photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM
Accord Delta-Air France/KLM-Virgin
I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°731, 25 novembre 2019  
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La Revue de Presse du lundi ...

> Accord Delta-Air France/KLM-Virgin : la coentreprise à l’assaut du transatlantique

(source L'Echo Touristique) 21 novembre - Air France, Delta Air Lines, KLM et Virgin Atlantic Airways ont reçu le feu vert des autorités américaines pour étendre leur partenariat. Jeudi, le ministère des Transports a approuvé ce rapprochement, selon la presse américaine. Cette alliance se traduira par davantage de vols, en particulier vers les hubs des partenaires.

L’ accord inclura des échanges de Miles plus faciles, plus d’avantages réciproques pour les grands voyageurs, ainsi que de meilleures fonctionnalités sur les applications de chaque compagnie aérienne. Ce nouveau pacte remplace deux liens distincts qu’entretenaient Delta avec ses partenaires européens. L’un avec Air France, Alitalia et KLM, pour les vols entre les États-Unis et l’Union Européenne. L’autre avec Virgin Atlantic pour les vols vers le Royaume-Uni.

Cette coentreprise constitue l’un des trois grands groupes présent sur le marché transatlantique. American Airlines a signé un partenariat similaire avec British Airways, Iberia, Finnair et bientôt Aer Lingus. United Airlines fait partie d’une coentreprise qui comprend Air Canada, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Lufthansa et Swiss International Air Lines (...)

Les capacités combinées d’Air France, Delta, KLM et Virgin Atlantic entre l’Europe et les États-Unis devraient augmenter de près de 4% au cours du premier semestre de 2020.

En revanche, le rôle futur d’Alitalia dans le nouveau partenariat reste incertain. Le transporteur italien, toujours moribond, faisait partie du pacte précédent entre Delta, Air France et KLM. Il n’a pas été inclus dans l’accord élargi avec Virgin Atlantic, même si les dirigeants de plusieurs transporteurs ont déclaré qu’Alitalia pourrait être ultérieurement ajouté en tant que membre «associé» .

Mon commentaire : La décision des autorités étatsuniennes va permettre aux quatre compagnies partenaires de se développer sur un des marchés les plus rentables.

Cette décision est indépendante du processus d'acquisition par Air France-KLM d'une partie du capital de Virgin Atlantic.

> Air France renforce son offre multimodale à Lyon

(source Air Journal) 22 novembre - Les vols de la compagnie aérienne Air France entre Paris-CDG et Lyon sont désormais éligibles dans son offre multimodale à Saint-Exupéry, qui en combinant bus et avion permet de relier cinq villes de la région Auvergne-Rhône-Alpes à son réseau aérien.

La compagnie nationale française propose à ses clients une offre de transport multimodale en partenariat avec BlaBlaBus à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, reliant son réseau à Aix-les-Bains, Chambéry, Grenoble, Saint-Chamond et Saint-Étienne. (...) « Avec cette offre combinée, Air France renforce le maillage de son offre en région Auvergne-Rhône-Alpes et simplifie l’accès à son réseau mondial. C’est un nouvel exemple de notre démarche d’intermodalité, déjà illustrée à Lyon par l’offre TGV Air », déclare Zoran Jelkic, Directeur Général France, Air France-KLM

L’aéroport Saint Exupéry est l’un des hubs majeurs du groupe de l’alliance SkyTeam, avec 16 liaisons intérieures et 6 européennes. Les 5 vols quotidiens entre Lyon et CDG sont désormais éligibles à l’offre combinée bus+avion, en complément des vols vers Paris-Orly et Amsterdam-Schiphol. (...).

Avec cette offre bus+avion, les clients d’Air France ont la possibilité de réserver leur voyage de bout en bout et de cumuler des Miles Flying Blue, le programme de fidélité d’Air France et de KLM entre autres. (...).

> Chine : AFI KLM E&M obtient l’agrément de la CAAC pour la maintenance du LEAP

(source Air Journal) 23 novembre - Au salon aéronautique de Dubaï, AFI KLM E&M, filiale MRO (Maintenance, Repair & Operations) du groupe Air France-KLM, a annoncé l’obtention de l’agrément de l’Administration de l’aviation civile chinoise (CAAC) pour la maintenance et l’entretien des moteurs de la famille LEAP (-1A / -1B) qui équipent les monocouloirs A320neo et les Boeing 737MAX.

L’agrément délivré par l’autorité chinoise habilite AFI KLM E&M à réaliser tout type d’opération de maintenance (on-wing/on-site) sur les LEAP-1A/-1B, leurs pièces et modules, pour tous les clients chinois (compagnies et MRO). Après avoir obtenu les agréments EASA [Europe] et FAA [Etats-Unis] en 2018, le Groupe MRO étend la portée de ses services de support LEAP, qui rayonnent désormais des deux côtés de la planète. L’obtention de l’agrément de la CAAC intervient alors qu’AFI KLM E&M a déjà acquis une expertise élargie sur ces types moteurs, qui pourra être partagée avec ses clients dans la région chinoise, un marché dynamique et en croissance (...)

Mon commentaire : Voici (encore) une très bonne nouvelle pour l'activité de maintenance du Groupe Air France-KLM. Ces moteurs LEAP, développés par General Electric et Safran, sont vendus à plus de 13.000 exemplaires dans le monde.

> Air France met à la retraite un de ses A380, seulement 9 ans seulement après de service

(source Freedom fr) 24 novembre - L'Airbus A380 F-HPJB, âgé de 10 ans et 5 mois, loué et exploité par Air France, est arrivé samedi 23 novembre à Malte. Là, il sera entièrement repeint en blanc par ACM (Aviation Cosmetics Malta), puis rendu à son bailleur, Dr. Peters Group.

Dr. Peters Group a loué à Air France quatre autres A380, le F-HPJD qui a 9 ans et 8 mois, le F-HPJE qui a 9 ans et 5 mois, le F-HPJG qui a 8 ans et 2 mois et le F-HPJJ plus récent, 5 ans et 9 mois.

Livré en février 2010, le F-HPJB est équipé de moteurs GP7270 et offre 8 places en First, 80 en Business, 38 en Premium Economy et 389 en Economique.

En 2022, Air France aura mis à la retraite ses 10 A380.

> Chalair, une compagnie en pleine croissance

(source Le Télégramme) 22 novembre - Ce lundi, après trois mois de suspension de la ligne aérienne, Chalair effectuera ses premières rotations entre Quimper et Orly. Portrait d’une jeune compagnie en pleine croissance. (...)

Créée en 1986 par un ancien pilote de Britair, puis rachetée en 2003 par Alain Battisti, la compagnie aérienne n’en finit pas de grossir depuis que Hop ! Air France a décidé d’abandonner les petites lignes comme Quimper. « C’est un peu la course », sourit Jérôme Latrasse. La compagnie normande comptait un ATR dans sa flotte en juillet 2018. « Nous en sommes à six aujourd’hui », comptabilise le directeur général adjoint. En un an, Chalair a plus que doublé le nombre de ses salariés. Et prévoit un nouveau doublement au cours des douze prochains mois pour atteindre 220 à 250 collaborateurs. La société réalise un chiffre d’affaires d’une trentaine de millions d’euros.

Outre Quimper-Orly, Chalair a ainsi été retenue dans le cadre de quatre autres appels d’offres d’obligation de service public : Agen et Limoges vers Orly et Limoges et La Rochelle (via Poitiers) à destination de Lyon. « Nous sommes utiles là où les autres moyens de transport ne sont pas efficients », résumait, il y a un mois, Alain Battisti. (...)

La compagnie appuie son développement sur un accord commercial avec Air France. Outre les miles, les usagers bénéficieront de la continuité tarifaire pour une correspondance à Paris. Les passagers cornouaillais pourront profiter, dès les prochaines semaines, de conditions identiques aux vols Air France au départ de Brest. (...)

> Alitalia : Atlantia jette l'éponge, avenir toujours aussi flou

(source Boursier com) 21 novembre - L'avenir d'Alitalia apparaît toujours aussi incertain. A la veille d'une nouvelle date butoir fixée par le gouvernement italien, Atlantia a indiqué hier soir avoir renoncé à participer au sauvetage du transporteur. Le groupe contrôlé par la famille Benetton a jugé que les conditions n'étaient pas réunies pour rejoindre un consortium formé avec Ferrovie dello Stato.

Rome, qui serait prêt à accorder 350 millions d'euros de crédit-relais pour permettre à la compagnie aérienne de continuer à voler plusieurs mois dans l'attente de la finalisation d'un accord, n'exclurait pas de nationaliser temporairement Alitalia si aucune offre adéquate ne se concrétise, a rapporté 'La Repubblica' mardi. Les administrateurs de l'entreprise pourraient également permettre à Alitalia de faire faillite et de liquider ses actifs pour rembourser ses dettes.

Menacée de liquidation, Alitalia est sous administration spéciale depuis mai 2017 après l'échec de deux précédents plans de sauvetage en 2009 et 2014. Malgré son renoncement, Atlantia a précisé être prête à poursuivre les discussions visant à trouver un partenaire industriel et à élaborer un business plan commun, solide et à long terme pour la relance d'Alitalia.

Du côté des acteurs du secteur, Delta Airlines et Lufthansa sont perçus comme les deux candidats les plus sérieux pour prendre part au sauvetage de la firme transalpine. Mais là encore, aucune des deux compagnies n'est jusqu'ici parvenue à trouver un compromis avec les différents protagonistes d'un dossier pour le moins complexe.

> Kenya Airways : « Nos concurrents avec un actionnaire public se portent mieux que nous »

(source Jeune Afrique) 24 novembre - À la fin de l’année, Sébastian Mikosz, le directeur général de Kenya Airways (CA 2018 : 973 millions d’euros), nommé en juin 2017, quittera la tête de la compagnie. (...) Les conditions de la nationalisation de Kenya Airways et son intégration dans un holding public avec l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi sont actuellement étudiées par le Parlement, qui souhaiterait conclure la transaction d’ici à la fin de 2019. Un schéma soumis au gouvernement, dans un livre blanc de mars 2018, par Sébastian Mikosz et ses équipes pour remettre la compagnie sur les rails, alors même que sa rivale Ethiopian Airlines cumule les bons résultats et que s’ouvre le marché unique du ciel africain. (...)

Nationaliser la compagnie ne risque-t-il pas justement d’accroître ces interférences politiques ?

Une compagnie est bien gérée ou pas. Kenya Airways a cumulé 2 milliards de dollars de dettes tout en étant privée. C’est l’État qui est venu la sauver. KLM était à la table des actionnaires. Qu’a-t-il fait ? Tous nos concurrents dans le capital desquels l’État est présent se portent mieux que nous. Maintenant, cela peut aussi tuer une compagnie. Mais, aujourd’hui, on est privés et à bout de souffle. Il faut que l’on revienne dans le giron de l’État pour faire face à la concurrence, baisser nos coûts et augmenter nos parts de marché. La compagnie continue d’être dans une situation financière délicate.  (...)

Si les banques et les loueurs peuvent être rassurés sur la capacité de Kenya Airways à assurer ses traites, la compagnie n’a pas les moyens pour se restructurer. Donc, les investissements dans les simulateurs, dans la maintenance, dans le digital, qui nous permettraient pourtant de baisser nos coûts, sont différés. (...)

Comment augmenter le trafic sur les lignes africaines ? Comment faire concurrence à Ethiopian, qui est beaucoup soutenu par l’État ?

Seuls ceux qui sont gros et subventionnés survivront. Et les petites lignes vont mourir. (...) Le principal problème en Afrique, ce sont les coûts 30 % à 40 % plus élevés qu’en Europe. Le fioul est surtaxé, donc le prix des billets l’est automatiquement. Le PNB per capita est plus bas qu’en Europe. Il y a moins de clients qui doivent payer plus cher. L’ouverture du marché n’y changera rien. Le problème, c’est la demande.

Comment l’ouverture du marché ferait-elle baisser le prix des billets ?

Parce que quelqu’un sponsorise. Mais rien ne dit que la libéralisation aura une incidence sur les tarifs. Les plus gros auront la capacité de concurrencer les petits, qui vont sortir du marché. Regardez les lignes transatlantiques : le prix des billets ne fait qu’augmenter parce que les plus petits ont été sortis par des très puissants.

Mon commentaire : Les maux dont souffre Kenya Airways sont communs à beaucoup de compagnies dans le monde : une taille insuffisante, des taxes élevées et la concurrence d'une compagnie voisine soutenue par son état, Ethiopian Airlines.

> Boeing : premières commandes fermes pour le 737 MAX depuis son immobilisation

(source La Tribune) 19 novembre - Après des mois de défiance des compagnies aériennes à l'égard du 737 MAX, Boeing a engrangé au salon aéronautique de Dubaï ses premières commandes fermes pour le 737 MAX.

(...) Depuis l'immobilisation de l'appareil en mars à la suite de deux accicents mortels, seul le groupe IAG a manifesté sa confiance en signant en juin une lettre d'intention pour l'achat de 200 exemplaires (...)

Après la commande ferme pour 10 exemplaires signée lundi par la compagnie turque SunExpress, filiale de Turkish Airlines et de Lufthansa, Boeing a annoncé ce mardi un autre contrat ferme portant cette fois sur 20 appareils passé avec un opérateur qui n'a pas souhaité être identifié. A ces deux commandes, s'ajoute la lettre d'intention signée par Air Astana pour 30 B737 MAX. (...)

De son côté, Airbus a encore engrangé de belles commandes au Dubaï Airshow. Après les 170 commandes fermes enregistrées lundi (Emirates pour 50 A350-900, et Air Arabia pour 120 avions de la famille A320), l'avionneur européen a fait grossir son tableau de chasse avec quatre nouveaux contrats : Easyjet pour 12 A320 Neo supplémentaires, Air Sénégal pour 8 A220 (protocole d'achat), la low-cost saoudienne Flynas (10 A321 XLR) et la société de leasing GECAS pour 12 A330 Neo et 20 A321 XLR (dont 7 sont des conversions d'une précédente commande de 321 Neo).

Mon commentaire : Fin octobre, la famille A320 (A318, A319, A320 et A321), lancée en 1987, est devenue le type d’avions le plus commandé, avec 15.193 appareils. Elle devance le Boeing 737, lancé en 1967, avec 15.136 appareils commandés.

L'attente des modifications du système MCAS, cause de deux accidents mortels du B737 Max, a gelé les prises de commandes de ce modèle.


Fin de la revue de presse

> Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris

Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7 millions d'électeurs.

Sur Internet, la consultation se signe sur le site referendum.interieur.gouv fr

Au 25 novembre, alors que la moitié du délai de signature est écoulée, la consultation avait recueilli 992.000 signatures, soit 21,03% des signatures requises.

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 10,575 euros en clôture lundi 25 novembre. Elle est en hausse de +0,28%. Après avoir baissé de 4,37% suite aux annonces des résultats trimestriels (moyens) et du plan stratégique, l'action est repartie à la hausse.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 11,10 euros, en augmentation suite à l'annonce des résultats du 3ème trimestre et des neuf premiers mois de l'année.

Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est en hausse de 1$ à 63$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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| François Robardet

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