N°747, 16 mars 2020
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Editorial
La Revue de Presse COVID-19 de ce lundi
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Ben Smith annonce l'arrêt de 80 à 90 % de l'activité d'Air France d'ici à la fin de semaine
(source LCI) 16 mars - L’heure est grave à Air France. Le passage à
la phase 3 de l’épidémie, décidé samedi soir par le gouvernement, est
lourd de conséquences. Ce dimanche soir, Ben Smith, le patron d'Air
France/KLM, a sonné l’alarme. Il s’est adressé à l’ensemble de ses
collaborateurs via une vidéo enregistrée dans la soirée. D’un ton grave,
il annonce "que l’activité d’Air France et Transavia France allait être
réduite progressivement de 80 à 90%, d’ici la fin de la semaine". Cette
décision, lourde, prendra effet à partir de ce lundi. Elle signe l’arrêt
quasi complet de l’activité. "Ces dernières heures, tout a
changé. Nous vivons un moment historique, où chacun d’entre nous a une
immense responsabilité. A commencer par celle de limiter la propagation
du coronavirus. Je sais que chacun d’entre vous en a conscience. C’est
une épreuve que nous vivons tous ensemble. A situation exceptionnelle,
mesure exceptionnelle. Nous devons réduire au maximum les échanges, la
circulation de nos collaborateurs et des voyageurs. C’est un devoir
civique au moment où des frontières ferment et où des populations
entières sont confinées. (...) Nous avons décidé d’immobiliser
tous les Airbus A380 d’Air France. Comme nous avions décidé
d’immobiliser tous les Boeing 747 de KLM", a expliqué le directeur
général du groupe. (...)
"Nous avons demandé aux
gouvernements de nous aider dans cette épreuve à travers des baisses de
taxes et de charges, et des dispositifs d’activité partielle. Le
dialogue avec les autorités est permanent et nous travaillons en bonne
intelligence face à cette menace qui concerne bien plus que notre
groupe, les nations toutes entières", s'inquiète le dirigeant dans son
allocution vidéo. Les mesures de chômage partiel
épargneront cependant les salariés exerçant "des fonctions vitales",
selon le quotidien du soir, le mode d'application de ces mesures devrait
être décidé "durant la semaine". (...) L'action Air France- KLM, qui se portait déjà mal a
vu son cours dégringoler encore plus avec le coronavirus perdant près de
50 % depuis le début de l’année. "Dans le secteur aérien, nous avons
vécu des crises graves : le 11 septembre, le SRAS, le volcan islandais,
et nous les avons toujours surmontées. Ce sera, j’en suis sûr, le cas à
nouveau", a conclu Ben Smith annonçant par ailleurs qu’il allait
réduire de 25 % sa rémunération.
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Le gouvernement néerlandais fera tout ce qu'il faut pour soutenir KLM
(source Reuters) 15 mars - Les Pays-Bas feront "tout ce qu'il faut"
pour que la compagnie aérienne Air France-KLM et l'aéroport Schiphol
d'Amsterdam continuent de fonctionner dans le contexte de la crise
provoquée par le coronavirus, a déclaré dimanche le ministre néerlandais
des Finances, Wopke Hoekstra. KLM, branche néerlandaise d'Air
France-KLM, a dévoilé vendredi un ensemble de mesures censé lui
permettre de passer la crise sanitaire avec jusqu'à 2.000 suppressions
d'emploi et l'annulation d'au moins 40% de ses vols dans les mois à
venir. La compagnie veut réduire ses
dépenses d'un montant susceptible d'atteindre les 400 millions d'euros.
Wopke Hoekstra n'a pas détaillé les conditions d'un possible
renflouement mais a souligné qu'Air France-KLM était "vitale pour
l'économe néerlandaise ». Il a ajouté qu'il était en contact
étroit avec ses collègues en France et avec la direction de la compagnie
aérienne. Une source au ministère français des Finances a
déclaré samedi qu'une montée de l'État français au capital d'Air
France-KLM "n'est pas d'actualité aujourd'hui". (...)
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Transavia propose des « vols spécifiques » pour rapatrier des Français coincés au Maroc et en Tunisie
(source Air Journal) 15 mars - Des milliers de Français, expatriés ou
touristes, sont coincés au Maroc et en Tunisie après la suppression des
liaisons aériennes entre ces pays du Maghreb et la France pour contenir
la pandémie du coronavirus. En accord avec les autorités
respectives de ces deux pays, Transavia est autorisée à exploiter des
« vols spécifiques » pour permettre aux Français de revenir en France.
Aussi, la low-cost est autorisée exceptionnellement à opérer des
vols du 15 mars au 19 mars au Maroc. De même, elle est autorisée
exceptionnellement à opérer des vols du 16 mars au 18 mars en Tunisie.
Rien qu’au Maroc, une quarantaine de vols vers la France sont
opérés aujourd’hui et demain depuis plusieurs villes marocaines, et
d’autres suivront dans les jours qui viennent pour permettre aux
Français de rentrer, a indiqué le ministre français des Affaires
Etrangères Jean-Yves Le Drian sur son compte Twitter, estimant
qu’environ 12000 Français sont bloqués au Maroc.
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Lufthansa risque de diviser par 10 ses capacités de vols longs courriers
(source Capital) 16 mars - Lufthansa va réduire drastiquement la
voilure sur ses capacités de vols long courriers. La compagnie aérienne
allemande va supprimer "jusqu'à 90%" de ces capacités alors que
l'aggravation de la pandémie de coronavirus provoque une chute sans
précédent du trafic aérien dans le monde, a annoncé le groupe lundi. Le
nombre de sièges proposé sur les longs courriers sera réduit de "jusqu'à
90%" à partir de mardi par rapport au plan de vol initial, ces
suppressions concernant essentiellement les liaisons vers "le Proche
Orient, l'Afrique et l'Amérique centrale et du sud", indique le groupe
dans un communiqué.
En Europe, pour les trajets courts, le groupe
n'offrira que "20% des capacités de sièges initialement prévus". Déjà,
Lufthansa avait annoncé mercredi 11 mars que la réduction drastique de
ses capacités décidée en raison de l'épidémie du coronavirus allait entraîner l'annulation de 23.000 vols entre le 29 mars et le 24 avril.
Face à l'épidémie, le groupe va également geler ses embauches et
proposer des congés sans solde à ses employés. Lufthansa étudie l'option
du chômage partiel, a expliqué un porte-parole à l'AFP.
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IAG et easyJet sabrent leurs capacités
(source Zonebourse) 16 mars - Le propriétaire de British Airways et
d'Iberia, ainsi que le transporteur easyJet, qui sont respectivement
numéros 3 et 4 des compagnies aériennes européennes, a annoncé des
réductions drastiques de capacités pour tenter de survivre à l'épidémie
de coronavirus qui clôt les échanges internationaux.
IAG, le
propriétaire de BA, a déclaré qu'il réduirait sa capacité de vol d'au
moins 75% en avril et mai et que son patron sortant Willie Walsh
reporterait sa retraite. Le groupe aérien n'a cependant pas demandé
l'aide du gouvernement. De son côté, easyJet est en capacité
d'immobiliser au sol la majorité de sa flotte. Son directeur général
Johan Lundgren a appelé à un soutien gouvernemental coordonné pour aider
l'industrie du transport aérien à survivre. Les deux compagnies
aériennes ont déclaré qu'elles avaient des bilans solides, fournissant
des détails sur leurs positions de trésorerie et leurs facilités de
crédit. IAG, qui possède également Iberia et Aer Lingus, a déclaré
qu'elle disposait de liquidités totales de 9,3 Mds€, tandis qu'easyJet a
déclaré qu'elle avait 1,6 Md£ en caisse plus une facilité de crédit
renouvelable de 500 M$ non utilisée.
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Ryanair n'exclut pas une immobilisation totale de sa flotte !
(source Air Journal) 16 mars - A l'image des autres compagnies
aériennes, le groupe irlandais adapte des mesures drastiques pour faire
face à la chute de la demande à la suite de l'épidémie de coronavirus.
Pour les mois d'avril et mai, Ryanair prévoit désormais de réduire
jusqu'à 80% sa capacité (en sièges offerts) et pourrait aller jusqu'à
clouer tous ses avions au sol. La société, qui
dispose d'importantes liquidités, avec plus de 4 milliards d'euros de
liquidités et d'équivalents au 12 mars, prend également diverses dispositions pour
réduire ses dépenses d'exploitation et améliorer ses flux de trésorerie.
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Air Europa annonce un plan de chômage partiel
(source L’Antenne) 13 mars - La compagnie espagnole Air Europa a
annoncé jeudi 12 mars un plan de mise au chômage partiel de ses
employés, après l'annulation de nombreux vols sous l'impact de la
pandémie de nouveau coronavirus, a-t-on appris de sources syndicales.
Air Europa, qui compte plus de 3.800 employés, n'a pas souhaité
communiquer mais "ne dément pas" les informations fournies par les
syndicalistes. "Les représentants des travailleurs et la direction se
sont réunis aujourd'hui (jeudi) et l'entreprise a annoncé officiellement
qu'elle appliquerait une procédure de régulation temporaire de l'emploi
(ERTE)", a indiqué le porte-parole du syndicat USO d'Air Europa,
Francisco Borja.
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Coronavirus : Norwegian déjà en très grande difficulté
(source Air & Cosmos) 16 mars - Comme il était
prévisible, Norwegian est très fortement impactée par les conséquences
de la crise du coronavirus sur le transport aérien mondial et encore
plus depuis que Donald Trump a décrété la fermeture de l'accès aérien
des États Unis aux ressortissants européens de la zone Schengen. La
compagnie norvégienne low-cost a annoncé qu'elle allait supprimer plus
de 4000 vols d'ici le mois de mai et qu'elle allait mettre la moitié de
ses effectifs au chômage technique. Au total, la compagnie va supprimer
25% des ses capacités en moyen-courrier et 40 de ses capacités
long-courrier. Depuis le 13 mars et
jusqu'au 29 mars, la compagnie va annuler "la majorité de ses vols vers
les USA" au départ d'Amsterdam, Barcelone, Madrid, Oslo et Paris. Du 29
mars à la fin du mois d'avril, tous les vols seront suspendus, en
ajoutant la desserte au départ d'Athènes. Habituellement, la compagnie
opère au départ de Roissy CDG sept dessertes vers les États-Unis (New
York, Los Angeles, Fort Lauderdale, Orlando, Boston, Denver, San
Francisco). Parallèlement, la
compagnie a salué l'aide venue du gouvernement norvégien mais demande
plus. "Nous nous félicitons que le gouvernement ait décidé de supprimer
les taxes sur l'aviation en Norvège, mais malheureusement, cela ne
suffit pas, car nous sommes actuellement dans une situation extrêmement
difficile. Nous avons besoin de mesures précises pour renforcer
immédiatement notre liquidité à court terme. Il est indispensable pour
nous que le gouvernement étudie des solutions pour la deuxième phase.
Nous demandons que ces solutions viennent rapidement", a fait savoir la
compagnie.
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Rome s'apprête à prendre le contrôle d'Alitalia
(source Reuters) 16 mars - Le gouvernement italien s'apprête à
prendre le plein contrôle d'Alitalia, la crise sanitaire liée à
l'épidémie de coronavirus en Europe obligeant Rome à revoir son projet
de trouver un acquéreur pour la compagnie aérienne en difficultés,
rapporte dimanche Il Messaggero.
Selon le nouveau projet, qui se trouve déjà à un "stade avancé"
précise le quotidien, le gouvernement prendrait le contrôle des
opérations aériennes et terrestres d'Alitalia par le biais d'un
"véhicule" public. Ce plan serait mis en œuvre "en peu de temps", ajoute
le journal. (...) Une source proche du dossier avait
indiqué à Reuters que la compagnie, en difficulté depuis de nombreuses
années, était à court de trésorerie en dépit d'une injection de 400
millions d'euros décidée par le gouvernement italien en début
d'année. (...) De
son côté, le quotidien La Repubblica a rapporté dimanche que Rome
planifiait une aide immédiate en faveur de l'industrie du transport
aérien de l'ordre de 500 millions d'euros, qui serait suivie d'autres
mesures équivalentes à 3 milliards d'euros, ce qui permettrait de
nationaliser Alitalia.
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USA : les compagnies aériennes réduisent drastiquement leurs vols
(source Le Figaro avec AFP) 15 mars - Les compagnies aériennes
américaines ont annoncé des réductions drastiques de leurs plans de vol
à partir de lundi, en réponse à l'interdiction d'entrée aux États-Unis
pour les voyageurs en provenance d'Europe, qui sera étendue lundi soir
au Royaume-Uni et à l'Irlande. American Airlines prévoit ainsi une
réduction de 75% de sa capacité sur les vols internationaux par rapport
à l'année passée, selon un communiqué publié samedi soir. «Ces
suspensions (de vols) vont durer jusqu'au 6 mai. Ce changement est une
réponse à la baisse de la demande et aux restrictions de transport
ordonnées par le gouvernement américain en raison du coronavirus
(Covid-19)», souligne la compagnie. American Airlines va également
réduire de 20% sa capacité sur les vols intérieurs aux États-Unis en
avril, et de 30% en mai. Sa concurrente
Delta Airlines indiquait dimanche, sur son site internet,
être en train d'adapter son programme de vols à cette
nouvelle interdiction. La compagnie a d'ores et déjà annoncé qu'elle ne
maintenait que quelques vols transatlantiques quotidiens. Quant à
Southwest Airlines, elle fera «probablement des réductions de service en
fonction de la demande, mais nous n'avons fait aucune annonce», a
indiqué une porte-parole de la compagnie à l'AFP. (...)
Fin de la revue de presse
COVID-19
Revue de presse ...
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Le Sud-Ouest se regroupe autour de Safran pour lancer une filière biocarburant
(source Le Journal de l'Aviation) 12 mars - Un motoriste, des acteurs
de l'agroalimentaire, de la chimie et du transport de gaz, des pôles de
compétitivité, une université et une CCI, c'est une équipe en apparence
hétéroclite qui s'est réunie le 10 mars à Bordes (Nouvelle-Aquitaine).
Elle avait pourtant un but unique : poser les bases de la création d'une
filière d'approvisionnement en biocarburants aéronautiques de bout en
bout avec des acteurs locaux du Sud-Ouest de la France. Les dix
participants ont pour cela signé une lettre d'intention pour lancer une
étude faisabilité technologique et économique. Ce projet, initié
par Safran Helicopter Engines avec le soutien de la région
Nouvelle-Aquitaine, doit leur permettre de répondre à l'appel à
manifestation d'intérêt (AMI) lancé par le ministère de la Transition
écologique et solidaire le 27 janvier, dans le cadre de l'Engagement
pour la croissance verte (ECV). Celui-ci fixe des objectifs de
substitution à court-terme du kérosène fossile par des biocarburants
durables, de l'ordre de 2% en 2025 et 5% en 2030 (ce qui représente
environ 400 000 tonnes de biocarburants), afin d'engager un mouvement
plus large et atteindre les 50% à l'horizon 2050 voulus dans la
stratégie nationale bas-carbone. Les signataires sont donc au
nombre de dix pour l'instant : Safran Helicopter Engines, Euralis,
Teréga, ACD (Aquitaine Chimie Durable), Chemparc, Agri Sud Ouest
Innovation, Xylofutur, la CCI Pau Béarn, l'Université de Pau et des Pays
de l'Adour et Aerospace Valley. (...)
La consommation de biocarburants est
aujourd'hui négligeable dans l'aéronautique en France comme dans le
reste du monde, notamment à cause d'un coût prohibitif. (...) Cela coûte trois plus cher que du kérosène
classique. Pour Franck Saudo, président de Safran Helicopter Engines, le
défi est donc d'arriver à constituer une filière industrielle à même de
faire baisser ce coût, en assurant la disponibilité, la distribution et
la consommation de biocarburants aéronautiques durables. Cette
filière devra mettre en place des processus vertueux à même de garantir
le caractère durable de ces carburants de nouvelle génération,
c'est-à-dire un bilan carbone faible sur l'ensemble de leur cycle de
vie. En effet, comme l'explique Nicolas Jeuland, expert senior sur les
futurs carburants de Safran, la différence avec le kérosène
classique se joue sur la production, le stockage et l'acheminement (avec
une baisse des émissions pouvant aller de 65 à 90% par rapport au Jet
A-1) et non sur la combustion (baisse de quelques pourcents). (...)
Le choix du biocarburant qui sera mis en œuvre
par cette filière n'a pas encore été arrêté. Jusqu'ici six types ont été
approuvés et six autres sont en développement à travers le monde pour
une utilisation « drop in », qui permet de mélanger jusqu'à 50% de
biocarburant avec du kérosène classique sans modification sur l'aéronef.
Les partenaires vont devoir mettre leurs compétences en commun pour
faire le meilleur choix économique, technique et environnemental et
surtout éviter « la fausse bonne idée ». Coopérative agricole,
Euralis pourrait ainsi proposer différentes sources disponibles pour
faire de la biomasse sans affecter la production alimentaire ou recourir
à de la déforestation. Dans le même temps, l'expertise de Safran
Helicopter Engines contribuerait à établir des critères techniques, avec
l'étude de l'impact des différents carburants sur les performances et la
durée de vie de ses moteurs, etc. Safran Aerosystems pourrait aussi
participer pour les systèmes de carburant. Enfin, le projet
comprend un débouché direct pour la filière. Safran Helicopter Engines
devrait ainsi s'engager sur l'achat d'un volume de carburant pour ses
essais moteurs, qui sont aujourd'hui l'une de ses principales sources
d'émissions de CO2. Safran Aircraft Engines pourrait lui emboîter le pas
si l'expérience est concluante. Il manque encore néanmoins un gros
consommateur, plus exactement une compagnie aérienne, pour garantir un
volume d'achat suffisant afin que la filière puisse atteindre sa masse
critique. (...) Enfin, chacun des participants semble
bien conscient que les biocarburants ne suffiront pas à atteindre
l'objectif de réduire de 50% les émissions de CO2 du transport aérien
d'ici 2050 par rapport à 2005. Ils ne sont qu'un élément parmi d'autres
qui contribueront à diminuer à court terme le bilan carbone des avions
actuels dont certains voleront encore 30 ou 40 ans. A plus long terme,
l'aéronautique doit étudier l'utilisation possible de l'électrique, de
l'hybride électrique, de l'hydrogène, du biométhane, ou encore du gaz
naturel. Ce qui passera nécessairement par des ruptures technologiques
pour la conception des avions.
Revue de presse boursière ...
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La Bourse de Paris en chute libre à l'approche d'une récession (-11,4%)
(source AFP) 16 mars à à 13h55- La Bourse de Paris vivait un
nouveau lundi noir, continuant de couler à mi-séance (-11,4%),
le spectre d'une récession se rapprochant et prenant le dessus sur les
réponses tous azimuts des banques centrales pour amoindrir l'impact
économique du nouveau coronavirus. (...) "Nous n'avons
jamais vu une pression à la baisse comme celle-ci. Même en 2008
où nous étions proches d'un cataclysme, les mouvements étaient
différents", constate Alexandre Hezez, chez Richelieu Gestion.
"Les ventes sont massives et sans discernement", décrit-il à l'AFP. Les banques centrales et les
gouvernements emploient les grands moyens pour tenter d'endiguer les
conséquences économiques de l'épidémie de nouveau coronavirus qui sévit
désormais en Europe, devenue épicentre de la maladie, et qui contamine
peu à peu les États-Unis. (...) Nombre d'intervenants de marché
considèrent que la réponse à apporter devrait être beaucoup plus
budgétaire que monétaire pour être efficace.
En Chine, la production industrielle s'est contractée pour la première
fois en près de 30 ans tandis que les ventes de détail se sont
effondrées, ce qui montre l'étendue des dégâts en attendant d'y voir
plus clair sur l'impact économique de la pandémie en Europe et aux
États-Unis. Tout le secteur des transports suffoquait :
Airbus (-18,4% à 60,6 euros), Air France-KLM (-16,86% à 3,99 euros), qui
a annoncé une réduction drastique de son offre, Renault (-19,4% à 13,44
euros) avec ses quatre usines espagnoles à l'arrêt, et Peugeot (-16,6% à
9,90 euros). ADP (-15,97% à 78,15 euros) craint
un impact négatif de 190 millions d'euros en 2020 sur son résultat brut
d'exploitation. (...)
Fin de la revue de presse
>
Privatisation d'ADP : la Cour constitutionnelle constate l'échec du projet de référendum
(source Le Figaro avec AFP) 13 mars - Le Conseil constitutionnel a
validé 1.090.570 soutiens au projet de référendum d'initiative partagée
(RIP) sur la privatisation d'Aéroports de Paris à la fin de la
période de recueil de signatures ouverte il y a neuf mois, ont annoncé
vendredi les «sages» dans un communiqué. Le chiffre du dernier pointage
reste insuffisant pour enclencher le RIP sur ADP qui, pour être validé,
exigeait le soutien de 4,7 millions de citoyens soit 10% du corps
électoral. (...) Si ce résultat lève
le dernier obstacle juridique à la privatisation d'ADP, le gouvernement
a fait savoir dès mercredi que cette question «ne saurait se poser dans
l'immédiat compte tenu des conditions actuelles du marché dues à la
crise du coronavirus. «Nous serions un bien mauvais gestionnaire si nous
faisions le choix immédiat de céder les actifs et participations de
l'État dans ADP», a expliqué la porte-parole du gouvernement Sibeth
Ndiaye. Le projet du gouvernement était initialement d'investir
notamment le produit des cessions d'actifs d'ADP en obligations d'État
rapportant 250 millions d'euros par an pour financer des projets
innovants. Mais depuis, la crise du Coronavirus a modifié la donne,
frappant de plein fouet le transport aérien, les compagnies et les
aéroports subissant à la fois les mesures de confinement, la prudence
des vacanciers et les annulations de déplacements professionnels. (...)
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,319 euros en clôture lundi
16 mars. Elle chute de
-16,59%. Au
début de l'épidémie de coronavirus, elle était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est en baisse à 10,71 euros.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
à 30$, en baisse de 6$ cette semaine. Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$. C'est sa plus forte baisse depuis 1991.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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