N°757, 25 mai 2020
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France s'est engagée à réduire de 50% ses émissions de CO2, annonce Borne
(source Reuters) 24 mai - Air France s'est engagée à baisser
drastiquement ses émissions de CO2 en France, notamment en réduisant le
nombre de ses vols intérieurs où le TGV constitue une alternative,
contrepartie des aides publiques accordées à la compagnie pour faire
face à la crise du coronavirus, a dit dimanche la ministre des
Transports Elisabeth Borne. "En échange du prêt garanti par
l'État, Air France a pris des engagements très forts de réduire de 50%
les émissions de CO2 de ses vols domestiques d'ici 2024 avec
notamment une réduction drastique sur les trajets où l'on a une
alternative ferroviaire en moins de 2h30", a dit la ministre sur France
Inter (...).
>
La Tribune Air France gardera "La Navette" malgré l'arrivée de Transavia sur le domestique
(source La Tribune) 23 mai - (...) Alors qu'Air France et HOP vont voir leur activité diminuer sur
le réseau court et moyen-courrier, Transavia est appelée à se développer
fortement. Selon nos informations, lors d'une visioconférence qui s'est
tenue le 15 mai dernier avec les salariés de Transavia, Ben Smith et
Anne Rigail, respectivement directeur général d'Air France-KLM et
directrice générale d'Air France, ont détaillé les grandes lignes de la
stratégie qu'ils comptaient mettre en œuvre pour redresser le réseau
intérieur français, structurellement déficitaire depuis des années.
Aujourd'hui interdit par des accords de périmètre entre Air France et sa
filiale, le développement de Transavia sur cette partie du réseau est au
cœur de leur projet. "L'an dernier, Air France et HOP ont perdu
200 millions d'euros sur le réseau domestique et nous voulons renverser
cela. La nécessité d'être rentable et les deux conditions
environnementales fixées par le gouvernement [en contrepartie du prêt de
7 milliards d'euros accordé pour passer la crise, Ndlr], celle d'arrêter
les lignes aériennes sur lesquelles il existe une alternative
ferroviaire en moins de 2h30, et celle de réduire de 50% notre volume de
CO2 d'ici à 2024, nous obligent à regarder tous les outils dont nous
disposons. Et Transavia est quelque chose de très puissant", a expliqué
Ben Smith. D'où l'ouverture de négociations avec le syndicat
national des pilotes de ligne (SNPL) d'Air France-Transavia pour définir
les conditions permettant de déployer Transavia sur les vols intérieurs
au départ d'Orly, mais aussi entre différentes villes régionales sur
lesquelles les pertes sont les plus lourdes. Dans
la répartition des rôles qui se dessine entre Air France, HOP et
Transavia, Anne Rigail "pense qu'Air France peut garder La Navette"
reliant Orly à "Nice, Marseille et Toulouse" et que "HOP peut évidemment
garder son activité d'alimentation des hubs de Roissy-Charles de Gaulle
et de Lyon". "Sur le reste", c'est-à-dire les autres vols au départ
d'Orly assurés par Air France ou HOP et sur les lignes transversales,
c'est beaucoup plus flou. Et Transavia est une option (...). Et d'ajouter : "Les conditions
environnementales nous amènent à abandonner les lignes Orly-Lyon,
Orly-Bordeaux, Orly-Nantes, cela fait beaucoup de créneaux horaires de
décollage et d'atterrissage qu'il est hors de question de rendre à la
concurrence. Il nous faut donc trouver les moyens de tenir Orly".
À noter que sur les cinq lignes actuelles de La Navette (Nice,
Marseille, Toulouse Bordeaux, Montpellier), Bordeaux et Montpellier
n'ont pas été citées par Anne Rigail. Si Orly-Bordeaux est condamnée par
la décision gouvernementale d'arrêter les lignes sur lesquelles une
alternative ferroviaire existe en moins de 2h30, Montpellier n'est en
revanche pas concernée par cette mesure. De quoi renforcer les arguments
de certains observateurs qui estiment qu'il y aurait du sens à faire
opérer la ligne Orly-Montpellier par Transavia depuis que la filiale
low-cost d'Air France a créé une base opérationnelle sur l'aéroport
héraultais (...).
Pour Ben Smith, la restructuration du réseau domestique va avoir
un "impact social énorme", mais aussi "un impact économique pour
beaucoup de petites villes qui auront un niveau de services différent ou
des services qui seront arrêtés" (...).
Sur les
questions de flotte, Ben Smith a expliqué qu'au cours des six ou huit
prochaines années, les A220 pourraient remplacer la totalité de la
flotte moyen-courrier d'Air France (114 avions aujourd'hui). En disant
cela, il ferme la porte à l'A320 NEO. La compagnie a commandé 60 A220 et
50 en option (...).
>
Pas de répit pour Air France et HOP : Easyjet et Volotea reviennent attaquer le marché régional français
(source La Tribune) 22 mai - Elles ont un boulevard devant elles et elles
ont bien l'intention de le prendre. Pendant qu'Air France prépare son
plan de restructuration du réseau domestique, les deux low-cost
étrangères, Easyjet et Volotea, annoncent leur retour sur le marché
régional français (...). EasyJet a en effet annoncé la reprise partielle de
ses vols à partir du 15 juin au départ de 22 pays européens, principalement
sur des lignes intérieures. En France, une dizaine de routes domestiques
seront relancées : deux lignes radiales (Paris-Charles de Gaulle-Nice,
et CDG-Toulouse) et six lignes transversales Toulouse-Nice, Nantes-Lyon,
Nantes-Nice, Lille-Nice, Lyon-Bordeaux, et Nice-Bordeaux.
De son
côté, Volotea redémarrera ses activités le 16 juin (...). Dans
l'Hexagone, la compagnie espagnole lancera 15 lignes, notamment entre
plusieurs villes de métropole et la Corse. A Rennes par exemple, la
compagnie desservira cet été Figari, Bastia, Ajaccio et Biarritz (...).
HOP a prévu de reprendre
ses vols le 8 juin avec 24 vols par semaine centrés uniquement vers les
aéroports de Roissy et de Lyon. Cette offre doit monter à 55 vols par semaine à
partir du 15 juin puis à 72 à partir du 22 juin. Cette remise en marche des deux compagnies low-cost traduit
bien la volonté des compagnies à bas coûts d'accélérer leur stratégie de
prise de parts de marché dans l'Hexagone pendant la période de
flottement chez Air France qui entoure l'avenir du réseau intérieur
français.
Souhaitant stopper les pertes qui s'élèvent à 200 millions
d'euros par an sur cette partie du réseau desservie par Air France et sa
filiale régionale HOP, la direction du groupe veut miser sur sa filiale
low-cost Transavia. En raison d'accords de périmètre au sein du groupe,
celle-ci ne peut pas assurer de vols intérieurs. Des accords avec le
syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) Air France-Transavia sont
en cours pour lever cet interdit. Un plan doit être présenté en juillet.
Il pourrait limiter les activités de HOP à l'alimentation des hubs de
Roissy-Charles de Gaulle et de Lyon. Ce qui laisse en suspens l'avenir
des vols directs régionaux qui pourraient être assurés par Transavia.
Un scénario que ne comprend par l'intersyndicale de HOP (...). La nouvelle stratégie de Benjamin Smith, c'est l'abandon du
maillage hexagonal (...), il mise tout sur Paris et abandonne la
province".
Il est clair effectivement que Transavia ne remplacera
pas HOP sur les lignes régionales avec la même fréquence de vols,
laquelle est très appréciée par les voyageurs professionnels.
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Rekenkamer: minister overtrad de wet met koop Air France-KLM (Cour des comptes : le ministre a enfreint la loi en achetant Air France-KLM)
(source De Volkskrant traduit avec Deepl) 20 mai - Le ministre des Finances Hoekstra n'a
pas respecté la loi lors de l'achat des actions d'Air France-KLM,
constate la Cour des comptes. Hoekstra a contourné le Parlement au début
de l'année dernière avec cet investissement de 744 millions
d'euros (...). Cette acquisition était illégale, a déclaré
la Cour des comptes mercredi dernier. En dépensant autant d'argent
public sans consulter les deux chambres, Hoekstra a violé les droits
budgétaires du Parlement. Le 15 février 2019, le Conseil des
ministres a décidé que l'État néerlandais prendrait une participation
importante dans Air France-KLM. En devenant actionnaire, le cabinet
espérait acquérir plus d'influence sur le conseil d'administration à
prédominance française afin de mieux préserver les intérêts de la
filiale néerlandaise KLM. Selon les procédures parlementaires
normales, un cabinet ou un ministre doit toujours demander au préalable
l'approbation des deux Chambres pour les dépenses extrabudgétaires. Il
ne peut y être dérogé que dans des circonstances particulières. L'achat
des actions d'Air France-KLM était une telle circonstance, car l'achat
devait avoir lieu en secret et ne pouvait donc pas faire l'objet d'un
débat parlementaire public au préalable. Dans les cas
exceptionnels où le Parlement ne peut pas approuver les dépenses à
l'avance, le ministre doit cependant informer la Chambre des
représentants à l'avance de son intention financière. Et Hoekstra n'a
pas réussi à le faire l'année dernière, conclut la Cour (...).
Hoekstra justifie son action en soulignant la grande importance du
secret. Il craignait que le projet d'achat ne soit divulgué s'il avait
impliqué le Parlement plus tôt.
La Cour des comptes objecte que le
prédécesseur de Hoekstra, Jeroen Dijsselbloem, a fait de même avant la
nationalisation de SNS Reaal - à l'époque également une société cotée en
bourse - et que ces plans de nationalisation n'ont pas fait l'objet de
fuites préalables. La loi budgétaire du Parlement est trop importante
pour être simplement écartée par le ministre, sanctionne la Cour des
comptes.
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Spel om KLM-banen barst los (Le jeu autour des emplois chez KLM commence)
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 22 mai - Les actionnaires d'Air France KLM se
prononceront mardi sur un nouveau renforcement du capital. Cela
permettra la conversion de titres de créance en actions pour un maximum
d'un milliard d'euros, plus environ 800 millions d'euros de nouvelles
actions. Le ministre Hoekstra devra participer à l'augmentation de
capital, sinon sa participation de 14 % dans Air France KLM sera
diluée (...).
En raison de la crise du coronavirus, Air France et KLM sont dépendantes
du soutien de la France et des Pays-Bas. Le
ministre Hoekstra a déclaré à plusieurs reprises ces dernières semaines
qu'il était contre les bonus pour cette raison. Bien que Smith ait
renoncé à sa prime à court terme après une agitation aux Pays-Bas, il
perçoit une rémunération variable à long terme.
"Nous
voterons contre", déclare Jasper Jansen, de l'Association néerlandaise
des actionnaires (VEB). "A l'heure du renflouement d'Air France-KLM, il n'y a pas de
rémunération variable". Hoekstra ne veut pas anticiper le vote, selon le
ministère des Finances.
Malgré tout le soutien promis, le ministre n'obtiendra pas les sièges
qu'il souhaite au sein du conseil d'administration mardi. De plus,
Hoekstra devra bientôt mener une autre bataille, celle des emplois et
des dessertes. "Les Français continueront à avancer. Leur plan
d'attaque contre KLM est déjà prêt, entre autres par une utilisation
intelligente des données", dit un initié. Les Français
ont évolué rapidement ces derniers temps. L'ampleur du plan de sauvetage
d'Air France a été immédiatement révélée il y a quatre semaines. Smith
travaille actuellement à une "restructuration totale" et, la semaine
dernière, il a placé son bras droit, Angus Clarke, chez Air France, où
il s'occupe désormais de la flotte et du réseau (...).
Selon certaines sources,
cette mesure vise à maintenir les hubs et les dessertes hors de la sphère
d'influence néerlandaise. "Le contrôle central comme c'est le cas
actuellement avec Clarke est bien, tant qu'il y a un objectif clair.
Mais cela ressemble plutôt à la prise de pouvoir d'une bande de
mercenaires non français sur ordre de l'empereur Ben Smith", déclare le
président du syndicat De Unie, Reinier Castelein. Parallèlement,
KLM travaille également sur son propre plan d'entreprise. Cela est lié
aux longues négociations avec les banques sur le refinancement. Il
semble que les Pays-Bas s'occupent des détails, alors que le train
français continue, dit Castelein. "Le soutien du gouvernement doit se
faire sans trop de conditions, afin que KLM puisse garder sa propre
autonomie vis-à-vis de Paris (...).
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Coronavoucher zorgt voor extra druk bij lening KLM (Le bon d'achat Corona met une pression supplémentaire sur le prêt de KLM)
(source De Telegraff traduit avec Deepl) 21 mai - Il n'y a pas encore
de perspective d'accord rapide entre KLM et ses banques sur le paquet de
prêts garantis par l'État de 2 à 4 milliards d'euros annoncé par le
cabinet le 24 avril. L'obligation de remboursement de KLM envers
les consommateurs rend encore plus difficiles les négociations avec les
banques pour un plan de soutien. Diverses sources le signalent au Telegraaf (...). Cela pourrait nécessiter plus d'argent que les 2 à
4 milliards d'euros actuellement en discussion. Depuis près
de quatre semaines, les banques, KLM et l'État néerlandais sont en
pourparlers entre eux. Cela contraste fortement avec la situation en
France à Air France. Là, les conditions et le montant de l'aide de 7
milliards d'euros ont été immédiatement communiqués lors de l'annonce
fin avril, bien qu'il y ait les mêmes incertitudes. Un accord final a
été signé il y a deux semaines (...). KLM compte une
douzaine de banques, dont les trois grandes banques néerlandaises sont
les plus importantes (...).
(...) Un banquier
des banques étrangères (...) évoque également la
prochaine étape, qui peut également provoquer des maux de tête. "Les
prêts d'urgence aux compagnies aériennes seront dans de nombreux cas
suivis par des émissions d'actions, afin de rembourser une partie de ces
prêts". Ce banquier prévoit que de nombreuses nouvelles actions
de compagnies aériennes seront émises dans les années à venir. Les
initiés pensent qu'Air France-KLM sera concernée.
KLM
ne veut rien dire sur les discussions avec les banques, mais affirme
qu'elles ne sont pas devenues plus complexes à cause de la ligne que la
Commission européenne a fait passer aux bons la semaine dernière.
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Het Financieele Dagblad - Vertrekpremie voor werknemers KLM (Prime de départ pour les employés de KLM)
(source Het Financieele Dagblad traduit avec Deepl) 20 mai - KLM
offre à ses employés une compensation financière s'ils quittent
volontairement l'entreprise après l'été. La compagnie aérienne en
difficulté espère ainsi limiter le nombre de licenciements parmi ses 30
000 employés.
À partir du 1er juin, les employés pourront
indiquer s'ils souhaitent faire usage du régime de départ volontaire
proposé par KLM. En principe, le régime s'applique à tous les postes -
pilotes, personnel de cabine et personnel au sol avec une convention
collective - bien qu'il y ait des limites par poste. L'employé doit
partir entre le 1er septembre 2020 et le 31 décembre 2020.
Pieter Elbers a déclaré que
tout le monde devrait se préparer à un KLM plus petit, car la
récupération du réseau prendra des années.
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Le sauvetage de Lufthansa dans le viseur de Bruxelles
(source Les Échos) 25 mai - Après des semaines de bras de fer,
le
gouvernement allemand et la direction de Lufthansa ont trouvé un accord
sur un paquet d'un montant de 9 milliards d'euros pour sauver la
première compagnie aérienne européenne, touchée de plein fouet par le
coronavirus. « Ce plan prend en compte les besoins de la compagnie ainsi
que ceux des contribuables et des employés du groupe Lufthansa », ont
déclaré, lundi, les ministères allemands des Finances et de l'Economie
dans un communiqué. Dans le détail, l'État doit entrer à hauteur
de 20 % au capital du groupe, via le recours à 300 millions d'euros dans
son Fonds de stabilisation de l'économie de 100 milliards. Chaque action
étant acquise à 2,56 euros, contre plus de 8,50 euros à la clôture de la
Bourse de Francfort, « lorsque l'entreprise sera de nouveau en bonne
santé, l'État revendra cette participation et avec un peu de chance […]
il y aura un petit bénéfice », a souligné le ministre des Finances, Olaf Scholz. Il est prévu que
le Fonds de stabilisation vende ses participations au prix du marché
d'ici au 31 décembre 2023 si Lufthansa a remboursé tous les fonds
injectés. Outre les 300 millions, la compagnie recevra jusqu'à 5,7
milliards d'euros via une participation silencieuse, dont un milliard
d'euros d'obligations convertibles représentant 5 % des actions. L'idée
est de permettre à l'État d'atteindre une minorité de blocage en cas de
tentative de rachat par un acteur étranger. Un prêt syndiqué de 3
milliards d'euros (dont 600 millions de fonds privés) de la banque
publique KfW complète le dispositif. Malgré les réticences du
directeur général de Lufthansa, Carsten Spohr, le gouvernement fédéral
se verra attribuer deux sièges au sein du conseil de surveillance. Ils
seront néanmoins occupés par des experts indépendants et non des
politiques, et l'exécutif ne disposera pas de droits de vote aux
assemblées générales. De son côté, la compagnie aérienne a accepté
l'encadrement des versements de dividendes futurs ainsi que la
limitation des rémunérations des dirigeants.
Si le directoire de Lufthansa a dit, lundi, soutenir ce
paquet, celui-ci doit encore être approuvé par une assemblée générale
extraordinaire des actionnaires mais aussi, et surtout, par la
Commission européenne. Or un nouveau bras de fer se dessine avec Berlin,
les services de la concurrence de Margrethe Vestager exigeant en échange
de ce plan de sauvetage que la compagnie aérienne renonce, au profit de
ses concurrents, à certains créneaux de décollage et d'atterrissage dans
ses deux hubs de Munich et de Francfort.
A Bruxelles, on
craindrait en effet que Lufthansa ne renforce encore son rôle de leader
du marché européen. Contrairement à Air France qui n'a bénéficié que de
crédits, ce retour de l'État allemand au capital du groupe plus de vingt
ans après en être sorti, impose des conditions supplémentaires aux yeux
de Bruxelles. Berlin ne le voit pas de cet œil. Selon la presse
allemande, Angela Merkel (CDU) a annoncé au sein de la direction de son
parti un « combat acharné » avec la Commission européenne.
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German Efromovich et USAerospace prêts à investir dans Alitalia
(source AFP) 22 mai - L'homme d'affaires German Efromovich et la
société USAerospace Partners se sont dits prêts vendredi à investir dans
la compagnie aérienne italienne Alitalia. Séparées, ces annonces
interviennent alors que Rome a prévu sa nationalisation.
USAerospace Partners, groupe américain réunissant des sociétés
spécialisées dans les opérations aériennes (maintenance, cargo...), est
disposé à investir jusqu'à 1,5 milliard de dollars et a demandé une
rencontre avec les différents ministres concernés (...). USAerospace, qui avait déjà
manifesté son intérêt pour Alitalia en mars dernier, a racheté en 2019
la marque et les actifs de WOW Air, la compagnie islandaise à bas coûts.
M. Efromovich, ex-actionnaire majoritaire de la compagnie aérienne
sud-américaine Avianca, a expliqué de son côté être prêt à investir un
milliard d'euros, soit en acquérant Alitalia, soit en concluant un
partenariat avec l'État.
"Mon groupe, Synergy, n'a pas de ressources infinies. Si Alitalia
avait besoin jusqu'à un milliard d'euros, nous n'aurions pas de
problème", a-t-il indiqué dans un entretien au quotidien économique Il
Sole 24 Ore. "Je n'ai pas de problème avec un partenariat. Mais si je
devais le faire avec le secteur public je poserais une seule condition:
zéro interférence politique", a-t-il ajouté (...).
Interrogé sur la possibilité de licenciements s'il reprenait Alitalia,
il a précisé que "le coût du travail sera étudié", mais "il est clair
qu'il doit être le même que celui des autres compagnies en Europe. Nous
devrons être compétitifs ou l'entreprise mourra". Alitalia accumule les
pertes depuis des années et a dû être placée sous tutelle de
l'administration en 2017. Depuis cette date, l'État a cherché en vain
des repreneurs (...).
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Ryanair supprime plus de 300 emplois en Autriche
(source AFP) 22 mai - La seconde compagnie aérienne autrichienne,
Laudamotion, filiale de Ryanair, va fermer sa base à Vienne et supprimer
plus de 300 emplois, après le refus syndical d'une baisse drastique des
salaires en réponse à la crise du coronavirus. «Nous regrettons
la perte des emplois», a déclaré la compagnie vendredi, annonçant dans
un communiqué une fermeture le 29 mai. Le transporteur à bas-coût avait
proposé en avril le maintien des emplois en échange d’une nouvelle
convention collective, laissant aux représentants des salariés jusqu'à
jeudi soir pour donner leur accord. Le syndicat Vida, qui
représente les travailleurs des secteurs des transports et des services
en Autriche, a évoqué un «chantage» auquel il dit ne pas avoir voulu
céder: «848 euros de salaire de départ net pour les hôtesses de l'air,
c'est clairement inférieur au seuil de pauvreté de 1.259 euros par mois
pour une personne» en Autriche, a-t-il assuré (...).
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Ireland’s Ryanair Accepts $730 Million UK Government Backed Loan (La compagnie irlandaise Ryanair accepte un prêt de 730 millions de dollars soutenu par le gouvernement britannique)
(source Simpleflying traduit avec Deepl) 18 mai - La compagnie
irlandaise Ryanair a reçu 600 millions de livres sterling (environ 730
millions de dollars) de la Covid Corporate Financing Facility (CCFF) du
Royaume-Uni. Cette décision intervient alors que le PDG du transporteur
à bas prix a critiqué les aides d'État aux compagnies aériennes (...).
Dans une mise à jour du 18 mai, Ryanair a indiqué qu'elle avait un
solde de trésorerie actuel de 4,1 milliards d'euros (4,475 milliards de
dollars) en plus d'afficher un bénéfice pour l'année entière. Cela
permettra de soutenir la compagnie aérienne, qui a réduit ses dépenses.
En mars, la consommation hebdomadaire moyenne de liquidités de Ryanair
était d'environ 200 millions d'euros (~218 millions de dollars).
Aujourd'hui, la compagnie ne consomme plus qu'environ 60 millions
d'euros par semaine (environ 65 millions de dollars) (...).
Le PDG Michael O'Leary a passé une bonne partie de son temps à s'occuper
de grandes compagnies aériennes en Europe, notamment le groupe
Lufthansa, Air France-KLM, Alitalia, et bien d'autres. Dans les
résultats financiers, Ryanair a consacré un tableau au montant, selon
ses propres termes, des "aides d'État illégales" accordées aux
compagnies aériennes. Souvent, M. O'Leary a choisi un langage
intéressant pour décrire son mépris des aides aux compagnies
aériennes (...).
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En difficulté, Norwegian Air Shuttle voit la Chine débarquer à son capital
(source Capital) 22 mai - Fragilisée, Norwegian Air Shuttle voit ses
prêteurs prendre une part importante de son capital. Ayant vu ses
difficultés financières aggravées par la paralysie du trafic aérien
provoquée par l'épidémie de coronavirus, la troisième compagnie aérienne
low-cost européenne a récemment convenu avec ses créanciers de convertir
une partie de sa dette et engagements financiers en actions. L'opération
a permis à la compagnie de renforcer ses fonds propres et de remplir,
comme annoncé mercredi, les conditions posées par l'État norvégien pour
l'octroi de garanties de 247 millions d'euros (2,7 milliards de
couronnes), en plus des 27 millions d'euros déjà accordés. Dans ce cadre,
les sociétés de leasing, auprès desquelles Norwegian loue une partie de
ses avions, vont hériter d'une partie importante du capital du
transporteur. L'irlandaise AerCap Holdings deviendra le plus gros
actionnaire avec une part de 15,9% et des obligations convertibles
représentant 7,2% supplémentaires. La chinoise BOC Aviation, contrôlée
par la République populaire de Chine via une cascade d'entreprises,
détiendra, elle, 12,67% (...).
Lourdement endettée après une expansion tous azimuts, Norwegian prévoit
de se concentrer sur ses lignes rentables et de réduire la voilure,
notamment dans le long courrier où elle est l'un des pionniers sur le
segment à bas coûts. L'afflux de nouvelles actions faisait plonger son
titre mercredi à la Bourse d'Oslo. En milieu de matinée, l'action cédait
plus de 30%, portant le recul à 93% depuis le début de l'année.
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Americain Airlines : vers un deuxième "chapitre 11" ?
(source Boursier com) 18 mai - Après le "chapitre 11", le "chapitre
22" ? Les investisseurs semblent de plus en plus miser sur une deuxième
faillite d'American Airlines en moins de dix ans. L'évolution des CDS (credit
default swaps) laisse en tous cas présager une telle issue. Les CDS,
instrument qui permettent de se protéger contre un éventuel défaut sur
la dette, à cinq ans de la première compagnie américaine ont en effet
atteint 6.659 points de base, selon les données d'IHS Markit reprises
par le 'FT', en hausse de plus de 4.000% au cours des trois derniers
mois ! Les données de Bloomberg montrent également que le marché pense
que la probabilité de défaillance de la compagnie aérienne au cours des
cinq prochaines années est de près de 100%... Confrontée à
une dette de 34 milliards de dollars, soit bien plus que les 23
milliards de dollars figurant aux bilans de Delta et de United (et près
de six fois plus que Southwest), la compagnie basée à Fort Worth a beau
tenter de rassurer en indiquant être "bien dimensionnée" et en tablant
sur une baisse de ses dépenses opérationnelles et d'investissement de
plus de 12 Mds$ en 2020, le marché n'en démord pas (...).
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La compagnie Etihad songe à se passer de ses A380 et de ses A350 flambant neufs qui n'ont jamais volé
(source BFMTV) 24 mai - En grande difficulté, la compagnie de
l'émirat d'Abou Dhabi songe à laisser au sol définitivement ses Airbus
A380, comme Air France. Mais elle pourrait aussi ne jamais exploiter ses
A350 commandés et qui n'ont jamais été mis en service, selon Reuters.
Cette réduction de sa flotte s'accompagnerait de la suppression de 1200
postes (...).
Cinq A350-1000 flambant
neuf déjà livrés par Airbus sont actuellement immobilisés au sol, selon
le site d'information spécialisée Aeronews. Etihad a déjà annulé
les commandes de 42 A350-900 l'an dernier, dans le cadre d'une vaste
restructuration après que ses ambitions de devenir un géant mondial dans
l'aérien (à l'instar de ses rivaux du Golfe que sont Emirates et Qatar
Airways) se sont effondrées. Outre la réduction de flotte
long-courrier, non confirmée par Etihad Airways mais qui devrait être
décidée bientôt selon Reuters, cette mesure de restructuration pourrait
s’accompagner de la suppression de 1200 postes – en plus des "centaines
de départs" enregistrés depuis le début de la crise sanitaire, sur un
effectif de 20.530 employés en août 2019.
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Emirates va supprimer près d'un tiers de ses effectifs
(source La Tribune) 18 mai - Après Air France, sa branche
néerlandaise KLM, British Airways, Icelandair, SAS, c'est au tour de la
compagnie du Golfe Emirates Airlines d'annoncer une nouvelle charrette
de licenciements pour éponger les pertes liées à l'impact du coronavirus
dans le secteur aérien. La compagnie a annoncé la suppression de 30.000
emplois (sur 105.000 au total), réduisant de 30% sa masse salariale,
rapporte l'agence Bloomberg. Autre conséquence, le groupe
envisage de réduire considérablement sa flotte d'Airbus A380 capables de
transporter plus de 500 passagers. Avant la crise, Emirates était la
première compagnie à affréter des vols sur le super jumbo
d'Airbus (...).
Depuis le 25
mars et les premières mesures de confinement, Emirates avait suspendu tous ses vols. Ses 271 gros-porteurs, dont 113
A380, sont restés cloués au sol pendant près de deux mois. Le
transporteur avait d'abord réduit ses coûts en baissant de 25 à 50% les
salaires de base de la plupart de ses 100.000 employés, en soulignant
que cette décision avait pour but d'éviter des licenciements.
Pour
renflouer la compagnie, l'Emirat de Dubaï qui détient à 100% la
compagnie, était également intervenu fin mars, sans préciser le montant
de cette aide. Cette injection de capitaux est la deuxième aide directe
reçue par Emirates, après celle obtenue en 1985 à l'issue de la première
année d'existence de la compagnie. Emirates a d'ores-et-déjà indiqué
qu'il lui faudra 18 mois pour retrouver une activité normale.
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Ce scénario noir qui donne des sueurs froides à Airbus, Boeing et toute l'aéronautique
(source La Tribune) 20 mai - Les dernières prévisions de
trafic de l'association internationale du transport (IATA) ont donné des
sueurs froides aux industriels de l'aéronautique. En estimant que le
trafic aérien ne retrouverait pas le niveau qui était le sien en 2019
avant 2023-2024, l'IATA a tout simplement rappelé aux avionneurs que
tout un pan de leur carnet de commandes risquait de s'envoler : celui
des avions commandés par les compagnies aériennes pour faire de la
croissance. Chez Airbus, ce type de commandes représente les deux tiers
du carnet de commandes. Sur la base du niveau de livraisons observé l'an
dernier (863 chez Airbus), répété pendant quatre ans, cela représente
plus de 2000 avions. Selon les experts, ce ratio entre commandes de
croissance et commandes de renouvellement est similaire chez Boeing.
Aussi, "la reprise du trafic ne sera pas forcément synonyme de
prises de livraison d'avions", explique-t-on de bonne source chez
Airbus. D'autant plus que les livraisons d'avions pour le renouvellement
des flottes sont elles aussi loin d'être assurées. Avec la faiblesse du
prix du baril de pétrole, les compagnies pourront être tentées de
conserver leurs avions un peu plus longtemps que prévu, même s'ils sont
plus coûteux que des avions neufs en consommation de kérosène et en
entretien. De quoi imaginer les scénarios les plus sombres pour
le secteur aéronautique. "Un scénario noir se basant sur les
hypothèses de reprise du trafic de IATA et sur l'absence de support des
agences de crédit ou des États peut déboucher sur une baisse des
livraisons de 80 à 90% par rapport à 2018", explique Yan Derocles,
analyste chez Oddo BHF.
"Mais", ajoute-t-il, "il existe de nombreux
éléments permettant de modifier la demande théorique d'avions neufs". L'analyste pointe notamment les
opérations de "sales and lease back", un procédé intéressant en termes
de rentrées de cash à court terme pour les compagnies aériennes,
puisqu'il leur permet de revendre les avions neufs qu'elles avaient
commandés à une société de leasing avant de leur louer. Mais aussi les
différents types de montages financiers qui facilitent les transactions,
comme la "titrisation" des achats, ou encore le rôle des agences de
crédit comme l'Eximbank aux États-Unis, ou la Coface en France, l'ECGD
en Grande-Bretagne et Euler Hermes en Allemagne, qui apportent leur
garantie sur le financement des ventes à l'exportation (...).
Pour autant, malgré tous ces amortisseurs, la chute
de la demande d'avions risque d'être très importante au cours des
prochaines années. Yan Derocles table notamment sur une chute des
livraisons de près de 60% par rapport à 2018 sur les avions
long-courriers et sur un maintien de ce niveau de livraisons jusqu'en
2025. Il est plus optimiste pour le niveau de livraisons d'avions
moyen-courriers qui, après une baisse de plus de moitié en 2020,
pourrait revenir à la normale en 2023 (...).
De telles baisses de la demande d'avions obligent les
avionneurs à se redimensionner. Boeing a déjà annoncé la suppression de
16.000 postes dans la division commerciale. Airbus réduit la voilure lui
aussi. La production a déjà diminué d'un tiers et un nouvel ajustement
pourrait être annoncé en juin. Les conséquences sur l'emploi seront très
lourdes, supérieures aux 10.000 suppressions de postes qui avaient eu
lieu à l'occasion du plan Power 8 en 2007. Beaucoup plus petit, le
motoriste britannique Rolls Royce a annoncé ce jeudi la suppression
d'au-moins 9.000 postes. Mais si les grands donneurs d'ordre
pourront, dans la douleur, encaisser de telles baisses d'activité sur
plusieurs années, les sous-traitants de plus petite taille ne le
pourront pas. Le gouvernement français prépare un plan de soutien à la
filière aéronautique. Les filières aéronautiques allemande et française
ont par ailleurs appelé à un plan de relance européen ambitieux pour
éviter les faillites.
>
Le vol de validation du Boeing 737 MAX n'est pas prévu avant juin
(source AFP) 22 mai - Des doutes s'accumulent sur la date de remise
en service du Boeing 737 MAX, cloué au sol depuis plus d'un an. Le vol
test nécessaire au feu vert des régulateurs n'est pas prévu au moins
avant juin, ont indiqué jeudi à l'AFP des sources règlementaires. Ces
informations jettent un voile sur le calendrier de Boeing, qui prévoit
une remise en service du MAX pour "mi-2020", c'est-à-dire en juin.
Les autorités de l'aviation civile ne peuvent approuver la version
modifiée de l'avion qu'après un essai en vol. Or aucun vol test du 737
MAX modifié n'est prévu avant juin au moins, a dit à l'AFP jeudi une des
sources sous couvert de l'anonymat (...).
"Pour ce qui concerne le MAX, le travail progresse en dépit des
différentes mesures de confinement. Toutefois, l'impact du Covid-19,
notamment les restrictions aux voyages qu'il a entraînées, signifie que
nous n'avons pas de calendrier ferme pour les vols tests, qui sont
exigés pour valider la remise en service", a déclaré par courriel Janet
Northcote, une porte-parole de l'AESA. L'agence
fédérale de l'aviation, la FAA, le principal régulateur de Boeing, a
pour sa part fait savoir qu'il "n'y avait pas de mise à
jour" aussi bien pour ce qui est de la date de certification de l'avion
que pour la formation des pilotes (...).
>
Airbus a inauguré une ligne d'assemblage pour ses A220 aux États-Unis
(source Clubic) 22 mai - (...) Airbus poursuit son
développement aux USA avec l'inauguration d'une nouvelle ligne
d'assemblage de 25 000 m² du côté de Mobile, en Alabama, cette fois
dédiée à l'A220 (ex-Bombardier CSeries).
On en entend peu parler, mais Airbus a ses aises outre-Atlantique, et
plus particulièrement à Mobile, où l'avionneur emploie déjà plusieurs
centaines de personnes à la production d'autres modèles (A319, A320 et
A321). L'ouverture de la nouvelle ligne d'assemblage permet d'ailleurs
de doubler la taille du site de production du groupe sur place, qui
abrite cinq postes d'assemblage principaux. Dans la foulée,
Airbus a débuté l'assemblage du premier A220 dans cette ligne, qui
produira des versions A220-100 et A220-300 qui renforceront la flotte de
la compagnie JetBlue Airways, le « easyJet américain », entreprise de
taille comparable à British Airways et Air France en nombre d'appareils.
JetBlue sera d'ailleurs la deuxième compagnie cliente d'Airbus, avec
Delta Airlines, à accueillir des A220 de construction américaine. Le
premier modèle devrait être livré d'ici la fin de l'année.
Airbus fait un véritable pari sur l'avenir en ouvrant une deuxième ligne
d'assemblage en Amérique du Nord (après celle ouverte à Mirabel, près de
Montréal, qui peine à devenir rentable).
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,768 euros en clôture lundi
25
mai. Elle
est en forte baisse de
-8,92% sur une semaine. Elle n'était descendue sous les
4 euros que durant la crise 2011-2012, entre novembre 2011 et
juillet 2012. Trois évènements majeurs avaient provoqué
cette crise : la catastrophe nucléaire survenue au
Japon, la crise de la zone Euro, et le « printemps » du monde arabe.
Durant cette période, le baril du pétrole était à 110 dollars. Au
début de l'épidémie de coronavirus, L'action Air France-KLM était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 4,80 euros.
Nombre d'analystes ont baissé leurs prévisions de cours. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
stable à 36$. Les annonces de début de déconfinement donne le signal du
redémarrage de l'activité industrielle. Au
début de l'épidémie de coronavirus, il était à 69$. La production est toujours supérieure à la (faible) demande.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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