N°738, 13 janvier 2020
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La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM a un peu accéléré sa croissance en 2019
(source Les Échos) 10 janvier - Après des années de déséquilibre
entre la croissance d'Air France et celle de KLM, le groupe Air
France-KLM a presque réussi à équilibrer la poussée de ses deux
principaux réacteurs en 2019. La compagnie française a, en effet, gagné
un peu plus de 1 million de clients l'an dernier, avec un total de 52,5
millions de passagers transportés en 2019, contre 922.000 passagers
supplémentaires pour la néerlandaise, qui en a transporté plus de 35
millions. En y ajoutant les 16,58 millions de passagers de
Transavia Holland et Transavia France, le trafic du groupe
franco-néerlandais est ainsi passé de 101,4 millions de
passagers en 2018 à 104,2 millions en 2019, soit une croissance de 2,7 %
sur un an,
supérieure à celle de 2018 (+2 %) qui avait été marquée par la grève.
Une performance moyenne qui devrait situer Air France-KLM entre IAG, en
hausse de 4,7 % sur un an, à 118,25 millions de passagers, et le groupe
Lufthansa, dont les chiffres de trafic annuels n'ont pas encore été
publiés. De quoi permettre à Air France-KLM de conserver sa
quatrième place européenne en nombre de passagers, loin derrière Ryanair
et ses 152,4 millions de passagers, le groupe Lufthansa (aux alentours
de 145 millions) et IAG (118,25 millions), mais devant easyJet (96
millions). Plus en détail, le groupe franco-néerlandais reste toutefois
au coude-à-coude, voire légèrement devant ses deux principaux
concurrents européens pour le trafic long-courrier, avec 28,3 millions
de passagers. Air France-KLM reste également en tête du peloton sur
l'Afrique, l'Amérique du Sud et les Caraïbes et l'Asie (au coude-à-coude
avec Lufthansa et IAG). En revanche, le groupe semble se faire distancer
sur l'Amérique du Nord et l'intra-européen. Quant à sa branche low-cost
Transavia et ses 16,5 millions de
passagers, elle reste un nain, comparée aux deux leaders du marché
européen, Ryanair et easyJet. Mais elle est également
loin derrière, comparée au pôle low-cost de Lufthansa (35 millions de passagers
environ), renforcé par l'acquisition d'Air Berlin, et comparée à celui
d'IAG (58 millions environ) en passe d'intégrer Air Europa. La
croissance de Transavia a même ralenti l'an dernier, passant de 7,1 % en
2018 à 4,8 % en 2019, avec une baisse du trafic en décembre. Le seul
secteur véritablement préoccupant reste toutefois l'activité cargo, dont
la baisse d'activité atteint 4,9 % en décembre, et 2,2 % sur l'année.
Dans ce domaine, ses concurrents ne sont toutefois guère mieux lotis.
Reste maintenant à attendre les résultats
financiers, qui seront dévoilés le 20 février. D'après les
prévisions des analystes, le bénéfice d'exploitation devrait ressortir
en nette baisse, comparé à 2018 (1,3 milliard) pourtant marqué par la
grève et la crise des « gilets jaunes ». (...)
>
KLM croît plus que la moyenne à Schiphol
(source Zakenreis, traduit avec Deepl com) 9 janvier - Le nombre de
passagers transportés par KLM a augmenté de 2,7 % en 2019 pour atteindre
35,1 millions. Cela signifie que KLM est bien au-dessus de la moyenne de
1%, qui était l'augmentation du trafic à Schiphol l'année dernière.
La compagnie nationale semble être moins gênée que les autres
compagnies aériennes par la limite de 500 000 vols qui a été atteinte à
Schiphol en 2018. Le taux d'occupation des avions de KLM a augmenté de
0,3 % pour atteindre 89,4 %. Avec les 9,2 millions de passagers de
Transavia Netherlands, le groupe KLM se retrouve avec 44,3 millions de
voyageurs en 2019, un record. Le nombre de passagers de Transavia a
augmenté de 4,4 % en 2019 (...)
>
IAG: trafic en hausse de 4,7% et départ du patron
(source Air Journal) 10 janvier - Le groupe IAG rassemblant British
Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level a transporté 118,253
millions de passagers l’année dernière, un trafic en hausse de
4,7%. (...) (...) L’offre en siège du groupe a
gagné 4,0% l’année dernière, avec un trafic en revenu-passager-kilomètre
à +5,6%; en conséquence le coefficient d’occupation moyen des avions du
groupe atteint 84,6%, en hausse de 1,3%. Le trafic
cargo d’IAG affiche -2,4% en tonnes transportées par kilomètre.
(...) Le mois de décembre 2019 a en particulier été marqué par
British Airways, parvenue à un accord final sur les négociations
salariales avec son syndicat des pilotes BALPA, et Iberia qui a signé
une convention préliminaire collective avec ses services d’assistance en
escale, du personnel d’entretien et d’administration. Et le 17 décembre,
la compagnie britannique a signé un accord de coentreprise avec China Southern Airlines. IAG en a profité pour rappeler qu’à l’instar
d’easyJet, il ne publiera plus de statistiques mensuelles de trafic.
Mais l’annonce la plus suivie de jeudi est celle concernant le
départ à la retraite de Willie Walsh (...). Pilote cadet chez Aer Lingus
à l’âge de 17 ans, M. Walsh en était devenu CEO en 2001 avant de prendre
le même poste chez British Airways en 2005 puis chez IAG en 2011, lors
de la fusion entre les compagnies nationales britannique et
espagnole. (...)
Le CEO d’Iberia Luis Gallego prendra (...) la tête du groupe, dont le
basculement vers l’Espagne semble de plus évident (outre Vueling et Level, IAG va y acquérir Air Europa) surtout après les problèmes
rencontrés récemment par British Airways (pannes informatiques, conflits
sociaux…).
>
Lufthansa et Wizz Air : décollage des opérations à Orly... Air France contre-attaque !
(source TourMaG) 7 janvier - Les nouveaux concurrents d’Air France à
Paris Orly avancent leurs pions. À commencer par Lufthansa,
nouvel arrivant sur la plateforme du sud parisien. (...) À la suite de la faillite d’Aigle
Azur en septembre 2019, les Allemands en ont récupéré 1 460, soit
l’équivalent de deux vols quotidiens. Dès le 16 mars 2020, le transporteur de Star
Alliance commencera l’exploitation d'une liaison biquotidienne vers son
hub de Munich (...). Le but de ces vols, alors que
la compagnie allemande vole déjà à raison de 40 vols par semaine entre
Munich et Roissy : faciliter les correspondances depuis son hub de
Munich vers le Japon, l'Inde, le Mexique et l'Amérique du Nord (...).
Une annonce anticipée par Air France, qui a immédiatement
répliqué en dévoilant, mardi 7 janvier, le lancement d'une route inédite
entre Orly et Munich (...).
"Les clients d'Air France peuvent également rejoindre Munich depuis
Paris-Charles de Gaulle grâce à 6 vols par jour", précise un communiqué
de la compagnie française, dans lequel on apprend que Munich sera sa
première ville allemande à être reliée à Orly, tous les vols
s'effectuant d'ordinaire depuis Roissy. Des ouvertures vers
Genève, Alger et Madrid sont également au programme. De son côté, la 5e low-cost européenne, la
hongroise Wizz Air, prévoit de démarrer, là aussi au titre de nouvel
arrivant, deux vols quotidiens depuis Orly à compter du 29 mars 2020
(...).
>
L'avenir d'Alitalia remis en cause par le retrait du dossier de la « SNCF italienne »
(source Les Échos) 8 janvier - Nouvelle année mais vieille histoire…
celle du sauvetage de la compagnie aérienne publique Alitalia, placée
sous tutelle depuis 2017. L'opération survie se complique encore un peu
plus en 2020. La mission de trouver un repreneur à la compagnie
italienne d'ici le 31 mai prochain, huitième date butoir d'affilée
consenti par le gouvernement avec un nouveau prêt relais de 400 millions
d'euros afin de lui permettre de continuer à opérer d'ici là, s'avère
dorénavant pratiquement impossible suite au naufrage du consortium
imaginé par l'exécutif de Giuseppe Conte. « Pour nous, cette procédure est close, nous sommes sortis
de l'opération », a en effet déclaré le patron du groupe public des
chemins de fer italiens Ferrovie dello Stato (FS), Gianfranco Battisti,
lors d'une audition devant la commission Transports de la Chambre des
députés italienne. Y figuraient, au côté de la « SNCF italienne » qui
aurait détenu 37,5 % du capital d'une nouvelle Alitalia, le ministère de
l'Economie avec 15 %, l'américain Delta Airlines, avec 10 % des actions
et Atlantia , holding de la famille Benetton avec 37,5 % (...). La situation d'Alitalia est préoccupante. La compagnie a perdu
600 millions d'euros en 2019. Avec une centaine d'avions et 21 millions
de passagers, c'est devenu un petit opérateur dans un marché de plus en
plus compétitif avec des acteurs de plus en plus gros (...).
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China Southern : l’adieu à Skyteam, presque sans conséquence pour les voyageurs
(source Voyages d'Affaires) 6 janvier - (...) Le
départ de China Southern de l’alliance Skyteam pourrait apparaître comme
un non-événement. Car la compagnie chinoise, qui souhaitait retrouver sa
totale liberté commerciale, n’a de fait pas rompu tous les liens avec
ses anciens partenaires de l’alliance. Bien au contraire.
Elle continue d’exploiter des accords de partage de code avec 14
des 19 membres de Skyteam (...). Les absences les plus notables sont celles
de China Eastern, devenu désormais un rival ainsi que de Garuda Indonesia (...).
La compagnie n’aura également plus de partenaire africain puisque
l’accord de coopération n’est pas reconduit avec Kenya Airways (...) Le départ de Skyteam a
déjà eu des effets l’année dernière sur la stratégie du transporteur
chinois. La compagnie a déjà signé une série d’accords de coopération
bilatéraux avec des transporteurs. C’est par exemple le cas avec le
transporteur de Dubaï, Emirates. Cependant, la plupart des nouveaux
accords de coopération se sont conclus avec des compagnies appartenant à
l’alliance Oneworld, une évolution certainement influencée par l’entrée
d’American Airlines au capital de China Southern. On retrouve
donc sans surprise parmi les nouveaux partenaires commerciaux de China
Southern le transporteur American Airlines mais aussi Finnair, Japan
Airlines, Qantas et Qatar Airways. Le 19 décembre dernier, China Southern a bouclé provisoirement son tour d’horizon Oneworld avec
British Airways, avec qui elle a signé un accord. Ce dernier permettra
aussi la reconnaissance respective des programmes de fidélisation.
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TAP Air Portugal transporte 17 millions de passagers en 2019, un nouveau record
(source AFP) 7 janvier - La compagnie aérienne portugaise TAP a
annoncé mardi avoir transporté 17,05 millions de passagers en 2019, soit
une hausse de 8,2% par rapport à l'année précédente et un nouveau record
historique. Le transporteur, qui risque tout de même
d'enregistrer de nouvelles pertes pour l'exercice 2019, a transporté
1,29 millions passagers de plus qu'en 2018 grâce à "une évolution très
positive au cours des derniers mois de l'année", a-t-il souligné dans un
communiqué (...).
Au cours des neuf premiers mois de l'année, le groupe a creusé
ses pertes à 111 millions d'euros malgré un chiffre d'affaires
en hausse de 6,1%, à 1,05 milliard d'euros (...). Privatisée à
61% en 2015, la TAP a vu l'État portugais remonter en 2016 à 50% du
capital. Le consortium privé Atlantic Gateway, emmené par l'homme
d'affaires américain David Neeleman, détient une participation de 45% et
les 5% restants appartiennent aux salariés. Fin novembre, M.
Neeleman a dû démentir des rumeurs selon lesquelles il souhaitait se
désengager de la TAP en raison de divergences avec l'actionnaire public.
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Norwegian Air Shuttle ASA : progresse dans son plan de redressement
(source ZoneBourse) 7 janvier - La compagnie aérienne Norwegian Air Shuttle a réduit sa
capacité d'un quart en décembre en supprimant les routes déficitaires et
progresse dans son plan de retour à la rentabilité. Norwegian
Air a déclaré que la réduction de la capacité avait contribué à
augmenter le revenu moyen par passager de 14 %. La compagnie aérienne a
secoué le marché du voyage transatlantique avec des tarifs bas, mais son
expansion fulgurante et l'immobilisation forcée de sa flotte de Boeing
737 MAX ont entraîné des dettes et des pertes croissantes.
L'entreprise a levé des fonds auprès d'investisseurs à trois reprises en
20 mois, afin d'éviter de rejoindre les rangs des compagnies aériennes
qui se sont effondrées en raison de la surcapacité du secteur (...) Norwegian a occupé en moyenne 83,5% des sièges en décembre, contre 78,6%
au dernier mois de 2018, battant ainsi une prévision moyenne de
82,4% (...). Au cours de la dernière année, les actions ont
chuté de 60 % mais ont augmenté de 19 % au cours des trois derniers
mois, car le plan de redressement a pris de l'ampleur (...).
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Ryanair relève sa prévision de bénéfice, espoir pour le secteur
(source Reuters) 10 janvier - Ryanair a relevé vendredi sa prévision
de bénéfice annuel après une période des fêtes de fin d'année meilleure
que prévu, une annonce qui profite à la plupart des grandes valeurs
européennes du secteur en Bourse. La première compagnie à
bas coûts d'Europe prévoit désormais un bénéfice de 950 millions
à 1,05 milliard d'euros pour son exercice fiscal à fin mars,
contre 800 à 900 millions prévu en novembre (...).
Pour les analystes de Bernstein, les annonces de Ryanair pourraient
constituer le premier signe d'une reprise des profits dans le secteur,
affectés entre autres ces derniers mois par l'immobilisation de tous les
Boeing 737 MAX. "Les compagnies aériennes européennes, et
notamment les spécialistes du court-courrier, ont intérêt à en profiter
tant que ça durera", écrit la banque américaine dans une note. "Avec le
MAX toujours immobilisé et une croissance des capacités réduite, cela
pourrait refléter un contexte plus favorable jusqu'à la fin de l'hiver." (...)
>
La compagnie américaine JetBlue va compenser les émissions polluantes de tous ses vols intérieurs
(source FranceInfo avec AFP) 7 janvier - C'est un pas important vers
la neutralité carbone, objectif affiché de JetBlue, qui
a annoncé lundi 6 janvier son intention de
devenir à partir de juillet la première grande compagnie aérienne
américaine à compenser les émissions polluantes de tous ses vols
intérieurs. (...)
JetBlue transporte plus de 42 millions
de passagers chaque année vers près de cent villes américaines et opère
en moyenne plus d'un millier de vols quotidiens. (...) "Nous réduisons [les émissions carbone] là où
nous le pouvons et compensons là où nous ne sommes pas en mesure de le
faire", a expliqué le PDG de la compagnie, Robin Hayes. (...) Il a, en outre, souligné que
la compensation carbone n'était
certes pas "une solution miracle" mais "un pont vers un avenir" moins
pollué. Pour obtenir des crédits carbone, JetBlue va investir
dans des projets destinés à protéger les forêts de la destruction. Elle
développera aussi des parcs solaires et éoliens au lieu du charbon, du
diésel ou du mazout pour produire de l'électricité. Autre projet : le
captage de gaz de décharge afin de le convertir en source d'énergie
renouvelable. (...)
>
737 MAX : Boeing recommande une formation sur simulateur des pilotes avant la remise en service
(source Le Journal de l'Aviation avec AFP) 8 janvier - Après avoir
longtemps résisté, Boeing s'est finalement résolu mardi à recommander
une formation des pilotes sur simulateur, jugée plus coûteuse et
susceptible de retarder davantage la remise en service de l'avion 737
MAX cloué au sol depuis près de 10 mois après deux accidents ayant fait
346 morts. Le constructeur aéronautique américain accède ainsi
aux exigences des autorités de l'aviation civile européenne et
canadienne, qui en avaient fait une condition sine qua non pour donner
leur feu vert à une levée de l'interdiction de vol. Avant les
accidents de Lion Air et d'Ethiopian Airlines, les pilotes aux commandes
du Boeing 737 MAX n'étaient formés que sur ordinateur, et sur iPad pour
ceux qui étaient déjà rodés au 737 NG, le prédécesseur du MAX. (...)
Un des arguments commerciaux
de Boeing pour vendre le MAX aux compagnies aériennes était qu'elles
feraient des économies parce qu'il n'y aurait pas besoin de former
spécialement les pilotes habitués au 737 NG, selon une brochure de
promotion consultée en novembre par l'AFP. Sous la pression de
son rival Airbus, Boeing voulait aller le plus vite possible.
Boeing s'était même engagé à octroyer une ristourne d'un million de
dollars par appareil à Southwest Airlines au cas où ses pilotes
devraient suivre une formation spéciale sur simulateur, selon une source
proche des négociations. (...) "L'agence va examiner la
recommandation de Boeing" lors des opérations conjointes avec des
équipes de compagnies aériennes américaines et étrangères car la
formation fait partie de la certification du 737 MAX, a déclaré mardi à
l'AFP un porte-parole de la FAA. (...)
Une formation sur simulateur sera
coûteuse et longue, ce qui devrait perturber les programmes de vols des
compagnies aériennes clientes du 737 MAX, car il n'existe actuellement
que 34 simulateurs spécifiques à cet appareil à travers le monde, dont
huit appartiennent à Boeing. En revanche, environ 800 avions MAX ont été
produits à ce jour, dont près de la moitié (387) était déjà en service
avant l'immobilisation au sol de l'avion mi-mars 2019.
Southwest Airlines, première cliente du 737 MAX et qui a bâti toute sa
stratégie d'expansion sur cet avion, ne dispose d'aucun simulateur
opérationnel. (...) United Airlines indique n'avoir pas encore établi un
calendrier pour former ses pilotes si jamais la formation sur simulateur
était un pré-requis. (...) Le transporteur
n'a en sa possession qu'une seule machine et a passé commande pour trois
autres, qu'il devrait recevoir d'ici fin mars.
>
Airbus surclasse Boeing avec plus de 1.000 avions vendus et 863 livrés en 2019, un record
(source Capital) 11 janvier - Airbus a annoncé ce vendredi 10
janvier avoir enregistré 1.131 commandes en 2019, dont 768 commandes
nettes. L'avionneur a par ailleurs livré 863 appareils l'année
dernière, le total le plus élevé de son histoire. (...)
À
l'inverse, son concurrent Boeing a vu ses livraisons s'effondrer
à la suite de la crise du 737 MAX. L'avionneur américain, qui
dépassait Airbus en matière de livraisons depuis 2012, n'a pas encore
dévoilé ses chiffres annuels, mais n'avait livré que 345 avions de ligne
sur les onze premiers mois, deux fois moins qu'en 2018 sur la même
période. (...)
Airbus (...) avait néanmoins dû revoir à la baisse en cours d'année ses
objectifs de livraisons. (...) Alors qu'il tablait initialement sur "880 à 890"
livraisons en 2019, le groupe avait indiqué en octobre qu'il prévoyait
finalement de livrer "autour de 860 avions commerciaux", contre 800 en
2018. L'avionneur rencontre en effet des difficultés de production liées
à la montée en cadence de la production de l'A321 ACF, modèle permettant
une configuration plus flexible des cabines mais plus complexe à
produire qu'un A320. Airbus a livré l'an dernier 642 avions de la famille A320. (...) Cela correspond (...)
à une cadence de 53,5 avions par mois sur les huit lignes de production
pour la famille A320 dont dispose Airbus : quatre à Hambourg
(Allemagne), deux à Toulouse (France), une à Mobile (États-Unis) et une
à Tianjin (Chine). L'avionneur compte augmenter cette cadence de
production à 63 monocouloirs par mois d'ici 2021 afin de résorber un
carnet de commandes qui dépassait 6.000 appareils de cette gamme fin
décembre. (...)
Airbus a par ailleurs annoncé vendredi avoir enregistré (...) 768 commandes nettes. (...) Parmi elles, 654 commandes
nettes portent sur des monocouloirs de la famille A320. (...)
L'avionneur (...) se félicite d'"une réponse exceptionnelle du marché au
nouveau A321 XLR" (son nouveau monocouloir à très long rayon d'action)
depuis l'annonce de son lancement en juin. (...)
>
La croissance de l'aviation mondiale freinée en 2019
(source TourMaG) 9 janvier - ForwardKeys vient de livrer ses
premières analyses au sujet de la santé de l'aviation mondiale en 2019.
En se basant sur sa capacité, les recherches de vols et les
transactions de réservation de vols par jour, l'institut révèle qu'en
2019, la croissance des voyages aériens internationaux, mesurée par les
voyages des passagers, a augmenté de 4,5%.
Une progression en
avance sur la croissance économique mondiale, mais nettement plus lente
qu'en 2018, où elle atteignait les 6% et plus lente que sur la dernière
décennie (6,8% par an en moyenne). Un ralentissement qui peut
s'expliquer notamment par plusieurs événements qui ont freiné la
croissance : les différends commerciaux des États-Unis avec le Canada,
la Chine, le Mexique et l'UE, les émeutes au Chili, en France, à Hong
Kong et en Inde, l'immobilisation du Boeing 737 Max, le terrorisme au
Sri Lanka, l'émergence de la "honte de prendre l'avion" et la faillite
de Jet Airways. (...)
C'est en Asie-Pacifique que la croissance est la plus forte, les voyages
internationaux à l'étranger ont augmenté de 7,7% tandis que les voyages
entre les pays de la région ont augmenté de 8,7%. Elle est
suivie par l'Afrique, où les voyages internationaux ont augmenté de
7,5%. (...) Suit la région Amériques, où les voyages
internationaux à l'étranger ont augmenté de 4,8%. Les voyages entre les
pays de la région ont augmenté de 3,2%. (...)
Les perspectives pour les trois
premiers mois de 2020 sont nettement plus optimistes, les réservations
de vols internationaux au 1er janvier 2020 enregistrant 8,3% d'avance
par rapport à début 2019. L'Afrique est le marché qui se
démarque. Au 1er janvier, les réservations internationales sont en
avance de 12,5%, 10% vers les autres pays africains et 13,5% devant le
reste du monde. Les réservations en provenance d'autres continents sont
également en avance de 12,9%. Le deuxième marché le plus
prometteur est l'Europe, avec des réservations internationales pour le
premier trimestre en hausse de 10,5%. Les réservations entre les pays
européens sont en avance de 9,6% et les réservations vers les autres
continents de 11,8%. Suit la région Asie-Pacifique, où les
réservations internationales sont en avance de 8,3%. Entre les pays de
la région, les réservations sont en avance de 7,7% et les réservations
long-courriers de 9,7%. (...)
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 13 janvier, alors que
deux tiers du délai de signature est écoulé, la
consultation avait
recueilli 1.042.000 signatures, soit 22,09% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 9,912 euros en clôture lundi
13 janvier. Elle est en baisse de
-6,01%. Elle retrouve son niveau d'il y a deux semaines, avant
les tensions entre Washington et Téhéran.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,20 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en très forte baisse de 5$ à 64$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
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François Robardet
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