N°754, 4 mai 2020
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
La réduction en vue des vols intérieurs est-elle vraiment catastrophique pour Air France ?
(source La Tribune) 1er mai - Parmi les mesures
environnementales que demande le gouvernement à Air France en
contrepartie de son aide pour passer la crise du Covid-19 figure la
suppression de certaines lignes intérieures au profit du train.
Avec les critères retenus, le projet du ministre des Finances Bruno Le
Maire évite les principaux inconvénients de la proposition (rejetée) de
certains députés l'an dernier qui aurait été insoutenable pour Air
France. (...)
Deux critères dans la formule retenue aujourd'hui
changent la donne et évitent une catastrophe pour le groupe français. La
première se situe dans la définition du curseur à appliquer pour passer
de l'avion au train. Alors que François Ruffin proposait d'interdire
l'avion sur toutes les routes sur lesquelles le train "permettait un
temps de trajet équivalent au temps de trajet de l'avion + 2h30" (soit
sur les lignes où la durée du voyage en train va de 3h20 à 4h selon les
axes), le gouvernement va nettement moins loin
en exigeant de supprimer l'avion "dès lors qu'il y a une alternative
ferroviaire d'une durée de 2h30". (...)
Les principales lignes domestiques de point-à-point au départ de
Paris-Orly (...) sont préservées : outre Nice, Toulouse ou Biarritz,
Mulhouse, Marseille, Toulon, Montpellier, Brest, Clermont-Ferrand,
Limoges... qui étaient condamnées dans la proposition de François
Ruffin, sont maintenues dans le projet du gouvernement. Seules
en fait les lignes vers Lyon, Bordeaux et Nantes seront
supprimées. (...) Le
réseau transversal (région-région) n'est pas touché. En l'absence de
lignes à grande vitesse sur cette partie du réseau, les temps de
parcours du train sont en effet très longs. Pour autant, ces vols
aériens, en tout cas ceux de HOP!, sont appelés à diminuer avec la
restructuration à venir du réseau intérieur du groupe Air France pour
redresser la situation financière. La deuxième grosse
différence entre le projet de loi rejeté l'an dernier et les mesures du
gouvernement aujourd'hui se situe dans la prise en compte du trafic de
correspondance. La règle des "2h30" ne s'appliquera pas pour les vols
reliant un "hub". Ainsi un vol Lyon-Paris Charles de Gaulle serait
maintenu puisqu'il permettrait aux passagers lyonnais souhaitant se
rendre en Asie ou aux États-Unis de prendre un vol en correspondance à
Roissy. Ne pas tenir compte de ce type de trafic aurait pénalisé Air
France sans pour autant réduire les émissions de CO2 de l'aviation. En
effet sans vol vers Roissy, un Lyonnais voulant se rendre en Asie ou aux
États-Unis aurait pu prendre un vol de British Airways vers Londres ou
de Lufthansa vers Francfort ou Munich pour prendre sa correspondance. De
tels vols de pré-post acheminements restent beaucoup plus rapides et
moins contraignants en termes de transfert des bagages qu'un
acheminement en TGV jusqu'à Roissy. Néanmoins, il y a des
zones floues dans le discours de Bruno Le Maire. (...) En effet, ces "transferts vers
un hub" seront-ils uniquement réservés à ceux qui pourront justifier un
billet long-courrier en correspondance? Ou resteront-ils possibles pour
des passagers dits de point-à-point? Sur les lignes reliant Nantes et
Rennes à Roissy, ces derniers représentent 20% du trafic. Autre
interrogation : le hub de Lyon d'Air France HOP connectant des vols de
courte distance, essentiellement des vols intérieurs, bénéficiera-t-il
lui aussi de l'exception à la règle des 2h30 ? (...) Enfin, le gouvernement doit préciser si ces
nouvelles règles s'appliqueront au groupe Air France seulement ou à
toutes les compagnies. Au final, la mesure
annoncée par Bruno Le Maire est loin d'être catastrophique pour Air
France. En revanche, il est clair qu'elle acte le principe du transfert
de l'avion vers le train sur les liaisons de courte distance. (...)
Une autre mesure du gouvernement
interpelle davantage : celle d'obliger tous les vols d'Air France à
utiliser 2% de biocarburants à partir de 2025. Sans harmonisation à
l'échelle mondiale, ces carburants alternatifs, qui sont deux à cinq
fois plus chers que le kérosène, entraîneraient un déficit de
compétitivité entre les compagnies basées dans des pays obligeant une
telle incorporation et celles basées dans des pays qui n'appliqueront
pas une mesure similaire. Et ce, même si la mesure était appliquée à
l'ensemble des transporteurs opérant en France. Car Air France serait
"taxée" sur une partie beaucoup plus importante de son activité.
Au final, parmi toutes les mesures énumérées par Bruno Le Maire pour
qu'Air France réduise de 50% ses émissions de CO2 par passagers
kilomètres sur le réseau intérieur par rapport à 2005, c'est le
renouvellement de la flotte d'avions qui apportera le plus gros gain. A
partir d'octobre 2021, Air France commencera à remplacer la moitié de sa
flotte court-courrier composée d'avions de la famille A320 par des A220
extrêmement efficaces sur le plan énergétique.
>
Distanciation sociale
(source Le Journal de l'Aviation) 28 avril - Avec la multiplication
des déconfinements progressifs un peu partout sur la planète, le mois de
mai va être synonyme d'un certain redémarrage des opérations pour de
nombreuses compagnies aériennes, tout du moins pour une partie
rudimentaire de leurs programmes de vols intérieurs. Les gestes
barrières resteront évidemment de mise et des mesures sanitaires vont
désormais être imposées aux passagers tout au long de leur parcours, que
ce soit à l'enregistrement, à l'embarquement, à bord et au débarquement.
Parmi les mesures les plus simples et déjà adoptées par beaucoup de
transporteurs figurent évidemment le port du masque obligatoire, la
réduction du nombre de bagages en cabine et la limitation des
interactions entre le personnel navigant et les passagers, c'est-à-dire
la suppression des services à bord. Certaines autorités de
l'aviation civile vont même plus loin en imposant temporairement, mais
strictement, la distanciation sociale à bord (on devrait dire
distanciation physique), avec la neutralisation des sièges « du milieu »
en classe économique (un tiers de capacité en moins sur un monocouloir,
la moitié sur un avion régional...) ou la non-commercialisation de
certaines rangées situées trop près des offices. Cette mesure n'est pas
en vigueur en France, mais seulement conseillée, ce qui a d'ailleurs
hélas permis à beaucoup de venir crier haro sur Air France suite au
malheureux vol d'une journaliste en mal de scoop il y a quelques jours.
Maintenir la distanciation à bord, autant que possible, est une
bonne idée. Mais l'imposer est tout simplement le signe d'une
méconnaissance du transport aérien qui ne se privera pas, au mieux de
répercuter l'important manque à gagner sur le prix des billets, au pire
de tout simplement mettre fin à ces vols qui ne pourront être rentables.
Finalement, la distanciation physique à bord d'un avion c'est un
peu comme une autre forme de distanciation sociale. L'espace physique a
toujours été vendu plus cher par les compagnies aériennes et l'histoire
a montré, à de très rares exceptions près, que les compagnies
exclusivement premium ne duraient généralement pas très longtemps. Le
transport aérien est déjà clairement suffisamment en crise pour venir
encore lui rajouter du plomb dans l'aile.
>
KLM alleen? Omarm eindelijk de Fransen (KLM en tant qu'entité indépendante ? Embrassons enfin les Français)
(source NRC, traduit avec Deepl) 30 avril - Tribune de Jan van
der Heyde et Thomas Meyjes, qui ont occupé différents postes de direction
chez KLM jusqu'en 2002.
(...) Si l'on en croit les dernières nouvelles,
il semble maintenant
opportun, en plus de gérer cette crise catastrophique, de séparer "en
passant" KLM d'Air France. En 2004, KLM (y compris Martinair et
Transavia) a été vendue à Air France. Cette transaction, d'ailleurs à un
prix favorable pour l'acheteur, était basée sur la vision que KLM ne
pouvait pas survivre seule. Malgré le sentiment des Hollandais que la
prise de contrôle n'a apporté que de la misère depuis lors, cette vision
était correcte. KLM et Schiphol ont connu une forte croissance. Des
années de bonnes nouvelles pour l'entreprise, le personnel et BV Netherlands. Quelle que soit la manière dont on la tourne, cela n'aurait
pas été possible sans Air France. Pourtant, ici, ils se plaignent
surtout de l'ingérence française indésirable. KLM fonctionne mieux
qu'Air France, non ? L'année
dernière, quand en plus de se disputer, des profits ont été réalisés,
nous nous sommes encore disputés : (...) arrêtez
les tracasseries enfantines au sommet, donnez-vous la main et travaillez
à des réductions de coûts drastiques. Votre niveau de coût est l'un des
plus élevés du secteur. Réduire les coûts ensemble maintenant, pour
mieux paraître dans la prochaine crise. Mais la dispute s'est
intensifiée. Le ministre Wopke Hoekstra (Finances, CDA) a insulté la
France en dépensant 750 millions d'euros de l'argent des contribuables
néerlandais sur des actions AF-KLM sans consultation, avec pour objectif
un meilleur équilibre des pouvoirs. Les Français, avec le président Macron au premier plan, étaient (et sont toujours) le diable : avec de
tels amis européens, vous n'avez pas besoin d'ennemis. Entretemps,
cet
achat n'a rien rapporté aux Pays-Bas, ni argent (le cours de l'action
n'a fait que chuter depuis l'achat), ni influence. Au contraire,
Hoekstra a été contraint de tenir une conférence de presse impromptue
vendredi soir dernier pour faire l'éloge de son soutien d'un milliard de
dollars. La collaboration avec la France, même dans une telle crise,
n'aboutit toujours pas. Nous blâmons les Français pour cela, mais un
jour nous devons penser à quel point il est irritant pour les autres de
devoir écouter nos coups de sang tout le temps.
Bientôt, le marché pourrait se révéler avoir changé
structurellement : les voyageurs d'affaires découvriront la
connexion vidéo, les touristes attendront et verront. Les optimistes
pensent que la demande de billets d'avion sera bientôt à son ancien
niveau, les pessimistes pensent que cela se produira à contrecœur. (...)
Les recettes seront encore plus à la traîne, car les recettes moyennes
(provenant de beaucoup moins de passagers) diminueront. Cela s'applique
en particulier à KLM. Avec un marché intérieur minuscule, le modèle
commercial est principalement bâti autour des passagers en transfert :
ceux qui volent de A à B via le hub de Schiphol. Avec KLM, vous devez
monter deux fois à bord d'un avion de A à B et vous avez un risque
supplémentaire d'infection à l'aéroport de transfert. Un tarif bas peut
convaincre les sceptiques. KLM ne dispose pas de beaucoup d'outils de marketing autres que
de baisser le prix. (...)
Pour l'instant, les coûts sont à la charge du contribuable
néerlandais. En plus de cet achat d'actions brûlées,(...) il a été annoncé le week-end dernier deux à quatre
milliards d'aides supplémentaires. (...) KLM peut-il
réussir
seul ? Non. KLM doit continuer à faire face à la concurrence des
compagnies aériennes à bas prix et des concurrents tels que British
Airways et Lufthansa. C'est là qu'intervient la compagnie Air France,
affaiblie mais beaucoup plus grande, qui connaît d'ailleurs tous les
secrets d'affaires de KLM. Cela ne va donc pas marcher. Cerise
sur le gâteau, les partenaires existants pourraient également en
profiter. Delta et China Eastern, qui détiennent maintenant chacun près
de 10 % des parts et jouent un rôle crucial pour KLM et Schiphol,
verraient
leurs intérêts dilués par une émission d'actions ou un divorce.
Continueront-ils à voler vers Schiphol comme Air France, par exemple en
développant Transavia, en restructurant le réseau européen et en
transformant Charles de Gaulle en un magnifique hub, ce qui mettra
Schiphol et KLM au service de la couronne royale ?
La vision de 2004 reste valable : seul
KLM ne survivra pas. Elle doit se concentrer sur les Français.
Premièrement : il n'y a pas d'autres partenaires. Deuxièmement : comptez
sur le fait que les milliards d'aujourd'hui ne suffiront pas de toute
façon. Il serait bon que la France se joigne à nous. Troisièmement :
avec un KLM isolé, la misère est incalculable, sans parler des problèmes
(et des coûts) de séparation. Notre seul salut se trouve à Paris. Avec
une fierté ravalée, allez-y sans condition ! Et, qui sait, une
nouvelle amitié avec la France dans un dossier aussi hypersensible et
visible pourrait aussi améliorer notre réputation (...)
ailleurs en Europe.
>
L'État prêt à aider Corsair, aux cotés de l'actionnaire, dit Le Maire
(source Zone Bourse) 4 mai - L'État français est prêt à soutenir les
compagnies aériennes françaises au-delà de l'aide déjà accordée à Air
France-KLM, mais les actionnaires de ces entreprises doivent également
prendre leurs responsabilités, a déclaré lundi le ministre de
l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. (...) Le groupe
d'aviation privé allemand INTRO Aviation est l'actionnaire majoritaire
de Corsair, avec 53% du capital. TUI France en possède 27% et les 20%
restants sont détenus par une holding des salariés du groupe. (...)
>
Ryanair supprime 3000 emplois pour survivre, le personnel navigant principalement touché
(source AFP) 1er mai - Ryanair va supprimer 3000 emplois afin d'être
en mesure de survivre à la crise du transport aérien qui met en danger
l'ensemble du secteur. Le transporteur irlandais explique que seront
concernés principalement les pilotes et le personnel navigant, et que le
plan porte sur 15% des effectifs totaux d'environ 19000 personnes.
Ces suppressions d'emplois sont "le minimum dont nous avons besoin pour
survivre les 12 prochains mois", a déclaré sur la BBC le patron de la
société Michael O'Leary. Si un vaccin n'est pas trouvé et que le trafic
ne revient pas à la normale, "nous pourrons avoir à annoncer davantage
de suppressions", a-t-il prévenu. M. O'Leary a estimé en outre
que son plan de restructuration pourrait entraîner des fermetures de
bases au Royaume-Uni. Le syndicat britannique Unite demande
lui à la compagnie de renoncer à ces suppressions d'emplois, estimant
qu'elle dispose de "réserves de trésorerie importantes et est mieux
armée que d'autres compagnies" pour affronter la crise. (...) La compagnie
prévoit que des salariés prendront des congés sans solde et que d'autres
verront une réduction de 20% de leurs salaires. Michael O'Leary
avait déjà baissé de 50% son salaire pour avril et mai, et va désormais
étendre cette mesure pour le reste de l'exercice annuel, soit jusqu'à
mars 2021. Ryanair est contraint en outre
de revoir ses projets de croissance et de commandes d'avions. Il
dit être en négociations avec Boeing pour réduire le nombre de
livraisons prévues durant les 24 prochains mois. (...)
>
Norwegian Air Shuttle - les actionnaires adoptent le plan de sauvetage
(source Le Figaro avec AFP) 4 mai - Les actionnaires de Norwegian Air Shuttle ont adopté lundi un plan de sauvetage qui doit permettre à la
compagnie à bas coûts d'obtenir une aide publique et de continuer à
voler dans un secteur aérien frappé de plein fouet par la crise
sanitaire, ont rapporté les médias norvégiens. Le plan prévoit
de convertir en capital plus de 10 milliards de couronnes (880 millions
d'euros) de créances détenues par les porteurs d'obligations et les
sociétés de leasing. Il sera suivi par une augmentation de capital
comprise entre 25 et 35 millions d'euros. Grâce à cette
opération, la troisième low-cost d'Europe remplira les conditions posées
par le gouvernement norvégien pour l'octroi de garanties de 237
millions d'euros, en plus des 25 millions d'euros déjà accordés.
Sans cette bouée de sauvetage, la compagnie était menacée par la
faillite. (...) Ce plan diluera très fortement les
actionnaires existants qui tomberont à environ 5% du capital. (...)
>
Iberia cederá rutas en Canarias a Volotea (Iberia cèdera à Volotea des routes vers les Canaries)
(source El economista, traduit avec Deepl) 4 mai - La compagnie
aérienne Volotea prévoit d'ouvrir des bases à Tenerife et à Grande
Canarie en 2021 après avoir signé un accord avec Iberia pour exploiter
certaines lignes dans les aéroports nationaux, ce qui, dans le cas des îles, signifierait la création d'une centaine d'emplois directs et de
300 emplois indirects. Jusqu'en janvier dernier, Volotea opérait
annuellement à Lanzarote, Fuerteventura, Gran Canaria et Tenerife et
relie les îles Canaries à diverses villes françaises telles que Nantes,
Toulouse, Bordeaux, Marseille et Strasbourg. Il relie également Oviedo à
Ténérife Sud. L'accord avec Iberia, signé en mars dernier, selon
ce qu'a appris El Ecomomista ce jeudi, s'inscrit dans le cadre de
l'acquisition par Iberia de 100% d'Air Europa et doit être approuvé par
les autorités de la concurrence de la Commission européenne. S'il est
approuvé, Volotea renforcera considérablement la connectivité de la
communauté canarienne, tant en termes de routes et de passagers
transportés qu'en termes de connectivité et d'emploi. Actuellement,
Volotea exploite 17 lignes dans les îles Canaries (dont 8 en
exclusivité) et a transporté plus de 150 000 passagers en 2019. (...)
L'accord avec
Iberia permettra (...) à Volotea de poursuivre sa croissance et de
devenir la deuxième compagnie aérienne en Espagne en termes de trafic
intérieur. (...)
>
Iberia et Vueling obtiennent un milliard d’euros, Aer Lingus licencie 20% des effectifs
(source Air Journal) 3 mai - Les compagnies Iberia et Vueling,
filiales espagnoles du groupe ibéro-britannique IAG (International Consolidated Airlines),
ont obtenu un milliard d’euros de prêts
garanti par le gouvernement de Madrid pour faire face aux retombées de
la pandémie de coronavirus. Iberia, la compagnie aérienne
porte-drapeau espagnol, a emprunté 750 millions d’euros. Quant à la
low-cost Vueling, elle a obtenu un prêt de 260 millions d’euros. (...)
Les prêts, à rembourser sur cinq ans, seront alimentés par un groupement
de banques espagnoles. (...) Aer Lingus, filiale
irlandaise du groupe, a entamé des négociations avec les syndicats pour
réduire jusqu’à 20% de ses effectifs -soit 900 sur 4 500 salariés. Le
mois dernier, la compagnie irlandaise a déjà réduit de 50% les heures de
travail de son personnel, en réponse à l’arrêt des ses opérations dû au
coronavirus. Pour sa part, British Airways, première compagnie du
groupe IAG, prévoit la suppression de 30% de ses effectifs, soit 12.000
employés. La compagnie britannique a déjà mis en chômage technique
22.626 salariés en avril. Sur le premier trimestre 2020, le
groupe ibéro-britannique a essuyé une perte opérationnelle ajustée de
535 millions d’euros contre un bénéfice de 135 millions d’euros un an
plus tôt, alors que son chiffre d’affaires a reculé de 13% à 4,6
milliards d’euros. (...)
>
Pilotes : mauvais temps chez British Airways et Lufthansa
(source Air Journal) 1er mai - Compte tenu de l’impact du
coronavirus sur les opérations en cours et de la prévision d’une reprise
de la demande de passagers aux niveaux de 2019 « qui prendra plusieurs
années », British Airways avait informé ses syndicats de « la
proposition d’un programme de restructuration et de licenciements »,
qui
pourrait entraîner le licenciement de 12.000 salariés (22.626 sont déjà
au chômage technique en avril). Dans une lettre aux pilotes, la
compagnie nationale britannique précise que 1130 d’entre aux seraient
concernés sur un total de 4346, « 955 pour ce qu’elle appelle un
ajustement du volume puis 175 résultant des changements d’efficacité ».
La répartition de ces licenciements entre commandants de bord et
copilotes serait « à peu près égale ». British Airways ajoute
qu’elle envisage aussi des « changements » dans les conditions de
travail des pilotes, via de la flexibilité dans les plannings, les
horaires ou « l’environnement opérationnel actuel ». Et ce afin de
garantir que « nos opérations restantes sont efficaces, flexibles et
compétitives pour nous permettre de survivre dans une industrie de plus
en plus maigre et imprévisible ». Elle se donne 45 jours pour négocier
ces mesures, notamment avec le syndicat BALPA. La compagnie de
l’alliance Oneworld explique aussi qu’elle ne peut pas « éliminer la
possibilité » de suspendre complètement les vols dans sa base de
Londres-Heathrow, où elle a concentré ce qu’il reste de son programme de
vol depuis la fin mars et la suspension de ses activités à Gatwick. Mais
cette deuxième base pourrait bien selon la BBC ne pas rouvrir une fois
la crise sanitaire passée : dans une note adressée au personnel de
Gatwick, British Airways déclare : « Comme vous le savez,
nous avons
suspendu notre programme de vols à Gatwick au début du mois d’avril et
il n’y a aucune certitude quant au moment ou si ces services peuvent ou
vont revenir ». Ses opérations y sont cinq fois moins importantes que
celles à Heathrow, et concernent surtout des lignes touristiques.
En Allemagne où Lufthansa est toujours aux prises avec le gouvernement
sur une possible aide de 9 milliards d’euros, le syndicat de pilotes Vereinigung Cockpit (VC)
a déclaré hier qu’ils étaient prêts à sacrifier
jusqu’à 45% de leur salaire pendant plus de deux ans, afin de participer
à la réduction des coûts. Son communiqué précise que la
manœuvre permettrait à la compagnie nationale d’économiser ainsi 350
millions d’euros, une contribution « significative » à sa survie. Les
pilotes « prennent leurs responsabilités » en proposant cette réduction
de salaire jusqu’au 30 juin 2022. (...)
Rappelant qu’une décision similaire avait été prise en 1992 pour
éviter la faillite, VC espère un accord avec la direction de Lufthansa
qui permettra de maintenir les emplois, avec à la clé une « protection
contre le licenciement ». « Nous avons toujours dit qu’en tant que
personnel avec les plus hauts salaires, nous nous engagerions à assumer
notre responsabilité particulière, dans les bons comme dans les mauvais
moments, même si cela implique des réductions douloureuses. En voici la
preuve », a déclaré le président de VC.
La compagnie de Star
Alliance a d’autre part appris hier la fermeture de l’aéroport de
Berlin-Tegel, à partir du 1er juin et pour une durée indéterminée. (...) Cela impactera une soixantaine de compagnies
aériennes dont Air France, Brussels Airlines, Royal Air Maroc, Ryanair
ou Alitalia.
>
La direction de Lufthansa confiante sur une aide prochaine de Berlin
(source Reuters ) 3 mai - Lufthansa espère que ses discussions avec
le gouvernement sur une possible aide financière pourront être conclues
prochainement, indique le conseil d'administration de la compagnie
aérienne allemande dans une lettre consultée par Reuters. Le
conseil d'administration indique également considérer d'autres
alternatives comme se placer sous la protection de ses créanciers.
Les interdictions de voyage décidées par de nombreux pays à travers le
monde pour freiner la propagation du coronavirus ont forcé Lufthansa à
clouer au sol 700 de ses avions, ce qui a entraîné un plongeon de 99% du
trafic de la compagnie qui perd près d'un million d'euros de réserves de
liquidités par heure. (...) Lufthansa négocie actuellement un
renflouement de 10 milliards d'euros qui se traduirait par une prise de
participation du gouvernement de 25,1% dans la compagnie aérienne, a
rapporté vendredi l'hebdomadaire Der Spiegel. De son côté,
Reuters a rapporté mardi que Lufthansa négocie un renflouement de 9
milliards d'euros, avec des prêts de l'Autriche, de l'Allemagne et de la
Suisse, citant des sources proches du groupe et du gouvernement.
>
Chine : le Covid-19 a mis l'aérien dans le rouge au 1er trimestre
(source Le Figaro avec AFP) 30 avril - Les compagnies aériennes
chinoises ont accusé au premier trimestre de lourdes pertes, conséquence
de la pandémie de Covid-19 qui pénalise lourdement le secteur et a fait
fuir les voyageurs. (...) China Southern Airlines,
la plus grosse compagnie du pays en nombre de passagers, a
accusé 5,2 milliards de yuans (677 millions d'euros) de
pertes sur un an, selon un communiqué transmis mercredi à la
Bourse de Hong Kong. (...)
Une compagnie chinoise ne peut désormais effectuer qu'une seule liaison
hebdomadaire depuis la Chine vers un pays tiers. De leur côté, les
compagnies étrangères ne sont autorisées que pour une seule desserte par
semaine vers la Chine. Pékin a également interdit à la plupart des
étrangers d'entrer dans le pays. China Eastern
Airlines, deuxième compagnie aérienne en termes de passagers,
a enregistré 3,9 milliards de yuans (508
millions d'euros) de pertes au premier trimestre, a-t-elle
annoncé dans un communiqué. Sa concurrente Air China a signalé 4,8
milliards de yuans (625 millions d'euros) de pertes sur cette
période. (...)
>
Sans Embraer, Boeing renonce à refaire jeu égal avec Airbus
(source Les Échos) 27 avril - Si les employés d'Airbus ont un peu de
souci à se faire, ils pourront toujours se consoler en pensant à leurs
collègues de Boeing. Depuis deux ans, l'avionneur américain n'a cessé
d'accumuler les mauvaises nouvelles. Et malgré les milliards de dollars
promis par le gouvernement américain pour sauver son fleuron industriel,
Boeing sortira nécessairement nettement amoindri de cette crise.
En renonçant au rachat de la branche aviation commercial d’Embraer,
Boeing entérine en effet, pour une longue période, sa relégation en
deuxième position sur le marché des appareils monocouloirs, loin
derrière Airbus. Et il renonce du même coup, pour plusieurs années, à la
couronne mondiale de premier constructeur d'avions commerciaux
reconquise en 2019 par son rival européen. Jusqu'à la crise du 737 Max, Boeing s'était toujours efforcé de faire
jeu égal avec Airbus sur le segment de marché des monocouloirs courts et
moyen-courriers, qui représente les deux-tiers de la demande d'avions
neufs. Mais le rachat du programme Cseries de Bombardier par Airbus, qui
avait permis à l'avionneur d'élargir son offre aux appareils de 110 à
150 sièges, et l'arrêt des livraisons de 737 Max, avaient totalement
modifié le rapport de force en 2019, avec 642 livraisons de monocouloirs
pour Airbus, tous modèles confondus, contre 121 pour Boeing.
Avant la crise du Covid-19, Boeing
pouvait néanmoins miser sur un retour en vol du 737 Max et sur
l'intégration de la gamme d'appareils de 110 à 150 sièges de l'avionneur
brésilien, qui a livré 89 avions commerciaux en 2019, pour revenir
rapidement dans la roue d'Airbus. Mais aujourd'hui, le
constructeur américain ne peut plus se permettre de débourser 4,2
milliards de dollars pour s'offrir Embraer. Quant au 737 Max, aucune
date n'est encore fixée pour son retour en vol et sa production reste à
l'arrêt. Selon l'AFP, l'avionneur s'apprêterait même à réduire de 10 %
les effectifs de sa branche aviation commerciale, en supprimant quelque
7.000 emplois autour de Seattle.
>
Airbus propose sa solution pour transporter du fret en cabine
(source Le Journal de l'Aviation) 30 avril - Malgré ses propres
difficultés, Airbus continue de se mobiliser pour
l'effort sanitaire et pour ses clients. L'avionneur européen
offre désormais (gracieusement pour la durée de la crise du covid-19) sa
propre solution aux opérateurs d'A330 et d'A350 qui souhaitent
réaménager les cabines de leurs appareils passagers pour y transporter
du fret. (...) La solution d'Airbus a été pensée
pour répondre à une situation d'urgence comme celle vécue depuis le mois
de mars. Il s'agit d'enlever les fauteuils des cabines des
appareils et d'utiliser les rails de fixation pour installer des
palettes à leur place. (...) L'opération est très simple : elle
a recours à des palettes standard installées sur la famille A320,
faciles à se procurer et mesurant 1,5 m x 1,5 m donc capables d'être
chargées par les portes d'embarquement des long-courriers. Elles se
fixent les unes à côté des autres avec des équipements cargo standard,
comme des sangles, et les colis, apportés à la main par la suite, sont
couverts avec un filet. Il n'y a donc pas d'investissement majeur à
réaliser en termes de matériel, ni de kit spécifique. (...)
Surtout, elle se veut irréprochable en matière de sécurité. (...) La disposition de « ces palettes permet de créer des couloirs
d'accès aux masses transportées : nous sommes capables d'accéder à tous
les colis et d'éteindre un incendie qui viendrait à se déclencher. Nous
amenons donc le niveau requis de sécurité incendie. Un autre point
important, c'est le contrôle des masses et du centrage de l'avion. Comme
nous déposons des palettes à des endroits précis de l'avion de façon
permanente puis des charges sur ces palettes, nous savons exactement où
sont les charges transportées donc nous contrôlons parfaitement le
centrage. » (...) Airbus est parti du principe
où les compagnies aériennes préféreront utiliser la partie de la cabine
occupée par la classe économique, le démontage des fauteuils de classe
affaires représentant un chantier plus lourd. Les galleys resteront eux
aussi en place. « Mais ce n'est pas une solution mixte passagers /
cargo, tout comme ce n'est pas une conversion en avion cargo. »
En ce qui concerne les capacités, elles
dépendent des décisions de chaque compagnie. Mais il reste un
principe général : « ce qu'on cherche, c'est du volume, pas de la
masse ». (...)
Chaque palette a un volume d'un peu plus de 2,5 m3 et peut soutenir 260
kg. Sur un A350 en configuration standard, la solution peut apporter un
volume supplémentaire de 81 m3 (trente palettes) et une masse de 7,8
tonnes, qui s'ajoute à ce qui peut être disposé en soute et dans les
compartiments bagages, portant la capacité totale à 42,5 tonnes. Sur
A330, le volume additionnel peut être de 67 m3 (28 palettes) et la masse
de 7,3 tonnes, ce qui porte la capacité d'emport cargo à 37,5 tonnes.
Airbus indique avoir reçu 140 expressions d'intérêt et travaille
déjà avec une vingtaine de compagnies pour obtenir l'autorisation de
leurs autorités de tutelle de mettre en place la solution. (...) Elle est attendue pour la fin du
mois de mai.
>
L'agrandissement de l'aéroport de Londres Heathrow reporté d'au moins deux ans
(source AFP) 1er mai - Le très controversé projet
d'agrandissement de l'aéroport de Londres Heathrow, le plus fréquenté en
Europe, sera retardé "d'au moins deux ans" en raison de la
pandémie de coronavirus, a annoncé vendredi l'aéroport. (...) La construction d'une troisième piste
à Heathrow, situé à l'ouest de Londres, est censée permettre à cet
aéroport d'accueillir à terme 130 millions de passagers par an, contre
78 millions à l'heure actuelle. Les travaux devaient en principe
débuter en 2022 et durer quatre ans et le projet devait être financé par
le consortium d'investisseurs propriétaire de l'aéroport, dont des fonds
souverains de Chine, de Singapour et du Qatar. Le coût de ce
projet faramineux est estimé à 14 milliards de livres (16,5 milliards
d'euros) pour sa première phase.
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L'aéroport de Paris-Orly devrait rester fermé jusqu'à l'automne
(source Les Échos) 3 mai - Fermé au trafic commercial depuis le 31
mars, Orly est triste ces jours-ci, pas seulement le dimanche. Et, selon
nos informations, cela devrait durer encore plusieurs mois. En vue des
prévisions des compagnies aériennes, la reprise du trafic aérien
s'annonce en effet beaucoup plus lente. En conséquence, le deuxième
aéroport parisien ne rouvrira probablement pas avant l'automne,
indique-t-on de source proche du dossier. (...) En France, à l'exception d'Air
France, qui assure encore des vols vers Marseille, Nice et Toulouse au
départ de Roissy, ainsi que des vols cargo et de rapatriements, toutes
les compagnies aériennes sont quasiment à l'arrêt. Et le retour à la
normale prendra au moins deux ans, selon le patron d'Air France-KLM, Ben
Smith, qui table sur un trafic toujours en recul de 80 % en juin, 60 %
en juillet et de 40 % en août . L'aéroport de Roissy-CDG, dont seulement trois terminaux
(Les 2E, 2F et 2A) restent ouverts, devrait suffire à absorber la
totalité du trafic de cet été au départ et à l'arrivée de Paris, sans
qu'il soit nécessaire de rouvrir Orly aux vols commerciaux. Afin de
faciliter la mise en œuvre des contrôles sanitaires, ADP envisage même
de fermer le terminal A de CDG 2, pour ne garder ouvert que les
terminaux 2E et 2F de Roissy-CDG 2. Les compagnies d'Orly qui le
souhaitent pourront néanmoins reprendre leurs vols depuis l'aéroport de
Roissy-CDG. Corsair et Air Caraïbes avaient notamment annoncé le projet
de reprendre les vols vers les départements d'Outre-mer dès la mi-juin.
Mais le trafic vers les Antilles et La Réunion ne justifierait pas une
réouverture d'Orly, même si l'aéroport a conservé le minimum de
personnel nécessaire pour pouvoir accueillir des vols sanitaires et
d'éventuels déroutements. « Nous devons attendre la réouverture des frontières avant de
pouvoir remonter en puissance », explique-t-on chez ADP. Une grosse
partie de l'activité d'Orly repose notamment sur la desserte des pays du
Maghreb, dont les frontières sont closes. Par ailleurs, la fermeture des
frontières de l'Union européenne devrait également se prolonger jusqu'en
septembre.
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Coronavirus : 3.200 avions à mettre à la casse
(source Les Échos) 30 avril - Une vraie douche froide : le cabinet
Oliver Wyman a présenté ses nouvelles prévisions post-covid du marché
aéronautique à l'horizon 2030 devant quelque 1.000 représentants du
secteur industriel. Le cabinet est encore plus pessimiste que les études
présentées depuis trois semaines par McKinsey, BCG et autre Archery.
Pour Oliver Wyman, l'aéronautique vivait une bulle qui vient
d'éclater avec la crise du Covid. Avec des carnets de commandes de plus
de dix ans, des annonces de marché toujours plus boursouflées où la part
des achats fermes et des options n'est jamais claire et des délais de
livraisons de plus en plus lointains, l'aéronautique vivait sur un
nuage, constate Jérôme Bouchard, associé de Oliver Wyman. « Pour la
première fois depuis vingt ans, l'industrie aéronautique va devoir se
soucier de la demande et pas seulement de l'offre, comme les autres
industries », résume-t-il. Pour l'heure, sur les 27.500 avions en service dans le
monde, 20.000 avions sont à l'arrêt. A la fin de l'année, ils devraient
encore être 10.000 au sol. A la fin 2021, 21.000 avions voleraient et il
faudrait attendre la fin de 2022 pour un complet redémarrage. Ainsi, le
secteur aérien, qui était demandeur de toujours plus d'appareils,
souffre d'une surcapacité massive. Oliver Wyman parie donc sur
des annulations de commande pour 20 % des appareils commandés en 2020 et
2021, et sur des demandes de report pour 40 % des achats. Le cabinet
souligne surtout que le secteur aérien ne pourra pas se relever s'il ne
met pas à la casse ses avions de plus de 20 ans d'âge, et non de plus de
25 ans comme cela se pratiquait jusqu'à présent. Selon le cabinet, 3.200
appareils devraient ainsi passer à la trappe, si possible dès cette
année. Dès lors, les constructeurs se remettront à produire mais
les livraisons seront dissociées, ce qui les obligera à entretenir un
stock de «queues blanches». Au vu des surcapacités, le bureau d'études
estime que la production d'avions neufs doit reculer de 45 % cette
année, soit une prévision bien plus pessimiste que celle faite par
Airbus, qui a annoncé la diminution d'un tiers de sa production.
Du côté de la maintenance des avions, le cabinet est aussi très
pessimiste à court terme, en annonçant une chute du chiffre d'affaires
mondial de 50 % en 2020, qui mettra au minimum trois ans avant de
retrouver le chemin de la croissance. Le chiffre d'affaires mondial de
la maintenance reculerait de 43,5 milliards de dollars à 19,7 milliards,
calcule ainsi le cabinet. A long terme,
Oliver Wyman estime néanmoins qu'il ne faut pas dramatiser. D'ici à
2030, la flotte mondiale d'avions remontera aux alentours de 35.000
appareils, soit 4.500 appareils de moins que ce qui était prévu avant la
crise du covid, mais 7.500 appareils de plus qu'aujourd'hui. Ceci laisse
donc à la profession une perspective de retour à une croissance de
l'ordre de 2,7 % par an après 2023. Dans la maintenance, le
rétablissement sera sans doute plus rapide, puisqu'il faudra bien
entretenir les avions qui redécollent. La présentation de
l'étude n'a guère suscité d'enthousiasme chez les auditeurs. « C'est
logique, il faut un certain temps pour faire son deuil d'une croissance
sans fin, surtout lorsque depuis douze ans, on ne vous parle que
d'augmentation des cadences de production », constate Jérôme Bouchard.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,299 euros en clôture lundi 4
mai. Elle
baisse de
-4,47% sur une semaine. Au
début de l'épidémie de coronavirus, elle était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 6,08 euros.
Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
à 26$, en hausse de 6$. Au
début de l'épidémie de coronavirus, il était à 69$. La production est toujours supérieure à la (faible) demande.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
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François Robardet
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