| N°734, 16 décembre 2019  
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		La Revue de Presse du lundi ...
 > 
		 Air France confirme l'Airbus A350 comme remplaçant de ses A380 (source Le Journal de l'Aviation) 12 décembre - (...) Air France-KLM a 
		(...) passé une commande auprès d'Airbus portant sur 
		l'acquisition de dix exemplaires supplémentaires de l'A350-900.
 Cette mesure permet à Air France de poursuivre et d'intensifier la 
		modernisation et la rationalisation de sa flotte. Les A350-900 avaient 
		été envisagés dès le début de la recherche du remplaçant des Super Jumbo 
		mais était en concurrence avec l'A330neo et le Boeing 787. Plutôt que de 
		créer ou de renforcer le poids d'une sous-flotte, la compagnie a donc 
		choisi de conforter la position de l'A350 comme nouveau pilier de la 
		flotte long-courrier. Les dix nouveaux appareils s'ajoutent ainsi aux 
		vingt-huit déjà en cours d'acquisition.(...)
 
 Anne 
		Rigail, directrice générale d'Air France, précise que 
		les résultats opérationnels des trois premiers A350 « sont 
		excellents à tous les niveaux : satisfaction client, performance opérationnelle, et réduction 
		de l'empreinte environnementale ». Voilà une autre motivation pour ce 
		choix.
 
 (...) Avec 
		cette décision, le transporteur s'oriente vers une simplification de sa 
		flotte long-courrier, qui sera composée de trois types de cockpit en 
		2023 : A330/350, 777 et 787. Mais une autre opportunité de 
		simplification existe encore : le transfert des dix 787 d'Air France 
		vers KLM, une option évoquée en novembre.
 
 Longtemps figée, la 
		flotte d'Air France-KLM bouge depuis l'arrivée de Benjamin Smith à la 
		tête du groupe. En un an et demi, le nouveau directeur général du groupe 
		aura accéléré le retrait des ATR et des ERJ145 de la flotte d'Air France 
		HOP!, décidé de renforcer celle de KLM Cityhopper de 21 Embraer 195-E2, 
		d'intégrer soixante A220 chez Air France pour remplacer les A318 et 
		A319, de revoir la répartition entre Air France et KLM du carnet de 
		commandes des A350 et 787 et d'augmenter les engagements pour les A350 
		et 777-300ER. Reste à moderniser la flotte de monocouloirs du type 
		A320/321 d'Air France, alors que la compagnie annonce déjà investir un 
		milliard d'euros par an dans la modernisation de sa flotte.
 > 
		 Air France-KLM : Anne-Marie Couderc sera reconduite comme présidente (source La Tribune) 14 décembre - Selon des sources concordantes, le 
		conseil d'administration du groupe a validé ce mercredi à l'unanimité la 
		proposition du comité des nominations de proposer à la prochaine 
		assemblée générale qui se tiendra en mai 2020 la reconduction 
		d'Anne-Marie Couderc dans ses fonctions. (...) Anne-Marie Couderc sera 
		(...) contrainte par les statuts sur la limite d'âge de quitter ses 
		fonctions de présidente (...) un an plus tard, en mai 2021 (...).
 Interrogé, Air France-KLM ne fait pas 
		de commentaire.
 
 La question de la pertinence d'une reconduction 
		au poste de présidence pour seulement un an a rapidement été écartée. 
		Les bonnes relations (et sa complémentarité) qu'entretient 
		Anne-Marie-Couderc avec le directeur général d'Air France-KLM, Ben 
		Smith, mais aussi avec l'État français et la direction de KLM ont 
		conduit à son renouvellement, qu'elle avait demandé.
 
 Vu 
		l'enlisement des négociations entre la France et les Pays-Bas sur la 
		gouvernance du groupe, complètement chamboulée depuis l'irruption de 
		l'État néerlandais au capital du groupe en février dernier, personne ne 
		voulait créer de nouvelles tensions sur le sujet de la présidence du 
		groupe. (...)
 > 
		 Le Parlement veut des éclaircissements sur le rétrécissement de KLM (source De Telegraaf traduit avec Deepl) 11 décembre - Le Parlement 
		s'inquiète (...) sur le fait que KLM doit retirer un Boeing 747 de sa 
		flotte pour le bien des pilotes français. (...)
 "Ben Smith, PDG d'Air France-KLM, vient de rencontrer 
		l'Association néerlandaise des pilotes de ligne (VNV) 
		pour dissiper ses inquiétudes ", déclare le député Paternotte (D66). 
		"Nous constatons trop souvent que KLM ne prend pas une position plus 
		forte dans le groupe, même si une participation a été acquise à cette 
		fin. Il est temps pour nous d'obtenir des garanties solides de Paris, 
		qui nous ont été promises après l'acquisition des actions."
 
 Fin février, le gouvernement 
		néerlandais est devenu le deuxième actionnaire d'Air France-KLM, afin de 
		préserver l'intérêt public de KLM et de Schiphol pour l'économie 
		néerlandaise. Depuis lors, un groupe de travail des gouvernements 
		néerlandais et français s'est penché sur la gouvernance du regroupement 
		des compagnies aériennes. Hoekstra [ministre néerlandais des finances] veut des garanties sur les opérations 
		commerciales indépendantes et les routes de KLM, mais les négociations 
		sont " complexes ", a déclaré le ministre il y a quelques semaines.
 
 Smith a conclu des accords unilatéraux avec le syndicat des pilotes 
		français au sujet de la répartition de la flotte. Afin d'apaiser les 
		pilotes français, le PDG a promis à Air France plus d'avions pour la 
		division française. Air France recevra désormais 2,5 avions pour chaque 
		nouvel avion KLM. Le point faible de ces accords est que KLM réalise 
		plus de bénéfices qu'Air France.
 
 Avec les 
		nouveaux accords, Air France-KLM se désavantage financièrement et cela 
		pourrait se faire au détriment des liaisons et des emplois aux Pays-Bas. 
		Le VNV estime qu'il est " inacceptable " que Smith résolve un problème 
		français au détriment des activités de KLM. Le PvdA et le D66 veulent 
		savoir de Hoekstra dans quelle mesure KLM sera limitée dans ses 
		activités commerciales.
 > 
		 China Southern fait appel à AFI-KLM E&M pour ses Airbus A350 (source Air & Cosmos) 12 décembre - Alors que l'Airbus A350 vient tout juste 
		d'entrer dans la flotte de China Southern Airlines, cette dernière 
		vient 
		de signer un contrat MRO de support équipements avec AFI KLM E&M pour 
		l'ensemble de vingt Airbus A350. Le programme de maintenance inclut 
		l'entretien, les réparations et les services logistiques. En plus des 
		"pools" globaux à Paris, à Singapour et à Détroit, l'opérateur accède à 
		un pool de pièces régional basé à Shanghai ainsi qu'à un MBK (Main Base 
		Kit) à Guangzhou et à Beijing. 
 Grâce à ce pool régional, AFI 
		KLM E&M peut immédiatement prendre en charge la flotte A350 de China Southern Airlines dans n'importe quelle escale en Chine, 
		supprimant 
		ainsi les risques de retard opérationnels dus aux longs processus de 
		dédouanement et de transport en cas d'expédition d'équipements depuis 
		d'autres pays.
 > 
		 Air France KLM renforce sa coopération avec Qantas (source Boursier com) 10 décembre - Air France KLM se développe en 
		Australie et en Asie du Sud-Est via le renforcement de sa collaboration 
		avec le Groupe Qantas. D'ici à fin décembre, Air France et KLM prévoient 
		de lancer un accord de partage code sur des liaisons assurées par JetStar Asia Airways et JetStar Airways, deux compagnies membres de 
		Qantas Group. 
 Ce nouvel accord permettra d'offrir de nouvelles 
		destinations en Asie du Sud-Est et en Australie via les vols de JetStar 
		Asia Airways au départ de Singapour et ceux de JetStar Airways 
		au départ 
		de Denpasar. Les clients d'Air France et KLM bénéficieront 
		ainsi d'une expérience de voyage sans couture, avec un même billet pour 
		l'intégralité de leur voyage et le transfert des bagages jusqu'à leur 
		destination finale (...).
 
 Au cours 
		de la saison hiver 2019, KLM prévoit de mettre en place des accords de 
		partage de codes sur les vols JetStar Airways vers 4 destinations 
		australiennes en continuation de sa desserte de Denpasar: Adelaide, 
		Melbourne, Perth et Sydney. En décembre 2019 également, Air France, KLM 
		et Qantas étendront leur partage de code à leurs vols respectifs au 
		départ ou à destination de Bangkok, en complément des accords existants 
		sur les liaisons via Singapour et Hong Kong. Cette extension permettra 
		d'ajouter une troisième possibilité pour relier Amsterdam et Paris à 
		Sydney. (...)
 > 
		 Quand des analystes marient Air France-KLM et easyJet (source Les Échos) 12 décembre - Dans une étude très fouillée, les 
		experts de Citigroup développent l'hypothèse d'un rachat d'easyJet par 
		Air France-KLM d'ici à 2025. Ils la présentent comme la meilleure 
		solution pour enrayer le déclin du groupe franco-néerlandais sur le 
		marché intra-européen.
 Et si Air France-KLM rachetait easyJet 
		avec l'aide de ses partenaires Delta et China Eastern ? C'est 
		l'hypothèse développée par une équipe d'analystes de Citigroup, à 
		Londres, dans une étude consacrée aux perspectives de consolidation dans 
		le ciel européen d'ici à 2025. « Nous avons imaginé à quoi pourrait 
		ressembler le transport aérien européen en 2025, raconte Mark Manduca, 
		analyste en chef chez Citi Research pour l'Europe, l'Afrique et le 
		Moyen-Orient. Nous en sommes arrivés à la conclusion que quatre acteurs 
		principaux devraient dominer le marché intra-européen à cet horizon : 
		Air France-KLM, IAG, Lufthansa et Ryanair. Avec trois scénarios 
		principaux de consolidation : le rachat d'easyJet par Air France-KLM ou 
		par IAG, et celui de Wizz Air par Ryanair. »
 
 En comparaison des États-Unis, où American, United, 
		Delta et Southwest pèsent 80 % du marché, la consolidation européenne 
		est loin d'être achevée. Selon Citi Research, en 2018, Lufthansa, 
		Ryanair, IAG, easyJet et Air France-KLM pesaient 51,1 % de l'offre 
		intra-européenne, soit respectivement 13,2 %, 12,2 %, 10,1 %, 8,4 % et 
		7,2 %. Une quarantaine de compagnies suivent loin derrière, qui doivent 
		se contenter des miettes sur ce marché et sont autant de proies ou de 
		faillites potentielles.
 
 Mais pourquoi la compagnie easyJet 
		ferait-elle figure de cible, avec une capitalisation boursière dépassant 
		celle d'Air France-KLM d'un bon milliard d'euros ? « easy-Jet a un 
		problème existentiel : elle est positionnée sur le milieu de gamme, avec 
		un produit qui n'est ni premium ni vraiment low-cost comme Ryanair, 
		répond Mark Manduca. Tous ceux qui étaient dans la même situation, comme 
		Vueling ou Norwegian, se sont retrouvés en difficulté. De plus, easyJet 
		est cernée par des concurrents de plus en plus gros. Quelle place lui 
		restera-t-il si Ryanair rachète Wizz air ou si IAG met la main sur 
		Norwegian ? »
 
 EasyJet dans une impasse ?
 La croissance d'easyJet, bien que toujours très forte 
		en France, donnerait d'ailleurs des signes de faiblesses. « Regardez les prévisions d'évolution de la flotte dans leur 
		dernière présentation 2019. Ce ne sont pas celles d'une compagnie en 
		croissance », souligne l'analyste. easyJet table en effet sur une 
		hypothèse moyenne de 361 appareils en 2023, contre 352 en 2020, du fait 
		notamment des reports de livraisons d'Airbus. « Stelios Haji-Ioannou 
		[fondateur et principal actionnaire d'easyJet, NDLR] ne veut pas laisser 
		easyJet grossir », affirme Mark Manduca. A plusieurs reprises par le 
		passé, le fondateur de la compagnie à la livrée orange s'est en effet 
		opposé à sa direction sur les commandes d'avions, préférant peut-être les 
		dividendes aux investissements.
 
 Pour les analystes de Citi 
		Research, easyJet a de quoi séduire plus d'un acheteur potentiel. Non 
		seulement « sa valorisation boursière actuelle est proche de la valeur 
		de sa flotte », soulignent-ils, mais encore la compagnie possède un 
		inestimable portefeuille de créneaux horaires sur les aéroports 
		londoniens de Gatwick et de Luton, ainsi qu'à Amsterdam, Paris-CDG, 
		Francfort, Munich, Madrid, Vienne, Bruxelles. De quoi permettre à Air 
		France-KLM de doubler sa part de marché sur l'intra-européen. Mais 
		d'autres facteurs pourraient aussi l'y pousser, comme une éventuelle 
		privatisation d'ADP. Dans cette hypothèse, « le nouveau propriétaire 
		voudra augmenter les recettes en augmentant le trafic, en invitant 
		Ryanair à Roissy-CDG. Pour résister, Air France-KLM n'aurait alors de 
		meilleure solution que d'acheter le numéro deux du marché français, 
		easyJet », explique Mark Manduca.
 
 A condition 
		qu'easyJet soit à vendre et que la direction d'Air France-KLM ose un tel 
		pari. Il y a plus de dix ans, les dirigeants du groupe 
		franco-néerlandais avaient étudié une possible prise de contrôle (...). Finalement, ils avaient renoncé par crainte d'une 
		levée de boucliers des salariés d'Air France, lesquels auraient beaucoup 
		à redouter d'une fusion des réseaux moyen-courriers des deux 
		compagnies.
 
 Aujourd'hui, les scénarios alternatifs de Citi 
		Research n'ont rien de plaisant pour Air France-KLM. En cas de statu 
		quo, sa part du marché sur l'intra-européen continuerait à décliner. Et 
		dans le pire des scénarios - celui d'un rachat d'easyJet par IAG -, le 
		groupe franco-néerlandais décrocherait probablement définitivement de la 
		première division du transport aérien européen.
 > 
		 Le transport aérien ne croit pas à une récession en 2020 (source Les Échos) 11 décembre - Et de dix ! Pour la dixième année 
		consécutive, le transport aérien international a généré de solides 
		profits en 2019, avec un bénéfice net estimé de 25,9 milliards de 
		dollars (contre 27,3 milliards en 2018), pour un chiffre d'affaires 
		cumulé de 838 milliards. Selon les dernières prévisions de l'Association 
		du transport aérien international (IATA) dévoilées ce mercredi à Genève, 
		cette décennie de profits devrait se prolonger en 2020, avec un bénéfice 
		net attendu en hausse, à 29,3 milliards. (...)
 Les compagnies européennes 
		sont, dans l'ensemble, loin d'être les plus performantes financièrement. 
		Leurs profits cumulés en 2019 (6,2 milliards de dollars) sont presque 
		trois fois inférieurs à ceux de compagnies nord-américaines (16,9 
		milliards de dollars). Leur marge moyenne reste faible (3,6 %). Et la 
		situation ne devrait pas être très différente l'an prochain. Une 
		différence que l'IATA attribue aux coûts sociaux et aux taxes plus 
		élevées en Europe qu'ailleurs.
 
 Toutefois, cette divergence géographique masque une 
		divergence plus grande encore entre le groupe de tête des compagnies 
		aériennes internationales et le reste du peloton. « Une trentaine de 
		compagnies sont à l'origine de l'essentiel des profits, tandis qu'une 
		très grande majorité n'a enregistré aucune amélioration de la 
		performance financière. Un nombre important est même resté dans le 
		rouge », souligne Brian Pearce.
 
 Cette catégorie des canards boiteux 
		comprend une quarantaine de petites compagnies européennes, dont la part 
		de marché dépasse rarement 1 % et qui semblent condamnées à être 
		rachetées ou à disparaître. Mais elle inclut également la quasi-totalité 
		des compagnies africaines, un certain nombre de compagnies asiatiques et 
		même les compagnies du Moyen-Orient, qui restent globalement dans le 
		rouge.
 > 
		 Aviation sans CO2 : oublions l'avion électrique, la solution est ailleurs, dit Safran (source La Tribune) 9 décembre - La suppression des vols de courte 
		distance et la course à l'avion électrique ne permettront jamais, selon 
		le groupe aéronautique français Safran, de réduire en 2050 les émissions 
		de CO2 générées par l'aviation de 50% par rapport à 2005, comme 
		l'a fixée l'organisation internationale de l'aviation civile 
		(OACI). (...)
 Les 
		batteries électriques, qui ont aujourd'hui une puissance de 200 
		watts-heure par kilogramme [Wh/kg], sont trop faibles. Et les 
		spécialistes des batteries n'ont pas de solutions dans les cartons.
 
 "Pour faire voler un A320 qui transporte 80 tonnes de charge sur des 
		trajets pouvant aller jusqu'à 5 heures, il faudrait emporter 180 tonnes 
		de batteries qui soient 5 fois plus énergétiques que celles que l'on 
		sait faire aujourd'hui et qui sont au-delà de la feuille de route des 
		scientifiques", explique Stéphane Cueille, le directeur de l'innovation 
		et de la R&T chez Safran.
 
 Or, traiter la 
		problématique des vols de plus 1000 km est la condition sine qua none 
		pour atteindre les objectifs fixés. Ils représentent en effet 80% des 
		émissions mondiales de C02 [de l'aviation civile] et ne peuvent pas, le plus souvent, être 
		remplacés par d'autres modes de transport. Et ne seront jamais équipés 
		de moteurs 100% électriques d'ici à 2050, et encore moins en 2035. (...)
 
 En revanche, si Safran écarte l'avion électrique 
		pour les vols de plus de 1000 km, le groupe aéronautique ne dit pas que 
		l'objectif de réduction de 50% des émissions de CO2 en 2050 par rapport 
		à 2005 n'est pas réalisable. Bien au contraire. (...)
 
 Il n'y a pas une 
		solution unique, mais la combinaison de plusieurs leviers. Trois 
		exactement :
 
 . l'entrée en service vers 2035 d'un nouvel avion court et 
		moyen-courrier ultra-efficace;
 
 . le développement de carburants 
		alternatifs, des biocarburants dans un premier temps, puis des 
		carburants synthétiques, tous compatibles avec les moteurs thermiques;
 
 . une gestion des opérations aériennes optimisée. (...)
 
 Le débat entre des architectures traditionnelles avec un fuselage et des 
		moteurs sous les ailes et des architectures en rupture comme 
		l'introduction de moteurs "open rotor", situés à l'arrière de l'avion se 
		poursuit. Si les avionneurs n'étaient pas très chauds ces derniers temps 
		avec le concept d'"open rotor", l'accentuation de la pression 
		environnementale peut remettre ce type de motorisation sur le haut de la 
		pile. (...)
 
 Pour réduire de moitié les émissions de CO2 en 2050 par rapport 
		à 2005, ce nouvel avion aura besoin d'un carburant "vert", qui 
		sera forcément plus cher que le kérosène d'aujourd'hui. (...)
 
 Mais (...) 
		il ne permettrait pas de couvrir tous les besoins du transport aérien à 
		cette échéance.
 
 "Nous estimons que les carburants alternatifs 
		pourront prendre le relais", indique Stéphane Cueille.
 
 Pour lui, 
		deux voies se dégagent : la première consiste à utiliser des carburants 
		synthétiques verts, qui sont en fait des solutions à base d'hydrogène 
		vert (ou Power to liquid). (...)
 
 Pour autant, si cette 
		technologie ne parvenait pas à percer, il resterait, selon Safran, une 
		autre solution, beaucoup plus complexe : utiliser l'hydrogène tel quel. 
		Cette option, qui ne pourrait être envisagée qu'après 2040, 
		constituerait un saut "énorme". Il faudrait en effet des avions 
		spécifiques, plus gros pour embarquer des réservoirs cryogéniques très 
		importants nécessaires pour emmagasiner de l'hydrogène liquide 2 à 3 
		fois plus volumineux que le kérosène.
 
 Au final, la feuille de route de Safran tient en effet la route sur le 
		papier. Mais (...) les espoirs portés sur 
		les carburants durables et des carburants synthétiques sont conditionnés 
		à un soutien politique pour mettre en place une filière, d'abord de 
		biocarburants, ensuite d'hydrogène vert, pour l'aviation.
 
 (...) 
		Au regard de la 
		spécificité internationale du transport aérien, une telle règlementation 
		ne peut se faire qu'à l'échelle mondiale, sous peine de créer des écarts 
		de compétitivité entre les compagnies qui seraient obligées d'utiliser 
		des carburants alternatifs beaucoup plus coûteux et celles qui n'y 
		seraient pas contraintes. (...)
 
 "Dans l'idéal, il 
		faudrait que cela soit à l'OACI. Au minimum en Europe", explique 
		Stéphane Cueille. "L'Europe doit être en position d'influence et ne pas 
		être en rupture avec certains pays", ajoute-t-il. (...)
 > 
		 DERNIERE MINUTE : Boeing se résout à suspendre la production du 737 MAX, interdit de vol (source AFP) 16 décembre - Le constructeur aéronautique 
		Boeing s'est résolu lundi à suspendre, à partir de janvier, la 
		production de son avion vedette, le 737 MAX, faute d'avoir 
		obtenu l'aval des autorités aériennes pour le faire revoler, après deux 
		accidents qui ont fait 346 morts en quelques mois.
 L'avionneur 
		américain dit avoir évalué "continuellement" ses plans de production en 
		cas d'immobilisation prolongée du MAX. "A la suite de cette évaluation 
		continue, nous avons décidé de donner la priorité à la livraison des 
		avions stockés et de suspendre temporairement la production du programme 
		737 à partir du mois prochain", a-t-il indiqué dans un communiqué.
 
 A ce stade, il ne 
		prévoit pas de suppressions d'emplois mais cette décision risque de 
		perturber grandement ses sous-traitants. (...)
 
 Cette 
		décision, prise au cours d'une réunion lundi, est 
		motivée par un certain nombre de facteurs, a de plus expliqué 
		l'avionneur, notamment l'incertitude concernant le calendrier et 
		les conditions de remise en service de l'appareil ainsi que les 
		approbations relatives à la formation des pilotes à l'échelle mondiale. (...)
 
 "Nous continuons de travailler étroitement avec la FAA (le 
		régulateur américain, ndlr) et les régulateurs du monde entier pour sa 
		remise en service en sécurité", avait indiqué à l'AFP dimanche soir un 
		porte-parole après des spéculations dans la presse. (...)
 
 Aucune date de remise en service n'est pour l'heure avancée.
 
 Et le régulateur américain, la FAA, qui a été 
		vertement critiqué dans le processus de certification, martèle 
		qu'il ne donnera pas son assentiment avant d'être assuré que les 
		correctifs apportés à l'appareil assurent une sécurité maximale. (...)
 
 L'action de Boeing a perdu 4,3% lundi en séance officielle.
 Fin de la revue de presse
 > 
		Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est 
		ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un 
		référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7 
		millions d'électeurs.
 Sur Internet, la consultation se signe sur 
		le site referendum.interieur.gouv fr
 
 Au 16 décembre, alors que la 
		moitié du délai de signature est écoulée, la 
		consultation avait 
		recueilli 1.042.000 signatures, soit 22,09% des signatures requises.
 Fin de la revue de presse
 > Mon commentaire 
		sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM  L'action Air France-KLM est à 10,60 euros en clôture lundi 
		16 décembre. Elle est en hausse de 
		+3,82%.  La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM 
		est à 11,19 euros. Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est 
		en hausse de 1$ à 65$. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une 
		incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM. Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute 
		information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur 
		du groupe Air France-KLM. Vous pouvez me poser, par retour, toute question 
		relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié... A bientôt. Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
		ici Si vous appréciez cette revue de presse, faites la 
		circuler. Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
		me communiquant l'adresse 
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		François Robardet Administrateur Air France-KLM représentant les 
		salariés actionnaires PS et PNCVous pouvez me retrouver sur mon 
		compte twitter @FrRobardet
 Cette revue de presse traite de sujets 
		liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus 
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