N°762, 29 juin 2020
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi
>
KLM is er nog niet met steun onder taaie voorwaarden (KLM n'est pas encore tirée d'affaires)
(source Het Parool traduit avec Deepl) 26 juin - Hourra. KLM
a été sauvée. Hier, l'opération de soutien est arrivée à son
terme, la compagnie aérienne ayant obtenu 3,4 milliards d'euros
de prêts et de crédits. Mais est-ce que KLM va s'en sortir ?
Cet argent est-il déjà là ? Certainement pas. KLM va rapidement
recevoir 942 millions d'euros pour pallier les besoins immédiats.
Les montants ultérieurs ne seront disponibles que si la compagnie
aérienne remplit progressivement les conditions fixées par le Cabinet (...).
KLM, par exemple, est obligé de réduire ses coûts de 15 %.
Les frais de personnel se taillent la part du lion. À partir du modal
(36 500 euros bruts par an), trois fois le modal (110 000 euros) ou
plus, au moins 20 % doivent être cédés. Mais l'intervention ne
peut réussir que si tous les syndicats coopèrent. Les réductions
salariales unilatérales ne fonctionneront pas (...). Les
autres conditions du gouvernement sont-elles réalisables ? En
partie, comme l'interdiction des primes, des dividendes ou des
augmentations de salaire pendant les 5,5 ans maximum du plan de soutien.
Mais KLM doit également réduire de moitié ses émissions de CO2. En
retour, cela ne peut se faire que par des investissements coûteux dans
de nouveaux avions, entre autres (...). Les opposants à la
croissance considèrent que le sacrifice environnemental est totalement
insuffisant (...). Est-ce exact ? Il est très douteux que
certaines des tâches environnementales que le gouvernement impose
aujourd'hui puissent être réalisées. KLM, par exemple, ne
parviendra probablement pas à consommer 14 % de carburant de sources
biologiques d'ici dix ans.
"C'est bien là la question", déclare le PDG Pieter Elbers. "Ce
biocarburant doit être disponible. Il en va de même pour la
condition selon laquelle les vols court-courriers vers au moins
six destinations européennes doivent être remplacés par des trains.
"Cela n'est possible que s'il existe de bonnes liaisons ferroviaires",
explique M. Elbers. "Tant qu'il faut huit heures pour arriver à Berlin,
ce n'est pas faisable. À court terme, Bruxelles est la seule connexion
appropriée. Pour le reste, les gouvernements devront d'abord investir
dans de meilleures liaisons ferroviaires". KLM enregistrera
des pertes dans les années à venir, devra rembourser des prêts,
supporter les coûts de restructuration et investir. Est-ce vraiment
possible ? La question est de savoir s'il suffit de faire des
économies et d'assainir les coûts. De plus, d'autres conditions imposées
par l'État pourraient compromettre la reprise - comme la réduction de
près d'un quart des vols de nuit, ce qui affaiblirait le hub. "Nous
devons trouver un équilibre dans nos activités et trouver une solution
pour notre part des vols de nuit qui sont annulés", déclare M. Elbers.
"Nous voulons maintenir notre réseau. Après tout, c'est la raison pour
laquelle le gouvernement accorde ce soutien". Est-ce que
c'est fini avec le soutien maintenant ? Non. Il y a de
fortes chances, reconnaît également le ministre des finances Hoekstra,
que de l'argent doive encore être versé à la société mère Air France-KLM
cet automne. Cela est dû aux 14 % de participation que Hoekstra
a pris il y a un an. La compagnie aérienne doit assainir ses dettes
élevées et cela ne peut se faire qu'en émettant de nouvelles actions.
Afin de maintenir l'intérêt des Pays-Bas, Hoekstra devra se joindre à
eux (...).
>
Semaine difficile en vue sur le plan social à Air France
(source Challenges) 29 juin - Air France, durement frappée par la
crise du Covid-19, se prépare à une semaine difficile sur le plan
social, avec la présentation vendredi de l'impact sur l'emploi de son
"plan de reconstruction" qui passera par une réduction drastique des
liaisons intérieures et se traduira selon les syndicats par des milliers
de postes supprimés, sans départs contraints (...).
Le directeur général d'Air France-KLM Benjamin Smith a annoncé
fin mai la réduction du réseau français (déficitaire) de 40% d'ici à la
fin 2021. Les destinations au départ d'Orly disposant d'une
alternative ferroviaire de moins de 2H30, comme Lyon, Nantes ou
Bordeaux, sont menacées. Certaines routes transversales - de région à
région - très déficitaires, assurées par la filiale régionale Hop!,
pourraient également être supprimées (...).
Après un conseil d'administration Air France prévu
lundi, la direction présentera vendredi aux organisations syndicales une
version actualisée de la gestion prévisionnelle de l'emploi et des
compétences (GPEC), lors d'un comité social et économique central (CSEC)
extraordinaire au siège, à Roissy. Le même jour aura lieu un CSE
extraordinaire chez Hop!. Les annonces seront précisées
lors de CSE d'établissements la semaine suivante (...). Selon les syndicats interrogés par
l'AFP, plusieurs milliers de postes sont en tout cas menacés au sein
d'Air France et de Hop!, tandis que la low-cost Transavia, également
dans le groupe, pourrait se voir confier des lignes court-courrier.
Les suppressions d'emplois doivent s'effectuer sur la base du
volontariat, sous la forme de ruptures conventionnelles collectives
(RCC) pour le personnel navigant et d'un plan de départs volontaires
(PDV) d'une ampleur encore inconnue pour le personnel au sol, de sources
concordantes (...). Fin 2019,
le groupe Air France comptait plus de 55.000 salariés en CDD et CDI,
dont près de 49.000 pour la seule compagnie tricolore. Cette dernière a
connu douze plans de départs volontaires ces dix dernières années et
selon les syndicats, perdu 15.000 postes depuis 2008.
>
Transavia inaugure sa base de Montpellier avec sept liaisons européennes
(source Air Journal) 27 juin - Transavia a inauguré hier sa troisième
base en région, à l’aéroport Montpellier-Méditerranée, en lançant deux
liaisons, l’une vers Palerme et l’autre vers Faro. Les premiers
passagers de Transavia à Montpellier-Méditerranée se sont envolés hier
vers Palerme (Sicile) à 16h30, puis vers Faro (Portugal) à 17h00.
D’autres décollent aujourd’hui pour Athènes (Grèce) et demain pour
Lisbonne (Portugal) et Séville (Espagne)… A l’inauguration
de sa base, la low-cost française, filiale du groupe Air France-KLM
propose sept destinations européennes : Séville, Athènes, Héraklion,
Palerme, Faro, Lisbonne et Porto. Elle va étendre son programme pour
offrir 15 liaisons vers le bassin méditerranéen, dont des dessertes en
Tunisie, au Maroc ou encore en Algérie, dès que les restrictions de
voyage seront levées (...).
>
Réouverture d'Orly : un "water salute" pour célébrer le premier décollage
(source LCI) 26 juin - 6h25 du matin, Paris s'éveille. Dans le ciel,
un drôle d'oiseau fend l'air. Pour la première fois depuis le 31 mars
dernier, un avion a décollé ce vendredi matin de l'aéroport d'Orly, le
premier depuis sa réouverture. A destination de Porto, il marque la
reprise en douceur des vols commerciaux de cet aéroport international
qui accueille habituellement 32 millions de voyageurs chaque année.
Avant de s'élancer sur la
piste, le vol TO3400 de la compagnie low-cost Transavia a eu le droit a
une haie d'honneur quelque peu folklorique. L'engin a dû traverser une
arche d'eau créée par les canons à eau des pompiers de l'aéroport, qui
ont propulsé près de 10.000 litres d'eau de pluie recyclée. Une
cérémonie dite du "water salute", comme l'a souligné le PDG du groupe
Aéroport de Paris (ADP), Augustin de Romanet. "La tradition est que les
grands évènements sur un aéroport soient marqués d'un 'water salute'."
Avant la cérémonie, l'aéroport s'était préparé. Tout a été fait
pour redonner confiance aux passagers. Plus de 7000 affiches et
autocollants pour marquer la distanciation physique ont été apposés, et
150 distributeurs de gel et 137 plexiglas installés sur tous les
comptoirs d'accueil, banques d'enregistrement et d'embarquement. Une
caméra thermique prend également la température des voyageurs à
l'arrivée. Dans les boutiques, qui sont presque toutes ouvertes, avec
quelques exceptions comme un magasin de bonbons en libre service, des
points d'encaissements mobiles ont été déployés. Les paniers en tissus
ont été remplacés par des paniers métalliques pour pouvoir être
désinfectés régulièrement, tout comme les testeurs à parfums.
Redonner confiance aux passagers, une démarche nécessaire pour espérer
voir une sortie de crise au secteur du transport aérien. Mais personne
ne se fait d'illusion. Alors que l'Association internationale du
transport aérien (Iata) anticipe au niveau mondial un trafic qui ne
reviendra pas avant 2023 aux niveaux de 2019, le redémarrage sera
extrêmement lent aussi à Orly, comme a d'ores et déjà prévenu ADP. Et
pour cause, si le vol de Transavia ouvre la marche, avant le départ de
70 autres engins, ce chiffre est particulièrement bas. En temps normal,
près de 600 mouvements sont prévus en moyenne. Ce vendredi, environ 8000
passagers sont attendus, soit moins de 10% du trafic habituel (...).
>
SkyTeam: 20 ans et une promesse sanitaire
(source Air Journal) 23 juin - L’alliance SkyTeam a fêté le vingtième
anniversaire de sa création par les compagnies aériennes Aeromexico, Air
France, Delta Airlines et Korean Air. Elle en a profité pour lancer un
protocole sanitaire à l’intention de ses 19 membres, SkyCare&Protect,
compatible avec les recommandations de toutes les organisations
internationales aériennes et médicales. Lancée le 22 juin 2000
par ses quatre fondateurs, l’alliance SkyTeam avait formé en septembre
de la même année la première alliance cargo au monde ; l’année suivante,
elle était rejointe par CSA Czech Airlines et Alitalia. Il avait fallu
attendre 2004 pour voir KLM Royal Dutch Airlines les rejoindre, suivie
en 2006 par Aeroflot et en 2007 par Air Europa (Espagne), Kenya Airways
et China Southern Airlines (Guangzhou, ressortie de l’alliance fin
décembre 2019). Le premier salon SkyTeam a été ouvert en juin
2009 à l’aéroport de Londres-Heathrow, qui six mois plus tard assistait
au premier regroupement des membres de l’alliance (au T4). TAROM
(Roumanie) et Vietnam Airlines ont rejoint SkyTeam en 2010, et deux
autres membres asiatiques ont été nommés en 2011, China Eastern Airlines
(Shanghai) et China Airlines (Taipei). L’année 2012 a été
chargée pour l’alliance, avec l’adhésion de Saudia (Arabie Saoudite),
Middle East Airlines (MEA, Liban), Aerolineas Argentinas et Xiamen Air,
et surtout le lancement de l’offre de services prioritaires en aéroport,
SkyPriority. En décembre 2012, SkyTeam avait atteint le total de 1000
destinations. Enfin Garuda Indonesia a rejoint l’alliance en 2013.
Aujourd’hui, les 19 membres « collaborent au sein d’un vaste réseau
international afin d’accueillir chaque année 676 millions de passagers
sur plus de 15.445 vols quotidiens vers 1036 destinations dans 170
pays », selon le site de SkyTeam. Pandémie de Covid-19 oblige,
SkyTeam a dévoilé hier une harmonisation des protocoles sanitaires de
ses membres sous une seule ombrelle, SkyCare&Protect, une série de
mesures sanitaires personnelles qui « aideront les passagers et les
employés » lorsqu’ils ou elles voyagent à bord de leurs avions. Walter
Cho, président de SkyTeam, a déclaré dans un communiqué : « Il y a 20
ans aujourd’hui, SkyTeam a été fondée avec la promesse de se soucier
davantage de nos clients. Bien que le monde et notre industrie aient
radicalement changé au cours des six derniers mois, des initiatives
telles que SkyCare & Protect sont un exemple éclatant de l’engagement de
l’alliance à prendre soin des clients lorsqu’ils voyagent sur le réseau
de SkyTeam ». SkyCare & Protect rassemble les pratiques de
sécurité et d’hygiène de chaque compagnie aérienne membre et les
recommandations des autorités de santé et de l’industrie, dont
l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Association
du transport aérien international (IATA) et les Centres de prévention et
de contrôle des maladies (CDC, ECDC). SkyCare & Protect « améliore
l’ensemble du parcours client à la lumière de la pandémie de COVID-19,
mais ces mesures évolueront, la santé et la sécurité continueront de
faire partie des fondements de SkyTeam » ; le programme se compose
actuellement de 15 mesures, « basées sur cinq couches de protection »,
qui améliorent la sécurité personnelle à chaque étape du voyage (...).
>
Lufthansa remet en service la moitié de sa flotte
(source Le Figaro avec AFP) 29 juin - (...) «Les frontières rouvrent progressivement et
la demande augmente, à court et moyen terme. Nous élargissons en
conséquence notre plan de vol, et poursuivons notre redémarrage», a
indiqué Lufthansa dans un communiqué. «Cela signifie que
la moitié de la
flotte du groupe sera de nouveau dans les airs, soit 200 appareils de
plus», ajoute le groupe. Après avoir cloué au sol la quasi-totalité de
ses appareils au plus fort de la crise du coronavirus en mars, le groupe
va remettre 380 avions en service. Lufthansa a déjà repris
certaines liaisons en juin, mais son offre de sièges dans les prochains
mois ne dépassera pas 40% de ce qui était prévu avant la pandémie de
coronavirus. D'ici fin octobre, le groupe compte toutefois proposer 90%
de ses court et moyen courriers et 70% de ses longs courriers.
La filiale autrichienne du groupe, Austrian, élargira également le
nombre de ses vols à partir de juillet, proposant 50 destinations,
contre 36 pour l'instant. Les autres filiales de Lufthansa reprennent
également les vols : Eurowings devrait «au cours de l'été» atteindre 80%
de ses liaisons habituelles, et Brussels Airlines proposera 45% de son
offre. Swiss devrait proposer 13 liaisons longues distances
à partir de Zurich en juillet, et 18 à partir d'octobre (...).
>
Brussels Airlines: accord signé entre la direction et les partenaires sociaux, 75% des emplois préservés
(source L’Avenir) 26 juin - La direction de Brussels Airlines
annonce ce vendredi dans un communiqué avoir conclu un accord avec les
partenaires sociaux sur la restructuration. L’accord préserve 75% des
emplois, répartis de manière égale entre les services, souligne
la direction (...).
Quelque 1.000 emplois sur 4.000 sont menacés au sein de la compagnie
aérienne. Cette réorganisation misera autant que possible sur les
départs volontaires et la prépension afin de limiter les licenciements
secs. Pour les employés qui quittent l’entreprise, Brussels Airlines
propose un «outplacement» pendant 12 mois pour les aider dans leur
transition de carrière, précise la compagnie (...).
>
EasyJet lève 419 millions de livres pour renforcer sa trésorerie
(source L’Écho touristique) 29 juin - La compagnie aérienne
britannique EasyJet a annoncé ce jeudi avoir levé 419 millions de livres
(plus de 464 millions d’euros) via l’émission de nouvelles actions.
Alors qu’elle a creusé ses pertes au premier semestre à cause du
coronavirus, ces fonds doivent lui permettre de renforcer sa trésorerie.
Cette opération, dont le principe avait été dévoilé la veille, porte sur
un peu moins de 15% du capital du transporteur, selon un communiqué.
La compagnie avait obtenu l’accord de ses actionnaires en février
pour une éventuelle levée de fonds correspondant à 10% de son capital.
Une autorisation pour les 5% supplémentaires va donc être demandée aux
actionnaires par EasyJet, au risque d’ouvrir un nouveau front avec le
fondateur du groupe et premier actionnaire Stelios Haji-Ioannou qui
détient plus de 30% du capital. Ce dernier fustige la stratégie du
groupe face à la crise sanitaire et avait même demandé le départ des
dirigeants avant d’être mis en échec lors d’une récente assemblée
générale. Le groupe compte
utiliser ces fonds levés pour renflouer ses caisses mises à rude épreuve
par la crise sanitaire et la longue paralysie du trafic aérien. EasyJet
a repris ses vols mi-juin mais le redémarrage sera très progressif et le
secteur se prépare à quelques années difficiles avec une demande
déprimée. Grâce à la levée de fonds, la compagnie bénéficiera
désormais d’un excès de trésorerie de 3 milliards de livres. Elle avait
pris ces dernières semaines plusieurs mesures pour renforcer ses
finances, avec un prêt de 600 millions de livres des pouvoirs publics,
un report de livraisons d’avions auprès d’Airbus et une restructuration
avec la suppression de 4 500 postes, soit près du tiers de ses
effectifs.
>
Norwegian Air annule les commandes de 97 Boeing
(source Reuters) 29 juin - Norwegian Air a annulé les commandes de 92
Boeing (NYSE:BA) 737 MAX et de cinq 787 Dreamliners, annonce la
compagnie dans un communiqué. "Norwegian a en outre déposé une
réclamation pour obtenir le remboursement des paiements avant livraison
liés à ces avions et une compensation des pertes liées à
l'immobilisation du 737 MAX et aux problèmes de moteur du 787",
précise-t-elle.
>
Boeing 737 MAX : Trois jours de tests de certification
(source Air & Cosmos) 29 juin - C'est une campagne de vols de certification du Boeing
737 MAX qui devrait s'étaler sur trois jours qui va débuter le
29 juin 2020. Son but : prouver que le 737 MAX peut revenir en toute
sécurité dans les cieux. Cette campagne d'essais est une étape d'une
importance cruciale pour Boeing (...).
Après un briefing de pré-vol qui sera amplement détaillé, l’équipage
montera à bord d’un 737 MAX 7 bénéficiant d’équipement d’essai et
décollera de l'aéroport de Boeing Field près de Seattle. L’équipage
réalisera méthodiquement des scénarios de vol tels que des virages
serrés, progressant vers des manœuvres plus extrêmes, le tout dans un
couloir aérien situé au-dessus de l’État de Washington. Les essais en
vol, qui se dérouleront sur au moins trois jours, pourrait inclure des
touch-and-go réalisés à l’aéroport de Lake Moses, ainsi qu'un vol
au-dessus de la côte de l’océan Pacifique. Les plans de vol comme
d'ailleurs le calendrier des essais seront ajustés en fonction des
conditions météorologiques et d’autres facteurs. Point d'orgue de ces essais en
vol, les pilotes feront intentionnellement usage du logiciel
précédemment incriminé dans le cadre des deux accidents mortels, le
MCAS, reprogrammé depuis. Les conditions de décrochage aérodynamique
seront également reconstituées et les résultats analysés. La FAA stipule
que les essais dureront plusieurs jours et « comprendront un large
éventail de manœuvres de vol et de procédures d’urgence pour permettre à
l’agence d’évaluer si les changements répondent aux normes de
certification de la FAA ». La
FAA n’a pas pris de décision sur le retour au service de l'appareil.
Reste que cette campagne d’essais sera plus rigoureuse que les
précédents vols d’essai de Boeing. Ces essais visent essentiellement à
s'assurer que les modifications logicielles entreprises par l'avionneur
sur son MCAS sont suffisamment robustes pour éviter le renouveau de
scenarii comparables à ceux des deux accidents.
>
Créneaux : les compagnies veulent prolonger l'exception
(source L’Antenne) 26 juin - L'association européenne des compagnies
aériennes A4E réclame la prolongation de l'assouplissement des règles
sur les créneaux aéroportuaires à la saison hivernale, toujours à cause
des incertitudes liées à la pandémie de Covid-19.
"Nous appelons les
régulateurs à accorder une prolongation sans délai, et à donner aux
compagnies aériennes européennes les meilleures chances possibles pour
se remettre de cette crise sans précédent", a déclaré Thomas Reynaert,
directeur d'A4E.
En mars, l'Union européenne avait suspendu
temporairement jusqu'en octobre les règles sur les créneaux
aéroportuaires, qui contraignent les compagnies aériennes à utiliser au
moins 80 % des créneaux horaires qui leur sont attribués dans les
aéroports, faute de quoi elles perdent leurs droits la saison suivante.
Les réservations sont "à des niveaux historiquement bas" et actuellement
59 % inférieures à la normale pour l'hiver 2020/2021 (du 25 octobre au
27 mars). "Les passagers réservent par ailleurs plus près de leur date
de voyage que d'habitude. Ce manque de visibilité sur la demande future
rend la planification de leurs programmes extrêmement difficile pour les
compagnies aériennes", souligne A4E.
>
Chez Air France, ultime adieu à l'Airbus A380
(source Paris Match) 27 juin - C'est une fin de carrière précipitée
pour l'un des avions les plus emblématiques de la flotte d'Air France.
Vendredi, un Airbus A380 aux couleurs de la compagnie française a volé
pour la dernière fois (...). A bord de cet ultime vol, 516 salariés
d'Air France qui ont travaillé sur cet appareil qui a transformé
l'expérience des vols long-courrier. Pilotes, hôtesses et stewards,
mécaniciens qui avaient côtoyé le «trois-quatre-vingt» ont effectué, au
départ de Roissy, une boucle au dessus de la France pendant deux heures,
rapporte l'AFP. Les pompiers de l'aéroport leur ont rendu un «salut
aquatique», créant avec leurs lances une arche d'eau spectaculaire. A
l'embarquement, une hôtesse présentait un panneau portant
l'inscription : «Merci aux équipes A380.» Air France possède dix
A380, qui ont effectué près de 40 000 vols et transporté 18 millions de
passagers vers les États-Unis, la Chine, l'Afrique du Sud ou le Mexique,
rappelle l'AFP. Le dernier vol commercial de l'appareil s'est déroulé le
23 mars, entre Paris et Johannesburg. La fin de carrière du géant était programmée pour
fin 2022 chez Air France. En cause : des coûts d'exploitation trop
élevés. La pandémie, qui a paralysé le transport aérien un peu partout
dans le monde, a conduit à revoir ce calendrier. «L'impact global de la
dépréciation de la flotte d'Airbus A380 est estimé à 500 millions
d'euros», selon la compagnie, citée par l'AFP. Un premier A380 avait été
rendu au loueur Dr. Peters en janvier. Ceux qui restent en possession
d'Air France se trouvent à Roissy (pour six d'entre eux), à Tarbes (un
appareil) et sur l'aéroport de Teruel, en Espagne (2). Selon l'AFP,
quatre de ces avions seront restitués à l'entreprise de location, tandis
que les cinq autres, dont la compagnie est propriétaire, seront mis en
vente (...).
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 4,135 euros en clôture lundi
29 juin. Elle
est en forte baisse de
-5,07% sur une semaine. Après une forte hausse début juin, elle
a rechuté de 30% en 3 semaines. Au
début de l'épidémie de coronavirus, L'action Air France-KLM était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 4,59 euros.
Nombre d'analystes ont baissé leurs prévisions de cours au début de la
crise sanitaire. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en légère baisse de 1$ à 42$. Au début de l'épidémie de
coronavirus, il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10573 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|