N°741, 3 février 2020
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La Revue de Presse du lundi
>
Suspension des vols Air France pour la Chine : "La priorité est la sécurité de nos clients"
(source Europe 1) 30 janvier - (...) "La priorité
absolue est la sécurité et la santé de nos clients et de nos
personnels". (...)
Alors que le bilan de l'épidémie de
coronavirus est passé à 170 morts et plus de 7.000 personnes
contaminées, Anne Rigail revient sur un choix pris après avoir "suivi
l'évolution de la crise du coronavirus" au jour le jour. "Nous avons pris la décision difficile de suspendre nos vols en Chine
continentale jusqu'au 9 février". Une date qui est loin d'être immuable,
puisque la directrice générale d'Air France va regarder avec ses équipes
"les communications de l'OMS et de la direction générale de la santé en
France pour pouvoir adapter cette nouvelle politique, et savoir si l'on
doit reprendre les vols, ou repousser la suspension".
Ne voulant laisser aucun client, ni aucun salarié bloqué en Chine,
Air France va mettre en place "dès ce jeudi soir des vols
spéciaux" pour les rapatrier en France. Des vols menés par des
"salariés volontaires" dans lesquels les conditions de sécurité
sanitaires respectent les recommandations des autorités. (...)
>
Une deuxième activité pour Lelystad
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 23 janvier - La
controverse sur l'ouverture de l'aéroport de Lelystad en tant
qu'aéroport loisirs se poursuit et, dans les coulisses, on
parle déjà de la construction d'une deuxième piste pour cet aéroport
controversé. (...) Selon une trentaine de compagnies
aériennes de Lelystad, l'aéroport a fait des plans concrets pour cette
deuxième piste afin de pouvoir continuer à effectuer, par exemple, des
vols d'entraînement pour les pilotes professionnels. Cela concerne plus
de 100 000 décollages et atterrissages par an. À terme, le trafic
loisirs devrait représenter 45 000 vols. (...) À La Haye, le ministre doit encore trancher le
difficile nœud de Lelystad en concertation avec la Chambre des
représentants, alors que les partisans et les opposants à
l'élargissement se battent durement. (...)
Une décision est attendue ce mois-ci pour savoir si l'aéroport de
Lelystad sera ouvert aux vols loisirs en 2020. L'ensemble du secteur
de l'aviation attend avec impatience de savoir comment les conseils du
comité Remkes sur l'azote vont se traduire dans les plans de croissance
des Pays-Bas. Demain, le personnel de KLM
présentera une pétition à La Haye pour demander aux politiciens de
joindre le geste à la parole. "Le groupe KLM est au point mort
maintenant, ce n'est plus possible", observe un initié.
L'ouverture
de l'aéroport de Lelystad a déjà été reportée à trois reprises sous la
pression de groupes d'action de Gueldre et d'Overijssel qui veulent
maintenir le calme. Selon le directeur Hanne Buis, l'aéroport
de Lelystad, agrandi de 250 millions d'euros, est prêt pour un nouveau
départ. (...)
>
Trois pilotes néerlandais sont autorisés à quitter l'Argentine
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 1er février - Les trois pilotes néerlandais
arrêtés en Argentine sont autorisés à quitter le pays. Le moment où ils
rentreront chez eux ne sera pas annoncé pour des raisons de
confidentialité, a rapporté KLM samedi.
Au début de ce mois, les trois hommes ont été arrêtés à l'aéroport
international d'Ezeiza, près de la capitale argentine, Buenos Aires.
Un
lot de cocaïne avait été intercepté dans leur avion-cargo, qui aurait pesé
88 kilos.
Lundi, on a appris que les pilotes avaient été libérés
parce que le ministère public en Argentine ne voyait pas de raison de
les poursuivre. Avant que les trois hommes ne soient autorisés à quitter
l'Argentine, certaines formalités ont dû être accomplies, a rapporté
KLM.
>
L’ATR effectue son dernier vol Air France Hop! et quitte la flotte
(source Actu-Aero) 31 janvier - Hérités de la compagnie aérienne
régionale française Airlinair (...), les turbopropulseurs dont le nombre en flotte a atteint 24 exemplaires fin 2015,
sont les premières victimes de la
volonté affichée du Directeur Général d’Air France-KLM
de rationaliser l’ensemble de la flotte du transporteur
français. (...)
Cette
volonté de réduction du nombre de cockpits se traduit dans les faits
par
le passage de quatre types avions à seulement deux pour son activité
court-courrier qu’elle exploite au départ de deux bases et l’objectif
que chacune d’entre elle n’accueille plus à terme qu’un seul type
d’appareil : les Embraer 170/190 à Paris-Orly et les CRJ-700/1000 à
Lyon-Saint Exupéry.
Depuis la fin décembre la compagnie n’exploite
plus que 2 exemplaires d’ATR72-600 de 72 places sur son réseau : F-HOPX
qui a effectué son dernier vol le 27 janvier et F-HOPZ qui a réalisé son
dernier vol sous la bannière Air France HOP dans la matinée entre Nantes
et Orly.
Les prochains avions amenés à quitter la flotte
court-courrier Air France HOP seront les
Embraer ERJ-145. La compagnie en exploite actuellement 13 exemplaires.
>
737 MAX : Ryanair envisage de nouvelles suppressions d'emplois
(source AFP) 29 janvier - La compagnie aérienne à bas coût Ryanair
menace de procéder à de nouvelles suppressions d'emplois et fermetures
de bases en raison des délais supplémentaires dans la livraison de
Boeing Max 737. Dans une lettre adressée à son personnel
datée du 27 janvier et transmise mercredi à l'AFP, le transporteur
irlandais regrette "les mauvaises nouvelles supplémentaires" concernant
l'appareil de Boeing. (...) La flotte de Ryanair est
composée exclusivement d'appareils de Boeing et ses projets de
croissance sont donc perturbés par les problèmes du 737 Max. (...)
Ryanair
explique dans cette lettre qu'il ne pourra donc pas recevoir comme prévu
avant la saison d'été 2020 les dix 737 Max qu'il espérait. Il table
désormais sur septembre ou octobre au plus tôt. Le groupe
comptait recevoir 58 Max pour cet été avant de revoir peu à peu ses
ambitions à la baisse.. (...) Le groupe
Ryanair, dirigé par Michael O'Leary, est désormais réorganisé en quatre
compagnies, à savoir Ryanair DAC, qui regroupe l'essentiel des
activités, ainsi que l'autrichienne Lauda, la maltaise Malta Air et la
polonaise Buzz. (...)
Malgré ces incertitudes, Ryanair a relevé le 10 janvier ses
prévisions de résultats pour son exercice décalé 2019-2020 (achevé en
mars) grâce à une bonne période de Noël et des réservations meilleures
que prévu pour ce début d'année.
>
L'Inde relance la privatisation d'Air India, sa compagnie aérienne publique
(source Les Échos) 27 janvier - (...) Le gouvernement de Narendra Modi a
lancé ce lundi une énième tentative de sauvetage du transporteur en
difficultés. Le document d'appel d'offres publié prévoit, cette
fois, la reprise totale de la participation de l'État, y compris le
contrôle total de la filiale low-cost, Air India Express, ainsi qu'une
participation de 50 % à AISATS, l'entreprise de services aéroportuaires.
Les candidats ont jusqu'au 17 mars pour manifester leur intérêt dans la
reprise du groupe aérien, endetté à hauteur de 8 milliards de dollars.
Et le ministre de l'Aviation civile, Hardeep
Singh Puri, n'a rien fait pour embellir les choses. « En raison de sa
dette accumulée, la situation financière peut-être décrite comme très
fragile et Air India comme prise au piège de la dette », a-t-il déclaré.
Par le passé, il avait déjà mis en garde contre un risque de faillite si
la compagnie aérienne n'était pas privatisée. Car, selon lui, « tout
investisseur privé peut inverser la tendance et apporter une efficacité
opérationnelle et financière. » Les potentiels acheteurs devront tout de
même assumer un passif d'environ 3,3 milliards de dollars et conserver
le nom de la compagnie, Air India, selon les termes préliminaires de
l'offre. Si les investissements étrangers ne sont pas exclus, le
contrôle et la propriété effective de la compagnie aérienne devront
rester aux mains d'une entité indienne. Avec cette nouvelle offre, le
gouvernement assure avoir tiré les leçons de la précédente offre.
Cette fois, « l'offre proposée par le
gouvernement indien est très attrayante », affirme Kapil Kaul, directeur
pour l'Asie du Sud du CAPA-Centre for Aviation cité par l'agence
Bloomberg, notamment du fait de la sortie complète de l'État du capital
d'Air India. « Nous nous attendons à une réponse significative »,
anticipe l'expert. Le ministre de l'Aviation civile, Hardeep Singh Puri,
a insisté sur le fait qu'Air India représente un « grand atout ». Il met
notamment en avant ses 98 destinations, dont 42 à l'international. (...)
>
South African Airways : une banque publique vient au secours de la compagnie au bord de la faillite
(source Le Journal de l'Aviation Avec AFP) 28 janvier - La
compagnie aérienne sud-africaine SAA, lourdement endettée, va recevoir
218 millions d'euros d'une banque publique afin d'éviter la faillite,
ont annoncé mardi les administrateurs indépendants du groupe public
chargés de le restructurer. (...) Depuis des années, South African
Airways (SAA), deuxième compagnie aérienne d'Afrique, traverse de très
sérieuses turbulences. Elle n'a enregistré aucun bénéfice depuis
2011, affiche une dette d'au moins (...) 570
millions d'euros, et ne survit que sous perfusion permanente d'argent
public. Pour éviter la faillite, une procédure de
sauvegarde de la compagnie a été lancée début décembre. (...)
Le plan de
restructuration de SAA, qui emploie quelque 5.200 salariés,
devrait se
traduire par des licenciements, la privatisation de plusieurs services
du groupe et la suppression de certaines de ses destinations.
>
Wright Electric lance le développement d’un moteur pour un avion électrique de 186 places
(source Air & Cosmos) 31 janvier - Wright Electric, partenaire
d'EasyJet, va développer un moteur électrique et annonce sa
collaboration avec l’entreprise aérospatiale britannique BAE Systems,
pour accélérer le développement de cette nouvelle technologie. La
start-up américaine a l'intention de procéder à des essais au sol de
son moteur dès 2021, puis à des essais en vol en 2023.
Wright Electric développe des systèmes électriques à l'échelle
du mégawatt, qui seront nécessaires au vol de son avion
électrique commercial de 186 sièges baptisé Wright 1. Pour y parvenir,
la start-up américaine construit un moteur électrique de 1,5 MW, ainsi
qu’un onduleur de 3 kilovolts. Ce moteur constituera la centrale
d’alimentation du système électrique du Wright 1. (...) Wright Electric effectuera des essais
aérodynamiques sur son fuselage, qui serviront de base à la conception
du système de propulsion. La société prévoit l'entrée en service du
Wright 1 en 2030. De nombreuses agences gouvernementales aux États-Unis
financent la recherche dans le domaine de l'aviation électrique,
notamment la Nasa et l'AFRL (Air Force Research Laboratory).
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Plaidoyer du secteur aéronautique pour des carburants alternatifs durables
(source Reuters) 23 février - Six acteurs majeurs du secteur
aéronautique français demandent au gouvernement de favoriser le
développement d’une filière de carburants alternatifs durables
"dans un cadre compétitif et viable" afin de contribuer à la réduction
des émissions de CO2, estimant que l'éco-contribution de la loi de
finances 2002 "ne participera nullement à la transition écologique".
(...) Les signataires sont Guillaume Faury, président
d’Airbus , Anne Rigail, directrice générale d’Air France KLM , Alain
Battisti, président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam),
Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation et président du groupement des
industries françaises aéronautiques et spatiales (Gifas), Augustin de
Romanet, PDG du groupe Aéroports de Paris, et Thomas Juin, président de
l'Union des aéroports français (UAF&FA). La nouvelle taxe "votée
dans la loi de finances 2020 ne participera nullement à la transition
écologique du secteur", jugent-ils. "Nous saluons l'annonce par
le gouvernement d'une feuille de route sur les carburants alternatifs
durables pour l'aviation", poursuivent-ils. Pour les
signataires, il serait "souhaitable que la France encourage le
développement et le financement d’une telle filière dans un cadre
compétitif et viable pour l’ensemble des acteurs."
Ils suggèrent
des mécanismes incitatifs tels que crédit d’impôt, exonération ou
affectation de taxe. "Les carburants durables permettraient
d’économiser jusqu’à 80% des émissions de CO2 par rapport au kérosène
fossile", affirment-ils.
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États-Unis: Airbus échappe aux poursuites pour corruption
(source RFI) 23 janvier - 3,6 milliards d'euros. C'est le montant des
amendes que devra verser le groupe Airbus aux autorités française,
britannique et américaine pour des faits de corruption commis entre 2004
et 2016, dans pas moins d'une quinzaine de pays. Un montant record, mais
qui permet à l'avionneur d'éviter les poursuites judiciaires.
Cadeaux luxueux à des officiels chinois, versement de pots de vins à des
intermédiaires fictifs ou pas, le tout chapeauté par un département
chargé d'imaginer les montages pour dissimuler ces malversations. C'est
tout un héritage d'Airbus qui a été mis au jour par les trois
juridictions qui ont travaillé de concert. « Les accords que
nous avons conclus tournent la page sur des pratiques inacceptables du
passé », a concédé Denis Ranque, le président du Conseil
d'administration, ajoutant que des réformes importantes ont été
adoptées. Outre la suppression du département en charge de rémunérer le
réseau d'intermédiaires, le groupe a renforcé sa politique
anti-corruption. (...) Ce qui a eu
pour effet de les amadouer, y compris le redoutable Département de la
Justice américain, devant qui Airbus a reconnu avoir menti et s'est
engagé à renforcer les contrôles. Idem côté français, où l'Agence
française anti-corruption contrôlera le programme de conformité du
groupe. Airbus, qui précise que ces trois accords ne valent pas
reconnaissance de culpabilité, évite ainsi un véritable procès, voire
une condamnation qui lui auraient coûté certainement beaucoup plus cher.
>
Les résultats de Boeing passent dans le rouge pour la première fois depuis 1997
(source Le Journal de l'Aviation) 29 janvier - (...) Conséquence directe de l'arrêt des livraisons du 737
MAX à partir de mars 2019, un quart du chiffre d'affaires de Boeing
s'est envolé par rapport à 2018. Il s'est ainsi établi à 76,6 milliards
de dollars pour le groupe. Cette baisse s'est répercutée sur le résultat
opérationnel, qui accuse donc une perte de 1,98 milliard de dollars,
contre un bénéfice 12 milliards l'année précédente. De même, le résultat
net est passé du positif au négatif, de 10,5 milliards en 2018 à -636
millions de dollars en 2019. Dans le détail, la branche Commercial Airplanes
- qui n'a livré que 380 avions en 2019 contre 806 l'année précédente -
n'a généré que 32,3 milliards de dollars de revenus (-44%). Le bénéfice
opérationnel de 7,8 milliards en 2018 a laissé la place à un déficit de
6,7 milliards l'an passé. (...) Ces résultats ont
été largement impactés par les 8,3 milliards de dollars de « charges
avant impôt liés aux concessions potentielles estimées et autres
considérations pour les clients » sur l'année en raison de
l'immobilisation des 737 MAX. Il faut y ajouter 6,3 milliards de
coûts additionnels pour la production des 737, dont la cadence
est passée de 52 appareils par mois à 42 en avril. Malgré cette baisse,
le constructeur maintient sous cocon environ 400 avions en attente de
livraison. (...)
Boeing prévoit « environ 4 milliards de dollars de coûts de production
anormaux qui seront passés en charges à mesure qu'ils seront engagés,
principalement en 2020 ». La division Defense, Space & Security a stagné avec
un chiffre d'affaires de 26,2 milliards de dollars (-1%) malgré
d'importantes livraisons d'AH-64 Apache (neufs et modernisés) et de
ravitailleurs KC-46A. Son résultat opérationnel s'améliore en revanche
de 57%, à 2,6 milliards de dollars. Et ce malgré une charge de 410
millions de dollars pour le programme Commercial Crew de la Nasa, Boeing
ayant subi un demi-échec lors du lancement de sa première capsule
CST-100 Starliner (inhabité) CST-100 Starliner en décembre.
Boeing Global Services fait figure d'exception avec une hausse
de 8% de ses revenus, à 18,5 milliards de dollars. La division
publie un résultat opérationnel de 2,7 milliards, en croissance de 6%.
(...)
>
Brexit et compagnies aériennes : quelles conséquences ?
(source Radio France) 2 février - Pour l’instant, le Brexit
ne change rien pour les compagnies aériennes britanniques.
Depuis déjà longtemps, Bruxelles a défini des mesures qui permettent de
maintenir les programmes de vols des compagnies reliant les deux côtés
de la Manche pendant neuf mois, à la date de sortie du Royaume-Uni de
l’Union européenne. (...) EasyJet a anticipé cette sortie de
l’Union dès 2017 avec la création d’une filiale, basée en Autriche, qui
lui permet d’assurer l’ensemble de ses vols intra-européens ou entre une
destination européenne et un pays tiers, autre que le Royaume-Uni. (...)
Reste maintenant à trouver des accords bilatéraux, sur le plus
long terme, et à régler le problème de la composition du capital des
compagnies britanniques. Le groupe IAG, par exemple, la
maison-mère de British Airways, qui détient Iberia, Vueling, va devoir à
terme "européaniser" son actionnariat. Les investisseurs britanniques
vont réduire leur participation au capital, en dessous du seuil des 50%.
Il en est de même pour Ryanair, et EasyJet. Pas de
changement véritable en revanche pour les passagers puisque le
Royaume-Uni ne fait pas partie de l'espace Schengen, qui
autorise la libre circulation des personnes et harmonise les contrôles
des voyageurs. (...)
Les compagnies et les autorités compétentes
ont donc neuf mois pour trouver des solutions à ce Brexit. Ce qui risque de prendre un
peu plus temps, ce sera la réglementation et la sécurité. Le
Royaume-Uni va choisir entre reconstruire ses mesures de sécurité et de
réglementation (les experts estiment que cela pourrait prendre jusqu'à
10 ans) ou rejoindre l'espace aérien européen commun dans le cadre de
l'EASA en tant que pays tiers membre.
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin et jusqu'en mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 3 février, la
consultation avait
recueilli 1.086.000 signatures, soit 23,02% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 8,48 euros en clôture lundi
3 février. Elle est en légère hausse de
+0,47%. Les secteurs du luxe, du transport aérien et de
l'hôtellerie sont affectés par les informations sur la propagation du
virus venu de Chine. Air-France-KLM est impacté par le gel de nombreuses
liaisons aériennes avec la Chine.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 11,13 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en très forte baisse de 5$ à 54$. En trois semaines, il est
passé de 69$ à 54$. Les prix du pétrole baissent, pénalisés par les
inquiétudes pesant sur la demande mondiale, notamment en Chine. Les
mesures prises pour contrer l'épidémie virale pourraient ralentir
l'activité économique.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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