| N°779, 26 octobre 2020  
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		La Revue de Presse du lundi
 > 
		Air France ne fait pas du climat table rase (source Journal de l’environnement) 23 octobre - Vincent Etchebehere, 
		directeur du développement durable et des nouvelles mobilités de Air 
		France Nommé directeur du développement durable et nouvelles mobilités 
		d’Air France en juillet, Vincent Etchebehere précise les engagements 
		climatiques de la compagnie tricolore. 
 En pleine crise 
		sanitaire, comment Air France envisage le dispositif Corsia et 
		l’ajustement de l’année de référence ?
 Air France soutient 
		depuis le début, le programme Corsia[1]. Nous avons suivi les 
		discussions sur l’année de référence, et le choix qui a été fait, en 
		raison du contexte sanitaire, de retenir la seule année de référence 
		2019 et non plus 2019 et 2020[i]. Cela va effectivement retarder la mise 
		en œuvre de Corsia. Mais en attendant, Air France compense ses émissions 
		depuis 2012 sur les flux intra-européens. Nous compensons déjà la moitié 
		de nos émissions européennes dans le cadre de l’ETS et nous avons aussi 
		pris un engagement au 1er janvier 2020, en allant plus loin que l’ETS 
		en 
		compensant l’intégralité des émissions de notre réseau domestique. C’est 
		un engagement que nous avions pris juste avant la crise sanitaire, et 
		que nous avons décidé de maintenir malgré les conditions difficiles.
 
 Sur quel type de programme Air France va-t-elle investir pour 
		compenser ses émissions ?
 Pour la compensation volontaire sur 
		100% de nos vols domestiques, nous avons choisi avec notre partenaire 
		EcoAct, d’avoir une combinaison de projets à la fois de captation 
		carbone, à travers des projets de reforestation, et de développement 
		d’énergie renouvelables, en Inde notamment. Dans le cadre de Corsia, 
		nous choisirons, les projets et les mécanismes au regard des certificats 
		de haute exigence prévus dans ce cadre-ci.
 Nous travaillons aussi 
		avec l’association A Tree For You pour permettre à nos clients de 
		soutenir de manière volontaire des projets de reforestation et 
		absorption au moment de leur réservation ou après leur voyage. Ces 
		projets sont sélectionnés par un comité scientifique composé d’experts 
		reconnus pour leurs actions en faveur de l’environnement. Plus de 
		180.000 arbres ont déjà été plantés depuis 2018.
 
 Où en 
		êtes-vous concernant votre politique d’adaptation ?
 Le secteur 
		aérien est l’un des plus complexe à décarboner. Nous sommes pleinement 
		engagés à réduire au maximum nos émissions de gaz à effet de serre en 
		utilisant tous les moyens disponibles actuellement. Le levier le plus 
		efficace aujourd’hui est le renouvellement de notre flotte. Chaque 
		nouvel avion qui rejoint notre flotte émet 25% d’émissions de CO2 en 
		moins par rapport à celui de la génération précédente et réduit de 40% 
		l’empreinte sonore. Nous avons ainsi commandé trente-huit A350 et 
		soixante A220. Ces derniers rentreront dans notre flotte à partir de 
		septembre 2021.
 
 Quel sera le rythme de renouvellement ?
 En 2025, les avions de nouvelle génération représenteront 50% de 
		notre flotte, et 80% en 2030. Cela correspond à un investissement d’un 
		milliard d’euros par an. Nous avons aussi développé des actions de 
		réduction de consommation de carburant grâce à l’optimisation de 
		trajectoire, l’allègement de la masse embarquée dans nos avions, ainsi 
		que le roulage à 1 moteur.
 Nous cherchons aussi à réduire nos 
		émissions au sol, en électrifiant nos engins de piste. 58% d’entre eux 
		le sont déjà aujourd’hui et notre objectif est d’atteindre 90% à horizon 
		2025. Toutes ces actions nous ont permis de réduire nos émissions de CO2 
		de 6% entre 2005 et 2019 en valeur absolue et sans comptabiliser les 
		émissions que nous compensons, et ce, dans un contexte de 32% de hausse 
		du trafic. Mais nous devons accélérer le rythme de notre décarbonation.
 
 Air France s’est engagée à fermer certaines lignes 
		domestiques lorsqu’une alternative de moins de 2h30 en train existe. 
		Qu’en est-il ?
 Air France a pris l’engagement de réduire ses 
		émissions de CO2 sur le réseau domestique de 50% entre 2019 et 2024. A 
		ce titre, nous n’opérons plus les lignes de moins de 2h30 au départ 
		d’Orly. Soit : Nantes/Orly, Lyon/Orly et Bordeaux/Orly. Ces lignes 
		avaient déjà été fermées au moment du confinement et le sont restées 
		depuis.
 
 L’avion vert (hydrogène) est-il une filière d’avenir pour l'aérien ?
 Nous soutenons la R&D du secteur aéronautique français, c’est 
		un enjeu formidable et nécessaire pour réduire l’empreinte carbone de 
		l’aviation. Il faut garder en tête que l’avion à hydrogène ne devrait 
		pas arriver avant 2035-2040. Notre priorité consiste à agir maintenant 
		pour réduire au maximum nos émissions avec les technologies existantes.
 Et les émissions que nous ne pouvons pas encore réduire, nous 
		agissons pour les compenser. La compensation n’est pas une fin en soi, 
		mais une mesure transitoire avant l’arrivée de ces ruptures 
		technologiques et le développement à plus court terme de biocarburants 
		pour l’aviation.
 
 Privilégierez-vous les biocarburants aux 
		agrocarburants ?
 Notre engagement est de prendre les solutions 
		de biocarburants répondant aux plus hauts standards de qualité et 
		qui 
		n’entrent pas en compétition avec la production agricole. Il s’agit de 
		la source la plus prometteuse (mais encore très à la marge NDLR) pour 
		réduire nos émissions, car ils émettent de 80 à 90% d’émissions de CO2 
		en moins à la source.
 Nous sommes engagés pour contribuer au 
		développement d’une filière de biocarburants d’aviation en France, en 
		prenant fortement part notamment à l’appel à manifestation d’intérêt 
		pour des projets de production de biocarburants en France lancés par 
		l’État début 2020. Mais toutes ces mesures restent transitoires, dans 
		l’attente de nouveaux instruments technologiques comme l’avion à 
		hydrogène et les carburants synthétiques.
 
 [1] Élaboré par 
		l’OACI, 
		Corsia vise à compenser les émissions de CO2 des vols internationaux.
 > 
		Faute de passagers, Air France se rabat sur le fret de marchandises (source LCI) 24 octobre - Si Air France peine à remplir ses avions 
		avec des passagers en raison de la crise sanitaire, c’est tout le 
		contraire un étage plus bas, dans les soutes. Avec la moitié de sa 
		flotte clouée au sol, la compagnie perd environ 10 millions d'euros par 
		jour. Pour limiter les pertes, elle mise
		en effet aujourd'hui sur le fret de marchandises.
 "La demande est désormais plus forte que 
		d’offre, ce qui nous permet d’augmenter nos tarifs", explique Christophe 
		Boucher, directeur d'Air France Cargo. "En remplissant bien les avions, 
		cela nous permet de rentabiliser un vol même sans passager", 
		soutient-il.
 
 (...) À la 
		gare de fret de la compagnie, l’activité a ainsi repris son niveau 
		d’avant la pandémie. Pas moins de 13.000 tonnes de marchandises y 
		transitent chaque semaine. "Habituellement, la capacité de chargement 
		d’un avion de ligne rempli de passagers est d’environ 100 tonnes. Mais 
		en l’absence de valises, 20% de marchandises en plus peuvent être 
		chargées à bord", explique un responsable.
 
 Le plus souvent, il 
		s'agit de produits alimentaires. "On peut trouver des litchis et des 
		ananas de l’île de la Réunion, des avocats de Colombie, mais aussi des 
		mangues d’Amérique du Sud, de la viande argentine ou bien encore des 
		poissons qui arrivent de nos destinations africaines", liste-t-on à la 
		gare de fret d’Air France. Mais à l’approche de Noël et des fêtes de fin 
		d’année, les livraisons de colis vont se multiplier.
 
 Une aubaine aussi pour les 
		entreprises de livraison dont l'activité ne connaît pas la crise. Le leader 
		mondial de la livraison express DHL prévoit une croissance d'au moins 
		40% d’ici à 2025. "Nous faisons face à une augmentation considérable des 
		échanges grâce au e-commerce qui a explosé avec la pandémie, explique 
		Philippe Prétat, PDG DHL Express France. Face à la hausse de la demande, 
		l'entreprise doit inaugurer d'ici à quelques mois un centre de tri 
		flambant neuf à proximité de Roissy. De quoi trier 120.000 colis chaque 
		jour, soit trois fois plus qu'actuellement (...).
 > 
		 Minister Hoekstra wil langer loonoffer KLM-personeel (Le ministre Hoekstra veut un sacrifice salarial plus long pour le personnel de KLM) (source DFT traduit avec Deepl) 22 octobre - Les syndicats de KLM 
		doivent régler leurs différends. C'est ce que Pieter Elbers, le 
		dirigeant de KLM, a déclaré lundi après-midi lors d'une réunion avec 
		les syndicats. Il a souligné le soutien du ministre Hoekstra 
		(Finances), qui estime que la durée des accords avec les syndicats est 
		trop courte.
 Après un long processus, le personnel de KLM a 
		renoncé à des conditions de rémunération afin de pouvoir prétendre à un prêt de 
		3,4 milliards d'euros. Le 1er octobre, un accord de principe entre la 
		direction et les syndicats a été conclu (...). Certains signes montrent 
		que le ministre Hoekstra pense que la durée des nouveaux accords 
		est trop courte (...).
 
 La durée des nouvelles conventions varie entre 17 et 
		24 mois et elles sont basées sur la renonciation aux futures 
		augmentations de salaires. 
		Par conséquent, les coûts de KLM ne diminueront pas, alors que le 
		ministre avait déclaré lors de l'annonce du plan de soutien que cela était 
		nécessaire pour survivre à long terme.
 
 Hoekstra devrait donner 
		son avis sur l'effort salarial la semaine prochaine (...).
 
 Il faudra 1 500 hommes 
		départ de plus chez KLM, qui a déjà supprimé 5 000 emplois. 
		Lundi, KLM a de nouveau ouvert un régime de départ volontaire 
		pour limiter le nombre de licenciements forcés (...).
 > 
		Transavia : six destinations éphémères à Paris-Orly pour Noël (source L’Écho touristique) 19 octobre - Pour les fêtes de fin 
		d’année, la compagnie aérienne low-cost Transavia France ouvre depuis 
		Paris-Orly six routes supplémentaires.
 Transavia, la filiale à 
		bas coût du groupe Air France-KLM se lance sur le marché domestique et 
		va pouvoir concurrencer les low-cost anglo-saxonnes. À partir du 2 
		novembre, Transavia desservira Biarritz (...) au départ 
		de Paris-Orly, ainsi que Montpellier (...), Marseille (...), Toulouse (...) et Nice (...) au départ de Nantes-Atlantique. Pour l’occasion, la compagnie 
		propose des billets à partir de 29€ l’aller simple au départ de Nantes, 
		Brest, Marseille et Bordeaux.
 
 Du 17 décembre 2020 au 4 janvier 
		2021, Transavia assurera également six liaisons temporaires au départ de 
		Paris-Orly. Pour les amateurs de marchés de Noël, direction l’Autriche 
		(...) ou la Hongrie (Budapest ...) ! Pour les aficionados d’escapades ensoleillées, ce 
		sera l’Espagne (Alicante ...), la Tunisie (Sfax 
		...) ou la Sardaigne (...).
 
 Comme Air France, Transavia a assoupli sa politique d’échange des 
		billets. Le report du voyage est possible jusqu’au 31 octobre 2021 sans 
		frais de modification. La modification est possible jusqu’à deux heures 
		avant le départ. Une différence de prix s’applique si le tarif du 
		nouveau vol est plus élevé.
 
 > 
		IAG annonce une perte de €1,3 MDS au T3 et réduit son programme de vol (source Reuters) 22 octobre - IAG, la maison mère de la compagnie 
		aérienne British Airways, a annoncé jeudi une perte de 1,3 milliard 
		d'euros au troisième trimestre et revu encore à la baisse son programme 
		de vol pour la fin d'année, les restrictions liées aux coronavirus 
		continuant à peser sur le secteur aérien.
 Cette perte est 
		nettement plus importante que ce qu'anticipaient les analystes (-920 
		millions d'euros). IAG avait dégagé un bénéfice de 1,4 milliard d'euros 
		au troisième trimestre 2019 (...).
 
 Le groupe, également 
		propriétaire des compagnies aériennes Iberia, Vueling et Aer Lingus, a 
		annoncé ses résultats préliminaires pour le troisième trimestre une 
		semaine plus tôt que prévu, avec un chiffre d'affaires en baisse de 83% 
		à 1,2 milliard d'euros, la société opérant dans un environnement de 
		"forte incertitude", selon IAG.
 
 IAG a précisé qu'au quatrième 
		trimestre, son programme de vol serait limité à 30% de ses capacités, 
		alors qu'il prévoyait auparavant de le plafonner à 40%.
 
 Dans ces 
		conditions, le groupe (...) a précisé 
		bénéficier d'une forte trésorerie. Le groupe a levé 2,74 
		milliards d'euros début octobre après une augmentation de capital, 
		portant ainsi ses liquidités à 9,3 milliards d'euros (...).
 > 
		Lufthansa accumule les pertes (source Les Échos) 20 octobre - La timide reprise du trafic aérien 
		durant l'été n'aura pas suffi à colmater les brèches créées par le 
		coronavirus dans les comptes de Lufthansa au printemps. Alors qu'elle 
		publiera ses résultats complets le 5 novembre, la compagnie aérienne 
		allemande a déjà fait mardi 
		état d'une nouvelle perte opérationnelle de 1,26 milliard d'euros au 
		troisième trimestre, contre un gain de 1,29 
		milliard d'euros il y a un an.
 Au cours du deuxième trimestre, 
		Lufthansa avait subi une perte de 1,7 milliard d'euros du fait de la 
		mise à l'arrêt de l'économie mondiale. Sur les neuf premiers mois de 
		l'année, le manque à gagner opérationnel atteint 4 milliards. (...)
 
 Le groupe (...) disposait fin septembre de 10,1 milliards d'euros de liquidités. Il faut y ajouter 
		les fonds liés aux aides accordées par les gouvernements allemand, 
		suisse, autrichien et belge : sur 9 milliards d'euros, 6,3 milliards 
		doivent encore être versés. Son matelas financier risque cependant de 
		fondre comme neige au soleil sous la pression des demandes de 
		remboursement de vols annulés et des coûts que représente le maintien de 
		ses avions au sol.
 
 (...) D'ici à la fin de l'année, 
		Lufthansa ne prévoit ainsi d'utiliser que 25 % des capacités mobilisées 
		il y a un an. 
		Pour limiter la casse, la compagnie a déjà annoncé vouloir muscler son 
		programme d'économies en taillant au-delà des 22.000 suppressions de 
		postes déjà annoncées au printemps. Elle va aussi se séparer de 150 
		avions d'ici à 2025, soit près de 20 % de sa flotte.
 > 
		Sauvetage (incroyable) de Corsair : les repreneurs se dévoilent (source La Tribune) 22 octobre - Le plan de sauvetage de la compagnie 
		aérienne française est en bonne voie. Ce jeudi, des membres du 
		consortium d'investisseurs prêt à reprendre 100% de Corsair ont présenté 
		leur projet aux représentants du personnel. Il s'agit d'Eric Kourry, 
		fondateur d'Air Caraïbes et patron d'Air Antilles et Air Guyane ainsi 
		que Patrick Vial-Collet, notamment président "des hôtels et des Îles" et 
		de la CCI de la Guadeloupe. 
 A majorité domienne et privée (même si des 
		collectivités territoriales seront présentes), ce consortium veut 
		recentrer l'activité de Corsair vers l'Outre-mer pour maintenir une 
		concurrence sur ces axes. Alors que ces investisseurs sont prêts à 
		investir "plusieurs dizaines de millions d'euros, un protocole d'accord 
		doit encore être signé avec l'État et les actionnaires actuels. (...) Des 
		négociations sont en cours avec TUI, actionnaire à 27% de Corsair, pour 
		qu'il contribue également. L'opération pourrait être finalisée d'ici à 
		la fin de l'année.
 
 (...) Un plan 
		incroyable par son scénario et les acteurs concernés puisqu'on y trouve 
		l'État au chevet d'une entreprise 100% privée comptant 1.200 salariés, 
		le géant du tourisme allemand, TUI, actionnaire minoritaire de Corsair 
		(...), cinq entrepreneurs 
		privés d'Outre-mer (mais aussi de Métropole) et des acteurs publics 
		également d'Outre-mer, (...) regroupés dans un consortium prêt à 
		mettre "plusieurs dizaines de millions d'euros" pour détenir 100% du 
		capital de Corsair, détenue aujourd'hui par Intro Aviation (53% du 
		capital), TUI (27%%) et les salariés (20%).
 
 (...) Selon nos informations, 
		les 
		membres du consortium ont signé une lettre engageante qui lance le reste 
		du processus de sauvetage. Celui-ci s'apparente à un véritable puzzle.
 
 L'État, par le biais du comité 
		interministériel de restructurations industrielles (Ciri), (...) 
		est 
		prêt à accorder plus de 100 millions d'euros à la compagnie, 
		essentiellement via des prêts. De quoi compenser le trou de trésorerie 
		que connaîtra immanquablement la compagnie sur la durée de la crise. 
		(...) Sans surface financière, Intro Aviation, l'actionnaire 
		majoritaire de la compagnie, est hors jeu depuis longtemps. En revanche, 
		même s'il est lui aussi frappé de plein fouet par la crise, TUI est en 
		première ligne. Seul actionnaire de 2002 à 2019 avant de commencer à se 
		désengager, le groupe touristique allemand entend contribuer au plan 
		sans rester au capital. Un solde de tout compte en quelque sorte. Les 
		discussions sont toujours en cours sur le montant.
 
 (...)
		Corsair va réduire ses coûts sociaux et gagner en productivité. Les 
		syndicats apportent en effet leur pierre à l'édifice. Après la 
		dénonciation de 134 accords et usages d'entreprise par la direction, ils 
		ont signé de nouveaux accords permettant de réduire la masse salariale 
		des pilotes et des hôtesses et stewards. Les navigants ont notamment 
		accepté de baisser de moitié leur majoration salariale pour les heures 
		de nuit, de réduire leurs jours de congés. Au total, la baisse des coûts 
		est de 10 à 15%. Par ailleurs, une rupture collective conventionnelle 
		(RCC) est prévue pour les PNC. Elle devrait porter sur une centaine de 
		personnes.
 
 L'idée est d'assurer le programme avec une dizaine 
		d'A330 quand la situation sera stabilisée. Aujourd'hui Corsair opère 5 
		exemplaires. Le calendrier de livraisons et le prix des cinq A330 Neo 
		commandés sont en cours de négociation.
 > 
		SAS boucle son plan de recapitalisation (source AFP) 23 octobre - SAS a finalement réussi à boucler son plan 
		de sauvetage de plus d'un milliard d'euros mais la Suède et le Danemark 
		ont été contraints d'augmenter plus que prévu leur participation dans la 
		compagnie aérienne.
 Après ce plan de recapitalisation lancé en 
		août, qui repose principalement sur des conversions de titres de dette 
		en actions, l'État suédois et l'État danois possèdent désormais chacun 
		21,8% de SAS, indique la compagnie dans un communiqué. Avant la crise, 
		leurs parts respectives étaient de 14,8% et 14,2%, selon le site 
		internet du groupe.
 
 Comme de nombreuses compagnies aériennes, 
		SAS souffre lourdement des effets du Covid-19 sur le secteur: 
		l'entreprise affiche des lourdes pertes et a lancé fin avril un plan de 
		suppression de 5.000 postes, soit 40% de son personnel, principalement 
		dans les trois pays scandinaves (Danemark, Norvège et Suède).
 
 Les négociations de ce plan social "ont maintenant été finalisées et en 
		conséquence 5.000 employés ont reçu des notifications" de 
		licenciement, a indiqué une porte-parole à l'AFP (...).
 > 
		Les grandes compagnies aériennes à bas coût se préparent à un combat impitoyable en Europe (source Le Journal de l'Aviation) 20 octobre - Alors que le transport 
		aérien européen poursuit sa descente aux enfers avec une multiplication 
		des restrictions sanitaires sur le Vieux Continent, force est de 
		constater que seules les compagnies à bas coût semblent encore un tant 
		soit peu proactives depuis quelques semaines, quitte même à montrer une 
		certaine audace.
 L'exemple de l'arrivée de la compagnie 
		espagnole Vueling sur le marché intérieur français depuis ce vendredi 
		est particulièrement frappant, même si nous avons également pu constater 
		de visu qu'il faudra évidemment du temps pour pouvoir rentabiliser cette 
		initiative au regard du contexte actuel (...).
 
 La logique est évidemment la même chez easyJet, 
		Volotea ou chez Wizz Air, cette dernière venant maintenant s'attaquer au 
		marché intérieur norvégien, au grand dam du gouvernement à Oslo qui 
		appelle même officiellement à son boycott, avec pour excuse l'absence de 
		représentation syndicale, un comble quand on se souvient des conditions 
		sociales avec lesquelles s'était développé le réseau long-courrier de 
		Norwegian ces dernières années.
 
 Quant au leader européen du 
		low-cost, Ryanair, son solide bilan financier lui permet toujours 
		d'anticiper un coup plus loin que ses concurrentes en dépit des 
		difficultés actuelles du marché, même si certains choix stratégiques 
		restent encore difficiles à cerner, en particulier pour les activités 
		cousines de Lauda et Buzz. Une future commande massive de 737 MAX chez 
		Boeing n'a d'ailleurs pas été formellement démentie par son PDG Eddie 
		Wilson, même si la priorité restera encore longtemps de pouvoir absorber 
		les 210 monocouloirs déjà commandés une fois l'autorisation de retour en 
		vol de l'EASA obtenue.
 
 À un moment où les grandes compagnies 
		traditionnelles vont être à nouveau dans une quête de financements 
		supplémentaires pour tenir encore plus longtemps, les grands 
		transporteurs à bas coût sont clairement déjà dans une logique plus 
		stratégique pour augmenter leurs parts de marché dans les prochaines 
		années.
 
 Mais entre les deux modèles, qu'adviendra-t-il des autres ?
 > 
		Airbus va produire 40 appareils de la famille A320neo par mois jusqu'à l'été 2021 (source AFP) 26 octobre - Airbus va maintenir la cadence de 
		production de la famille A320 à 40 appareils par mois jusqu'à l'été 
		2021, a indiqué vendredi à l'AFP un porte-parole du constructeur.
 "Nous avons demandé à nos fournisseurs de protéger leur capacité 
		à soutenir une cadence de 47 avions par mois et de se préparer 
		à une potentielle reprise du marché" à partir de l'été prochain mais "il 
		ne s'agit en aucun cas d'une décision d'augmenter les cadences à 47 
		appareils de la famille A320 par mois", a-t-il précisé (...).
 
 La demande formulée aux 
		fournisseurs vise "à donner de la visibilité à notre chaîne de 
		fournisseurs et à garantir que l'écosystème industriel est préparé à 
		augmenter la production lorsque les bonnes conditions seront réunies", 
		selon le porte-parole.
 
 "Cela reflète également notre analyse 
		selon laquelle le marché des monocouloirs sera le premier à rebondir", 
		a-t-il encore indiqué, ajoutant que "plus généralement, Airbus veut 
		préserver sa capacité à répondre aux besoins de ses clients et à pouvoir 
		s'adapter aux évolutions du marché".
 
 Face à 
		l'effondrement du secteur du transport aérien, durement frappé par la 
		crise du coronavirus, Airbus a baissé ses cadences de production en 
		avril et produit actuellement 40 A320 par mois, alors qu'avant la crise 
		l'avionneur arrivait, selon le constructeur, à une cadence de 63 à 65 
		appareils par mois (...)
 > 
		Boeing sonde les compagnies aériennes sur un futur avion monocouloir (source BFM) 22 octobre - Affecté par la crise du 737 MAX et plombé 
		par la pandémie qui pénalise le trafic aérien, le constructeur 
		aéronautique évalue l'intérêt éventuel des compagnies aériennes pour un 
		nouvel avion monocouloir de 200 à 250 places, selon le Wall Street 
		Journal.
 Boeing a commencé à sonder l'intérêt de ses grands 
		clients (compagnies aériennes et sociétés de leasing) pour un nouvel 
		avion commercial. Une réflexion menée alors qu'il est englué dans la 
		crise du 737 MAX et doit faire face (comme Airbus) à la chute de ses 
		commandes, due à la réduction du transport aérien provoquée par la 
		pandémie.
 
 L'avionneur américain a discuté avec quelques un de 
		ses clients, y compris des sociétés de location d'avions et des 
		fournisseurs, sur leur intérêt potentiel pour un avion monocouloir doté 
		de moteurs améliorés pouvant transporter entre 200 et 250 passagers, 
		explique le quotidien Wall Street Journal, qui cite des sources proches 
		du dossier.
 
 L'éventuel nouvel aéronef se situerait, en termes de 
		gamme, entre les versions les plus importantes du 737 MAX et son 
		long-courrier 787 Dreamliner.
 
 Mais ces discussions en sont 
		encore à un stade préliminaire. Elles pourraient ne pas déboucher, 
		relève le quotidien économique, sachant que le développement de tout 
		nouveau programme prend plusieurs années (...).
 > 
		La nationalisation de la compagnie aérienne doit être temporaire, selon le ministre français (source Bloomberg) 25 octobre - Le ministre français des transports, Jean-Baptiste 
		Djebbari, n'hésite pas à envisager une éventuelle nationalisation 
		temporaire des compagnies aériennes touchées par le ralentissement des 
		voyages causé par l'épidémie de coronavirus.
 La nationalisation 
		des compagnies aériennes est "une option technique, temporaire, mais il 
		faut un projet, une stratégie", a déclaré M. Djebbari sur la radio 
		Europe 1 dimanche. "Nationaliser une compagnie, entrer dans le capital 
		de la compagnie, c'est une solution à court terme".
 
 La France et 
		les Pays-Bas détiennent chacun 14% du capital d'Air France-KLM, qui a 
		accepté un plan de sauvetage gouvernemental avec des prêts et des 
		garanties d'État. Mais alors que la pandémie s'accélère en Europe, 
		l'incertitude sur les voyages et l'avenir des compagnies aériennes s'accroît, 
		et les gouvernements pourraient être appelés à intervenir à nouveau.
 
 Les petites compagnies aériennes, comme Corsair en France, sont 
		également en difficulté, et certains se demandent si les injections de 
		fonds publics ne font pas que prolonger la douleur.
 
 "Dans un 
		monde où l'on voyage moins, la question est de savoir quel doit être le 
		modèle économique d'Air France-KLM. Quels sont ses besoins en trésorerie 
		et quel devrait être le rôle de l'État ? a déclaré M. Djebbari.
 Revue de presse boursière
 > 
		ABN AMRO zet Air France-KLM op verkooplijst (ABN AMRO met Air France-KLM sur la liste des ventes) (source ABM FN-Dow Jones traduit avec Deepl) 23 octobre - Vendredi, 
		ABN AMRO a abaissé la recommandation pour Air France-KLM de 
		Conserver à Vendre 
		et a ajusté l'objectif de prix à la baisse de 3,90 à 2,00 euros.
 L'analyste Eric Wilmer a souligné que la situation de la compagnie 
		aérienne ne fait que s'aggraver maintenant que l'épidémie de Covid-19 renaît 
		et que des mesures plus strictes sont introduites. "Cela nous rend plus 
		prudents avec Air France-KLM", dit Wilmer. Il compte maintenant sur une 
		reprise en forme de W.
 
 Compte tenu de la situation, l'analyste 
		s'attend à ce que les gouvernements français et néerlandais 
		convertissent leurs prêts en actions. Comme Paris prête plus que La 
		Haye, cela signifierait que la France redeviendrait l'actionnaire 
		dominant.
 Fin de la revue de presse
 > 
		Mon commentaire 
		sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM  L'action Air France-KLM est à 3,157 euros en clôture lundi 
		26 octobre. Elle est en baisse de -2,02% sur une 
		semaine. La baisse de recommandation de l'analyste néerlandais ABN AMRO 
		semble être la cause de cette variation de cours. 
 Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM 
		était à 9,93 euros.
 La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM 
		est à 2,96 euros. 
		L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez 
		retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne 
		prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de 
		la crise sanitaire. Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est 
		en baisse de 2$ à 40$. Au début de l'épidémie de coronavirus, 
		il était à 69$.
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