N°776, 5 octobre 2020
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La Revue de Presse du lundi
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Vers une fin d'année plus mauvaise que prévu pour le transport aérien
(source Le Journal de l'Aviation) 29 septembre - Présentant le bilan
du transport aérien pour le mois d'août, l'IATA a confirmé à son tour le
ralentissement qui a frappé l'industrie lorsque le nombre de cas de
malades de la Covid-19 a repris son ascension. L'association de
compagnies aériennes se montre désormais « moins optimiste »
au sujet du
trafic d'ici la fin de l'année. Elle considère qu'en décembre il ne sera
plus en baisse de 55% par rapport à la même période de 2019 (prévision
du mois de juillet) mais de 68%. « Nos prévisions à long terme ne
changent pas, nos inquiétudes se portent plutôt sur les prochaines
semaines et les prochains mois », a précisé Brian Pearce, chief
economist de l'IATA.
(...) Comme
depuis quelques mois, les signes de reprise concernent principalement
les marchés intérieurs, avec de très fortes disparités selon les pays.
Le marché russe, notamment stimulé par de fortes baisses des tarifs,
a
retrouvé son niveau de 2019 et le marché chinois poursuit sa
progression, tandis que le marché australien stagne à -90% et que les
États-Unis et le Japon restent faibles (-70%). Cependant,
(...) « l'amélioration s'est plus ou moins arrêtée au mois
de septembre », regrette Brian Pearce. Il constate que durant les six
dernières semaines - ce qui correspond à la reprise de l'épidémie et au
rétablissement en ordre dispersé de restrictions de voyage - il n'y a
pas eu d'amélioration sur les secteurs domestiques et qu'un déclin
s'était amorcé là où le trafic international avait pu redécoller.
En parallèle, si la confiance des entreprises semble être revenue, celle
des consommateurs reste au plus bas. Ainsi, les réservations
pour le quatrième trimestre (...) sont
inférieures de 76% à 81% au quatrième trimestre par rapport à l'année
dernière (au lieu de 66% à 73% sur le troisième trimestre). L'IATA reconnaît qu'un phénomène croissant de réservation à la dernière minute
joue mais s'inquiète d'un sondage qu'elle a réalisé auprès de passagers,
qui indique que la moitié d'entre eux ne prendra pas l'avion cette
année.
En ce qui concerne l'activité cargo, elle
continue de
s'améliorer (la demande a gagné 1,8 point par rapport à août)
mais reste
fortement entravée par le manque de capacités entraîné par
l'immobilisation de la flotte passagers (les soutes transportant
habituellement 50% du fret aérien). (...) En revanche, le secteur risque de perdre des parts de
marché, la haute saison commençant dans les prochaines semaines.
>
Air France a vu ses revenus baisser de 70% en août, dit sa directrice générale
(source Reuters) 30 septembre - Air France a subi une perte de
revenus de 70% au mois d'août et n'a rempli qu'environ 30% de ses avions
sur les vols intercontinentaux, déclare sa directrice générale Anne
Rigail dans une interview au Corriere della Sera publiée mercredi.
La compagnie aérienne, qui appartient au groupe franco-néerlandais Air
France-KLM (PA:AIRF), continue de brûler environ 10 millions d'euros de
trésorerie par jour "mais travaille à limiter ses pertes", ajoute Anne
Rigail. "En août, nous avons volé à 70% de la capacité de l'an
dernier sur les trajets nationaux, à 55% sur les moyen-courriers (en
particulier l'Italie, la Grèce, l'Espagne et le Portugal), tandis qu'à
cause des différentes restrictions dans les pays, le segment
intercontinental n'est pas allé au-delà de 30%. Le tout avec des taux de
remplissage plus bas et des revenus en baisse de 70%", précise Anne
Rigail dans cet entretien. "Avant l'été, nous avions prévu une
reprise graduelle pour arriver à 70% de l'activité à décembre. Mais
en
septembre, nous avons constaté que les réservations touristiques avaient
chuté et nous ne notons aucune reprise du trafic en classe business."
Anne Rigail, qui a formé une nouvelle alliance transatlantique avec
Delta Airlines et Virgin Atlantic, invite par ailleurs Alitalia, en
passe d'être renationalisée, à rejoindre ce nouveau groupe.
"Alitalia est un partenaire de longue date et nous leur proposons de
rejoindre la coentreprise en tant que membre associé. Je veux maintenir
une relation forte avec la compagnie", déclare Anne Rigail, tout en
écartant tout investissement dans Alitalia.
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Bij de onvermijdelijke volgende steunronde voor KLM wordt het pas echt moeilijk (Avec l'inévitable prochain cycle de soutien à KLM, cela devient vraiment difficile)
(source FD) 2 octobre - Quelques heures avant l'échéance, KLM a
soumis le plan de relance demandé au ministère des finances
jeudi soir. Le syndicat des pilotes a été le dernier des huit syndicats
à
accepter une réduction de salaire. Si la proposition (...) est approuvée par le ministre Hoekstra et la Chambre des
représentants, KLM recevra 3,4 milliards d'euros de prêts garantis par
l'État pour survivre.
Cependant, le prochain obstacle apparaît déjà
(...). KLM veut obtenir plus
d'argent. Une équipe d'arithméticiens et de juristes
travaille
depuis plusieurs semaines au siège de la compagnie aérienne sur la
mission suivante : combien d'argent doit obtenir KLM pour augmenter son
capital. Nous travaillons avec trois à cinq scénarios économiques, qui
vont d'une brève et grave récession à une profonde récession. C'est en
partie une supposition, car personne ne sait à quelle fréquence le virus
paralysera la société. Au
départ, le mois de mai de l'année prochaine avait été retenu comme date
cible pour une émission d'actions non seulement pour KLM, mais pour
l'ensemble d'Air France-KLM. Avec la deuxième vague en plein essor et un
verrouillage imminent, il se pourrait bien qu'il faille le faire plus
tôt. Une fois les calculs effectués, la question reste de savoir quel
montant est acceptable pour l'Assemblée, et dans quelles conditions. Les
prêts et le plan de recouvrement ont été "relativement faciles", selon
une personne impliquée, sous réserve d'anonymat. Maintenant, ça devient
vraiment difficile. C'est cette dimension politique qui
complique les choses, d'autant plus que cette fois il ne s'agit pas de
prêts mais de capital social à risque. Chez KLM, on craint que le
soutien à l'entreprise ne fasse partie de la bataille électorale qui va
éclater dans les prochains mois. On s'attend à ce que les
parties imposent certainement des conditions supplémentaires à une
injection de capital avec des fonds publics (...) Le
ministre peut faire impression en renforçant la position de KLM au sein
de la combinaison franco-néerlandaise de l'aviation. Ceci est une
réponse au sentiment nationaliste de la Chambre des représentants, où le
PVV, entre autres, a demandé une enquête sur une scission de KLM. La
sauvegarde de la position de KLM a également été la principale raison
pour laquelle le ministre a pris une participation importante dans Air
France-KLM au début de 2018. Toutefois, Hoekstra aura besoin de
la coopération du gouvernement français pour y parvenir. (...) En vain, Hoekstra a tenté de négocier un droit de
veto pour l'auditeur qui, au nom de l'État néerlandais, veillera à ce
que les milliards de prêts profitent exclusivement à KLM. La tentative
d'obtenir un siège supplémentaire pour les Pays-Bas au sein du conseil
d'administration de la société mère Air France-KLM a également échoué.
Ce que Hoekstra a obtenu, c'est la garantie des Français qu'aucune ligne
du réseau ne sera déplacée de l'aéroport de Schiphol à l'aéroport
Charles de Gaulle pendant les cinq prochaines années. Hoekstra peut bien sûr menacer de ne pas participer à une émission
d'actions.
Mais cela ne mettra pas la pression sur Paris. Le ministre a déclaré à
plusieurs reprises que la survie de KLM est d'une importance vitale pour
l'économie néerlandaise. Ainsi, si les Français participent à une
émission, Hoekstra ne peut pas être laissé pour compte. Dans le cas
contraire, il existe une menace de dilution énorme des intérêts
néerlandais (...). Comme les problèmes d'Air France et de
KLM deviennent de plus en plus importants à cause de la Covid-19, M.
Smith aura plus d'arguments pour intégrer ou centrer les activités des
deux compagnies au siège social à Paris. Dans cette optique, Hoekstra
peut essayer de garantir la situation actuelle. Ne renforcez donc pas la
position de KLM, mais empêchez sa position de s'affaiblir. La seule
question est de savoir comment faire passer cela pour une victoire dans
l'arène politique de La Haye.
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British Airways renonce à licencier ses salariés pour les réembaucher à moindre prix, ...mais baisse leur salaire
(source La Tribune) 1er octobre - Pas de « fire and rehire »
("licencier puis réembaucher") chez British Airways. Fortement critiquée
au Royaume-Uni, la compagnie aérienne britannique a renoncé à licencier
les personnels navigants commerciaux et les personnels au sol qu'elle
comptait conserver pour ensuite les réembaucher avec des contrats moins-disant.
Bien que légal en Grande-Bretagne, ce procédé a provoqué un tollé
Outre-Manche, avec des critiques extrêmement sévères d'une grande partie
de la classe politique. En juin, des députés de la commission Transports
de la Chambre des Communes avaient notamment qualifié British Airways de
"honte nationale pour tenter de tirer profit de la pandémie afin de
réduire les conditions de travail de son personnel". Plus de 30.000
personnes étaient concernées par le "fire and hire". Après avoir décidé
de baisser leur salaire de 20%, les pilotes n'étaient pas concernés par
cette mesure. Pour rappel, British a également supprimé de 12.000
postes. Pour baisser sa masse
salariale, la compagnie aérienne a préféré jouer la carte de la
négociation. (...) Un accord avec les syndicats des
personnels navigants commerciaux (PNC) a été trouvé pour baisser la
rémunération des hôtesses et stewards de 15% en moyenne (salaire de
base, indemnités de repas...), sauf pour les plus bas salaires qui
conserveront leur rémunération. En comparaison, le projet « fire and
rehire » prévoyait une baisse du salaire de base de 20%. Mais les coups
de rabot sur les différentes indemnités qui accompagnent la paye des
navigants entrainaient une baisse de rémunération plus lourde encore.
Pour certains PNC, la diminution pouvait aller jusqu'à 40%. Pour
autant, même dans l'accord, certaines catégories de PNC vont laisser
beaucoup plus de plumes que les autres. Il s'agit des chefs de cabine
principaux. Et plus précisément les plus anciens, entrés dans la
compagnie avant 2011 (à partir de cette date, les PNC ont été embauchés
avec des salaires plus bas). Avec la baisse d'activité, beaucoup parmi
eux vont perdre leur rang pour revenir à celui d'hôtesses ou de
stewards, entraînant une chute de rémunération de l'ordre de 30 à 35%.
Quand l'activité reviendra, ils pourront reprendre leur poste de chef de
cabine principal avec le salaire qui l'accompagne, amputé de 15%.
Les anciens contrats devraient voir leur rémunération gelée jusqu'à la
fin de leur carrière, tandis que les PNC engagés après 2011 continueront
de bénéficier d'une augmentation annuelle. Si elle maintient trois
contrats différents au sein de la population PNC, la compagnie va
désormais mélanger les différents PNC à bord des avions, quel que soit
le type de contrat. Une petite révolution. Jusqu'ici, ils étaient
séparés pour éviter les tensions liées aux différences de traitement.
Par ailleurs, chaque PNC pourra voler à la fois sur moyen et
long-courrier. Si la direction a réussi à se mettre d'accord
avec les PNC, elle n'a pas pour l'heure trouvé de terrain d'entente avec
les syndicats de personnels au sol.
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Ryanair pourrait commander jusqu'à 200 B737 MAX !
(source Boursier) 2 octobre - Le trafic de Ryanair est reparti à la
baisse en septembre. 5,1 millions de personnes ont voyagé avec la
principale compagnie à bas coûts européenne le mois passé, un repli de
64% sur un an. Le groupe irlandais, qui a opéré 53% de son programme par
rapport à la 'normale', a vu son coefficient d'occupation atteindre 71%
sur la période. Par ailleurs, 'The Independant' se fait l'écho
d'une drôle de rumeur ce matin. Selon le quotidien britannique en ligne,
Ryanair pourrait commander entre 150 et 200 Boeing 737 MAX d'ici la fin
de l'année. Le site, qui ne cite pas ses sources, précise qu'un tel
accord se chiffrerait à 15,9 milliards d'euros au prix catalogue. La
commande serait constituée d'un mix de MAX 200 et de MAX 10. Ryanair a
l'habitude de profiter des crises sectorielles pour acheter de nouveaux
appareils afin de bénéficier de meilleures conditions d'achat.
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TAP Air Portugal accuse des pertes de 582 millions d'euros au 1er semestre
(source AFP) 28 septembre - TAP Air Portugal a subi des pertes de 582
millions d'euros au premier semestre 2020 en raison de la pandémie de
Covid-19, qui a paralysé le transport aérien mondial, a annoncé lundi
soir la compagnie aérienne. La TAP, qui
doit présenter d'ici décembre un plan de restructuration pour recevoir
une aide publique pouvant atteindre 1,2 milliard d'euros, a vu
son nombre de passagers chuter de 62%, à 3 millions contre 4,9
millions de passagers sur les six premiers mois de 2019 (...)
En juin, la Commission européenne a
autorisé l'État portugais à sauver la TAP grâce à un prêt pouvant
atteindre 1,2 milliard d'euros, qui sera assorti d'un plan de
restructuration. Pour pouvoir venir en aide à la compagnie, le
gouvernement socialiste a dû parvenir à un accord pour permettre à
l'État de porter sa participation au capital de la TAP de 50 à 72,5%, en
rachetant la moitié du consortium privé Atlantic Gateway qui appartenait
à l'homme d'affaires américain David Neeleman, pour 55 millions d'euros.
Le Portugais Humberto Pedrosa, ancien associé de M. Neeleman et
patron du groupe de transport routier et ferroviaire Barraqueiro,
conserve 22,5% du capital tandis que les salariés gardent leur
participation de 5%.
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Latam à 26% de ses capacités opérationnelles en octobre
(source AFP) 29 septembre - Latam, la plus grande compagnie aérienne
d'Amérique latine, ébranlée par la pandémie de Covid-19,
a annoncé ce
mardi qu'elle atteindrait en octobre au mieux 26% de ses capacités
opérationnelles avec 440 vols par semaine. (...) La compagnie chilo-brésilienne, dont un
tribunal des faillites américain a approuvé mi-septembre un plan de
sauvetage de 2,45 milliards de dollars, mise sur la reprise du trafic
aérien international le 1er octobre au Pérou, l'un des plus importants
hubs de la compagnie en Amérique latine, pour accroître de 40% le nombre
de vols opérés par rapport à septembre. (...) Latam, qui a
enregistré une baisse de 75,9% de ses recettes au deuxième trimestre, a
progressivement relancé ses liaisons internationales depuis juin, mais
la crise a forcé la compagnie à supprimer 12.600 emplois.
(...) Après l'approbation du plan de sauvetage, la compagnie doit
désormais présenter un plan de réorganisation qui devra être approuvé
par le tribunal des faillites.
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Le chef de la FAA est satisfait du Boeing 737 MAX qu'il a lui-même piloté
(source La Tribune) 1er octobre - Lui-même pilote, Steve Dickson, le
directeur de la direction de l'aviation civile américaine (FAA), s'est
déclaré satisfait du B737 MAX qu'il a piloté ce mercredi à l'occasion
d'un vol d'essai de deux heures. Une étape importante dans le processus
de recertification de l'appareil cloué au sol depuis mars 2019 pour des
raisons de sécurité. L'avion pourrait reprendre du service d'ici à la
fin de l'année.
(...) Steve Dickson s'est en effet déclaré satisfait de la performance de l'appareil qu'il a
piloté après avoir suivi la nouvelle formation pour les pilotes
recommandée par un panel de représentants de diverses agences de
régulation de l'aviation, d'abord en ligne puis dans un simulateur.
(...) Mais, a-t-il aussitôt
ajouté, "nous ne sommes pas encore arrivé à la fin du processus" de re-certification
de l'appareil. Pour reprendre du service, les modifications apportées à
l'appareil doivent être certifiées, notamment celles concernant le
logiciel anti-décrochage MCAS, pointé du doigt dans les deux accidents.
Quand le B737 MAX aura
reçu le feu vert pour reprendre ses vols, les compagnies devront ensuite
procéder aux modifications demandées sur les appareils qu'elles
utilisent et dispenser les formations requises. Steve Dickson n'a pas
souhaité s'avancer sur le calendrier, mais la semaine dernière, Patrick
Ky, le directeur de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA),
a déclaré qu'il pourrait donner son feu vert technique "courant
novembre", ce qui pourrait conduire à un retour en service du 737 MAX
"d'ici la fin de l'année".
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Covid-19 : l'aéroport de Roissy se prépare à l'arrivée d'un vaccin
(source RTL) 1er octobre - Les premiers vaccins contre le
coronavirus sont attendus pour le premier semestre 2021. Mais
en parallèle, les compagnies aériennes et les logisticiens
s'organisent déjà pour organiser leurs transports. À l'aéroport Roissy
Charles de Gaulle, tous les acteurs de la filière ont déjà
commencé à se réunir dans cette perspective. Au terminal
fret d'Air France KLM, les fournisseurs de containers pour produits
pharmaceutiques s'organisent. Les vaccins doivent en effet être
conservés dans une chambre froide. "C'est peut-être le produit
le plus sensible à transporter en ce moment", déclare Patrick Van de Weghe, directeur commercial France d'Envirotainer,
l'une des entreprises qui fabriquent ces containers. Les containers
peuvent avoir une autonomie d'environ 1000 heures, entre 2 et 8 degrés
maximum. Et ils servent déjà, notamment pour envoyer des vaccins
antigrippaux à travers le monde. Un suivi en temps réel est
assuré dans le centre de contrôle cargo, avec des courbes de
températures et des relevés systématiques. Mais ces plus de 6.000
containers ne suffiront peut-être pas si un vaccin est bel est bien
lancé. Les entreprises tentent donc d'anticiper les besoins. "Il faut
avoir le bon container au bon endroit et au bon moment", explique
Patrick Van de Weghe. Dans la zone cargo de l'aéroport, trois
autres fournisseurs de containers pharmaceutiques s'organisent eux aussi
pour que le plus grand nombre de conteneurs réfrigérés soient
disponibles dès l'an prochain. Air France KLM assure
travailler "avec tous les laboratoires". Mais le transport des
vaccins a un coût : rien que pour louer un container d'environ 30.000
doses, compter entre 5 et 10.000 euros. Un montant relativement peu
élevé quand on sait qu'une cargaison peut valoir plusieurs millions
d'euros. (...) Dès l'annonce d'une date de sortie d'un vaccin,
la chaîne logistique devrait donc se mettre en route
pour importer, exporter, ou faire transiter les précieuses marchandises.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 2,997 euros en clôture lundi
5 octobre. Elle est en très légère hausse (+0,66%) sur une semaine,
après trois semaines consécutives de forte baisse.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,24 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en baisse de 1$ à 41$. Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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