euros
consenti par l'État, le futur du groupe public demeure incertain.
Il est suspendu au nom du groupe aérien susceptible de rejoindre au
capital du nouveau Alitalia, Ferrovie dello Stato (FS), l'entreprise
publique de chemin de fer et Atlantia. (...) Ce devrait être Delta
Airlines, qui détiendrait 10 % des actions. (...) Mais, à
neuf jours de la nouvelle date butoir, le groupe aérien américain a
réaffirmé à l'agence Ansa que son investissement se limitera à 100
millions d'euros, alors qu'on le presse d'augmenter sa
participation. (...)
De son côté, le
ministre de l'Economie, Roberto Gualtieri, maintient la pression en
réaffirmant que l'avenir de la compagnie italienne passe par un « plan
industriel crédible qui permettra enfin à Alitalia de se relancer avec
un nouveau consortium ». Et d'ajouter que l'Italie « est un pays
stratégique du point de vue touristique et commercial, et il est
important d'avoir un grand acteur mondial dans la structure de la
société ».
A défaut de Delta, ce pourrait être l'allemand Lufthansa,
prêt à investir entre 150 et 200 millions d'euros pour entrer au capital
du nouveau Alitalia. Il a manifesté son intérêt non seulement pour un
partenariat commercial, mais aussi pour une prise de participation dans
son rival italien. Mais pas à n'importe quelles conditions : outre son
mot à dire sur la gouvernance, ce sera au prix d'une flotte réduite à 75
appareils et d'une diminution des coûts des équipages avec entre 5.000
et 6.000 suppressions d'emplois. Un accord « préventif » avec les
syndicats devra être conclu avant toute signature afin d'éviter les
mauvaises surprises.
Le plan de FS avec potentiellement Delta prévoit
une flotte ramenée à 103 avions, et « seulement » 2.500 licenciements.
Une base de négociations proche de celle souhaitée par Atlantia avec sa
proposition de 97 appareils et une réduction de 2.800 emplois. « La
partie n'est pas facile, a convenu le patron de FS, Gianfranco Battisti,
nous connaissons les plans de Delta, nous y travaillons depuis un an.
Nous verrons l'offre de Lufthansa, et nous choisirons la meilleure
solution. Nous espérons conclure en mars 2020. »
En attendant la mise en œuvre de cette restructuration pour assurer un
hypothétique retour à la rentabilité, la trésorerie d'Alitalia s'élevait
au 31 octobre à 315 millions. La compagnie perd près de 1 million
d'euros par jour.
>
50 A350 pour Emirates, une commande en trompe-l’œil pour Airbus
(source Challenges) 18 novembre - À première vue, c'est le premier
gros coup du salon aéronautique de Dubaï, qui a ouvert ses portes le 17
novembre pour cinq jours. Dès l'ouverture du deuxième jour du salon, le
géant Emirates a frappé un grand coup en annonçant la commande à
Airbus de 50 long-courriers A350-900, qui seront livrés à
partir de mai 2023. (...)
Pour Airbus, cette commande est évidemment une bonne nouvelle. (...)
Elle marque une augmentation de la commande annoncée en
février dernier. A l'époque, Emirates avait annulé une commande de 39
A380, précipitant la fin du programme d'avion géant. Mais le géant de
Dubaï s'était engagé, en compensation, à commander 30 A350-900 et 40
A330-900, la plus grande version du nouvel A330neo. La commande finale
d'A350 passe donc de 30 à 50 exemplaires, portant les commandes totales
du long-courrier d'Airbus à 963 exemplaires dans 53 compagnies.
Mais il y a un hic, et d'importance : si la
commande d'A350 a été musclée, celle d'A330neo est,
elle, passée à la trappe. (...)
Emirates a lâché l'appareil, probablement en partie du fait des
difficultés du motoriste britannique Rolls-Royce sur les performances et
la production du moteur Trent 7000. Avec Emirates, c'est le deuxième
plus gros client de l'appareil, après AirAsiaX (66 exemplaires), mais
devant l'américain Delta (35 exemplaires), qui se défile. Un coup dur
pour Airbus, qui peine à faire de cette version remotorisée du
long-courrier A330 le succès commercial dont il rêve. Cinq ans après son
lancement au salon de Farnborough 2014, l'A330neo plafonne à 272
commandes, dont 10 seulement pour la plus petite version A330-800. (...) On aurait
(...) tort d'enterrer trop vite les Big
Three du Golfe. Même si elles sont dépassées, en nombre de commandes,
par les jeunes loups asiatiques Indigo ou Air Asia (voir graphique),
elles représentent toujours une part essentielle des commandes
de long-courriers d'Airbus et Boeing, le segment le plus
rémunérateur pour les avionneurs. Elles représentent ainsi les
deux tiers des 326 commandes du nouveau long-courrier 777X de Boeing, et
plus de la moitié de celles de l'A350-1000, la plus grande version de
l'A350 d'Airbus. (...)
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La F.A.A. résiste à la pression pour remettre en service le 737 Max
(source The New York Times International traduit avec Deepl com) 18
novembre - Alors que l'immobilisation au sol du 737 Max de Boeing entre
dans son huitième mois, la compagnie a fait pression sur la Federal
Aviation Administration (F.A.A.) des États-Unis pour qu'elle accélère
l'approbation d'un correctif nécessaire pour remettre l'avion en
service. Avant que le Max ne soit autorisé à voler à nouveau, la F.A.A.
doit tester de nouveaux logiciels avec des pilotes dans des
simulateurs de vol. Boeing a signalé publiquement que l'avion pourrait
obtenir l'approbation dès le mois de décembre et a exhorté la F.A.A. à
commencer ces essais, même si l'agence n'a pas entièrement approuvé le
logiciel. Les ingénieurs de la F.A.A. ont résisté à cette
pression, argüant qu'il n'est pas logique de juger des réactions des
pilotes à un système qui pourrait changer plus tard. (...)
Des tensions au sujet du processus d'approbation sont apparues vendredi
lorsque Stephen Dickson, le chef de la F.A.A., a publié une
vidéo dans laquelle il exhortait les employés de l'agence à délibérer
soigneusement tout en examinant le Max. (...)
"J'appuie ce que vous faites pour examiner très
attentivement les aéronefs, et j'appuierai le temps dont vous avez
besoin pour mener un processus approfondi et délibéré de remise en
service en toute sécurité ", a déclaré M. Dickson dans la vidéo. "C'est
ce qu'on appelle une culture juste, qui accorde une grande valeur au
jugement des employés et à la liberté de prendre les décisions
difficiles en matière de sécurité."
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Climat : pour faire des économies, des compagnies aériennes surchargent les avions en carburant
(source Boursier com) 11 novembre - Les profits au détriment du
climat... La chaîne britannique 'BBC', qui a reçu des documents d'un
ancien employé de British Airways, a révélé une pratique encore peu
connue des compagnies aériennes mais qui aurait de lourdes conséquences
sur l'environnement. Elle consiste à remplir les réservoirs avec un
excès de kérosène afin d'éviter de payer des prix plus élevés pour le
ravitaillement en carburant dans les aéroports de destination.
Un des documents consultés par la chaîne a par exemple révélé qu'"un
vol British Airways en Italie avait transporté près de trois tonnes de
carburant supplémentaires" pour réaliser une économie de 40 livres
sterling (soit 46 euros environ). Mais cette "astuce" aurait libéré plus
de 600 kg de CO2 supplémentaires dans l'atmosphère. (...) Par ailleurs, British
Airways ne serait pas la seule compagnie à user de cette pratique pour
faire des économies. D'après un rapport de l'Organisation européenne
pour la sécurité de la navigation aérienne, les compagnies aériennes du
monde entier économisent 265 millions d'euros par an grâce à cette
technique en Europe, tout en libérant plus de 901.000 tonnes de CO2
supplémentaires dans l'atmosphère. Face à ces accusations,
Willie
Walsh, directeur général de la société mère de la compagnie britannique,
IAG (International Airlines Group), a annoncé que le groupe allait
procéder à un examen de la pratique. Il a également reconnu que cette
méthode n'était "peut-être pas la meilleure chose à faire" d'un point de
vue environnemental, malgré les avantages financiers qu'elle présente.
Interrogé par la BBC à ce sujet, le président de Greenpeace a
affirmé que ces révélations étaient "un exemple classique d'une
compagnie qui fait passer le profit avant la planète". "Nous devons
durcir la réglementation pour limiter les émissions des avions, car tant
qu'il y aura de l'argent en jeu, ils pollueront autant que possible",
a-t-il ajouté.
>
Indemnisation des retards aériens : la justice européenne a tranché
(source L’Écho touristique) 29 octobre - Depuis un règlement européen
de 2004, les compagnies aériennes européennes sont obligées de
rembourser les passagers en cas de retard de plus de trois heures, et
ce, en fonction de la distance parcourue. Le texte prévoit ainsi 250
euros d’indemnisation pour les vols de moins de 1 500 km, 400 euros pour
les vols de 1 500 à 3 500 km et 600 euros pour les vols de plus de 3 500
km. Cependant, qu’est ce qui prouve qu’un passager demandant une
indemnisation a bien essayé de prendre son avion ? Il est possible qu’il
ne se soit jamais présenté à l’enregistrement. Dans un arrêt daté de
jeudi, la Cour de justice de l’Union européenne s’est prononcée en
faveur d’une passagère d’easyJet. Celle-ci réclamait à la compagnie à
bas coûts une indemnisation pour un retard de plus de 3 heures sur un
vol Paris-Venise, le 8 février 2014. Pour easyJet, cette demande est conditionnée au fait que
la cliente puisse fournir sa carte d’embarquement, « en tant
que preuve de (sa) présence à l’enregistrement ». La compagnie
s’appuyait notamment sur une décision de la Cour de Cassation, du 14
février dernier 2018, qui stipulait qu’un remboursement en cas de retard
important ou d’annulation de vol était conditionné à la capacité de
fournir ce document. (...)
Le 24 octobre dernier, la Cour
de Justice de l’Union Européenne a tranché la question par voie d’ordonnance, considérant que la réponse à
la question posée ne laissait place à aucun doute raisonnable. Mais la
décision rendue par la Cour de Justice de l’Union Européenne est claire.
Les passagers n’ont pas à prouver leur présence à l’enregistrement pour
obtenir l’indemnisation prévue par le Règlement CE n° 261 /
2004. (...)
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 18 novembre, alors que la
moitié du délai de signature est écoulée, la
consultation avait
recueilli 963.000 signatures, soit 20,41% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,545 euros en clôture lundi
18
novembre. Elle est en hausse de
+2,70%. Après avoir baissé de 4,37% suite aux annonces des résultats
trimestriels (moyens) et du plan stratégique, l'action est repartie à la
hausse.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,10 euros, en augmentation suite à l'annonce des résultats du
3ème trimestre et des neuf premiers mois de l'année
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en stable à 62$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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