N°735, 23 décembre 2019
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La Revue de Presse du lundi ...
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Airbus : Air France-KLM confirme sa commande de 60 A220
(source Agefi-Dow Jones) 18 décembre - Airbus a annoncé
mercredi la confirmation par Air France-KLM de sa commande portant sur
60 appareils A220-300, en vue de la modernisation de la flotte de
monocouloirs de la compagnie aérienne franco-néerlandaise.
Ces appareils seront exploités par Air France. "Il s'agit de la plus
grosse commande d'Airbus A220 émanant d'un opérateur européen à ce
jour", a souligné le constructeur aéronautique européen dans un
communiqué.
Seul appareil spécialement conçu pour le segment de marché des 100 à
150 sièges, l'Airbus A220 affichait un carnet de commandes de 530
appareils à fin novembre 2019.
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Taxes à gogo : et si la démocratisation du transport aérien commençait à prendre fin ?
(source La Tribune) 23 décembre - (...) L'année 2020 marquera le début d'une nouvelle ère
pour les compagnies aériennes européennes. Une ère dans laquelle le
poids des mesures pour la lutte contre le réchauffement climatique va
peser considérablement dans leur structure de coûts, avec le risque de
voir, à terme, le prix des billets d'avion s'envoler, privant ainsi les
personnes les moins aisées de ce mode de transport, comme c'était le cas
il y a plusieurs décennies.
À la suite de la montée en puissance
en 2019 de la sensibilité environnementale face à l'urgence climatique
et la médiatisation des arguments hostiles à l'aviation, de nombreuses
mesures, essentiellement fiscales, vont en effet s'appliquer au
transport aérien en 2020. Ce secteur, qui représente 2,5 % des émissions
mondiales de CO2, réduit chaque année la consommation de carburant par
passager de 1 à 1,5 % en moyenne, mais n'arrive pas à enrayer la courbe
des émissions, en raison de la croissance vertigineuse du trafic qui
double tous les 15 ans. Car, contrairement à d'autres secteurs, il
n'existe aujourd'hui aucune technologie permettant d'envisager à court
terme une aviation décarbonée. Les batteries électriques ne
sont pas assez puissantes pour l'aviation commerciale et les
biocarburants aéronautiques sont quasiment inexistants. (...)
Plusieurs pays
vont instaurer en 2020, ou projettent de le faire, une nouvelle taxe
écologique. Ce sera le cas de la France avec l'entrée en vigueur le 1er
janvier de sa fameuse « écotaxe » d'un montant allant de 1,5 à 18 euros
selon la classe de service et la distance du vol, qui pèsera par exemple
sur les résultats d'Air France à hauteur de 60 millions d'euros par an.
Mais aussi de l'Allemagne après la présentation d'Angela Merkel en
octobre d'un projet de loi pour le climat, qui prévoit d'augmenter de 74
% les taxes sur les vols courts et moyen-courriers et de 41 % sur les
long-courriers. Ce sera également le cas de la Suisse, après l'annonce
en septembre d'un projet de révision de la loi CO2 qui imposerait une
taxe sur l'aviation allant de 30 à 120 francs suisses (27-110 euros)
dans le but de réduire de 10 % le trafic aérien. Certains pays
envisagent de suivre le mouvement. D'autres à ajouter une taxe sur
l'aviation au niveau européen. Cet automne, neuf pays
européens, dont la France, ont en effet manifesté leur volonté de créer
une taxe européenne sur l'aviation. (...)
Dans le cadre de son « Green Deal », la nouvelle Commission européenne
travaille notamment sur le durcissement du système d'échanges de permis
d'émissions. Alors qu'une partie de ces droits à polluer sont attribués
gratuitement (l'autre partie est payée au prix du marché du carbone), «
l'idée est de réduire ce volume de droits gratuits, voire, à terme, de
le faire disparaître », explique la même source européenne.
Bruxelles travaille à faire en sorte que
le système d'échanges de permis d'émissions constitue le socle de
Corsia, le système de compensation de CO2 du transport aérien à
l'échelle mondiale. Pour autant, rien n'est officiel et les compagnies
craignent de devoir payer deux fois pour les mêmes émissions. Adopté en
2016 par l'Organisation de l'aviation civile internationale (l'OACI), le
système Corsia démarrera en 2021. Il vise à compenser toutes les
émissions qui dépasseront le niveau de 2020, par financement par les
compagnies aériennes de programmes de réduction de CO2 (reforestation
par exemple). Air France-KLM table sur un surcoût de 150 millions
d'euros en 2025. Selon l'Association internationale du transport (IATA),
les compagnies vont dépenser au total 40 milliards de dollars d'ici à
2035, date à laquelle elles espèrent inverser la courbe et diminuer
d'ici à 2050 les émissions de CO2 de 50 % par rapport à 2005. Au regard
de la croissance du trafic au cours de cette période, cet objectif
colossal pris par les compagnes il y a une dizaine d'années correspond
en fait à une amélioration de 90 % de la performance énergétique. (...)
En revanche,
le passage aux carburants alternatifs aura
également un coût substantiel. À commencer par les
biocarburants, aujourd'hui délaissés par les pétroliers et les
compagnies aériennes qui se renvoient la balle. Les premiers disent
qu'il n'y a pas de demande, les seconds qu'il n'y a pas d'offre. N'étant
pas contraintes à acheter du biocarburant, la plupart des compagnies
n'ont pas voulu jusqu'ici prendre le risque d'utiliser une source
d'énergie beaucoup plus chère et afficher un déficit de compétitivité
par rapport aux concurrents qui resteraient au kérosène. (...)
Au final, mises bout à bout,
toutes ces
mesures vont déboucher sur des sommes considérables. Surtout, elles vont
s'ajouter à une taxation déjà élevée. (...)
Les plans d'économies et de gains de productivité des compagnies ne
permettront pas d'absorber la totalité de ces surcoûts. Le prix des
billets d'avion risque par conséquent d'exploser. Un danger pour les
compagnies aériennes, et notamment les low-cost, qu'un grand nombre de
passagers n'emprunteraient pas aujourd'hui si le prix des billets
n'était pas aussi bas.
« Il ne faut pas que le transport aérien
soit réservé aux plus riches. Ce serait la négation de tout ce
que nous avons fait depuis des décennies pour démocratiser le voyage
aérien », a indiqué à La Tribune, Alexandre de Juniac, le directeur
général de IATA, en rappelant « la baisse de 62 % des prix aériens
observée depuis 30 ans ». (...)
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Base Ryanair à l’aéroport de Beauvais : l’État doit se prononcer prochainement
(source Le Parisien) 16 décembre - (...) Les premières semaines de 2020 seront décisives pour l'avenir de
l'aéroport de Beauvais. Entre les négociations du contrat avec Ryanair
(75 % du trafic) et la signature, ou non, de l'arrêté de dérogation au
couvre-feu demandé par la compagnie, les enjeux sont d'importance.
Sur ce dernier point, François Rubichon, président du conseil de
surveillance, a insisté sur le fait que « le couvre-feu sera maintenu
entre minuit et 5 heures », assurant que « le respect des conditions de
vie des riverains » est « son obsession ».
« Lorsqu'on parle d'une base (Ryanair souhaite pouvoir stocker
des avions sur place, NDLR), il s'agit de trois avions pas plus,
explique-t-il. Les dérogations, ce sera dans les cas exceptionnels. La
Sageb (société exploitant la plate-forme) est la première à ne pas en
vouloir. Chaque avion en retard, arrivant de nuit, nous coûte
extrêmement cher. »
Le processus de concertation
s'achèvera avec le rapport de la Direction générale de l'aviation civile
(DGAC) qui sera remis, dans les prochains jours à Élisabeth Borne. « Si
la ministre des Transports ne signe pas l'arrêté, il n'y aura pas de
base Ryanair à Beauvais », confirme François Rubichon (...).
Ce point d'étape a également été l'occasion pour Philippe Hourdain,
président de la Chambre de commerce des Hauts-de-France, actionnaire
majoritaire de la Sageb, d'annoncer le limogeage de son prédécesseur,
Philippe Enjolras, président de la CCI de l'Oise et candidat à la mairie
de Beauvais, notamment coupable, à ses yeux, d'avoir déclaré qu'il
valait « mieux prendre le train que l'avion ».
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Wizz Air aussi va lancer une low-cost à Abou Dhabi
(source Air Journal) 16 décembre - (...) Après celle annoncée en octobre par Etihad Airways et Air Arabia pour
le deuxième trimestre 2020, l’aéroport d’Abu Dhabi pourrait accueillir
une deuxième spécialiste du vol pas cher dès l’année prochaine. Basée à
Budapest en Hongrie, Wizz Air a signé avec Abu Dhabi Developmental
Holding Company (ADDH) afin de lancer une nouvelle compagnie,
(...) appelée Wizz Air Abu Dhabi. Elle devrait débuter durant la
deuxième moitié de 2020, avec une flotte entièrement composée d’Airbus
A321neo (Wizz Air en a reçu 7 sur les 185 commandés, plus vingt A321XLR)
et un réseau visant initialement les aéroports européens déjà desservis
par la low-cost hongroise. A plus long terme, le nouveau transporteur
viserait le Moyen-Orient, l’Afrique et le sous-continent indien – le
tout si les approbations règlementaires sont obtenues.
Wizz Air sera donc en concurrence directe avec Air Arabia Abu Dhabi,
le projet de la compagnie nationale émiratie, et indirecte dans le Golfe
avec Flydubai (basée à Dubaï et alliée d’Emirates Airlines), Air Arabia
(Charjah), le projet de SpiceJet (à Ras al Kaimah), voire SalamAir
(Oman) ou Jazeera Airways (Koweït).
Le CEO de Wizz Air Jozsef Varadi a déclaré dans Gulf News :
(...) Il s’agit (...) d’une « nouvelle
direction pour Wizz Air, bâtie sur notre modèle ultra-low-cost
à succès et qui apportera à toujours plus de voyageurs un voyage
abordable » (...).
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Coentreprise entre British Airways et China Southern
(source Business travel) 18 décembre - (...) British Airways et China
Southern ont signé un accord commercial conjoint qui approfondira leur
coopération.
Les compagnies aériennes partagent des codes sur dix
routes depuis 2017 : cet accord avait été étendu à d'autres routes et à
des avantages réciproques pour les voyageurs fréquents en janvier
2019. (...)
British Airways a transféré son service
Heathrow-Pékin vers le nouvel aéroport international de Daxing, où China
Southern a obtenu 40 pour cent des créneaux horaires avec son voisin, le
transporteur public China Eastern. (...)
Les partenariats
sont devenus de plus en plus importants pour China Southern depuis
qu'elle a quitté l'alliance Skyteam l'année dernière. (...)
La
compagnie aérienne utilise la capacité offerte par l’aéroport de Daxing
pour se concentrer sur ses opérations en Europe et aux États-Unis,
tandis que son hub à Guangzhou, dans le sud de la Chine, se concentrera
sur l'Asie-Pacifique.
Elle possède une flotte de plus de 850
avions, la troisième plus importante au monde derrière American et
United, et vise à avoir 1000 avions d'ici 2021. (...)
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Safran et General Electric se tournent vers Airbus pour compenser les déboires de Boeing
(source Capital) 21 décembre - (...) General Electric
(GE) et Safran tente de trouver des solutions alors que la crise
du Boeing 737 MAX se prolonge et pèse lourdement sur les résultats des
deux entreprises. Les constructeurs ont ainsi conclu un accord
pour augmenter la cadence de production des moteurs équipant l'Airbus
A320neo pour compenser les déboires de son grand rival, cloué au sol
depuis le mois de mars 2019, affirme vendredi le Wall Street Journal.
Le moteur Leap, développé par Safran et GE au sein de leur
co-entreprise CFM International, équipe actuellement plus de la moitié
des Airbus A320neo et la totalité des Boeing 737 MAX. (...)
Aucune des trois entreprises n'a toutefois souhaité commenter cette
information. "Nous parlons toujours avec nos fournisseurs" et ces
discussions sont "confidentielles", a indiqué un porte-parole d'Airbus.
De son côté, un porte-parole de GE a souligné que le groupe
travaillait en partenariat avec ses clients et fournisseurs "pour
atténuer l'impact de l'arrêt temporaire du 737 MAX, tout en protégeant
la capacité de l'entreprise à accélérer la production si nécessaire à
l'avenir". Mardi 17 décembre, le Directeur général du groupe
aéronautique français Safran, Philippe Petitcolin, avait annoncé que les
cadences de production de son moteur équipant le Boeing 737 MAX,
allaient être réduites. (...)
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Airbus ne profite guère des malheurs de Boeing
(source Les Échos) 16 décembre - (...) Contrairement à ce que l'on
pourrait croire, les malheurs de Boeing ne profitent pas tant
que cela à Airbus. Certes, pour la première fois depuis 2011,
l'avionneur européen devance largement son rival américain en 2019, en
nombre de livraisons comme en prises de commandes. Et ce, grâce à
l'arrêt des livraisons de 737 MAX. Son best-seller, l'A320, est même
devenu l'avion le plus vendu, avec un total de 15.193 commandes à fin
octobre, tous modèles confondus, contre 15.136 pour les Boeing
737. (...)
L'arrêt des livraisons de 737 ne s'est pas
traduit par une augmentation des livraisons d'A320. Bien au
contraire ! Lors de la présentation de ses résultats trimestriels, en
octobre, le PDG d'Airbus, Guillaume Faury, a même revu à la baisse
l'objectif officiel annuel, ramené de 890 à 860 appareils. Une révision
imposée par les retards de production pris sur la dernière version de
l’A321, le plus long monocouloir de la gamme, victime de son succès. Sur
ce total, les livraisons de monocouloirs de la famille A320 ne devraient
pas dépasser les 700 exemplaires, au lieu des 721 initialement
prévues. (...)
En outre, même si
certains clients auraient volontiers troqué leurs commandes de MAX pour
des A320, Airbus n'aurait pas la capacité industrielle de répondre à la
demande. Comme celui de son rival américain, le carnet de commandes de
ses monocouloirs est déjà plein jusqu'en 2024. De plus, l'avionneur
européen (...) a déjà bien du mal à livrer
ses clients à l'heure. Certains, comme le patron d'IAG, le lui ont
vertement reproché ses retards. Au point de passer commande chez
Boeing !
Les problèmes des A320 ne
se limitent aux retards de livraison. La fiabilité des appareils dotés
de moteur Pratt & Whitney a fortement désorganisé la production en 2018,
et l'A320 neo souffrirait, lui aussi, d'un problème de centrage. Cela a
conduit Lufthansa à neutraliser la dernière rangée de sièges sur ses 20
A320. Airbus promet un nouveau logiciel de contrôle de la stabilité de
l'appareil pour l'été prochain.
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Airbus profite des déboires du Boeing 737 MAX, contrairement à ce qui se dit
(source La Tribune) 23 décembre - (...) A court terme, Airbus
ne peut pas proposer aux clients du B737 MAX de les remplacer par des
A320 Neo. (...)
Le carnet de commandes
des A320 est tellement fourni qu'une compagnie qui passe
commande aujourd'hui devra en effet patienter jusqu'en 2024 avant de
recevoir les premiers exemplaires.
Pour autant, en sortant cet élément de court terme, les déboires du
737 MAX profitent bel et bien à Airbus. Ils lui apportent une position
stratégique prédominante sur tout le segment de marché allant des avions
moyen-courriers de 150 sièges aux long-courriers de 240-250 sièges,
lequel représente plus de 70% des ventes d'avions. En poussant
l'analyse, Airbus peut même se trouver en position
favorable sur l'ensemble du marché allant cette fois
des avions de plus de 100 à ceux de 300 places !
Tout d'abord, la crise du B737 MAX a complètement fragilisé,
pour ne pas dire tué, le projet de "NMA" (new midsize
aircraft) de Boeing, un appareil d'une capacité de 220 à 260 sièges
selon les versions (deux étaient prévues), capable de franchir des
distances de plus de 5.000 miles nautiques (9.200 kilomètres). (...)
Avec l'immobilisation du 737 MAX, Boeing s'est évidemment focalisé sur
son avion vedette et le NMA n'a pas été lancé. Pis pour Boeing, Airbus a
officialisé au salon du Bourget le lancement de l'A321 XLR, une version
long-courrier de l'A321. (...)
Airbus profite aujourd'hui à plein de cette situation.
Depuis son lancement en juin dernier, l'A321 XLR multiplie les prises de
commandes. Elles représentent une bonne partie des 1.000 prises
de commandes enregistrées depuis janvier par Airbus. Plus de 400
exemplaires ont en effet commandés, notamment par American
Airlines et United Airlines (50 exemplaires chacune), deux compagnies
américaines qui étudiaient de près le NMA de Boeing. Auraient-elles
commandé l'Airbus si le "NMA" avait été lancé ? On ne le saura jamais.
(...)
La situation stratégique d'Airbus est d'autant plus
confortable que l'avionneur européen peut se permettre d'attendre de
voir venir Boeing sur le marché des monocouloirs, celui du 737
et de l'A320. Et ce, quel que soit le scénario mis en place par son
rival. Si Boeing conserve son 737 MAX, un retour à la "normale",
si retour à la normale il y a, n'est pas attendu avant deux ans
à partir de la remise en service de l'appareil, pour l'heure
inconnue. United Airlines vient de repousser à juin l'éventuelle mise en
service de l'appareil. (...)
Mais c'est sur un autre
scénario, celui de l'arrêt du programme 737 MAX (qu'un certain
nombre de patrons du secteur aéronautique envisagent) qu'Airbus
se retrouve encore plus en position de force. (...)
Car, en l'absence de nouvelles technologies moteurs,
le lancement
d'un nouveau programme américain dans les deux ou trois ans
déboucherait
sur un appareil dont les performances seraient, certes supérieures à
celles de l'A320 Neo, mais pas suffisantes pour créer un écart
substantiel avec l'avion européen. (...)
En lançant un tel avion qui n'arriverait pas sur le marché avant
2027-2030, Boeing prendrait donc le risque qu'Airbus, conformément à son
plan de marche actuel, attende quelques années pour lancer à son tour un
nouvel avion, lequel apporterait pour le coup un véritable saut
technologique par rapport aux avions actuels. L'avionneur européen table
sur le lancement du programme du successeur de l'A320Neo au milieu de la
prochaine décennie, pour une mise en service au début des années 2030.
Et là, difficile, pour ne pas dire impossible cette fois, pour Boeing
de relancer un nouvel avion à 15 milliards de dollars quelques années
après avoir mis la même somme pour lancer le successeur du B737 MAX,
sachant que ces deux chèques s'ajouteraient à la facture du 737 MAX, au
moins aussi élevée que le coût d'un programme d'avions. Certes, le poids
de Boeing dans la défense et les services est très important, pas sûr
néanmoins qu'il suffise à financer toutes ces dépenses. (...)
L'équation tourne au casse-tête pour Boeing. (...)
>
Dernière minute : Fragilisé par les déboires du 737 MAX, le DG de Boeing démissionne
(source zonebourse) 23 décembre - Fragilisé par les déboires du 737 MAX,
Boeing s'est séparé de son directeur général Dennis Muilenburg, qui sera
remplacé à partir du 13 janvier par David Calhoun, l'actuel président du groupe.
Dans un communiqué diffusé lundi, l'avionneur explique qu'un "changement
de direction était nécessaire pour rétablir la confiance dans le groupe qui doit
aller de l'avant pour restaurer ses relations avec les autorités de tutelle, ses
clients et tous ses actionnaires". (...)
Pressentie depuis plusieurs
mois, l'annonce du départ de Dennis Muilenburg a été saluée en Bourse, où
l'action Boeing gagnait 4% peu après l'ouverture de Wall Street. Elle accusait
depuis mars une perte de plus de 20%. (...)
La nomination de David
Calhoun, qui était auparavant chef des opérations de capital-investissement du
groupe Blackstone, va apporter à court terme une stabilité utile, mais pas
l'expertise à long terme dont l'entreprise a besoin, a jugé l'analyste Richard Aboulafia.
"Calhoun est respecté dans le secteur, mais, à long terme, apporte-t-il la bonne
boîte à outils ? Le capital-investissement dégraisse les entreprises. Ce n'est
pas le problème de Boeing en ce moment", a ajouté ce spécialiste de
l'aéronautique. (...)
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 23 décembre, alors que la
moitié du délai de signature est écoulée, la
consultation avait
recueilli 1.047.000 signatures, soit 22,19% des signatures requises.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,986 euros en clôture lundi
23 décembre. Elle est en baisse de -5,79%.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,19 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 2$ à 67$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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