N°778, 19 octobre 2020
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La Revue de Presse du lundi
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Avec la crise, l'État actionnaire devient l'État pompier pour les entreprises stratégiques (Air France-KLM, SNCF...)
(source La Tribune) 16 octobre - Avec la crise, les
orientations actionnariales de l'État ont changé. La valeur patrimoniale
des entreprises de son portefeuille s'écroulant, le temps des cessions
de participations a laissé place à des interventions d'urgence pour
sauver des entreprises stratégiques fragilisées par la crise. Une
vingtaine d'entre elles ont été identifiées par l'Agence des
Participations de l'État (APE) et sont surveillées comme le lait sur le
feu. En cas de besoin de liquidités, elles pourront être aidées
rapidement comme l'ont été dès le printemps dernier Air France et
Renault. Résultat :
simplifiée en 2017, la doctrine de l'APE en matière d'investissements a
été revue. Alors qu'elle consistait pour l'État à rester au capital de
trois catégories d'entreprises (celles relevant de la souveraineté comme
la Défense et le nucléaire, les grandes entreprises de services publics
et enfin les entreprises pour lesquelles un soutien était nécessaire,
comme Dexia et PSA dans le passé), elle se concentre aujourd'hui sur
deux types d'entreprises, a indiqué ce jeudi Martin Vial, le commissaire
aux participations de l'État, lors d'une rencontre avec la presse :
"celles dont le modèle est profondément et durablement impacté ou
modifié par le Covid-19" comme le sont Air France, ADP ou la SNCF, et
"celles qui ont certes été très frappées par le Covid, mais dont le
modèle économique n'est pas remis en cause, comme le secteur
automobile", a-t-il expliqué. Pour les entreprises de la première catégorie, l'État est prêt à jouer
les pompiers. Sa politique actionnariale se focalisera sur "des
opérations de sauvetage", en "renforçant les fonds propres des
entreprises qui les ont perdus", et en accompagnant "leur changement de
stratégie pour que leur modèle économique puisse rester résilient", a
précisé le directeur de l'APE. Ainsi, des opérations de
renforcement de fonds propres sont prévues pour Air France-KLM, lequel a
déjà bénéficié au printemps d'un prêt d'actionnaire de 3 milliards
d'euros de l'État français et d'une garantie de l'État sur un prêt
bancaire de 4 milliards. Mais aussi pour la SNCF. "Le modèle
économique d'Air France-KLM est affecté de différentes manières. La
clientèle Premium a quasiment disparu et, avant qu'elle ne revienne de
façon massive, il risque de s'écouler du temps, car cette clientèle ne
voyage plus. Deuxième évolution, la crise du Covid a aussi renforcé les
demandes en matière environnementales. Le groupe s'est endetté de
manière massive. A la fin du jour, il faudra bien renforcer les fonds
propres du groupe. La très bonne nouvelle est que ces plans de soutien
abondent la capacité de liquidités de l'entreprise, et il n'y a pas de
sujets (de trésorerie, NDLR) urgent à court terme", a expliqué Martin
Vial, en précisant que ces soutiens publics auront un impact sur la
gouvernance du groupe. Pour rappel, celle-ci est extrêmement
compliquée depuis l'arrivée brutale début 2019 de l'État néerlandais
dans le capital d'Air France-KLM à hauteur de 14%, au niveau de ce la
participation de l'État français. Avec cette opération, les Néerlandais
revendiquent davantage de droits au sein du groupe pour peser sur ses
décisions. "Très clairement, le poids relatif de l'État français
et néerlandais dépendra in fine de l'effort financier fait par les uns
et les autres. Dans le renforcement des fonds propres qui sera discuté
avec l'entreprise, l'intervention que l'État français et que l'État
néerlandais pourront faire déterminera in fine l'évolution de la
gouvernance", a ajouté le commissaire de l'APE. L'aide de la
France à Air France a été au printemps le double de celle des Pays-Bas
(3,5 milliards d'euros). Selon des analystes, le groupe aura besoin
entre 3 et 5 milliards d'euros d'argent frais d'ici à un an.
La SNCF fera également
l'objet d'un renforcement de fonds propres. Moins d'un an après avoir
repris 25 milliards d'euros de la dette de la SNCF, la seconde tranche
de 10 milliards d'euros en 2022 n'est pas remise en cause. Les
contreparties demandées par l'État à l'entreprise non plus. Elles sont
toujours "pertinentes et valides", selon Martin Vial.
" La SNCF doit pouvoir dégager des cash flow libres positifs au niveau
du groupe à partir de 2022 et avant 2025 pour ce qui concerne SNCF
réseau. Ces deux rendez-vous sont maintenus dans le travail de
renforcement des fonds propres et de soutien financier sur lequel nous
travaillons avec la SNCF", a-t-il rappelé (...).
Pour pouvoir mener à bien ces sauvetages, l'APE dispose d'une
enveloppe de 20 milliards d'euros votée par le Parlement, "une force de
frappe extraordinaire", selon Martin Vial. Cette manne sera "utilisée au
fur et à mesure des besoins des entreprises, pas seulement du
portefeuille mais aussi d'autres qui souhaiteraient le soutien de
l'État", a précisé le Commissaire de l'APE. Il pourra intervenir dans le
cadre de l'assouplissement provisoire des règles européennes en matière
d'aides d'État. Pour la deuxième catégorie d'entreprises dans
lequel l'État continuera d'investir, c'est-à-dire celles qui souffrent
mais dont le modèle économique n'est pas remis en cause, il pourra y
avoir, selon Martin Vial, "des soutiens financiers ponctuels, mais
surtout des soutiens pour du redéploiement, car ces crises ont toujours
des périodes de reconcentration et notre objectif est que les
entreprises de notre portefeuille soient plutôt des consolidateurs
plutôt que des consolidés." (...)
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Overheid hoeft KLM niet te redden (Le gouvernement n'a pas à sauver KLM)
(source De Volkskrant traduit avec Deepl) 14 octobre - Kees Cools -
ancien professeur de finance d'entreprise et de gouvernance et chercheur
à l'université de Tilburg.
Après les 3,4 milliards d'euros de prêts (garantis par l'État) pour KLM,
le ministre des finances Hoekstra veut maintenant parler du renforcement
des fonds propres de KLM. KLM doit-elle être sauvée ? Si possible, mais
pas par le gouvernement. (...) KLM n'est pas vitale pour l'économie
néerlandaise. Si KLM doit être sauvée, il en va de même pour des
dizaines, voire des centaines d'autres entreprises. De
plus, la faillite est indépendante de la viabilité d'une entreprise.
Après une éventuelle faillite, KLM pourrait redémarrer, ou bien les
avions, les redevances d'atterrissage et d'autres actifs pourraient être
achetés par d'autres compagnies aériennes. (...) Que se
passe-t-il en politique ? Pourquoi ne pas laisser le marché faire son
travail et dépenser ces milliards de manière significative ailleurs ?
(...) Ogem, Fokker, DAF, V&D, Imtech (22
000 employés, en faillite en 2014), DSB Bank, KPN et Hema, aucun
d'entre eux ne pouvait compter sur le soutien du gouvernement. Pourquoi
les dizaines de milliers d'employés de ces entreprises ont-ils moins de
valeur aux yeux des politiciens de La Haye que les employés de KLM ?
Pourquoi le ministre Hoekstra dit-il à propos du sauvetage de KLM que
"nous faisons tout cela pour sauver l'entreprise et préserver autant
d'emplois que possible" et non pas d'autres entreprises ? Peut-être que
plus d'emplois peuvent être sauvés ailleurs avec moins d'argent.
Dans les cercles de La Haye, le ministère des
infrastructures et de la gestion de l'eau est appelé "le ministère
bleu". Les aides d'État maintiennent "notre fierté bleue dans l'air", a
déclaré le ministre Van Nieuwenhuizen. De plus, non seulement KLM, mais aussi
l'ensemble du secteur de l'aviation - en tant que grand pollueur,
d'ailleurs - sont favorisés et injustement subventionnés, avec une TVA
nulle sur les billets, des accises nulles sur le carburant (...), le secteur
ne participe pas à l'accord de Paris sur le climat et ne paie pas de
taxe sur le CO2. Nous voyons deux problèmes. Premièrement, il
n'y a pas de défaillance du marché et pourtant le gouvernement
intervient. Avec des milliards. C'est une forme coûteuse d'échec du
gouvernement. Et deuxièmement, KLM est traitée à tort comme
(...) étant vitale pour notre économie. La première apparaît
comme une naïveté ou une ignorance, un réflexe de sauvetage ? Le second
est un tabou majeur à la Chambre des représentants à La Haye. En
se basant sur une sorte de vision étroite, La Haye a pris les mauvaises
décisions. Plus des émotions primaires et des sentiments de l'instinct
bleu que de la rationalité économique et du bon sens. Il est important
de mener ce débat dans toute sa netteté et de remettre La Haye sur la
voie de la rationalité (économique). Il existe des défis sociaux
majeurs (éducation, climat, coronavirus, fracture sociale croissante, etc.)
où le rôle du gouvernement est indispensable et où des milliards sont
impliqués. Il devrait plutôt laisser le marché faire son travail.
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Topman Transavia: ‘De diepte van de crisis laat zich moeilijk raden’ (PDG de Transavia : "La profondeur de la crise est difficile à deviner")
(source Het Financieele Dagblad traduit avec Deepl) 18 octobre - Transavia
NL espérait dépasser la limite d'un milliard d'euros de
chiffre d'affaires cette année, mais la crise de la Covid-19 a fait que
ce scénario de croissance a pu être rapidement abandonné. Cette année a été marquée par le code orange, le soutien du
gouvernement et une forte baisse d'activité. "C'est une véritable montagne
russe", déclare le PDG Marcel de Nooijer. (...)
Transavia NL (...) a lancé un essai dans le
cadre duquel les passagers peuvent se faire livrer à bord un repas
spécial par un traiteur (...). C'est l'un des moyens par
lesquels Transavia NL tente de se sortir de la crise. (...) Transavia NL, qui
emploie 2200 personnes à temps plein, a eu recours aux aides d'état pour
diminuer le coût du travail. Les investissements prévus ont été
reportés et 150 travailleurs flexibles ont été renvoyés chez eux. (...)
La compagnie a également abandonné un projet de location de
quatre avions. Transavia NL vole actuellement à
35 % de sa capacité. De plus en plus de pays relèvent du code orange et
ne sont plus accessibles pour les voyages non nécessaires. (...)
Le
gouvernement offre à la société mère de Transavia, KLM, un soutien
financier en échange d'une restructuration. Comment Transavia NL progresse-t-elle
dans les négociations ? Nous sommes toujours en
train de négocier un plan de restructuration. Un accord a été conclu
avec le personnel au sol et le personnel de cabine. Nous sommes en train de discuter des conditions d'emploi avec les plus de 600
pilotes de Transavia NL. Je n'attends pas de licenciements, mais il est
difficile de mesurer la profondeur de la crise. J'espère une reprise en
2023 ou 2024, mais j'ai déjà été trop optimiste.
Pourquoi
Transavia NL va-t-elle proposer des vacances à forfait maintenant ? De
nombreux prestataires sont déjà actifs dans ce domaine. Vos concurrents
disent que vous bénéficiez d'une aide d'État, mais ce n'est pas le cas.
Cette critique est-elle justifiée ? Cette critique est
étonnante. Nous l'avions prévu depuis longtemps, mais la Covid-19 n'a
pas permis de le réaliser. Le marché des vacances à forfait est très
dynamique. (...) N'oubliez pas que le programme d'aide du
gouvernement est un prêt que nous devons rembourser. Nous devons gagner
de l'argent pour cela. Proposer des vacances à forfait est un moyen d'y
parvenir. Mais nous restons également un partenaire fiable pour les
agences de voyage. Nous n'allons vraiment pas faire payer au client un
prix différent pour nos vacances à forfait". Le cabinet s'en
tient à l'ouverture de l'aéroport de Lelystad. Transavia NL va-t-il y
déplacer des vols ? Oui, elle le fera. A long
terme, Lelystad nous offre la possibilité de retrouver notre
niveau d'activité. Nous avons besoin de
cet aéroport pour récupérer nos créneaux horaires et nos vols de nuit. Le nombre total de vols de
nuit au départ de Schiphol doit être réduit et cela nous concerne. Nous
faisons souvent trois allers-retours par avion par jour et cela n'est
possible que si vous volez en fin de journée. Sinon, les billets
deviennent plus chers. Et l'ADN de notre entreprise est que nous voulons
rendre les voyages possibles pour tout le monde, pas seulement pour les
gens qui ont un portefeuille bien garni".
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Delta réduit les coûts pour affronter deux années de vaches maigres
(source AFP) 13 octobre - «Bien que la route devant nous soit encore longue,
(...) nous constatons des améliorations progressives de notre activité
(...) », a
commenté le PDG de Delta Airlines, Ed Bastian (...). Surtout,
les consommateurs semblent de plus en plus confiants à l'idée de prendre
l'avion en pleine pandémie, ce qui devrait permettre au secteur
de sortir petit à petit la tête de l'eau. (...) Mais un retour à la normale n'est
pas attendu avant au moins deux ans (...).
Delta (...) a inauguré ce mardi la saison des résultats financiers du
troisième trimestre pour les compagnies aériennes. Et a fait état d'une
lourde perte de 5,379 milliards de dollars, à peine moins élevée que
celle de 5,7 milliards enregistrée au deuxième trimestre, lorsqu'une
large partie de la population mondiale était contrainte de rester à son
domicile pour tenter d'endiguer la propagation du Covid-19. Quand au
chiffre d'affaires, de 3 milliards de dollars, il ne représente qu'un
quart de celui du troisième trimestre 2019 (...).
Pour faire face à ces vents contraires,
Delta Airlines a grossi sa trésorerie, disposant de 21,6 milliards de
dollars de liquidités à fin septembre, contre 15,7 milliards fin juin.
Delta a en effet réussi à diminuer un peu ses pertes quotidiennes, à 24
millions de dollars par jour sur le trimestre, contre 27 millions au
trimestre précédent. L'objectif est de les réduire encore de moitié,
pour arriver à 10 ou 12 millions par jour en décembre (...).
Par ailleurs, environ 18.000 salariés de Delta ont quitté le groupe
dans le cadre d'un plan de départs volontaires, ce qui a fait diminuer
les coûts de personnel de 32% par rapport au troisième trimestre 2019
(...). Mais la compagnie a d'ores et déjà averti
qu'elle pourrait se séparer de 1.700 pilotes au 1er novembre si elle ne
réussit pas à s'entendre avec leur syndicat. (...) Delta
(...), comme
ses concurrentes, attend de savoir si un nouvelle aide
gouvernementale leur sera accordée. Cela ne fait pas polémique sur le
principe, mais, à trois semaines de l'élection présidentielle, le sujet
est désormais au cœur des discussions tendues entre l'administration Trump
et les élus démocrates du Congrès (...).
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Canada : vers une participation de l’État dans les compagnies aériennes ?
(source Air Journal ) 19 octobre - Le gouvernement fédéral n’exclut
pas une prise de participation dans des compagnies aériennes telles
qu’Air Canada ou WestJet, afin de les aider à survivre à la pandémie de
Covid-19. L’exemple de Lufthansa, dont le gouvernement allemand
détient 20% du capital en échange d’une aide de 9 milliards d’euros, a
été cité dimanche par le ministre des Affaires intergouvernementales
(...) : « Nous n’avons pas
pris de décisions encore, mais c’est une option qui fait partie des
discussions » (...). Le gouvernement
fédéral pourrait décider de voler au secours des transporteurs « dans
l’espoir que l’industrie soit toujours en bonne santé lorsque les effets
de la pandémie se seront résorbés et que les voyageurs seront de retour
dans les avions », a-t-il ajouté. Mais les Air Canada,
WestJet, Porter Airlines ou autres Air Transat « ne doivent pas
s’attendre à obtenir un chèque en blanc », a prévenu le ministre ; elles
devront « prendre leurs responsabilités dans le dossier des
remboursements pour les vols annulés », et mettre fin au principe des
avoirs en vigueur jusque là (...).
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La Cnil britannique réduit l'amende de British Airways, en proie à des difficultés financières
(source L’usine digitale) 16 octobre - L'Information Commissioner's
Office (ICO) – l'équivalent de la Cnil au Royaume-Uni –
vient de réduire à 20 millions de livres sterling l'amende
infligée à British Airways à la suite du vol de 400 000 données clients
commis en 2018. A l'origine, le montant de la sanction avait été fixé à
184 millions de livres sterling, soit environ 202 millions d'euros
(...). Ce sont les
difficultés financières engendrées par la crise sanitaire et économique
liée à la Covid-19 qui ont motivé la décision l'ICO. La Cnil britannique
a déclaré que la réduction de l'amende avait été approuvée par d'autres
autorités de protection de données nationales (...). Mais l'ICO rappelle que la compagnie aérienne reste bien
responsable de cette fuite de données, même si la sanction est plus
faible. "Les gens ont
confié leurs données personnelles à British Airways qui n'a pas pris les
mesures adéquates pour assurer la sécurité de ces données", a déclaré la
commissaire de l'ICO, Elizabeth Denham, dans une déclaration. "Leur
inaction était inacceptable et a affecté des centaines de milliers de
personnes, ce qui a pu provoquer une certaine anxiété et une certaine
détresse. C'est pourquoi nous avons infligé à BA une amende de 20
millions de livres sterling, la plus importante à ce jour. Lorsque des
organisations prennent de mauvaises décisions concernant les données
personnelles des gens, cela peut avoir un réel impact sur la vie des
gens (…)", a-t-elle poursuivi. Certes, cette amende de 20
millions de livres sterling est la plus élevée jamais imposée par
l'ICO... mais c'est un grand pas en arrière par rapport aux 184 millions
précédemment infligés, somme qui représentait tout de même 1,5% des
revenus de la compagnie en 2018.
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La compagnie aérienne charter allemande Condor reçoit une
nouvelle aide
(source La Quotidienne) 14 octobre - En proie à d’importantes difficultés financières,
Condor a dû
demander l’aide du gouvernement allemand, qui vient de lui accorder une
ligne de crédit de 256 millions d’euros.
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Ryanair réduit encore ses capacités pour l'hiver
(source L’antenne) 16 octobre - Ryanair va de nouveau réduire ses
capacités de vols et les faire passer cet hiver à 40 % du niveau de l'an
passé pour la période, contre 60 % initialement prévu. La compagnie
irlandaise ajoute que ses bases de Cork et Shannon, en Irlande, et celle
de Toulouse vont fermer pour la saison, soit de novembre à mars.
La compagnie low-cost va aussi réduire drastiquement le nombre
d'appareils dans les bases de Belgique, Allemagne, Espagne, Portugal et
Vienne. Le transporteur veut maintenir 65 % de son réseau mais avec une
fréquence réduite en misant sur un taux de remplissage de 70 %. Ryanair
annonçait fin septembre l'ouverture d'une nouvelle base à Beauvais en
décembre.
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Norwegian : menace sur Londres-Gatwick, 787 vendus
(source Air Journal) 14 octobre - La compagnie aérienne low-cost
Norwegian Air Shuttle envisage de licencier un quart de son personnel
basé à l’aéroport de Londres-Gatwick, alors qu’elle intensifie ses
efforts de réduction des coûts afin de survivre à la pandémie de
Covid-19. Elle a d’autre part revendu à Neos deux de ses Boeing
787-9 Dreamliner. Inaugurée en 2015, la base de la spécialiste
norvégienne du vol pas cher à Gatwick est désormais l’objet de 45 jours
de négociations avec les syndicats concernant l’avenir des 1142
employés. Un porte-parole a confirmé qu’environ 259 postes,
principalement de pilotes, hôtesses de l’air et stewards, étaient visés
par la mesure. Norwegian (...), au
printemps, avait licencié ou mis à pied 90% de ses effectifs, soit 7300
employés dont certains ont été rappelés durant l’été quand elle a
relancé des opérations limitées (...). Rappelons que
Norwegian avait acquis en décembre dernier six paires de
créneaux à Heathrow, dans l’espoir d’y lancer à l’été
2020 une route a priori vers Orlando ; la crise sanitaire a bien
sûr mis fin à ses plans, et elle a rendu les slots en février
(...).
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Le Boeing 737 MAX est "sûr", selon le patron du gendarme aérien européen
(source Reuters) 19 octobre - L'Agence européenne de la sécurité
aérienne (EASA) s'estime satisfaite des modifications apportées au
Boeing 737 MAX. "Notre analyse montre qu’il est sûr, et que le niveau de
sécurité atteint est suffisamment élevé pour nous", a déclaré Patrick
Ky, directeur exécutif de l'EASA, dans un entretien avec l'agence
Bloomberg vendredi 16 octobre. L'EASA pourrait ainsi publier en novembre
un projet de directive de navigabilité sur le 737 MAX. (...)
Le patron de l'EASA a
tout de même souligné l'importance de développer un nouveau "capteur
synthétique" pour améliorer la redondance des systèmes de l'avion en cas
de dysfonctionnement sur les deux sondes d'angle d'attaque. "Nous
pourrions atteindre des niveaux de sécurité encore plus élevés", a
justifié Patrick Ky. Toutefois, le développement de ce nouveau capteur
devrait seulement aboutir en 2022 pour la certification de la version
737 MAX 10. Aux États-Unis, American Airlines a annoncé le 18
octobre qu'elle prévoyait de remettre en service ses Boeing 737 MAX pour
des vols commerciaux d'ici à la fin de l'année 2020. Cette mesure reste
soumise à nouvelle autorisation de vol de l'avion aux États-Unis par
l'administration fédérale de l'aviation (FAA). (...) La compagnie précise
qu'elle préviendra les passagers qu'ils volent à bord d'un 737 MAX.
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Couvre-feu en France : pas d’impact sur le transport aérien
(source Air Journal) 16 octobre - Le couvre-feu de 21h00 à 6h00
mis
en place en France à partir du samedi 17 octobre 2020 ne devrait pas
avoir d’impact sur les passagers dont les vols décollent ou atterrissent
le soir. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi que parmi les
dérogations à la règle figure bien la détention d’un billet d’avion (ou
de train), y compris pour les accompagnants – avec présentation
obligatoire en cas de contrôle (...)
La compagnie aérienne Air
France a entre autres confirmé hier que son programme de vols ne sera
pas impacté par le couvre-feu (...).
Article Bonus
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Dépistage Covid : Les tests antigéniques lancés d'ici fin octobre dans les aéroports français
(source La Montagne) 16 octobre - "Nous sommes en train de gagner la
bataille des délais en matière d'accès aux tests", avait assuré jeudi 15
octobre le ministre de la Santé Olivier Véran.
Des tests
antigéniques vont être lancés d'ici fin octobre dans les aéroports
français, a annoncé dès le lendemain sur Cnews le ministre délégué aux
Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Moins performants que les tests PCR
mais beaucoup plus rapides, ils sont déjà expérimentés en Île-de-France,
dans 80 Ehpad. Réclamé par le tourisme et les transports
aériens "On va les lancer dans les aéroports, notamment au
départ vers des destinations comme les États-Unis ou l'Italie et à
l'arrivée sur des pays rouges, de manière à ce qu'on n'ait plus des
personnes qui rentrent de pays rouge dans le territoire français sans
être testées", a expliqué Jean-Baptiste Djebbari. "Tout cela a vocation à monter en
puissance dès lors que c'est autorisé, que c'est fiable, que c'est sûr
et que ça permet d'améliorer la fluidité et la sécurité des
déplacements." Les grands acteurs du tourisme, des transports
aériens aux voyagistes en passant par l'hôtellerie-restauration, avaient
demandé mercredi au gouvernement l'instauration de tests rapides dans
les aéroports pour faciliter les voyages. Des résultats
connus en 10 à 30 minutes La Haute autorité de santé (HAS) a
rendu le 9 octobre un avis "favorable" à l'usage des tests antigéniques,
leur reconnaissant une performance "globalement satisfaisante". Ils sont
utiles, a bien précisé l'HAS, pour "détecter de façon sensible les sujets
infectés avec une forte charge virale, c'est-à-dire les sujets les plus
contagieux." Le test est effectué dans les narines à l'aide d'un
écouvillon, comme les tests dits RT-PCR, qui donnent actuellement les
résultats les plus performants. Mais les tests antigéniques ne
nécessitent pas d'analyse en laboratoire et le résultat peut être connu
en 10 à 30 minutes. "Testé chez le médecin d'ici
quelques semaines" "Nous disposons désormais de toutes les
recommandations pour permettre prochainement aux hôpitaux mais aussi aux
médecins libéraux, aux pharmaciens d'officine, aux infirmiers libéraux
de pouvoir acquérir ces tests ainsi que le matériel de protection
adéquat pour pouvoir réaliser directement ces prélèvements", a annoncé
Olivier Véran.
"On peut même escompter que d'ici à quelques semaines, une personne
qui aurait de la fièvre avec des signes respiratoires puisse être testée
directement chez son médecin si celui-ci participe à ce mouvement de tes
antigénique." Qu'est-ce qu'un test antigénique ? Comme le test RT-PCR, le test antigénique s’effectue par
prélèvement avec des écouvillons dans les narines, le plus souvent.
Comme son nom l’indique, le test s’intéresse à l’antigène : l’endroit où
se fixent les anticorps que nous produisons pour lutter contre le virus. Les tests
antigéniques ont le même but que le test de référence actuel, le
RT-PCR : savoir si oui ou non, on est contaminé, au moment où l’on fait
le test. Ce sont les protéines virales qui sont cherchées, à la
différence du test PCR, qui recherche le code génétique du virus (ARN),
et du test sérologique, qui sonde les anticorps. Le test antigénique ne
peut déterminer si une personne a été infectée par le passé.
Contrairement aux tests RT-PCR, les tests antigéniques livrent des
résultats plus rapides, sur une bandelette qui se colore. C’est le même
principe qu’un test de grossesse.
Revue de presse boursière
>
Les fonds propres d'Air France-KLM devront être renforcés - APE
(source Reuters) 15 octobre - Les fonds propres d'Air
France-KLM AIRF.PA devront être renforcés mais la date et le montant
seront à déterminer avec la direction du groupe, a déclaré
jeudi à des journalistes Martin Vial, le commissaire aux participations
de l'État. Ce renforcement à venir déterminera l'évolution de la
gouvernance du groupe, a ajouté le patron de l'Agence des participations
de l'État.
Comme les autres acteurs du transport aérien, Air France-KLM est
frappé de plein fouet par les conséquences de la pandémie de
coronavirus. Sa survie à court terme est assurée par le soutien
financier des gouvernements français et néerlandais avec des prêts
cumulés de 10,4 milliards d'euros.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 3,222 euros en clôture lundi
19 octobre. Elle est en hausse de +3,63% sur une
semaine.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,03 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 1$ à 42$. Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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