N°766, 27 juillet 2020
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La Revue de Presse du lundi
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Topman Air France KLM vreest onnodige vluchten (Le Directeur Général d’Air France-KLM craint des vols inutiles)
(source De Telegraaf traduit avec Deepl) 24 juillet - Les principales
compagnies aériennes européennes souhaitent que la Commission européenne
les dispense dès que possible des règles relatives aux créneaux horaires
pour la prochaine saison d'hiver. C'est ce que rapporte
Benjamin
Smith, Directeur Général d'Air France KLM, au nom des plus grandes
compagnies aériennes européennes, réunies au sein de l'association
Airlines for Europe (A4E). Il appelle la Commission européenne à
suspendre la règle qui oblige les compagnies aériennes à utiliser 80 %
de leurs créneaux de décollage / atterrissage. Normalement,
elles perdent leurs droits si elles ne respectent pas cette règle. C'est ce que les
compagnies aériennes veulent éviter, maintenant qu'il n'y a aucune
perspective de reprise rapide du secteur de l'aviation à la suite de la
pandémie de la Covid-19. "Les droits de décollage / atterrissage sont à la base de notre
modèle d'entreprise, de la flotte et du nombre d'employés que nous
déployons. Nous ne voulons pas compromettre cela. C'est pourquoi nous
avons besoin de flexibilité dès maintenant sous la forme d'une exemption
pour l'hiver prochain. Sinon, il y aura des vols inutiles, ce qui est
également mauvais d'un point de vue environnemental", a déclaré M. Smith
lors d'un briefing de l'A4E. Bruxelles devra prendre une
décision avant la fin de la semaine prochaine, car les compagnies
aériennes établiront alors leurs horaires d'hiver (...). Selon des
sources à Bruxelles, le commissaire ne veut le faire que sous des
conditions supplémentaires, car la règle est que les créneaux inutilisés
sont rendus à l'aéroport. Les conditions supplémentaires doivent encore
être approuvées par le Conseil européen et le Parlement. Le dossier ne
devrait pas être tranché avant septembre. La compagnie aérienne
KLM a fait savoir en interne, il y a quelques
semaines, qu'elle souhaitait essayer de conserver le plus grand nombre
de créneaux horaires possible. Pour ce faire, la compagnie aérienne
déploie des avions plus petits, qui volent souvent vers des destinations
européennes. Selon A4E, les réservations sont actuellement
principalement de dernière minute, ce qui rend difficile pour les
compagnies aériennes de faire des prévisions sur l'évolution de
l'horaire (...).
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Biarritz, Montpellier et Nice retrouvent Orly
(source Voyages d'Affaires) 22 juillet - Air France monte en
puissance à Orly en reprenant ses lignes sur Nice mais aussi Biarritz et
Montpellier. Elle devra sur ces deux dernières compter cependant sur le
retour de la compagnie easyJet. Celle-ci lance
en effet ce mois d’août une liaison régulière entre
l’aéroport parisien et les villes de Biarritz et Montpellier. La décision d’Air France n’est donc
probablement pas étrangère au retour de la compagnie low-cost sur ces
deux destinations. Selon les informations d’Air France, la
liaison Paris Orly-Nice s’effectuera dès ce vendredi 24 juillet (...).
Le 30 juillet, Air France effectuera également son retour sur
Orly-Biarritz (...). Sur
Montpellier, la compagnie nationale assurera de nouveau une fréquence
quotidienne au départ d’Orly à partir du 30 juillet (...). Ces deux tronçons devraient à l’avenir être repris
par Transavia, des détails sur la nouvelle configuration du réseau
domestique d’Air France devant être communiqués en fin de mois par la
direction de la compagnie. Quant à easyJet,
elle lance au mois d’août quatre vols hebdomadaires sur Biarritz-Orly
qui s’ajoutent aux vols existants de et vers CDG (...). La compagnie low-cost
a également repris des vols
depuis Biarritz vers Lyon, Mulhouse/Bâle, Nice, Londres et Bristol.
A Montpellier, easyJet propose jusqu’au 30 août quatre vols
hebdomadaires vers et depuis Orly. Une activité qui réjouit la direction
de la plate-forme. D’autant que la compagnie low-cost a rouvert
des lignes depuis la plate-forme méditerranéenne sur
Bâle/Mulhouse, Londres et Porto. « La ligne sur Orly contribue à la relance du tourisme sur
notre territoire, se réjouit Emmanuel Brehmer, président du directoire
de l’aéroport Montpellier Méditerranée. Cette offre est d’autant plus
séduisante qu’elle est proposée avec des tarifs extrêmement attractifs
conjugués à une grande qualité de service.»
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Le président Macron interpelé sur la fermeture de la ligne Clermont-Orly
(source La Montagne) 26 juillet - La décision d'Air France
d'arrêter la ligne Clermont-Orly ne passe vraiment pas.
(...).
Déjà cosignataire avec des parlementaires
auvergnats d’une lettre adressée à la présidente du groupe Air
France-KLM, le député européen Brice Hortefeux a de nouveau écrit au
sujet de l’annonce de la fermeture de la ligne Orly-Clermont.
Cette fois, c’est au président de la République que Brice Hortefeux
s’adresse. Il évoque la contradiction entre cette annonce et le discours
d’Emmanuel Macron du 14 juillet, où celui-ci déclarait : « Quand vous
avez le train qui met trois, quatre, cinq ou six heures, est-ce que la
ligne d’avion se justifie ? Oui ». En rappelant que Clermont
n’est pas desservie par le TGV, Brice Hortefeux affirme que « l’État
actionnaire a non seulement les moyens mais surtout le devoir d’empêcher
le retour à l’enclavement de l’Auvergne ».
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Les compagnies aériennes américaines se préparent à un automne dramatique
(source Les Échos) 27 juillet - Les compagnies aériennes américaines
ne sont pas sorties d'affaire. Malgré une hausse récente du trafic
aérien due aux vacances et au week-end d'Independence Day, début
juillet, elles continuent de perdre de l'argent. Et, alors que les
États-Unis se débattent avec la hausse des cas et du nombre de victimes
du Covid-19, leurs perspectives restent sombres. Les
résultats du deuxième trimestre publiés ces derniers jours laissent peu
de doutes sur l'étendue des dégâts qui les frappe. Delta Airlines a vu
ses revenus chuter de 88 % en un an, United Airlines de 87 %, American
de 86 % et Southwest de 83 %. A elles quatre, les plus grosses
compagnies américaines ont subi des pertes cumulées de plus de 10
milliards de dollars en trois mois : 5,7 milliards pour Delta, 2,1
milliards pour American, 1,6 milliard pour United et 915 millions pour
Southwest (...).
Tandis que la hausse des cas menace la
timide reprise, la priorité des compagnies aériennes américaines est
aujourd'hui de rassurer les clients. American Airlines a ainsi
renforcé les mesures de sécurité dans ses avions : dans certains cas,
les passagers devront par exemple certifier qu'ils ne ressentent aucun
symptôme du Covid-19, le port du masque sera étendu pour le personnel au
sol, et le nettoyage de chaque appareil sera approfondi entre chaque vol
(...). Même constat chez
Delta, qui a commencé à bannir de ses avions les passagers qui
refusaient de porter un masque. La compagnie partenaire et actionnaire
d'Air France au sein de l'alliance Sky Team a enregistré sa perte la
plus importante depuis 2008. « Etant donnés les effets combinés de la
pandémie et son impact financier sur l'économie mondiale, nous pensons
qu'il faudra plus de deux ans pour voir une amélioration durable », a
indiqué le directeur financier de Delta, Paul Jacobson, lors de la
présentation des résultats. Chez Delta, 17.000 salariés, soit 20 % des
effectifs pourraient prendre une retraite anticipée ou négocier leur
départ. « Mais il est trop tôt pour affirmer que nous pourrons éviter
des licenciements », a précisé Jacobson.
La plupart des compagnies aériennes ne les éviteront sans doute
pas. Elles ne peuvent pas le faire avant le 1er octobre, selon
les termes de l'accord passé avec le gouvernement fédéral, qui avait
conditionné la première aide au secteur au maintien de l'emploi.
Mais certaines l'anticipent déjà, une fois cette échéance passée.
Si le trafic aérien ne reprend pas, United a déjà prévenu ses salariés
qu'il pourrait licencier 36.000 salariés, soit 45 % de ses effectifs aux
États-Unis, au 1er octobre. Chez American, ce sont 25.000 employés qui
seraient sous la menace . Certains d'entre eux pourraient être
réembauchés une fois la situation revenue à la normale. Southwest a
aussi reconnu que, sans amélioration, elle devra opérer à une « échelle
différente » à l'avenir (...).
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Brussels Airlines retrouve « des perspectives à long terme » grâce à son plan de sauvetage
(source AFP) 25 juillet - (...) L'accord conclu mardi entre le gouvernement fédéral belge, Lufthansa et
Brussels Airlines prévoit 290 millions d'euros de prêt par l'État belge
et une injection de capital de 170 millions d'euros par Lufthansa, qui
couvriront "une partie des pertes subies" par la compagnie.
Brussels Airlines compte avec cet argent financer son plan de
restructuration, qui prévoit la suppression d'un quart de ses effectifs,
soit environ 1.000 postes (...).
"Le plan de stabilisation gouvernemental permet à la
compagnie aérienne belge de surmonter la crise sans précédent causée par
la pandémie du coronavirus et de créer un avenir durable", indique
vendredi Brussels Airlines dans un communiqué. Cet accord doit
encore être avalisé par le Fonds de stabilisation économique allemand et
par la Commission européenne.
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La "nouvelle" Alitalia aura une flotte réduite de près de 40%
(source Air & Cosmos) 22 juillet - La situation se dessine pour la
nouvelle Alitalia. Les représentants du gouvernement ont annoncé dans la
presse italienne que le nouveau transporteur aérien nationalisé aurait
une flotte maximum de 70 avions, soit une réduction de près de 40% par
rapport aux 113 avions qui opéraient encore pour Alitalia l'année
dernière. La réduction de flotte est une demande des régulateurs
européens qui estiment que la compagnie transporterait en 2021 un trafic
passagers en baisse de 40% par rapport aux niveaux enregistrés avant la
crise du Covid-19. La nouvelle
compagnie devrait employer 6 500 salariés, soit 4 000 de moins que
l'ancienne Alitalia. Le ministre italien du Développement économique
Stefano Patuanelli a néanmoins précisé qu'il n'y aurait pas de
licenciement sec. Les autorités européennes précise que la nouvelle
structure de la compagnie aérienne devra présenter une "discontinuité"
par rapport à l'ancienne compagnie, de manière à ce que l'aide de l'État
italien ne soit pas considérée aide d'État anticoncurrentielle.
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Ryanair a vécu le trimestre le plus difficile de ses 35 ans d'histoire
(source AFP) 27 juillet - Ryanair a annoncé lundi avoir subi
une perte nette de 185 millions d'euros entre avril et juin,
soit le premier trimestre de son exercice décalé, en raison de la
paralysie du trafic aérien provoqué par la pandémie (...). Le
nombre de passagers transportés a été réduit quasi à néant à 0,5
million, contre 42 millions au premier trimestre un an plus tôt quant il
avait réalisé un bénéfice net de 243 millions d'euros (...).
Ryanair a repris ses vols depuis le 1er juillet, période cruciale avec
les départs en vacances et mois au cours duquel la compagnie devrait
tourner à 40% de ses capacités habituelles, avant de monter en puissance
et d'atteindre 70% en septembre (...). Pour faire face au
choc de la pandémie et à une demande qui devrait être déprimée pour un
moment, le groupe a annoncé récemment un plan de restructuration
qui passe par la suppression de 3.000 emplois soit 15% de ses effectifs
(...). Le groupe dit disposer
d'une trésorerie parmi les plus solides du secteur, à 3,9 milliards
d'euros, qu'il préserve en réduisant les coûts et les dépenses.
Ryanair précise ne pas pouvoir donner d'objectif de résultats sur
l'exercice et explique qu'une deuxième vague de Covid-19 à l'automne en
Europe est sa principale crainte à l'heure actuelle. Il s'attend
toutefois à une perte moins lourde au deuxième trimestre par rapport au
précédent grâce à la reprise du trafic.
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Air Austral et Air Madagascar se séparent
(source Le Point) 24 juillet - Air Austral et Air Madagascar viennent
de signer le 21 juillet 2020 un protocole d'accord entérinant la sortie
définitive d'Air Austral du capital d'Air Madagascar. L'État malgache et
la Cnaps (Caisse nationale de prévoyance sociale) reprennent
officiellement le contrôle et la gouvernance de la compagnie basée sur
l'aéroport international d'Antananarivo-Ivato (...). En
2017, l'accord de partenariat stratégique prévoyait qu'Air Austral entre
dans le capital de la compagnie malgache à hauteur de 34 % (à terme
49 %). Or, il semble que les capitaux n'ont pas été intégralement versés
par Air Austral, compagnie publique de La Réunion, financée par le
contribuable… L'étendue du déficit d'Air Madagascar aurait été
sous-évaluée (...). Il faut tenir compte
en plus des atermoiements du gouvernement malgache. Certes, il avait
écarté (un peu) la concurrence en supprimant les droits de trafic de la
compagnie française Corsair. Mais il a fait aussi un pas en arrière en
donnant des autorisations de vol à la très puissante compagnie africaine
Ethiopian Airlines. La possibilité pour Air Austral d'obtenir
des droits de trafic mondiaux grâce à son partenaire était donc un rêve
(...).
En plus des dettes estimées à 88 millions de dollars
est suspendue la condamnation en appel de 46 millions de dollars à
verser à Air France après le jugement du tribunal de commerce de Paris
concernant les arriérés de loyer des Airbus A340. À ce jour, en raison
de la situation sanitaire malgache, le trafic d'Air Madagascar vers la
France n'a pas repris (...).
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Le Boeing 737 MAX pas de retour dans le ciel avant mi-octobre ?
(source Capital) 23 juillet - Boeing va encore devoir patienter
quelques temps avant de voir son 737 MAX reprendre la route des cieux.
Selon les informations rapportées notamment par The Seattle Times,
l'engin ne devrait pas redécoller avant le milieu du mois d'octobre au
plus tôt. La raison ? En marge des autres étapes en cours et faisant
partie intégrante du processus de recertification de l'appareil, la
Federal Aviation Administration (FAA) va accorder pas moins de 45 jours
au public pour étudier les mises à jour de Boeing. Mises à jour qui ont
contribué à modifier le système anti-décrochage ainsi que la formation
des pilotes du 737 MAX. La FAA a annoncé sa décision le 21
juillet dernier, dans un communiqué, en précisant qu'elle rendra
publiques très prochainement les modifications apportées par Boeing,
dont celles, très attendues, concernant le logiciel MCAS, celui-là même
impliqué dans les accidents mortels survenus sur les vols de Lion Air et
Ethiopian Airlines. Ces modifications (...) feront l'objet de
l'observation et des commentaires des pilotes, mais aussi des
ingénieurs, des opérateurs, et possiblement des familles des victimes et
des responsables politiques, précise le quotidien américain.
Après ces 45 jours, la FAA devrait s'octroyer "quelques semaines" afin
d'étudier les remarques et les commentaires observés. Les
experts du secteur estiment de leur côté qu'il faudrait en tout et pour
tout entre 30 et 60 jours afin de pouvoir remettre toute la flotte des
737 MAX en service. Cela fait maintenant près de 20 mois que la
flotte de ces engins est clouée au sol (...). Une
crise qui a fortement impacté Boeing : son carnet de commandes s'est
délesté de pas moins de 800 737 MAX.
Revue de presse
Boursière
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Air France KLM : recule dans le sillage de Ryanair
(source Boursier com) 27 juillet - Dans les dernières positions du
SBF120, Air France KLM cède 3,4% à 3,8 euros dans le sillage de
Ryanair
qui abandonne plus de 8% à Londres. La compagnie à bas coûts a fait état
d'une publication 'assez sombre', évoquant notamment les craintes d'une
seconde vague de Covid-19 et de mesures de confinement locales sur le
Vieux continent. Elle s'attend à nouveau à perdre de l'argent sur les
trois mois clos fin septembre après avoir essuyé une perte de 185 ME sur
le trimestre clos fin juin. La décision inattendue prise par le
Royaume-Uni d'instaurer une "quatorzaine" pour tous les voyageurs en
provenance d'Espagne arrivant sur son territoire pèse également
fortement sur l'ensemble du secteur. Le gouvernement britannique n'a pas
non plus exclu lundi de prendre des mesures envers la France et
l'Allemagne si une augmentation du nombre de cas était observée dans ces
deux pays.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,785 euros en clôture lundi
27 juillet. Elle
est en forte baisse de -8,42% sur une semaine, comme pour la
plupart des compagnies aériennes (voir l'article ci-dessus).. Avant l'épidémie de coronavirus, L'action Air France-KLM était à 9,93 euros.
Elle oscille depuis début avril entre 4 et 5 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 4,43 euros.
Nombre d'analystes ont baissé leurs prévisions de cours au début de la
crise sanitaire. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
stable à 43$. Au début de l'épidémie de
coronavirus, il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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