N°769, 17 août 2020
Si vous ne voyez pas correctement cette page, ou
si vous souhaitez lire les versions anglaises ou néerlandaises If you
do not see this page correctly, or if you want to read the English or
Dutch versions, Als u deze pagina niet goed ziet, of als
u de Engelse of Nederlandse versie wilt lezen,
suivez
ce lien,
it is here,
vindt u deze hier
La Revue de Presse du lundi
>
Air France : feu vert des pilotes au plan de sauvetage du domestique par Transavia
(source Les Échos) 12 août - Le dernier obstacle à la réalisation du
plus important chantier d'Air France est désormais levé. Consultés par
référendum, les pilotes d'Air France adhérents du SNPL AF ont approuvé à
90,37 % des votes, le projet de restructuration du réseau domestique,
qui ouvre la voie à la poursuite du développement de sa filiale low-cost
Transavia France, y compris sur les lignes intérieures (...). Concrètement,
les pilotes d'Air France ont
accepté de lever l'interdiction faite à Transavia France dès ses
origines, de reprendre des lignes domestiques d'Air France et de Hop.
Mais ils ont aussi accepté d'échanger une garantie contractuelle d'un
minimum de 110 « coques-avions » moyen-courrier chez Air France, signée
en juillet 2019, par une nouvelle garantie de 150 appareils
moyen-courriers de plus de 136 sièges (Airbus A320, A220, Boeing 737),
incluant aussi bien les 110 avions d'Air France que les 40 actuels de
Transavia. Une différence subtile, mais qui va permettre à la direction
du groupe de transférer des lignes et des créneaux aujourd'hui exploités
par Air France et Hop à pertes, à sa filiale Transavia.
La future répartition des
forces entre Transavia et Air France n'est pas fixée. La seule limite
est le maintien garanti d'au moins 80 avions moyen-courriers d'Air
France à Roissy-CDG, dont Transavia reste exclue, ainsi que le maintien
du service la Navette d'Air France sur les lignes Orly-Marseille,
Orly/Nice et Orly/Toulouse. Les pilotes d'Air France ont aussi obtenu la
garantie d'un volume d'heures de vols minimum par avion. Mais pour le
reste, la voie est libre pour un développement sans entrave de Transavia
à Orly, ainsi que dans les métropoles régionales. Le pari est
simple : avec un coût au siège de 63 euros en moyenne, contre 107 euros
pour un A320-200 d'Air France et 131 euros pour un Embraer E190 de Hop,
et une marge d'exploitation de 9 %, contre 2 % chez Air France,
Transavia France devrait parvenir à rentabiliser des lignes aujourd'hui
déficitaires et résister plus efficacement à la concurrence d'easyJet,
Volotea et Ryanair. Toutefois, compte tenu de la
situation actuelle, l'expansion de Transavia ne commencera pas avant
l'été prochain et compte tenu des nombreux B737-800 disponibles sur le
marché de l'occasion, aucune grosse commande d'avions neuf n'est à
l'ordre du jour (...).
Le transfert
de lignes d'Air France à Transavia pourrait nécessiter une refonte du
produit lui-même, afin de prendre en compte les besoins d'une clientèle
affaires, comme l'a déjà fait easyJet. Certains évoquent même un
possible changement de marque, afin de ne pas perdre le bénéfice de la
force du nom « Air France » en province. Le chantier est donc loin
d'être achevé.
>
Guillaume SCHMID, vice-président du SNPL Air France-Transavia : le plan de restructuration d’Air France
(source France Info) 12 août - C’est l’un des secteurs économiques
les plus touchés par la crise sanitaire et les conséquences sont
désormais bien visibles. Comme d’autres compagnies aériennes dans le
monde, Air France s’apprête à réduire ses effectifs. Un plan de
restructuration a été annoncé début juillet, prévoyant de supprimer
7.500 postes d’ici 2022 dont un millier dans sa filiale HOP! qui opère
sur les lignes intérieures (...).
FranceInfo : Guillaume
SCHMID, bonsoir (...). Vous êtes
le vice-président du SNPL – le Syndicat national des Pilotes de Ligne –
Air France-Transavia. Qu’est-ce qui a changé ? Les pilotes d’Air
France se sont longtemps opposés à l’arrivée de Transavia sur les lignes
intérieures, pourquoi vous l’acceptez finalement aujourd’hui et
largement ? Guillaume SCHMID : Je vous corrige, les pilotes
d’Air France ont participé à la construction de Transavia depuis sa
création en 2007. C’est vrai que jusqu’à présent, Transavia a toujours
grandi aux côtés d’Air France avec une certaine prudence. Aujourd’hui,
on permet à Transavia de se développer sur le terrain de jeu d’Air
France qui est les vols intérieurs parce que (...) la crise précipite un certain nombre de décisions et
notre marché intérieur français, qui était jusque-là assez peu pénétré
par les compagnies low-cost, (...) va être de plus en
plus attaqué et on craint qu’au sortir de cette crise, ce
phénomène soit encore amplifié (...).
FranceInfo : Ça veut dire que vous êtes prêts à des concessions
devant les difficultés économiques ? Guillaume SCHMID : (...)
Les pilotes d’Air France vont travailler
chez Transavia depuis 2014. Il y a une mobilité professionnelle qui est
permise et ces pilotes-là vont travailler donc dans des conditions qui
se rapprochent de conditions low-cost, c’est-à-dire des conditions de
productivité qui sont meilleures qu’on a négociées, il est vrai, petit à
petit. La dernière négociation date de septembre dernier et
effectivement, on réussit à intégrer de mieux en mieux le
parcours de Transavia dans la carrière professionnelle d’un pilote d’Air
France. On est très content, oui.
FranceInfo : Alors vous parliez de
2014, c’est la date de la grande grève des pilotes qui avait justement
pour objet le développement de Transavia sur certaines lignes. Est-ce
que vous avez pu obtenir des garanties de limiter ce développement de
Transavia pour ne pas qu’il fasse de l’ombre au réseau Air France ?
Guillaume SCHMID : (...) Aujourd’hui, la direction
d’Air France a choisi de prendre le sujet avec les pilotes d’Air France
et de négocier avec nous l’extension de Transavia. Donc on a une
direction qui est résolument dans le dialogue et aujourd’hui, on
réussit.
FranceInfo : Dans quelle mesure les pilotes sont
concernés par ce plan de restructuration ? Est-ce qu’il y aura aussi des
suppressions de postes chez vous ? Guillaume SCHMID : Alors, oui,
il va y en avoir. 400 pilotes se sont portés volontaires pour des
départs dans les prochains mois sur 4.000 pilotes. Donc ça représente
quand même 10 % de l’effectif, c’est du jamais vu à Air France. Et
d’autre part, on a un mécanisme de rémunération qui est variable, qui
voit les rémunérations des pilotes baisser de 25 à 40 % en moyenne et
qui nous permet de sécuriser notre emploi parce que c’est une charge en
moins pour l’entreprise dans cette période de crise. FranceInfo
: Est-ce qu’on peut dire tout de même que les pilotes sont moins
impactés, moins fragiles que d’autres catégories de personnel ?
Guillaume SCHMID : Alors, moins fragiles, aujourd’hui, encore une
fois, nous, on essaie de sécuriser notre emploi. On a ce mécanisme de
paie qui nous aide, on a bien sûr le mécanisme d’activité partielle de
l’État qui nous aide aussi mais il faut savoir que les pilotes vont
travailler chez Transavia aujourd’hui dans des conditions de
productivité qui sont aussi améliorées. Donc, pour les pilotes, j’estime
qu’ils font leur part du travail pour sortir de cette crise.
FranceInfo : Quels sont vos demandes, vos lignes rouges ? Avec vigilance,
vous observez la manière dont ce plan de restructuration va être mené ?
Guillaume SCHMID : Des lignes rouges, aujourd’hui, on a une
stratégie qui a été développée par Ben SMITH, le PDG d’Air France KLM,
qui consiste à se recentrer sur Orly, à défendre cette place forte
qu’est Orly grâce à Transavia, à réussir à faire du bénéfice et à
dégager de la marge sur ces vols moyen-courriers qui touchent Orly qui
est quand même une plateforme sur laquelle on devrait pouvoir faire de
la marge et faire de l’argent. Donc je pense qu’aujourd’hui, on adhère
au projet de Ben SMITH. Il n’y a pas vraiment de ligne rouge qui se
dessine. Transavia reste cantonnée au départ des provinces françaises,
au départ d’Orly et ne peut pas toucher l’aéroport de Roissy-Charles de
GAULLE qui, lui, est réservé encore aux avions d’Air France pour
l’alimentation du hub et des connexions internationales.
FranceInfo
: Et est-ce que vous êtes optimiste avec ce plan face à des
compagnies low-cost qui sont en meilleure forme que jamais puisqu’elles
se tirent quand même beaucoup mieux de la crise que les compagnies
« traditionnelles » ? Guillaume SCHMID : Oui, vous avez raison,
ces compagnies low-cost pour la plupart n’ont pas eu à faire appel à une
aide d’État, elles ont les caisses qui sont pleines. On sait qu’au
sortir de la crise, elles vont être plus fortes que jamais pour
reprendre le marché. Et donc c’est une part du plan qui se dessine
aujourd’hui, c’est justement de nous mettre en ordre de bataille pour
pouvoir concurrencer ces low-cost. Nous avons eu la chance à Air France
comme d’autres grandes compagnies européennes d’avoir eu un prêt de
l’État mais ce prêt de l’État nous oblige, il nous oblige à le
rembourser et puis à être dans une forme économique suffisante pour
pouvoir le faire. FranceInfo : Merci beaucoup Guillaume
SCHMID. Je rappelle que vous êtes le vice-président du Syndicat national
des Pilotes de Ligne Air France-Transavia…
>
Chez Hop, des emplois supprimés et un avenir incertain
(source Libération) 12 août - Durant l’été, les plans de suppressions d’emplois ne
prennent pas de vacances. Celui de la filiale d’Air France, Hop, a la
particularité d’être l’un des plus drastiques de la saison. Il est
examiné ce mercredi au cours d’un comité social d’entreprise (CSE) de la
petite compagnie, spécialisée dans les vols intérieurs de courte durée,
qui compte 2.421 salariés. Mais l’an prochain, ses effectifs ne
devraient pas dépasser 1 403 pilotes, hôtesses, stewards, agents
d’accueil et mécanos. Au moins 1 018 postes de travail sont appelés à disparaître – soit 40% des emplois – dans le cadre d’un plan de départs
volontaires. Depuis plusieurs années, Hop, 675 millions d’euros de
chiffre d’affaires en 2019 et 77 millions de pertes, enregistre des
résultats négatifs et donc des plans d’économies. Cette
fois-ci, la direction d’Air France a choisi de monter d’un cran dans les
restructurations. La flotte va perdre 19 avions, pour tomber à 32
appareils. Le site historique de Morlaix et un centre de maintenance
situé à Lille vont fermer (...). Il semble que la crise sanitaire
ait fourni une justification à la direction d’Air France pour
réorganiser beaucoup plus rapidement et radicalement son organisation.
Dans un message interne, dont Libération a pu prendre connaissance, le
directeur général d’Air France-KLM, Benjamin Smith, n’y va pas par
quatre chemins : «La crise du Covid-19 nous oblige à adapter la taille
de nos organisations à la nouvelle réalité de capacités réduites et
d’incertitudes qui durent.» Derrière le langage techno et policé, un
dirigeant d’Air France décrypte : «Benjamin Smith compte maintenant
réaliser en deux ans le plan d’économies qu’il s’était fixé sur cinq.»
Dans ce nouveau contexte, qui ne permet pas de prévoir un retour à
l’activité normale avant trois ans au minimum, c’est la survie même de
Hop qui est posée. Etienne Guénat, délégué CFDT et membre du
CSE, imagine le futur de l’entreprise de manière plutôt sombre et en
deux étapes : «La plateforme de correspondance de Lyon est menacée.
Ensuite, l’État pourrait monter au capital d’Air France et c’est alors
lui qui déciderait de fermer Hop. Ce qui serait plus acceptable pour
l’opinion publique.» (...)
Pour Air
France, la priorité est de développer sa filiale à bas coût, Transavia,
qui va reprendre certaines lignes intérieures comme Orly-Montpellier.
Plusieurs représentants des salariés contactés par Libération prêtent au
directeur général d’Air France-KLM la volonté de mettre en place ensuite
une organisation sur le modèle des compagnies aériennes américaines.
Celles-ci ont progressivement confié leurs vols intérieurs à des petites
compagnies avec lesquelles elles sont liées uniquement par des accords
commerciaux. Avant d’officier à la tête d’Air France, le boss actuel
était le numéro 2 de Air Canada. Air France va connaître
rapidement son heure de vérité, avec un plan de départs volontaires de 7
000 salariés, qui s’ajoutent aux 1 000 suppressions d’emplois de sa
filiale Hop. Il est probable que le nombre de candidats désireux de s’en
aller sera inférieur au chiffre attendu. Des reclassements seront
proposés mais ils supposent, dans le meilleur des cas, des changements
d’affectation et des déménagements de longue distance. Le recours à des
licenciements secs semble donc se profiler, alors même que la compagnie
a reçu 7 milliards d’aide financière sous la forme de deux prêts, dont
l’un directement accordé par l’État. Pour autant, ni Air France
ni sa filiale Hop ne devraient être perturbés par des grèves,
généralement déclenchées par les pilotes. Chez Air France, ils ont
conclu depuis plusieurs mois déjà une sorte de pacte de non-agression
avec la direction : pas de départs contraints dans les cockpits en
échange d’un calme relatif du principal syndicat de pilotes. Le prix
d’une certaine forme de paix sociale.
>
FD.nl - Transavia stapt in tumultueuze tijd in overvolle markt voor pakketreizen (Transavia entre sur un marché très fréquenté pour les vacances à forfait en période tumultueuse)
(source FD nl traduit avec Deepl) 12 août - Transavia
Pays-Bas fait son entrée sur le marché des vacances à forfait tout
compris sous le nom de Transavia Holidays (...).
Transavia Holidays devait être lancé en avril, mais à
ce moment-là, tous les avions étaient au sol. Selon Transavia, c'est le
bon moment car "le consommateur cherche à avoir confiance, dès
maintenant". Transavia Holidays travaillera en collaboration
avec l'organisation de voyages Airtrade, qui organise également des
vacances à forfait pour KLM. Les voyageurs pourront "composer
leurs propres vacances complètes avec un vol, un logement et,
éventuellement, une voiture de location, un transfert ou une activité",
rapporte la compagnie aérienne dans un communiqué de presse (...).
Erik van der Waard, propriétaire du groupe Internoord Travel et
président du partenariat Dutch Travel Alliance (...) "comprend les plans
de Transavia (...) car le secteur du voyage est en difficulté. L'argent
doit être gagné d'une manière ou d'une autre, et Transavia en a
apparemment besoin" (...). Les sites de voyage tels que
Airbnb, Expedia et Zoover proposent depuis longtemps des voyages
entièrement pris en charge, parce que les consommateurs
trouvent cela plus facile et parce que cela génère plus d'argent (...).
Ce processus s'est accéléré après la faillite de Thomas Cook l'année
dernière (...). Avec Transavia, il y a maintenant un
autre "concurrent en tête-à-tête", selon Van der Waard de la
Dutch Travel Alliance. Dans le même temps, les voyagistes sont
également clients de la compagnie aérienne et achètent beaucoup de
sièges d'avion. "Cela peut conduire à des conflits d'intérêts.
Nous avons investi beaucoup d'argent dans notre clientèle par le biais
de notre marketing", déclare M. Van der Waard. "Je n'ai pas envie de
partager notre clientèle avec Transavia pour le moment".
>
KLM schrapt loonsverhoging van 2,5% voor personeel (KLM renonce à une augmentation de salaire de 2,5% pour le personnel)
(source FD nl traduit avec Deepl) 12 août - KLM retire une
augmentation de salaire prévue de 2,5 % pour l'ensemble du personnel en
raison des problèmes financiers de la compagnie aérienne. La
Direction n'a
pas réussi à convaincre les syndicats de reporter l'augmentation
précédemment convenue au sein du CAO, et a maintenant suspendu
unilatéralement cet accord. KLM l'a signalé hier dans un
communiqué de presse. Les 33 000 employés recevront ce mois-ci la
dernière partie de l'augmentation salariale de 7 % convenue
précédemment. Mais la situation est alors complètement
différente de la réalité d'aujourd'hui", déclare KLM. L'entreprise perd
10 millions d'euros par jour, a reçu une aide de 3,4 milliards d'euros
du gouvernement néerlandais et ne pourrait pas se permettre une
augmentation de salaire. La décision envenime les relations avec
les syndicats. KLM entamera des négociations dans le courant du mois
afin de réduire les salaires de 20 % pour les employés qui gagnent plus
qu'un revenu modal (36 500 euros bruts par an). Cela fait partie des
accords conclus avec le gouvernement.
Nous envisageons d'aller
devant les tribunaux", déclare Jan van den Brink, membre du conseil
d'administration du FNV. Selon le syndicat, KLM viole le "contrat avec
les employés" en supprimant l'augmentation de salaire. KLM veut reporter
l'augmentation des salaires et l'intégrer dans les négociations sur les
réductions totales. Selon le FNV, les employés ayant un salaire moyen
inférieur ne seront pas épargnés, même si c'est ce qui est prévu dans
l'accord.
>
Flight attendant who retired after 59 years pens a love letter to Delta (Une hôtesse de l'air qui a pris sa retraite après 59 ans écrit une lettre d'amour à Delta)
(source Delta, traduit avec Deepl) 14 août - Le 15 mars 1961, Roberta Alpert, 19
ans, a enregistré son premier jour de travail en tant qu'hôtesse de
l'air. Aujourd'hui, 59 ans plus tard, elle dit au revoir à la compagnie
qu'elle a aimée pendant la plus grande partie de sa vie - mais pas
n'importe quel au revoir. En guise d'adieu final, Roberta a envoyé par
courrier électronique à Ed Bastian, PDG de Delta, à Joanne Smith,
vice-présidente exécutive et directrice du personnel, et à Allison Ausband, vice-présidente principale du service en vol,
une "lettre
d'amour" sincère à Delta, résumant une carrière débordante de souvenirs
et d'appréciation. Née à Boston, Roberta a commencé sa carrière
dans sa ville natale avec Northeast Airlines, qui a fusionné avec Delta
en 1972. Elle a assuré des vols intérieurs au départ de Boston pendant
près de 40 ans, ce qui lui a permis de rester chez elle et de s'occuper
de sa famille. Après le décès de sa mère en 1997, Roberta s'est
installée à New York pour servir Delta à l'international avant de
rentrer à Boston pour mettre fin à sa longue carrière. Au fil
des ans, la passion de Roberta pour Delta est venue du service aux
passagers du monde entier. "Les passagers sont des gens comme vous et
moi", a déclaré Roberta dans une interview. "Ils peuvent être distraits
par leur vie quotidienne, mais cela les arrête dans leur élan et leur
permet d'oublier leurs soucis lorsque vous leur offrez une expérience
spéciale et élevée à bord". Roberta ne sait que trop bien à quel
point le rôle d'une hôtesse de l'air peut être épuisant - en fait, le
total de ses miles de service équivaut à 50 voyages aller-retour sur la
lune ! Dans ces moments-là, Roberta s'encourageait elle-même et
encourageait les membres de l'équipage avec des conseils simples : "Il
suffit d'aimer les passagers et de jeter de la gentillesse dans l'avion
comme des confettis". Parfois, elle portait même un petit sac de
confettis en guise de rappel. "L'amour de Roberta pour
l'humanité est un incroyable reflet du véritable esprit du Delta. Alors
que nous travaillons tous pour redonner à Delta sa gloire, cet esprit
Delta et cette différenciation nous permettront d'être plus forts que
jamais", a déclaré Allison Ausband - Senior Vice President, In-Flight
Service. "Nous sommes sur les épaules de tant de grandes personnes de
Delta, comme Roberta, qui nous confient chaque jour cet "honneur d'aimer
nos clients"". Roberta a quitté Delta le
1er août, en compagnie de près de 17 000 de ses compatriotes, dans le
cadre des programmes de départ volontaire imposés par la pandémie
COVID-19. Aujourd'hui, à 78 ans, Roberta prévoit d'obtenir un diplôme en histoire de la musique dans
une école d'extension de Harvard.
>
Lufthansa annonce l'échec des négociations avec son personnel au sol
(source AFP) 14 août - Le groupe aérien Lufthansa, sauvé de la
faillite par l'État allemand, a annoncé jeudi avoir rompu
unilatéralement les négociations avec le syndicat Verdi sur les mesures
d'économie liées à la pandémie de Covid-19 pour le personnel au sol.
Verdi a qualifié cette décision prise à l'issue de 20 réunions sans
résultat de "gifle pour les salariés", selon sa vice-présidente,
Christine Behle, citée dans un communiqué. Une porte-parole de
Lufthansa, citée par l'agence dpa, a indiqué que les représentants
syndicaux étaient maintenant appelés à revenir à la table des
négociations avec de nouvelles propositions pour des réductions
significatives des coûts de personnel. Selon le groupe, les
quelque 600 millions d'économie proposés jusqu'à présent par le syndicat
ne suffiront pas à surmonter la crise sans précédent que l'entreprise
traverse. Lufthansa réclame des différentes catégories de
salariés des économies atteignant 20% des coûts de personnel, ce qui,
selon la porte-parole, représente dans le pire des cas une diminution de
18% du salaire brut. Le premier groupe aérien européen, dont
l'État allemand est devenu le principal actionnaire pour tenter de
sortir de l'ornière, prévoit de supprimer 22.000 emplois et son patron a
laissé planer en début de mois la menace de licenciements secs.
"Lufthansa reçoit des aides de l'État de plus de 9 milliards d'euros", a
fait valoir Christine Behle. "Il est par
conséquent absolument inacceptable que l'entreprise réclame des
réductions de salaires importantes sans en contrepartie proposer des
garanties d'emploi ou des mesures pour des suppressions d'emploi
socialement acceptables".
Huit mille salariés ont déjà quitté le groupe, principalement dans
d'autres pays que l'Allemagne et 75.000 employés étaient au chômage
partiel en juin alors que le trafic aérien n'a repris que lentement.
Un accord évitant des licenciements pour le personnel de cabine est
actuellement soumis au vote des salariés. Verdi représente
quelque 35.000 employés au sol.
>
Air Europa : prix de rachat revu à la baisse
(source Business Travel) 14 août - IAG avait conclu un accord pour racheter Air Europa
pour un montant d'un milliard d'euros en novembre 2019. Oui mais voilà
que depuis cette date l'épidémie de Coronavirus a tout changé dans le
secteur aérien qui est l'un de ceux qui a le plus souffert.
IAG
souhaiterait donc renégocier le prix de rachat à la baisse. La presse
espagnole parle ainsi d'un montant jusqu'à 50% inférieur au prix initial
soit au plus 500 millions d'euros. Par ailleurs IAG a posé ses
conditions pour un rachat. La compagnie aérienne espagnole souffre
actuellement de problèmes de liquidités ce qui menace sa survie à
moyen-terme. IAG souhaite que la situation financière d'Air
Europa soit assainie avant d'entrer au capital. Le gouvernement
espagnol négocie ainsi un place de secours public pour assurer la survie
de cette entreprise qualifiée de « stratégique ». Le
Ministère des Transports estime que cette vente à Iberia et à IAG est
important pour la concurrence du pays (...).
>
Easyjet se donne de l'air en revendant 23 avions
(source Trends Tendances) 14 août - EasyJet a vendu 23 appareils de
sa flotte pour 771 millions de dollars (650 millions d'euros).
La compagnie aérienne à bas coût britannique continuera cependant à les
utiliser dans le cadre d'un accord de leasing, a-t-elle annoncé
vendredi. Le programme de revente et leasing a permis à
easyJet
d'engranger 2,4 milliards de livres (2,65 milliards d'euros) depuis le
début de la crise sanitaire, a précisé la compagnie.
>
Tourisme - le géant allemand TUI à nouveau renfloué
(source Les Échos) 12 août - Le géant allemand du tourisme TUI n'en
finit pas de vaciller, du fait de l'atonie de la demande de voyages à
l'international. A tel point que l'État allemand doit à nouveau
renflouer ce poids lourd de Hanovre, qui s'affiche comme le numéro un
mondial de son secteur. TUI, qui a réalisé lors de son exercice
2018-2019 un chiffre d'affaires avoisinant 19 milliards d'euros pour 27
millions de clients environ, a annoncé mercredi qu'il allait bénéficier
de 1,2 milliard d'euros de concours publics supplémentaires, qui
s'ajoute à l'apport de 1,8 milliard, annoncé fin mars et effectué en
avril. Une fois de plus, la banque publique KfW est à la manœuvre.
TUI a conclu avec elle un accord qui augmente de 1,05
milliard d'euros la ligne de crédit de KfW, garantie par l'État
allemand. Cette mise à disposition de cash additionnel est notamment
conditionnée à l'émission d'une obligation convertible par le groupe
allemand pour un montant de 150 millions d'euros, celle-ci devant être
souscrite par le Fonds de stabilisation économique allemand.
Cette obligation convertible, à échéance six ans, représente une part
potentielle de 9 % du capital de TUI. En outre, l'obtention de ce paquet
financier implique le feu vert des détenteurs d'obligations déjà émises.
Une fois levées les deux conditions préalables, le groupe allemand
disposera au total - « à date » - de 2,4 milliards de facilités
financières. Le second apport permettra à TUI de
couvrir une baisse d'activité lors de la prochaine saison d'hiver
- une période en général peu porteuse -, et même au-delà courant 2021
dans l'hypothèse où les restrictions au voyage perdurent (...)
>
Le plan de soutien à l'aéronautique entre dans le concret
(source Les Échos) 11 août - Après les annonces début juin, le plan
de soutien à l'aéronautique entre dans le concret. Avec pour priorité
d'éviter la rupture d'un maillon stratégique de la chaîne de
sous-traitants. Mais aussi de renforcer la compétitivité de la filière
aéronautique française, en favorisant les rapprochements et les
opérations de consolidation. Sans oublier le soutien à l'innovation et à
la modernisation des entreprises. Côté innovation, le
gouvernement devrait dévoiler d'ici la fin de l'année, le résultat de
l'appel à projets lancé début juin, dans le cadre de la création d'un
fonds public d'investissement de 300 millions d'euros (dont 100 millions
en 2020) dédié à la modernisation de la filière aéronautique. Au total,
759 projets ont été déposés par des entreprises du secteur, afin de
bénéficier des aides publiques. Concernant le soutien aux
entreprises, le fonds « ACE Aéro Partenaires », porté sur les fonts
baptismaux le 28 juillet par le gouvernement et les industriels, s'est
également mis au travail sans tarder. Géré par ACE Management, filiale
du groupe de gestion d'actifs Tikehau Capital, et dirigé par l'ancien
directeur de la stratégie d'Airbus, Marwan Lahoud, ce fonds
d'investissement est doté d'une enveloppe de départ de 630 millions
d'euros, avec pour double mission d'éviter la disparition d'entreprises
stratégiques et de favoriser les regroupements. Plusieurs cas d'entreprises en
difficulté sont déjà « sur la table », indique une source proche du
dossier. Beaucoup d'autres sont attendus dans les prochaines semaines.
« Nous estimons qu'environ une cinquantaine d'entreprises du secteur
sont en sérieuse difficulté et pourraient avoir besoin d'un soutien
financier, mais il faut faire le tri entre celles qui ont un intérêt
stratégique et les autres ». Les ressources d'ACE Aéro restent
en effet limitées. « Sur les 630 millions d'euros, nous prévoyons d'en
consacrer environ 46 %, soit 290 millions d'euros, pour permettre aux
entreprises en difficulté de passer la crise, explique-t-on en interne.
Mais le plus gros sera consacré aux opérations de consolidation, qui
nécessitent des moyens plus importants sur une plus longue période ».
Toutefois, ACE Aéro ne se limitera
pas aux 630 millions d'euros déjà promis par l'État (pour 150 millions),
bpifrance (50 millions) et ses partenaires industriels (Airbus pour 116
millions, Safran pour 58 millions, Dassault et Thales pour 13 millions
chacun). Le fonds d'investissement Tikehau, qui s'est déjà engagé pour
230 millions d'euros, est déjà parti en quête de nouveaux investisseurs,
du côté des banques et des assureurs français et étrangers. « L'objectif
est de lever encore 370 millions d'euros d'ici la fin de l'année, auprès
d'investisseurs français et étrangers, afin d'atteindre, comme prévu, le
milliard d'euros. Ce qui nous permettrait de mobiliser jusqu'à 2,5
milliards d'euros de financements divers ». De quoi financer des
opérations de grande ampleur en France, mais aussi, au besoin, avec des
entreprises étrangères, afin de constituer des champions européens de
taille mondiale. Les possibilités ne manquent pas, que ce soit dans le
secteur des aérostructures, où plusieurs acteurs européens de premier
plan comme Latécoère, Stelia, Premium Aerotec courent encore après la
taille critique, que dans celui des pièces plus modestes, qui comptent
des centaines de PME.
Revue de presse
Boursière
>
Air France KLM : AlphaValue dégrade
(source Boursier com) 11 août - AlphaValue a abaissé de 'réduire' à
'vendre' sa recommandation sur la compagnie aérienne avec un objectif
ajusté à la marge de 3,4 à 3,43 euros. La valeur ne figure clairement
pas dans les petits papiers des analystes en ce moment. Selon le
consensus 'Bloomberg', seul un spécialiste conseille d''acheter' le
titre alors que 10 sont à 'conserver' et 12 à 'vendre'. L'objectif moyen
à douze mois est de 3,68 euros.
>
La Bourse de Paris rattrapée par les inquiétudes sanitaires (-1,89%)
(source AFP) 14 août - La Bourse de Paris glissait de 1,89% vendredi
à mi-séance, plombée par le retour en force des inquiétudes sanitaires
et de leurs impacts sur l'activité économique (...). Premier
sujet de craintes pour les investisseurs en Europe, "l'augmentation du
nombre de nouvelles contaminations de Covid-19 et les nouvelles
restrictions" qui peuvent en découler, selon Milan Cutkovic, analyste chez AxiCorp. Ainsi,
les voyageurs arrivant de France pour entrer au Royaume-Uni devront
observer à partir de samedi matin une quarantaine de deux semaines, a
annoncé jeudi soir le gouvernement britannique, Paris promettant une
"réciprocité". Les personnes arrivant des Pays-Bas sont aussi
concernées par cette restriction, à laquelle l'Espagne est soumise
depuis fin juillet (...). Les marques de la pandémie ont été
encore visibles à l'occasion de la publication du principal indicateur
de la consommation en Chine. Les ventes de détail ont continué de
baisser en juillet, alors que les experts anticipaient une légère
hausse (...). Le secteur du tourisme, comme le groupe hôtelier
Accor (-3,13% à 24,41 euros), ou l'aérien, avec une perte de 2,84% pour
Airbus à 71,22 euros et 4,96% à 3,85 euros pour Air France-KLM subissent
un net repli après l'annonce britannique.
L'article Bonus
>
Tout savoir sur l'hydrogène en quatre questions
(source Les Échos) 9 juillet - L'hydrogène, mis aujourd'hui sur le
devant de la scène pour lutter contre le réchauffement climatique, peut
être produit de différentes façons, et il n'est pas toujours « vert ».
L'utilisation massive de ce gaz à l'heure actuelle est même tout le
contraire puisqu'il est issu d'énergies fossiles, surtout le gaz
naturel. 1 - L'hydrogène est-il « propre » ?
La
conversion du gaz naturel en hydrogène génère du CO2 ; l'hydrogène
obtenu de cette façon est donc qualifié de « gris ». Cette forme
d'hydrogène est la seule qui soit utilisée à grande échelle aujourd'hui
(70 millions de tonnes sont produites par an). Il est utilisé dans le
raffinage - il permet de réduire le taux de soufre des carburants -, et
dans l'industrie chimique, pour produire de l'ammoniac et des engrais.
L'hydrogène dit « bleu » est obtenu lorsque le CO2 émis est capté puis
réutilisé ou stocké. La technologie du captage et du stockage de carbone
est au point mais son utilisation reste balbutiante. Enfin,
l'hydrogène « vert » est produit à partir d' énergies renouvelables .
L'électricité produite par des éoliennes ou des panneaux solaires est
transformée, avec de l'eau, par un processus d'électrolyse. Aucun gaz à
effet de serre n'est alors émis. Outre les usages industriels
existants, l'hydrogène peut aussi être directement injecté dans le
réseau de gaz naturel pour le verdir, mais en faible quantité car il est
corrosif. 2 - A quoi peut servir l'hydrogène ?
L'intérêt de l'hydrogène « bleu » et surtout « vert », dont la
production est encore marginale, c'est qu'ils permettent de décarboner toute une série de
secteurs pour lesquels la réduction des émissions de CO2 s'avère
difficile. C'est le cas du transport sur longue distance (il peut
notamment alimenter une pile à combustible qui propulsera une voiture ou
un train), de la chimie, du raffinage ou encore de la sidérurgie.
« Il peut aussi aider à améliorer la qualité de l'air et à renforcer la
sécurité énergétique » des pays qui n'ont pas de ressources
d'hydrocarbures, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
3 - Pourquoi l'hydrogène est-il l'ami des énergies
renouvelables ? L'hydrogène peut être stocké en grandes
quantités, ce qui n'est pas encore le cas de l'électricité, malgré les
progrès du stockage par batteries. L'hydrogène vert peut ensuite être
reconverti en électricité, jouant ainsi un rôle crucial dans la
perspective du développement massif des énergies renouvelables.
Les énergies éolienne et solaire
sont par nature intermittentes et non pilotables : le soleil ne brille
pas 24 heures sur 24 et le vent ne souffle pas toujours. L'hydrogène
permettra de stocker l'électricité produite en excédent à certains
moments (le prix du courant est alors très faible, voire négatif)
et de
la restituer ultérieurement. « L'hydrogène semble prometteur pour
devenir l'option de stockage de l'électricité à bas coûts pendant des
jours, des semaines ou même des mois », estime l'AIE. 4 -
Combien coûte l'hydrogène ? L'un des défis à relever est celui
des coûts. La production d'hydrogène vert avec un électrolyseur coûte
aujourd'hui jusqu'à 5 euros le kilo, souligne la Commission européenne,
contre 2,50 euros pour l'hydrogène « bleu » (avec capture du carbone) et
seulement 1,50 euro pour l'hydrogène « gris » (produit à partir de gaz
naturel). Le Conseil de l'hydrogène, qui rassemble les grands
industriels du secteur, estime qu'on peut diviser le coût de l'hydrogène
« vert » de plus de moitié d'ici à 2030. A deux conditions : déployer
les électrolyseurs de façon massive pour faire baisser leur coût (90
gigawatts, l'équivalent de 90 réacteurs nucléaires) et faire baisser
significativement le prix de l'électricité renouvelable grâce au
développement de l'éolien en mer. Même dans ce scénario, beaucoup
estiment que l'hydrogène ne pourra pas vraiment décoller sans une taxe
sur le carbone.
Fin de la revue de presse
> Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,68 euros en clôture lundi
17 août. Elle est en baisse de -9,6% sur une semaine.
L'évolution de la situation sanitaire et les annonces par la
Grande-Bretagne de l'instauration d'une quatorzaine pour les passagers
en provenance de la France et des Pays-Bas expliquent cette baisse.
Elle se rapproche de son plus bas historique, 3,055
euros le
14 juin 2012. Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,43 euros.
Je ne prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au
début de la crise sanitaire. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
stable à 45$. Depuis deux mois, il varie très
peu. Au début de l'épidémie de
coronavirus, il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
Pour retrouver les dernières revues de presse du lundi, c'est
ici
Si vous appréciez cette revue de presse, faites la
circuler.
Les nouveaux lecteurs pourront la recevoir en
me communiquant l'adresse
email de leur choix.
|
François Robardet
Administrateur Air France-KLM représentant les
salariés actionnaires PNC et PS. Vous pouvez me retrouver sur mon
compte twitter @FrRobardet
Cette revue de presse traite de sujets
liés à l'actionnariat d'Air France-KLM. Si vous ne voulez plus
recevoir cette lettre/revue de presse,
[désabonnez-vous]
Si vous préférez recevoir la revue de presse sur une autre adresse,
merci de me l'indiquer. Pour me joindre :
message pour François Robardet.
10623 personnes reçoivent cette revue de presse en direct
|