N°733, 9 décembre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Air France-KLM: passagers en hausse de 1,3% en novembre, grâce au long-courrier
(source AFP) 9 décembre - Le nombre de passagers transportés en
novembre par le groupe Air France-KLM a augmenté de 1,3% par rapport à
la même période il y a un an, avec une hausse du trafic long-courrier de
4,8%, selon un communiqué publié lundi. En tout, les trois
compagnies du groupe, Air France, KLM et leur low-cost Transavia, ont
transporté 7,7 millions de passagers. Sur le court et le
moyen-courrier, le trafic du groupe est en hausse de 0,9%, hors
Transavia et exprimé en passagers transportés au kilomètre parcouru
(PKT), l'indice de référence du secteur du transport aérien. (...)
L'activité de la low-cost Transavia est en baisse de 1,6% avec
900.000 passagers transportés. L'activité cargo est également en
recul avec -3,4% en tonne kilomètre transportée (TKT). Dans le
détail, Air France a transporté 4,099 millions de passagers en novembre
(+1,2%) et KLM 2,745 millions (+2%).
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A350 : AFI KLM E&M multiplie les contrats de maintenance équipements
(source Le Journal de l'Aviation) 5 décembre - Air France Industries
KLM Engineering & Maintenance (AFI KLM E&M)
vient de remporter un nouveau contrat à long terme pour la maintenance
des équipements de l'A350. Il s'agit de Fiji Airways, qui vient de réceptionner son premier
A350-900 mi-novembre sur les deux exemplaires acquis en leasing auprès
de DAE. (...) AFI KLM E&M est
ainsi déjà montée à bord du support des équipements des A350 de Delta
Airlines, de trois compagnies chinoises dont Sichuan Airlines et China
Eastern, de Thaï Airways, d'Air Caraïbes et de Virgin Atlantic.
Au total ce sont ainsi près de 170 Airbus A350 qui sont ainsi supportés.
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Transavia [France] se développe à Montpellier
(source Business Traveler) 3 décembre - C’est
au printemps 2020 que Transavia va ouvrir sa première base à
Montpellier.
Grâce à ses deux avions B737-800 de 189 sièges, Transavia France
proposera aux habitants de la région Montpelliéraine de nombreuses
destinations exclusives notamment vers le bassin méditerranéen :
Espagne, Maroc, Tunisie, Portugal, Grèce et Italie. Elle sera la
première compagnie low-cost à ouvrir une base dans cette ville. Ce sera
la quatrième base de Transavia après celles d’Orly, Lyon et Nantes.
Transavia a dévoilé hier la liste de ces 14 nouvelles destinations :
Madrid, Séville, Athènes, Héraklion, Agadir, Marrakech, Oujda, Faro,
Lisbonne, Djerba et Tunis. (...)
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Transavia [Pays-Bas] s’installe et ouvre neuf destinations au départ de l’aéroport de Bruxelles
(source actu fr) 4 décembre - La compagnie aérienne néerlandaise Transavia proposera à partir de fin mars prochain
des vols au départ de
l’aéroport de Bruxelles, en Belgique. La compagnie
proposera neuf destinations et opèrera 28 vols par semaine. Proposant
essentiellement des destinations en
Méditerranée, Transavia espère
notamment séduire des passagers du Nord de la France.
La compagnie proposera,
à partir du 30 mars 2020, neuf destinations : Alicante et Ibiza en
Espagne, Vérone en Italie, Corfou, Héraklion et Thessalonique en Grèce,
Faro au Portugal, Tel Aviv en Israël et Agadir au Maroc. (...)
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Air France-KLM doit renoncer à monter à bord de Virgin Atlantic
(source Le Figaro) 5 décembre - L'entrée d'Air France-KLM au capital
de Virgin Atlantic, la compagnie détenue à 51% par Richard Branson,
n'est plus d'actualité. L'information, dévoilée par La Tribune le 29
novembre, a été confirmée mercredi par le groupe franco-néerlandais.
Ce projet annoncé il y a plus de deux ans était la dernière
étape d'une opération majeure. (...) À l'époque, Jean-Marc Janaillac, PDG d'Air France-KLM,
présentait l'entrée au capital de Virgin Atlantic comme un moyen de
rééquilibrer le poids du groupe européen face à Delta dans leur JV
transatlantique (un partenariat commercial sur l'axe Amérique du
Nord-Europe). «Virgin avait fixé cette condition à l'époque pour entrer
dans la JV transatlantique, rappelle un proche du dossier. Cela avait
été conclu contractuellement en mai 2018. Mais, lors d'un récent conseil
d'administration, le représentant de Delta a indiqué que Virgin ne
souhaitait plus vendre les 31% prévus. » Mercredi, Air France-KLM a présenté la volte-face de façon
consensuelle : «Air France-KLM et Virgin ont considéré que l'acquisition
d'une participation dans Virgin Atlantic n'était plus nécessaire,
explique le groupe. Ils discutent un accord selon lequel Air France-KLM
ne prendra pas de participation dans Virgin Atlantic, sans impact sur la
position d'Air France-KLM dans la JV commerciale associant Delta
Airlines, Virgin Atlantic et Air France-KLM. » Richard Branson
(...) explique que le feu vert donné à l'alliance en novembre par les
autorités américaines de la concurrence l'a conduit à renoncer à la
vente des 31% « pour que la famille continue à détenir les 51% de Virgin
Atlantic ». Cette décision peut sembler une opportunité pour Air
France-KLM de faire des économies, alors que sa direction a présenté un
plan à cinq ans qui prévoit 4 milliards d'euros d'investissements [ndlr
: par an].
Mais elle suscite des interrogations sur le rôle de Delta, présent sans
contrepoids au capital de ses partenaires dans la JV. Plutôt que de
contraindre Virgin de respecter le contrat, il a préféré se satisfaire
du bon fonctionnement de l'Alliance transatlantique. Les vols regroupés
au sein de cette JV représentent un chiffre d'affaires de près 13
milliards d'euros. Virgin ouvrira en janvier les portes de ses hubs de
Londres et de Manchester qui s'ajouteront à Paris et à Schiphol. La JV
transatlantique représente 20% du chiffre d'affaires d'Air France-KLM et
35% pour la seule compagnie Air France.
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Alitalia, une crise industrielle permanente
(source Le Temps) 8 décembre - Lundi 2 décembre, le
gouvernement italien a accordé un nouveau délai à Alitalia pour trouver
un repreneur, jusqu'au 31 mai prochain, avec un nouveau prêt-relais de
400 millions d'euros (...) après trois ans d’administration
extraordinaire. (...)
Il s’agissait pour l’exécutif d’approuver
des «mesures urgentes pour assurer la continuité du service», deux ans
après avoir déjà alloué à Alitalia 900 millions d’euros. En comptant les
intérêts de quelque 200 millions de ce premier prêt, les
contribuables italiens ont dépensé depuis 2017 pour leur compagnie
aérienne un milliard et demi d’euros. (...) De
nouvelles liquidités sont devenues nécessaires quand, malgré sept
renvois des délais pour présenter une offre, Alitalia n’a trouvé aucun
repreneur. (...)
Comment une société réussit-elle à perdre des centaines de
millions d’euros depuis 2009 tout en étant la première compagnie sur un
marché intérieur se portant bien et deuxième en Italie, derrière
Ryanair ? Une mauvaise gestion et l’incapacité de gouvernements se
succédant sans relâche, répondent les observateurs. Depuis sa
privatisation, Alitalia a dû se confronter avec pas moins de sept
exécutifs et autant de politiques. (...) L’erreur historique de
la compagnie est d’avoir misé sur les vols court et moyen-courriers,
délaissant les long-courriers. Alitalia souffre ainsi de la concurrence
des low-cost en Europe et des trains à grande vitesse en Italie. En 2018
par exemple, 80% des voyageurs entre Rome et Milan préféraient le rail
quand un peu plus de 10% choisissaient la voie des airs (...).
Celle-ci pourrait être sauvée
par le champion européen, Lufthansa, propriétaire entre autres de Swiss.
(...) La compagnie «intègrerait
un grand groupe, profitant de positions de force dans de nombreux hubs
européens, comme Zurich avec Swiss par exemple, détaille-t-il. Cela
mettrait un terme à l’hémorragie de fonds publics. Mais Lufthansa
réclame une rupture avec la gestion actuelle.» Comme les employés, pour
des raisons bien différentes, las d’être dans une situation
d’incertitude permanente.
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SAS a besoin d'appareils de 120 à 150 places et travaille sur une commande
(source Le Journal de l'Aviation) 5 décembre - SAS n'est pas
satisfaite de son bilan annuel. Après avoir essuyé une chute de plus de
60% de ses résultats opérationnel et net, la compagnie scandinave a
regretté de n'avoir pu atteindre qu'un seul de ses trois objectifs
financiers sur l'année fiscale 2019, ralentie dans la réorganisation de
ses activités par la hausse du prix du pétrole, les effets de change
négatifs et la grève de ses pilotes en avril. Elle a donc décidé
d'adopter de nouvelles mesures pour rendre son modèle plus efficace.
L'une d'elles touchera sa flotte : la compagnie a identifié un trou dans
la planification de son renouvellement, qui concerne les appareils de
120 à 150 places. Une commande est planifiée à court terme.
Selon la présentation faite le 5 décembre, celle-ci pourrait porter sur
au moins 25 appareils, hypothèse correspondant au cas où SAS déciderait
de stabiliser sa flotte. (...) SAS est déjà bien avancée dans la
rationalisation de sa flotte. Elle a décidé dès 2011 de remplacer ses
monocouloirs (A320ceo et Boeing 737NG) par des Airbus A320neo. (...)
Si le chemin
est bien droit et bien tracé pour ces avions de 180 places, SAS veut
laisser planer le doute sur son choix pour le segment 120-150 places.
Elle souligne qu'il se portera sur la plateforme garantissant les mêmes
bénéfices qu'une flotte parfaitement homogène. Si SAS a opté
pour une flotte tout-Airbus pour son réseau moyen-courrier, c'est pour
garantir la stabilité de ses opérations, une plus grande flexibilité et
une performance optimale grâce à une baisse (à terme, une fois la phase
d'intégration passée) des coûts de formation, une diminution des avions
de réserve, une baisse de la consommation de carburant et une réduction
des coûts de maintenance grâce au rajeunissement des appareils.
En parallèle, elle s'est également engagée sur trois A321LR, acquis en
leasing, qui (...) viennent moderniser et étoffer la flotte actuellement
composée de neuf A330-300 et de huit A340-300, aux côtés des huit A350
qu'elle a commandés (...). Actuellement, SAS estime avoir
réalisé 34% de son programme de renouvellement de la flotte.
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Norwegian est prête pour la bagarre
(source La Quotidienne) 6 décembre - Le transporteur à bas prix
Norwegian est désormais prêt à concurrencer les principales compagnies
aériennes traditionnelles à Heathrow après avoir obtenu six créneaux
hebdomadaires sur le hub de Londres. (...) Jusqu’à présent, la
compagnie aérienne a toujours concentré ses activités londoniennes sur
l’aéroport de Gatwick et les créneaux horaires de l’été 2020 seront sa
première entrée à Heathrow, où elle sera en concurrence avec de grands
transporteurs tels que British Airways, American Airlines, Virgin
Atlantic et Delta entre autres. (...) Entre-temps, Norwegian a révélé qu’elle supprimera
tous ses vols long-courriers au départ de la Suède et du Danemark à
partir du 29 mars 2020 en raison de « la demande globale et de la
viabilité commerciale». Le transporteur a également récemment
annoncé son intention de conclure un accord interlignes avec la
compagnie aérienne américaine Jetblue après avoir dévoilé sa stratégie
d’augmentation des capacités sur les vols transatlantiques au départ de
Gatwick l’été prochain, bien qu’il ait réduit ses services vers les
États-Unis depuis l’Irlande en raison de l’interdiction de vol du Boeing
737 Max et de la faible demande générale sur ces liaisons.
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Brésil : Air Europa signe avec GOL
(source Air Journal) 6 décembre - La compagnie aérienne Air Europa a
signé un accord de partage de codes avec la low-cost GOL Transportes Aéreos, qui permettra à ses passagers de voler via Sao Paulo, Recife,
Salvador de Bahia et Fortaleza vers plus de 20 autres villes du Brésil.
A partir de janvier 2020, la compagnie privée espagnole en
voie de rachat par le Groupe IAG pourra afficher son code UX sur 78 vols
intérieurs opérés par la spécialiste brésilienne du vol pas cher, avec
qui elle disposait déjà d’un accord interligne. (...) Outre les
membres de l’alliance SkyTeam dont Air France-KLM, Air Europa partage
ses codes avec Binter, Copa Airlines, Cubana de Aviacion Etihad Airways,
Seaborne Airlines et Turkish Airlines ; GOL de son côté a signé des
alliances avec Air France et KLM, et affiche 14 accords de partage de
code et plus de 77 accords interlignes.
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Air France, Easyjet, Wizzair... Comment les "slots" d'Aigle Azur à Orly ont été distribués
(source La Tribune) 5 décembre - Les créneaux horaires de décollage
et d'atterrissage de la défunte Aigle Azur à Orly ont été distribués :
HOP, Transavia, Lufthansa, Wizzair, Easyjet, Air Caraïbes, Corsair, La
Compagnie et TAP Portugal sont les heureux élus. (...) Cohor, le gestionnaire des créneaux horaires en
France l'a annoncé aux compagnies aériennes ce jeudi 5 décembre.
L'aéroport d'Orly étant plafonné à 250 000 décollages et atterrissages
par an, ces créneaux sont rares et donc extrêmement précieux. (...)
Le règlement européen demande de répartir
les créneaux pour moitié aux compagnies déjà installées sur l'aéroport,
pour l'autre aux nouveaux arrivants. (...) Les
sept vols quotidiens réservés aux nouveaux entrants ont été attribués
aux compagnies (...) Lufthansa pour
deux vols quotidiens vers Munich, HOP (la filiale régionale d'Air
France) pour deux vols quotidiens également vers Francfort, la low-cost
hongroise en pleine croissance Wizz Air (jusqu'ici présente à Beauvais)
pour deux vols quotidiens, l'un vers Sofia, l'autre vers Budapest, et
Easyjet UK pour un vol quotidien vers Glasgow. Pour les six vols
quotidiens réservés aux acteurs déjà présents à Orly, Air Caraïbes
international, Corsair et Transavia (la filiale low-cost d'Air France)
ont chacun obtenu l'équivalent de deux vols par jour. Les quelques
"slots restants" ont été distribués au transporteur français La
Compagnie (3 vols par semaine qui lui permettront d'assurer deux vols
par jour vers New York) et à TAP Air Portugal. Dans le même temps, la direction générale de
l'aviation civile (DGAC) a distribué les créneaux réservés aux lignes
d'obligation de service public. (...) On constate que Chalair a obtenu moins de 2000 créneaux pour desservir
Quimper, qu'Air France et Corsica en ont obtenus pour ajouter des vols
hebdomadaires vers la Corse et que les deux compagnies du Groupe
Dubreuil, French Bee et Air Caraïbes en ont également reçus pour ajouter
des vols supplémentaires vers La Réunion et Cayenne. Ces deux compagnies
étaient les seules sur ces axes à ne pas avoir de créneaux d'aménagement
du territoire. Au final, le groupe Air France (HOP et Transavia) obtient
31% des créneaux disponibles, les low-cost étrangères (Wizz Air et
Easyjet) 23% (et quasiment la moitié des créneaux réservés aux nouveaux
entrants, tandis que les compagnies françaises hors groupe Air France
31% (et plus des deux-tiers des créneaux réservés aux compagnies déjà
présentes à Orly). Si toutes ces compagnies peuvent se réjouir,
d'autres, sont au contraire forcément très déçues. A commencer par (...)
Ryanair qui, selon certaines sources a pâti d'un dossier mal formulé,
Volotea et Vueling qui n'ont rien obtenu (ces deux dernières avaient
également demandé de nombreuses destinations en Algérie). Au-delà de
Vueling, c'est tout le groupe IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus,
Vueling, Level) qui n'obtient rien. Mais il avait fait partie des
bénéficiaires lors de la précédente distribution qui avait suivi la
disparition d'Air Berlin (...)
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United opte pour l'Airbus A321XLR, en l'absence de concrétisation du NMA de Boeing
(source Le Journal de l'Aviation) 4 décembre - United Airlines
vient de porter un grand coup à Boeing. La compagnie américaine
a signé une commande ferme avec Airbus portant sur l'acquisition de 50
A321XLR. Les appareils seront livrés à partir de 2024 et ont vocation à
remplacer les 757-200 actuellement en service. Ils seront affectés aux dessertes
transatlantiques dès 2025 et permettront à United d'ouvrir de nouvelles
liaisons à partir de ses hubs de la côte Est des États-Unis, Newark et
Washington. United exploite aujourd'hui 74 Boeing 757, dont 53
dans leur version 200. La compagnie souligne qu'il s'agira d'un
remplacement « un pour un » - qui lui permettra de réduire de 30% la
consommation de cette partie de la flotte. Cela fait plusieurs
années qu'elle cherche une solution de remplacement pour ses 757, dont
les modèles -200 approchent les 25 ans. Très intéressée par le NMA (new
midmarket airplane), qui serait également une solution pour les 767,
United avait toutefois prévenu Boeing en juillet (juste après le
lancement du XLR par Airbus) qu'elle avait besoin de davantage de
visibilité sur un calendrier d'entrée en service et peu de temps avant
de prendre une décision. (...).
United n'est pas une nouvelle compagnie opératrice pour les monocouloirs
d'Airbus : elle en exploite près de 180 exemplaires, répartis entre A319
et A320, tous ceo. Ils sont exploités aux côtés d'une flotte de 344
Boeing 737, dont quatorze sont des 737 MAX 9 et sont cloués au sol
depuis le mois de mars. Ce contrat n'est toutefois pas aussi
éclatant qu'il n'y paraît. Il s'accompagne en effet d'un nouveau report
de cinq ans des livraisons des A350-900 que la compagnie a commandés.
Elle en attendait 45 exemplaires à partir de 2022 ; ils n'arriveront
plus qu'à partir de 2027. Ce n'est pas la première fois que United
modifie cet accord : portant initialement sur 25 A350-900 en 2010 (avec
des livraisons débutant en 2016), il avait été étoffé pour porter sur 35
A350-1000 en 2013, qui sont revenus à 45 A350-900 en 2017. Ces appareils
sont destinés à remplacer une partie des 55 777-200ER en service, dont
certains atteignent les vingt-cinq ans.
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Boeing 737 MAX: les vérités du patron de Safran Philippe Petitcolin
(source Challenges) 4 décembre - Neuf mois après l’interdiction de
vol du 737 MAX, le patron de Safran Philippe Petitcolin fait le point
sur les scénarios possibles. (...) Le gros dossier de 2020
est évidemment le retour en vol du 737 MAX, dont Safran, avec son
partenaire GE, est le motoriste exclusif. Quand revolera le monocouloir
de Boeing ? "Tous les mois, le retour en vol est repoussé d'un mois,
constate le patron de Safran. Il y a toujours une possibilité de le voir
voler avant Noël, vers le 20 décembre, mais nous n'avons aucune
certitude."
Quelle que soit la date de retour en vol, la reprise
des livraisons s'annonce comme un chantier gigantesque. "Il y a 380 MAX
en flotte au sein des compagnies aériennes, et 380 à 400 sur les
parkings de Boeing. Il faudra donc rétrofiter près de 800 appareils.
Rattraper les livraisons prendra du temps." Boeing aurait une capacité
maximale de livraisons de 70 appareils par mois, ce qui permettrait
d'écluser une trentaine d'appareils par mois en plus des 42 que le
groupe continue de produire tous les mois. A ce rythme, il faudrait plus
d'un an pour livrer les MAX parqués. Et si
l'interdiction de vol se prolonge ? Boeing n'a pas
exclu de stopper la production de l'appareil. (...) "Ce n'est pas notre hypothèse numéro un, mais c'est un
scénario qu'on est obligé d'étudier, car tout peut changer très vite",
indique Philippe Petitcolin. Le MAX est stratégique pour Safran : Boeing
en ayant vendu à peu près 5.000, c'est 10.000 moteurs, hors réacteurs de
rechange, que le groupe français et son partenaire GE doivent livrer.
Le patron de Safran assure quand même rester confiant. "Si Boeing
fait bien le travail de retour en vol, les choses devraient se remettre
en ordre assez facilement, estime-t-il. (...) Un autre scénario
possible, fâcheux pour Boeing, verrait la mise en retraite anticipée du
737 MAX.(...) Dans ce cas, je verrais un lancement en 2022 pour une
entrée en service en 2030." Soit cinq ans avant la date de 2035
jusqu'ici évoquée pour la future génération de monocouloirs. "Il y
aurait probablement une réponse d'Airbus dans les deux ans", estime le
patron de Safran. (...) Si Boeing se lançait dans un projet
d'appareil 100% nouveau pour remplacer le MAX, Safran et GE pourraient
lui proposer un moteur plus efficace que le Leap actuel. "On arrive tous
les 15 ans à un gain de consommation en carburant de 15% environ, soit
1% par an en moyenne, assure Philippe Petitcolin. On pourrait donc
proposer un moteur plus efficace de 5 à 10% que le Leap actuel." Un
progrès sensible, mais loin des 30% de consommation en moins que vise
Safran sur la prochaine génération de monocouloirs en 2035-2040.
Le projet NMA (New
Midmarket Airplane) de Boeing, lui, semble dans les limbes. Avec ce
projet d'avion milieu de gamme, baptisé Boeing 797 par certains,
l'avionneur américain voulait développer une gamme d'appareils de 240 à
270 sièges destinés à s'insérer entre le 737 MAX et le long-courrier
787. Un segment évalué entre 4.000 et 5.000 appareils au cours des vingt
prochaines années. En avril dernier, Safran espérait être sélectionné,
avec son partenaire GE, pour motoriser l'appareil, mais la crise du MAX
a mis le projet entre parenthèses. "On nous promet toujours une
sélection du motoriste au premier semestre 2020", indique Philippe Petitcolin. Suite à l'abandon de Rolls-Royce, le tandem GE-Safran n'a
plus qu'un concurrent, l'américain Pratt & Whitney. Reste à savoir si
Boeing lancera un jour cet appareil : avec le succès de l'A321XLR
d'Airbus, commandé ce mercredi matin à 50 exemplaires par l'américain
United, le marché est en train d'être capté par l'avionneur européen.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 9 décembre, alors que la
moitié du délai de signature est écoulée, la
consultation avait
recueilli 1.028.000 signatures, soit 21,79% des signatures requises.
>
Pas de décision sur la privatisation d'ADP jusqu'à la fin de la procédure pour un référendum, dit Bruno Le Maire
(source Reuters) 8 décembre - Le gouvernement ne prendra aucune
décision sur la privatisation d'Aéroports de Paris jusqu'à la fin de la
collecte des signatures pour l'organisation d'un référendum, a déclaré
dimanche Bruno Le Maire sur France 3. Ce projet de référendum
sur la privatisation d'ADP a recueilli plus d'un million de signatures,
selon un décompte publié mercredi par le Conseil constitutionnel.
Emmanuel Macron s'est dit favorable en avril à l'abaissement à un
million de signatures du seuil nécessaire à l'organisation d'un
référendum d'initiative partagée (RIP). Bruno Le Maire a
néanmoins insisté dimanche sur le fait que la législation actuelle
s'appliquait et que cette proposition de référendum devait recueillir la
signature d'un dixième des électeurs inscrits, soit 4,7 millions de
personnes, d'ici à la mi-mars pour aboutir.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,21 euros en clôture lundi
9 décembre. Elle est en baisse de
-2,20%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,07 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 3$ à 64$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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