N°734, 16 décembre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
>
Air France confirme l'Airbus A350 comme remplaçant de ses A380
(source Le Journal de l'Aviation) 12 décembre - (...) Air France-KLM a
(...) passé une commande auprès d'Airbus portant sur
l'acquisition de dix exemplaires supplémentaires de l'A350-900.
Cette mesure permet à Air France de poursuivre et d'intensifier la
modernisation et la rationalisation de sa flotte. Les A350-900 avaient
été envisagés dès le début de la recherche du remplaçant des Super Jumbo
mais était en concurrence avec l'A330neo et le Boeing 787. Plutôt que de
créer ou de renforcer le poids d'une sous-flotte, la compagnie a donc
choisi de conforter la position de l'A350 comme nouveau pilier de la
flotte long-courrier. Les dix nouveaux appareils s'ajoutent ainsi aux
vingt-huit déjà en cours d'acquisition.(...)
Anne
Rigail, directrice générale d'Air France, précise que
les résultats opérationnels des trois premiers A350 « sont
excellents à tous les niveaux : satisfaction client, performance opérationnelle, et réduction
de l'empreinte environnementale ». Voilà une autre motivation pour ce
choix. (...) Avec
cette décision, le transporteur s'oriente vers une simplification de sa
flotte long-courrier, qui sera composée de trois types de cockpit en
2023 : A330/350, 777 et 787. Mais une autre opportunité de
simplification existe encore : le transfert des dix 787 d'Air France
vers KLM, une option évoquée en novembre. Longtemps figée, la
flotte d'Air France-KLM bouge depuis l'arrivée de Benjamin Smith à la
tête du groupe. En un an et demi, le nouveau directeur général du groupe
aura accéléré le retrait des ATR et des ERJ145 de la flotte d'Air France
HOP!, décidé de renforcer celle de KLM Cityhopper de 21 Embraer 195-E2,
d'intégrer soixante A220 chez Air France pour remplacer les A318 et
A319, de revoir la répartition entre Air France et KLM du carnet de
commandes des A350 et 787 et d'augmenter les engagements pour les A350
et 777-300ER. Reste à moderniser la flotte de monocouloirs du type
A320/321 d'Air France, alors que la compagnie annonce déjà investir un
milliard d'euros par an dans la modernisation de sa flotte.
>
Air France-KLM : Anne-Marie Couderc sera reconduite comme présidente
(source La Tribune) 14 décembre - Selon des sources concordantes, le
conseil d'administration du groupe a validé ce mercredi à l'unanimité la
proposition du comité des nominations de proposer à la prochaine
assemblée générale qui se tiendra en mai 2020 la reconduction
d'Anne-Marie Couderc dans ses fonctions. (...) Anne-Marie Couderc sera
(...) contrainte par les statuts sur la limite d'âge de quitter ses
fonctions de présidente (...) un an plus tard, en mai 2021 (...).
Interrogé, Air France-KLM ne fait pas
de commentaire. La question de la pertinence d'une reconduction
au poste de présidence pour seulement un an a rapidement été écartée.
Les bonnes relations (et sa complémentarité) qu'entretient
Anne-Marie-Couderc avec le directeur général d'Air France-KLM, Ben
Smith, mais aussi avec l'État français et la direction de KLM ont
conduit à son renouvellement, qu'elle avait demandé. Vu
l'enlisement des négociations entre la France et les Pays-Bas sur la
gouvernance du groupe, complètement chamboulée depuis l'irruption de
l'État néerlandais au capital du groupe en février dernier, personne ne
voulait créer de nouvelles tensions sur le sujet de la présidence du
groupe. (...)
>
Le Parlement veut des éclaircissements sur le rétrécissement de KLM
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 11 décembre - Le Parlement
s'inquiète (...) sur le fait que KLM doit retirer un Boeing 747 de sa
flotte pour le bien des pilotes français. (...) "Ben Smith, PDG d'Air France-KLM, vient de rencontrer
l'Association néerlandaise des pilotes de ligne (VNV)
pour dissiper ses inquiétudes ", déclare le député Paternotte (D66).
"Nous constatons trop souvent que KLM ne prend pas une position plus
forte dans le groupe, même si une participation a été acquise à cette
fin. Il est temps pour nous d'obtenir des garanties solides de Paris,
qui nous ont été promises après l'acquisition des actions."
Fin février, le gouvernement
néerlandais est devenu le deuxième actionnaire d'Air France-KLM, afin de
préserver l'intérêt public de KLM et de Schiphol pour l'économie
néerlandaise. Depuis lors, un groupe de travail des gouvernements
néerlandais et français s'est penché sur la gouvernance du regroupement
des compagnies aériennes. Hoekstra [ministre néerlandais des finances] veut des garanties sur les opérations
commerciales indépendantes et les routes de KLM, mais les négociations
sont " complexes ", a déclaré le ministre il y a quelques semaines.
Smith a conclu des accords unilatéraux avec le syndicat des pilotes
français au sujet de la répartition de la flotte. Afin d'apaiser les
pilotes français, le PDG a promis à Air France plus d'avions pour la
division française. Air France recevra désormais 2,5 avions pour chaque
nouvel avion KLM. Le point faible de ces accords est que KLM réalise
plus de bénéfices qu'Air France. Avec les
nouveaux accords, Air France-KLM se désavantage financièrement et cela
pourrait se faire au détriment des liaisons et des emplois aux Pays-Bas.
Le VNV estime qu'il est " inacceptable " que Smith résolve un problème
français au détriment des activités de KLM. Le PvdA et le D66 veulent
savoir de Hoekstra dans quelle mesure KLM sera limitée dans ses
activités commerciales.
>
China Southern fait appel à AFI-KLM E&M pour ses Airbus A350
(source Air & Cosmos) 12 décembre - Alors que l'Airbus A350 vient tout juste
d'entrer dans la flotte de China Southern Airlines, cette dernière
vient
de signer un contrat MRO de support équipements avec AFI KLM E&M pour
l'ensemble de vingt Airbus A350. Le programme de maintenance inclut
l'entretien, les réparations et les services logistiques. En plus des
"pools" globaux à Paris, à Singapour et à Détroit, l'opérateur accède à
un pool de pièces régional basé à Shanghai ainsi qu'à un MBK (Main Base
Kit) à Guangzhou et à Beijing. Grâce à ce pool régional, AFI
KLM E&M peut immédiatement prendre en charge la flotte A350 de China Southern Airlines dans n'importe quelle escale en Chine,
supprimant
ainsi les risques de retard opérationnels dus aux longs processus de
dédouanement et de transport en cas d'expédition d'équipements depuis
d'autres pays.
>
Air France KLM renforce sa coopération avec Qantas
(source Boursier com) 10 décembre - Air France KLM se développe en
Australie et en Asie du Sud-Est via le renforcement de sa collaboration
avec le Groupe Qantas. D'ici à fin décembre, Air France et KLM prévoient
de lancer un accord de partage code sur des liaisons assurées par JetStar Asia Airways et JetStar Airways, deux compagnies membres de
Qantas Group.
Ce nouvel accord permettra d'offrir de nouvelles
destinations en Asie du Sud-Est et en Australie via les vols de JetStar
Asia Airways au départ de Singapour et ceux de JetStar Airways
au départ
de Denpasar. Les clients d'Air France et KLM bénéficieront
ainsi d'une expérience de voyage sans couture, avec un même billet pour
l'intégralité de leur voyage et le transfert des bagages jusqu'à leur
destination finale (...).
Au cours
de la saison hiver 2019, KLM prévoit de mettre en place des accords de
partage de codes sur les vols JetStar Airways vers 4 destinations
australiennes en continuation de sa desserte de Denpasar: Adelaide,
Melbourne, Perth et Sydney. En décembre 2019 également, Air France, KLM
et Qantas étendront leur partage de code à leurs vols respectifs au
départ ou à destination de Bangkok, en complément des accords existants
sur les liaisons via Singapour et Hong Kong. Cette extension permettra
d'ajouter une troisième possibilité pour relier Amsterdam et Paris à
Sydney. (...)
>
Quand des analystes marient Air France-KLM et easyJet
(source Les Échos) 12 décembre - Dans une étude très fouillée, les
experts de Citigroup développent l'hypothèse d'un rachat d'easyJet par
Air France-KLM d'ici à 2025. Ils la présentent comme la meilleure
solution pour enrayer le déclin du groupe franco-néerlandais sur le
marché intra-européen. Et si Air France-KLM rachetait easyJet
avec l'aide de ses partenaires Delta et China Eastern ? C'est
l'hypothèse développée par une équipe d'analystes de Citigroup, à
Londres, dans une étude consacrée aux perspectives de consolidation dans
le ciel européen d'ici à 2025. « Nous avons imaginé à quoi pourrait
ressembler le transport aérien européen en 2025, raconte Mark Manduca,
analyste en chef chez Citi Research pour l'Europe, l'Afrique et le
Moyen-Orient. Nous en sommes arrivés à la conclusion que quatre acteurs
principaux devraient dominer le marché intra-européen à cet horizon :
Air France-KLM, IAG, Lufthansa et Ryanair. Avec trois scénarios
principaux de consolidation : le rachat d'easyJet par Air France-KLM ou
par IAG, et celui de Wizz Air par Ryanair. »
En comparaison des États-Unis, où American, United,
Delta et Southwest pèsent 80 % du marché, la consolidation européenne
est loin d'être achevée. Selon Citi Research, en 2018, Lufthansa,
Ryanair, IAG, easyJet et Air France-KLM pesaient 51,1 % de l'offre
intra-européenne, soit respectivement 13,2 %, 12,2 %, 10,1 %, 8,4 % et
7,2 %. Une quarantaine de compagnies suivent loin derrière, qui doivent
se contenter des miettes sur ce marché et sont autant de proies ou de
faillites potentielles. Mais pourquoi la compagnie easyJet
ferait-elle figure de cible, avec une capitalisation boursière dépassant
celle d'Air France-KLM d'un bon milliard d'euros ? « easy-Jet a un
problème existentiel : elle est positionnée sur le milieu de gamme, avec
un produit qui n'est ni premium ni vraiment low-cost comme Ryanair,
répond Mark Manduca. Tous ceux qui étaient dans la même situation, comme
Vueling ou Norwegian, se sont retrouvés en difficulté. De plus, easyJet
est cernée par des concurrents de plus en plus gros. Quelle place lui
restera-t-il si Ryanair rachète Wizz air ou si IAG met la main sur
Norwegian ? »
EasyJet dans une impasse ?
La croissance d'easyJet, bien que toujours très forte
en France, donnerait d'ailleurs des signes de faiblesses. « Regardez les prévisions d'évolution de la flotte dans leur
dernière présentation 2019. Ce ne sont pas celles d'une compagnie en
croissance », souligne l'analyste. easyJet table en effet sur une
hypothèse moyenne de 361 appareils en 2023, contre 352 en 2020, du fait
notamment des reports de livraisons d'Airbus. « Stelios Haji-Ioannou
[fondateur et principal actionnaire d'easyJet, NDLR] ne veut pas laisser
easyJet grossir », affirme Mark Manduca. A plusieurs reprises par le
passé, le fondateur de la compagnie à la livrée orange s'est en effet
opposé à sa direction sur les commandes d'avions, préférant peut-être les
dividendes aux investissements. Pour les analystes de Citi
Research, easyJet a de quoi séduire plus d'un acheteur potentiel. Non
seulement « sa valorisation boursière actuelle est proche de la valeur
de sa flotte », soulignent-ils, mais encore la compagnie possède un
inestimable portefeuille de créneaux horaires sur les aéroports
londoniens de Gatwick et de Luton, ainsi qu'à Amsterdam, Paris-CDG,
Francfort, Munich, Madrid, Vienne, Bruxelles. De quoi permettre à Air
France-KLM de doubler sa part de marché sur l'intra-européen. Mais
d'autres facteurs pourraient aussi l'y pousser, comme une éventuelle
privatisation d'ADP. Dans cette hypothèse, « le nouveau propriétaire
voudra augmenter les recettes en augmentant le trafic, en invitant
Ryanair à Roissy-CDG. Pour résister, Air France-KLM n'aurait alors de
meilleure solution que d'acheter le numéro deux du marché français,
easyJet », explique Mark Manduca. A condition
qu'easyJet soit à vendre et que la direction d'Air France-KLM ose un tel
pari. Il y a plus de dix ans, les dirigeants du groupe
franco-néerlandais avaient étudié une possible prise de contrôle (...). Finalement, ils avaient renoncé par crainte d'une
levée de boucliers des salariés d'Air France, lesquels auraient beaucoup
à redouter d'une fusion des réseaux moyen-courriers des deux
compagnies. Aujourd'hui, les scénarios alternatifs de Citi
Research n'ont rien de plaisant pour Air France-KLM. En cas de statu
quo, sa part du marché sur l'intra-européen continuerait à décliner. Et
dans le pire des scénarios - celui d'un rachat d'easyJet par IAG -, le
groupe franco-néerlandais décrocherait probablement définitivement de la
première division du transport aérien européen.
>
Le transport aérien ne croit pas à une récession en 2020
(source Les Échos) 11 décembre - Et de dix ! Pour la dixième année
consécutive, le transport aérien international a généré de solides
profits en 2019, avec un bénéfice net estimé de 25,9 milliards de
dollars (contre 27,3 milliards en 2018), pour un chiffre d'affaires
cumulé de 838 milliards. Selon les dernières prévisions de l'Association
du transport aérien international (IATA) dévoilées ce mercredi à Genève,
cette décennie de profits devrait se prolonger en 2020, avec un bénéfice
net attendu en hausse, à 29,3 milliards. (...)
Les compagnies européennes
sont, dans l'ensemble, loin d'être les plus performantes financièrement.
Leurs profits cumulés en 2019 (6,2 milliards de dollars) sont presque
trois fois inférieurs à ceux de compagnies nord-américaines (16,9
milliards de dollars). Leur marge moyenne reste faible (3,6 %). Et la
situation ne devrait pas être très différente l'an prochain. Une
différence que l'IATA attribue aux coûts sociaux et aux taxes plus
élevées en Europe qu'ailleurs. Toutefois, cette divergence géographique masque une
divergence plus grande encore entre le groupe de tête des compagnies
aériennes internationales et le reste du peloton. « Une trentaine de
compagnies sont à l'origine de l'essentiel des profits, tandis qu'une
très grande majorité n'a enregistré aucune amélioration de la
performance financière. Un nombre important est même resté dans le
rouge », souligne Brian Pearce.
Cette catégorie des canards boiteux
comprend une quarantaine de petites compagnies européennes, dont la part
de marché dépasse rarement 1 % et qui semblent condamnées à être
rachetées ou à disparaître. Mais elle inclut également la quasi-totalité
des compagnies africaines, un certain nombre de compagnies asiatiques et
même les compagnies du Moyen-Orient, qui restent globalement dans le
rouge.
>
Aviation sans CO2 : oublions l'avion électrique, la solution est ailleurs, dit Safran
(source La Tribune) 9 décembre - La suppression des vols de courte
distance et la course à l'avion électrique ne permettront jamais, selon
le groupe aéronautique français Safran, de réduire en 2050 les émissions
de CO2 générées par l'aviation de 50% par rapport à 2005, comme
l'a fixée l'organisation internationale de l'aviation civile
(OACI). (...) Les
batteries électriques, qui ont aujourd'hui une puissance de 200
watts-heure par kilogramme [Wh/kg], sont trop faibles. Et les
spécialistes des batteries n'ont pas de solutions dans les cartons.
"Pour faire voler un A320 qui transporte 80 tonnes de charge sur des
trajets pouvant aller jusqu'à 5 heures, il faudrait emporter 180 tonnes
de batteries qui soient 5 fois plus énergétiques que celles que l'on
sait faire aujourd'hui et qui sont au-delà de la feuille de route des
scientifiques", explique Stéphane Cueille, le directeur de l'innovation
et de la R&T chez Safran. Or, traiter la
problématique des vols de plus 1000 km est la condition sine qua none
pour atteindre les objectifs fixés. Ils représentent en effet 80% des
émissions mondiales de C02 [de l'aviation civile] et ne peuvent pas, le plus souvent, être
remplacés par d'autres modes de transport. Et ne seront jamais équipés
de moteurs 100% électriques d'ici à 2050, et encore moins en 2035. (...)
En revanche, si Safran écarte l'avion électrique
pour les vols de plus de 1000 km, le groupe aéronautique ne dit pas que
l'objectif de réduction de 50% des émissions de CO2 en 2050 par rapport
à 2005 n'est pas réalisable. Bien au contraire. (...)
Il n'y a pas une
solution unique, mais la combinaison de plusieurs leviers. Trois
exactement :
. l'entrée en service vers 2035 d'un nouvel avion court et
moyen-courrier ultra-efficace;
. le développement de carburants
alternatifs, des biocarburants dans un premier temps, puis des
carburants synthétiques, tous compatibles avec les moteurs thermiques;
. une gestion des opérations aériennes optimisée. (...)
Le débat entre des architectures traditionnelles avec un fuselage et des
moteurs sous les ailes et des architectures en rupture comme
l'introduction de moteurs "open rotor", situés à l'arrière de l'avion se
poursuit. Si les avionneurs n'étaient pas très chauds ces derniers temps
avec le concept d'"open rotor", l'accentuation de la pression
environnementale peut remettre ce type de motorisation sur le haut de la
pile. (...)
Pour réduire de moitié les émissions de CO2 en 2050 par rapport
à 2005, ce nouvel avion aura besoin d'un carburant "vert", qui
sera forcément plus cher que le kérosène d'aujourd'hui. (...) Mais (...)
il ne permettrait pas de couvrir tous les besoins du transport aérien à
cette échéance. "Nous estimons que les carburants alternatifs
pourront prendre le relais", indique Stéphane Cueille. Pour lui,
deux voies se dégagent : la première consiste à utiliser des carburants
synthétiques verts, qui sont en fait des solutions à base d'hydrogène
vert (ou Power to liquid). (...) Pour autant, si cette
technologie ne parvenait pas à percer, il resterait, selon Safran, une
autre solution, beaucoup plus complexe : utiliser l'hydrogène tel quel.
Cette option, qui ne pourrait être envisagée qu'après 2040,
constituerait un saut "énorme". Il faudrait en effet des avions
spécifiques, plus gros pour embarquer des réservoirs cryogéniques très
importants nécessaires pour emmagasiner de l'hydrogène liquide 2 à 3
fois plus volumineux que le kérosène. Au final, la feuille de route de Safran tient en effet la route sur le
papier. Mais (...) les espoirs portés sur
les carburants durables et des carburants synthétiques sont conditionnés
à un soutien politique pour mettre en place une filière, d'abord de
biocarburants, ensuite d'hydrogène vert, pour l'aviation.
(...)
Au regard de la
spécificité internationale du transport aérien, une telle règlementation
ne peut se faire qu'à l'échelle mondiale, sous peine de créer des écarts
de compétitivité entre les compagnies qui seraient obligées d'utiliser
des carburants alternatifs beaucoup plus coûteux et celles qui n'y
seraient pas contraintes. (...) "Dans l'idéal, il
faudrait que cela soit à l'OACI. Au minimum en Europe", explique
Stéphane Cueille. "L'Europe doit être en position d'influence et ne pas
être en rupture avec certains pays", ajoute-t-il. (...)
>
DERNIERE MINUTE : Boeing se résout à suspendre la production du 737 MAX, interdit de vol
(source AFP) 16 décembre - Le constructeur aéronautique
Boeing s'est résolu lundi à suspendre, à partir de janvier, la
production de son avion vedette, le 737 MAX, faute d'avoir
obtenu l'aval des autorités aériennes pour le faire revoler, après deux
accidents qui ont fait 346 morts en quelques mois. L'avionneur
américain dit avoir évalué "continuellement" ses plans de production en
cas d'immobilisation prolongée du MAX. "A la suite de cette évaluation
continue, nous avons décidé de donner la priorité à la livraison des
avions stockés et de suspendre temporairement la production du programme
737 à partir du mois prochain", a-t-il indiqué dans un communiqué. A ce stade, il ne
prévoit pas de suppressions d'emplois mais cette décision risque de
perturber grandement ses sous-traitants. (...) Cette
décision, prise au cours d'une réunion lundi, est
motivée par un certain nombre de facteurs, a de plus expliqué
l'avionneur, notamment l'incertitude concernant le calendrier et
les conditions de remise en service de l'appareil ainsi que les
approbations relatives à la formation des pilotes à l'échelle mondiale. (...)
"Nous continuons de travailler étroitement avec la FAA (le
régulateur américain, ndlr) et les régulateurs du monde entier pour sa
remise en service en sécurité", avait indiqué à l'AFP dimanche soir un
porte-parole après des spéculations dans la presse. (...)
Aucune date de remise en service n'est pour l'heure avancée.
Et le régulateur américain, la FAA, qui a été
vertement critiqué dans le processus de certification, martèle
qu'il ne donnera pas son assentiment avant d'être assuré que les
correctifs apportés à l'appareil assurent une sécurité maximale. (...)
L'action de Boeing a perdu 4,3% lundi en séance officielle.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 16 décembre, alors que la
moitié du délai de signature est écoulée, la
consultation avait
recueilli 1.042.000 signatures, soit 22,09% des signatures requises.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 10,60 euros en clôture lundi
16 décembre. Elle est en hausse de
+3,82%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,19 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 1$ à 65$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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