N°746, 9 mars 2020
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La Revue de Presse du lundi
>
Coronavirus : Air France réduit les capacités en Europe
(source Air Journal) 9 mars - La compagnie aérienne Air France a
annoncé hier une réduction de 30% de ses capacités entre la France et le
nord de l’Italie, où le bilan de l’épidémie de Covid-19 a atteint 366
morts et plus de 7365 contaminés et près d’un quart de la population a
été placé en quarantaine. Vers le reste de l’Europe, cette réduction
concerne 20% des capacités. (...)
Annoncée le 8 mars 2020, la nouvelle réduction de voilure chez le voisin
transalpin de la compagnie nationale française se fera sans suspension
de lignes. (...) Air France propose désormais à ses
clients le report (...) sans frais des billets d’avion
sur l’ensemble de son réseau, pour tout voyage réservé avant le 31
mars. (...) Air
France-KLM avait déjà estimé à entre 150 et 200 millions d’euros d’ici
avril l’impact financier de l’épidémie. Dans un courrier envoyé aux
salariés publié hier par La Tribune, la directrice générale d’Air France
Anne Rigail prévient que cet impact sera « plus significatif » : « (...) Les incertitudes quant à son évolution et ses
conséquences nous conduisent à anticiper tous les scénarios ».
La priorité selon elle est qu’Air France
« préserve sa trésorerie » :
« Nous sommes dans une situation d’urgence économique qui peut nous
rappeler de précédentes crises, telles que celle du 11 septembre 2001,
ou encore la crise financière mondiale de 2008 ».
Le groupe
franco-néerlandais avait déjà annoncé un serrage de ceinture avec report
ou annulation des dépenses non opérationnelles et projets
d’investissements. Côté emploi, la poursuite du gel des embauches
pour tous les services non directement liés aux opérations » annoncée
par le directeur financier d’Air France Steven Zaat va s’accompagner
selon Anne Rigail de propositions de « mesures de réduction du temps de
travail sur la base du volontariat », via par exemple l’anticipation des
congés payés, des prises de congés sans solde, l’utilisation des droits
acquis ou « le travail à temps partiel ou à temps alterné ». Du chômage
partiel est aussi « à l’étude ».
>
Les échevins disent non à la croissance rapide de l'aéroport d'Amsterdam Schiphol
(source Het Financieele Dagblad traduit avec Deepl) 9 mars - Un grand
nombre de municipalités autour de Schiphol s'opposent au projet du
gouvernement d'augmenter progressivement l'aéroport pour atteindre 540
000 vols par an dès 2021. (...) Les municipalités voisines
qualifient l'augmentation du nombre de mouvements d'"indésirable" et de
"hors de question" pour le moment. Selon eux, le nombre actuel de
décollages et d'atterrissages (jusqu'à 500 000 par an) cause déjà trop
de nuisances environnementales et sonores pour les habitants.
L'équilibre dans cette région est perdu", déclare l'échevin du VVD d'Amstelveen, Herbert Raat. Pour de nombreuses
municipalités, une éventuelle croissance de Schiphol ne peut être
envisagée qu'à partir de 2023 et seulement si les nuisances pour les
habitants sont "manifestement" réduites. Cette année-là, la
reclassification de l'espace aérien néerlandais doit être achevée. Cela
devrait se traduire par des voies d'approche plus élevées, moins de
détours et, en fin de compte, une réduction des désagréments.
L'étude de FD apparaît à un moment politiquement précaire. La
ministre de l'aviation, Cora van Nieuwenhuizen,
présentera probablement ce printemps ses projets d'avenir tant attendus
pour Schiphol. Ces derniers mois, la ministre du VVD a subi de
fortes pressions de la part de l'aéroport et du principal utilisateur
KLM. Les PDG Dick Benschop (Schiphol) et Pieter Elbers
(KLM) demandent au gouvernement des éclaircissements rapides .
Depuis des années, Schiphol a atteint le plafond d'un demi-million de
mouvements de vol par an. Ce plafond s'appliquera jusqu'à la fin de
cette année. Benschop et Elbers estiment qu'une croissance modérée est
nécessaire pour que Schiphol reste un aéroport avec de nombreux vols
directs. Ce n'est qu'ainsi que l'aéroport pourra continuer à
concurrencer les aéroports de Francfort et de Paris. (...) Les
municipalités demandent au Cabinet de prendre enfin des décisions. (...)
>
Covid-19 : Le baril à 46 $ ne bénéficie pas à Air France
(source Déplacements Pros) 9 mars - Avec un pétrole à moins de 46
dollars US le baril (cours du Brent le 8/3/2020), les compagnies
accusent des manques à gagner colossaux. En cause, le « Hedging », une
technique d’achat qui permet de « lisser » les cours du carburant.
En Europe, les compagnies aériennes négocient le carburant avec
les raffineurs puis elles bloquent un volume puis un prix sur des durées
et des montants fixes. On appelle cela le « Hedging ». Cette
technique d’achat permet aux compagnies de fixer une valeur dite de
couverture et donc, de s’acheter de la visibilité sur le poste le plus
important de leurs dépenses. Dans cette stratégie, rien ne se passe au
hasard, car les engagements sont capitaux. Se tromper revient à payer le
carburant plus cher qu’un concurrent et là, la sanction est sans appel,
car dans un marché hyperconcurrentiel, il est impossible de se refaire
une santé en augmentant les prix des billets. L’effet d’une erreur de
calcul est immédiat et incommensurable. Avec la chute inattendue
du pétrole (Coronavirus = demande plus faible. Combat géopolitique entre
la Russie et l’Arabie Saoudite…), les compagnies européennes se
retrouvent à payer le carburant non pas au tarif actuel, mais à celui
négocié, c’est-à-dire à la valeur de couverture. C’est ainsi que le
groupe Air France-KLM fait face à un manque à gagner qui, si le pétrole
se stabilise à une valeur proche de 45 dollars US le baril, pourrait
atteindre un milliard de dollars. La raison de cette perte par rapport à la valeur de
couverture est due au fait que Air France-KLM a couvert 65% des
besoins de carburant attendus pour 2020 à environ 65 dollars US le baril
(référence : cours du Brent à la mi-février). Pour Air
France-KLM, le carburant représente environ 23% des coûts
d’exploitation. En 2019, le groupe a dépensé 6,2 milliards de dollars
US. Sans l’imposition de prix dû à la valeur de couverture ce montant
aurait pu être réduit à 4,5 milliards de dollars US. Mais qui pouvait
prédire une telle chute ? Pour rappel, il y a 8 ans, le
baril est monté à 128.4 dollars US puis il est redescendu à 27.10
dollars US en janvier 2016. Avec de telles variations, on comprend
l’intérêt du Hedging. La stratégie
d’achat dépend donc de l’analyse de milliers de paramètres, de la valeur
de couverture et du volume acheté. Si l’analyse est fine et corrélée par
le marché, le résultat peut être intéressant. C’est ainsi qu’en 2019,
Air France-KLM a généré des gains de couverture de 50 millions de
dollars. (...)
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Coronavirus : Lufthansa envisagerait de demander de l'aide à Berlin
(source Le Figaro avec Reuters) 8 mars - La compagnie aérienne
Deutsche Lufthansa cherche à obtenir une aide du gouvernement pour faire
face à l'épidémie de coronavirus qui provoque une chute de la demande et
menace de freiner le trafic aérien pendant plusieurs mois, rapporte
dimanche l'agence Bloomberg. Le transporteur allemand envisage de
recourir à du chômage partiel, a-t-il dit dans un courriel à Bloomberg.
Cette mesure entrerait dans le cadre d'un dispositif, baptisé en
allemand «Kurzarbeit», qui implique que le gouvernement compense les
salaires perdus lorsque les entreprises sont contraintes d'arrêter
temporairement le travail, explique l'agence. Les restrictions
par certains pays des vols en provenance d'Allemagne ont un impact
«immense» sur les réservations de Lufthansa, a déclaré le PDG de la
compagnie aérienne Carsten Spohr dans un mémo interne aux employés
obtenu par Bloomberg. «Nous devons supposer qu'il faudra peut-être des
mois avant de voir les premiers signes de stabilité», dit-il dans ce
message enregistré vendredi.
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Coronavirus et manque de liquidités: la compagnie aérienne britannique Flybe jette l'éponge
(source AFP) 5 mars - La compagnie aérienne britannique Flybe
a cessé jeudi ses activités après avoir déjà échappé à la faillite
plusieurs fois depuis un an, l'épidémie de coronavirus qui a
fait chuter le trafic aérien mondial lui ayant porté un coup
fatal. (...)
Celle qui était la plus grande compagnie régionale européenne avait déjà
échappé à la banqueroute mi-janvier grâce à un coup de pouce fiscal du
gouvernement de Boris Johnson, qui avait accepté le report de versements
d'impôts, et après un autre sauvetage l'an dernier par le consortium
Connect Airways. (...) La
compagnie qui employait quelque 2.400 personnes et dont le siège se
situait à Exeter (sud-ouest de l'Angleterre) transportait environ 8
millions de passagers par an vers 170 destinations européennes.
C'est la dernière faillite retentissante en date dans le secteur des
transports britanniques, après celles de la compagnie Monarch en 2017 et
du voyagiste Thomas Cook en 2019. (...) Flybe était le
principal transporteur sur des aéroports comme Aberdeen, Manchester ou
Southampton. L'aéroport de Belfast est l'un des plus touchés, 81% de ses
vols étant pris en charge par la compagnie défunte. (...)
Après le plan de sauvetage annoncé en janvier,
les concurrents de Flybe, Ryanair et IAG, maison mère de British
Airways, s'étaient toutefois insurgés contre ce qu'ils jugeaient être
des subventions anti-concurrentielles et illégales.
Vu
l'aggravation des finances de Flybe, l'exécutif a choisi de jeter
l'éponge cette fois-ci, et dit étudier aussi la possibilité de
rétablir des dessertes qui ne sont pas déjà assurées par d'autres
compagnies aériennes. (...)
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Accord entre Volotea et IAG pour faciliter le rachat d’Air Europa
(source actu-aero) 7 mars - La compagnie aérienne low-cost espagnole
Volotea annonce être parvenue à un accord avec le groupe IAG
(International Airlines Group) dans lequel Iberia lui céderait plusieurs
lignes et slots dans les aéroports espagnols de manière à recréer de la
concurrence sur le territoire espagnol et ainsi faciliter l’approbation
par la Commission européenne (CE) de l’achat d’Air Europa.
Iberia a proposé Volotea comme accord préliminaire ou «Fix-it-first
remedy », de sorte qu’après l’acquisition d’Air Europa par Iberia,
Volotea commencerait à exploiter les liaisons pour lesquelles la CE
(Commission Européenne) pourrait considérer que l’entrée d’un nouveau
concurrent est nécessaire. Cet accord “gagnant – gagnant”, qui doit
encore être approuvé par la CE, doit permettre à Volotea de renforcer
son implantation en Espagne et au groupe IAG de débloquer le dossier du
rachat d’Air Europe pour un milliard d’euros annoncé en novembre 2019.
Si la CE approuve cette proposition, Volotea renforcerait
considérablement sa croissance en Espagne avec l’ouverture de 2 à 4
nouvelles bases et augmenterait sa connectivité pour se classer parmi
les cinq principales compagnies aériennes opérant en Espagne.
L’augmentation des lignes et des créneaux boosterait également la
connectivité entre les communautés autonomes, en particulier les
Canaries et Baléares, mais également la Galice, le Pays Basque et les
Asturies, avec également un impact positif sur la taille de la flotte et
des effectifs de la compagnie. En Espagne, Volotea exploite 92 lignes et
a transporté 1,4 million de passagers en 2019.
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Etihad dans le rouge pour la 4e année consécutive
(source Le Figaro avec AFP) 5 mars - La compagnie aérienne d'Abou
Dhabi, Etihad, a annoncé jeudi une perte de 870 millions de dollars pour
2019, sa quatrième année consécutive dans le rouge, précisant que son
plan de restructuration en cours avait encore «du chemin à faire». Ce
chiffre révèle aussi une diminution des pertes de la compagnie, aux
coûts d'exploitation élevés et en pleine restructuration depuis fin
2017. Etihad avait déjà relativement limité la casse à 1,28 milliard de
dollars en 2018 contre 1,52 milliard un an plus tôt. (...)
Etihad a (...) demandé aux membres de son personnel au sol d'envisager
d'avancer leurs congés payés de fin d'année au mois d'avril, en raison
de la baisse de la demande. (...)
Etihad a investi massivement dans des transporteurs du monde entier,
notamment Alitalia, Air Berlin, Air Seychelles, Virgin Australia et la
compagnie indienne Jet Airways. Créée en 2003 par l'émirat
d'Abou Dhabi, riche en pétrole, Etihad est également
confrontée à une forte concurrence, principalement de la part de ses
rivaux du Golfe, la compagnie Emirates de Dubaï et Qatar Airways, basée
à Doha. (...)
A la fin de l'année dernière, le transporteur
disposait d'une flotte de 95 avions de passagers, desservant quelque 76
destinations à travers le monde entier. Etihad a transporté 17,5
millions de passagers l'année dernière, contre 17,8 millions en 2018.
Ses revenus en 2019 sont tombés à 5,6 milliards de dollars, contre 5,9
milliards l'année précédente, soit bien moins que les 9 milliards de
dollars affichés en 2015 avant le début de la crise.
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Ryanair lâche en plein vol 6,7 M€ au profit de l’aéroport de Nîmes métropole
(source Objectif Gard) 3 mars - (...) Nîmes métropole va
pouvoir récupérer la bagatelle de 6,7 M€, somme consignée
depuis 2015 sur un compte bloqué auprès d’un notaire parisien, à
la suite du différend opposant la commission européenne et Ryanair. (...) La compagnie aéronautique
irlandaise vient, en effet, de signifier aux magistrats qu’elle se
désistait de son pourvoi devant le tribunal européen contre la légalité
de la décision de la commission européenne datant du 23 juillet 2014. À
cette date, la commission avait considéré que certains accords entre
Ryanair et le gestionnaire de l'aéroport de Nîmes (...) constituaient « des mesures d'aide
d'État octroyée par le syndicat mixte au profit de Ryanair ».
En clair :
pas question de faire subventionner par les collectivités les lignes
aériennes de Ryanair. La commission européenne
ordonna à l'époque à la France « de se faire rembourser ces sommes avec
intérêts ». Las, la compagnie Ryanair forma dans la foulée un
recours contre la légalité de cette décision devant le tribunal de
l'Union européenne. Et les quelque 6,7 M€ furent, d'un commun accord,
bloqués sur un compte. (...) Cette ordonnance
met, une nouvelle fois, en lumière la fragilité du modèle des
subventions indirectes aux compagnies low-cost. S’il peut être perçu
comme une opportunité pour faire du chiffre en matière de passagers à
court ou moyen terme, il reste une stratégie coûteuse à mettre
sérieusement en balance avec les retombées économiques pour le
territoire. (...)
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Des aides à l'aéroport de Béziers et Ryanair dans le collimateur de Bruxelles
(source Capital) 2 mars - L'Union européenne mène une enquête pour
déterminer si des aides des pouvoirs publics français à l'aéroport de
Béziers (sud), ainsi que des accords conclus entre cet aéroport et
Ryanair, étaient conformes au droit européen de la concurrence.
L'UE a ouvert lundi une enquête sur l'aéroport de Béziers et Ryanair,
pour des distorsions supposées sur le front de la concurrence. De 2007 à
aujourd'hui, les opérateurs de l'aéroport de Béziers ont reçu des aides
au fonctionnement de plusieurs pouvoirs publics régionaux et locaux, qui
sont dans le collimateur de la Commission européenne. Cette dernière -
qui a été saisie d'une plainte par un tiers dont le nom n'a pas été
dévoilé - a décidé d'ouvrir une enquête approfondie sur ces aides, car
elles pourraient être incompatibles avec le droit européen de la
concurrence. Les aides publiques font toujours l'objet d'un
suivi très strict de la part de l'exécutif européen dans la mesure où
elles peuvent apporter un avantage indu à une compagnie au détriment de
ses rivaux et par conséquent engendrer une distorsion de la concurrence
dans l'Union. Elles sont en principe interdites mais il peut y avoir des
dérogations. Également dans le viseur de la Commission européenne : les
accords de services aéroportuaires et de commercialisation conclus entre
la compagnie aérienne irlandaise Ryanair et les exploitants de
l'aéroport de Béziers pendant la même période. (...)
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Nouveau coup dur pour Boeing : la FAA pourrait exiger un recâblage de tous les 737 MAX !
(source La Tribune) 9 mars -
Nouveau coup dur en vue pour Boeing. Deux jours après les propos
alarmants du Congrès affirmant que le 737 MAX était "fondamentalement
défectueux", la FAA (Federal Aviation Administration), la direction
générale de l'aviation civile américaine, envisage, selon le Wall Street
Journal, d'exiger que l'avionneur américain déplace certains câblages
électriques sur tous les 737 MAX avant de donner le feu vert à la remise
en service de l'appareil. Cette décision s'appliquerait aux près
de 800 appareils déjà produits, la moitié déjà livrée aux compagnies
avant leur immobilisation en mars 2019 à la suite du crash d'Ethiopian
Airline (157 morts), et l'autre que Boeing a construit depuis cette
date. Pour la FAA, la façon dont sont disposés certains câbles ne
respecterait pas les normes de sécurité destinées à éviter les
courts-circuits, explique le journal américain. "Dans des
circonstances extrêmes, un problème de câblage pourrait conduire les
systèmes de contrôle en vol à fortement tirer vers le bas le nez de
l'avion", comme lors des deux accidents mortels sur des 737 MAX des
compagnies Lion Air puis Ethiopian Airlines, écrit le quotidien. Pour
ces deux accidents, le système anti-décrochage MCAS a été mis en
cause. (...)
À quelques jours de la commémoration de la tragédie d'Ethiopian
Airlines, les élus de la Chambre des représentants aux États-Unis ont
conclu, dans un rapport préliminaire dévoilé vendredi, que le 737 MAX
était un avion "fondamentalement défectueux et dangereux", qui
démontrait la nécessité de réformer la législation et les
réglementations relatives à la certification des avions de ligne.
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Coronavirus : l'IATA demande un assouplissement des règles d'attribution des slots
(source Air & Cosmos) 4 mars - L'Association internationale de
transport (IATA) souhaite notamment suspendre la règle qui impose aux
compagnies aériennes d'utiliser 80% des créneaux horaires pour pouvoir
les conserver d'une année sur l'autre. Devant les effets du
coronavirus sur les réservations dans le transport aérien, et face aux
nécessaires réductions de plans de vols des compagnies aériennes pour
s'y adapter, l'Association internationale de transport aérien (IATA) a
contacté les régulateurs pour que les règles d'attribution des créneaux
horaires soient suspendues immédiatement et pour l'ensemble de la saison
2020. "Environ 43% des passagers
partent d'un des plus de 200 aéroports coordonnés à travers le monde",
explique l'IATA. "En théorie, les règles d'attribution des créneaux
horaires impose que les compagnies aériennes opèrent au moins 80% des
slots alloués dans des circonstances normales (ndlr : la règle dite du
"grand-père" ou du "use it or lose it"). A défaut d'obéir
à cette règle, la compagnie aérienne perd ses droits sur le slot pour la
saison suivante équivalente. Dans des circonstances
exceptionnelles, les régulateurs peuvent assouplir cette règle.
Le coronavirus a eu un impact sévère sur le trafic aérien", ajoute
l'IATA. (...) "Devant ces circonstances extraordinaires
comme résultante d'une urgence de santé publique, l'appréciation
collective de l'industrie du transport aérien est que l'application de
la règle des 80% est inappropriée durant la saison en cours. (...)
>
Coronavirus : 900 entreprises ont déposé un dossier de chômage partiel
(source AFP) 8 mars - Quelque 900 entreprises impactées par la
propagation du nouveau coronavirus ont demandé à bénéficier de mesures
de chômage partiel pour environ 15.000 salariés, a indiqué dimanche la
ministre du Travail Muriel Pénicaud, précisant que ce chiffre avait plus
que doublé en quelques jours. «Cela concerne 15.000 salariés,
cela peut paraître beaucoup mais c'est sur 20 millions de salariés», a
relevé sur BFMTV Mme Pénicaud, pour qui «il ne faut pas généraliser» car
«il y a plein de secteurs qui ne sont pas touchés». Jeudi, elle avait
déjà évoqué 400 entreprises ayant déposé un dossier pour bénéficier de
ce dispositif visant à «maintenir l'emploi» en cas de baisse d'activité.
«Ca représente 52 millions d'euros pour l'instant, on a un tiers
qui a déjà été accordé, pour les autres c'est en train d'être examiné,
on fait ça dans un délai court», a indiqué la ministre.
Le virus
a surtout un impact sur les secteurs du tourisme, de l'événementiel, de
la restauration, de l'hôtellerie et, «en partie, les transports», selon
elle. «La vie économique est un peu abimée dans certains secteurs. Il
faut être réaliste: on va avoir un ralentissement partiel de la
croissance, mais on fait tout pour la préserver», a-t-elle ajouté. (...)
Revue de presse boursière ...
>
Coronavirus et krach pétrolier: lundi d'angoisse sur les marchés
(source AFP) 9 mars à 12h51 - Une marée de rouge sur les écrans
boursiers: les marchés étaient en chute libre lundi, encaissant un
double choc, celui de l'effondrement du pétrole et état d'alerte face au
nouveau coronavirus en Italie en Italie, mauvais présage pour le reste
de l'Europe et la croissance mondiale.
Les investisseurs étaient
déjà échaudés ces dernières semaines par la propagation du coronavirus
et s'ajoute à présent le stress lié à l'or noir, qui
a connu lundi sa pire chute depuis la première guerre du Golfe en 1991,
s'effondrant de plus de 30% en Asie. (...)
En cause, la décision de
l'Arabie saoudite d'adopter une politique de la terre brûlée en baissant
drastiquement le prix de son or noir, après l'échec de
négociations en fin de semaine dernière avec la Russie. (...)
Autre choc:
l'Italie a pris des mesures drastiques dimanche avec la mise en
quarantaine d'un quart du territoire, dont son poumon économique, qui va
de Milan à Venise. "La crainte c'est que l'Italie ne préfigure
la situation sanitaire du reste de l'Europe dans les prochains jours",
explique M. Larrouturou. Les marchés se raccrochent désormais à
l'espoir d'une réponse coordonnée à la fois des banques centrales et des
gouvernements à la fois en termes de politiques monétaire et budgétaire.
Plusieurs milliards ont d'ores et déjà été débloqués aux
États-Unis et en Italie pour répondre à cette crise sanitaire inédite,
l'Allemagne a annoncé des mesures, mais des intervenants de marché
relèvent que ces plans manquent un peu d'ambition et de
coordination. (...) L'impact du coronavirus sur la
croissance de l'économie française sera "de plusieurs dixièmes de points
de PIB" (produit intérieur brut), a ainsi averti lundi le ministre de
l'Economie Bruno Le Maire. L'Allemagne, qui selon les
économistes est l'un des pays les plus vulnérables, de par son économie
très fortement exportatrice, vient d'annoncer quelques mesures de
soutien, mais sans dévoiler le vigoureux plan de relance qu'espéraient
les experts. Quant au Japon, lui, file tout droit vers une
récession, caractérisée par une contraction du PIB pendant au moins deux
trimestres d'affilée. Ce serait une première depuis 2015. "Il
est encore un peu tôt pour anticiper une récession mondiale" mais, selon
les experts du courtier Aurel BGC, les marchés ont "sans doute besoin
d'anticiper le pire avant de se stabiliser".
Fin de la revue de presse
>
Suivi du référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris
Le dispositif de consultation sur la privatisation du groupe ADP est
ouvert depuis le 13 juin 2019 et jusqu'au 12 mars 2020. Pour mener à un
référendum d'initiative partagée (RIP), il requiert la signature de 4,7
millions d'électeurs.
Sur Internet, la consultation se signe sur
le site referendum.interieur.gouv fr
Au 9 mars, la
consultation avait
recueilli 1.130.000 signatures, soit 23,95% des signatures requises.
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 5,178 euros en clôture lundi
9 mars. Elle chute de
-18,71%. Les annonces concernant l'épidémie de coronavirus ont
provoqué la chute des cours de l'ensemble des acteurs de l'aérien. Au
début de l'épidémie de coronavirus, elle était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est en baisse à 11,03 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en chute libre, de 16$ à 36$. Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$. C'est sa plus forte baisse depuis 1991.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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