N°780, 2 novembre 2020
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La Revue de Presse du lundi
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Air France-KLM, en perte, s'attend à pire au quatrième trimestre
(source Reuters) 30 octobre - - Air France-KLM a fait état vendredi
d'une perte d'exploitation de 1,05 milliard d'euros au troisième
trimestre et a prévenu que la situation allait encore se dégrader, alors
que la deuxième vague de l'épidémie due au nouveau coronavirus provoque
le retour de restrictions de déplacement en Europe, jusqu'à un
reconfinement en France. Le groupe franco-néerlandais,
frappé comme tout le secteur du transport aérien par la crise sanitaire
mondiale, a vu son chiffre d'affaires trimestriel chuter de 67% à 2,524
milliards d'euros (...). Air France-KLM
disposait fin septembre de 12,4 milliards d'euros de liquidités ou de
lignes de crédit, essentiellement grâce aux aides apportées par les
États français et néerlandais pour lui éviter la faillite. Sa
dette nette s'est toutefois alourdie de 1,34 milliard d'euros sur le
trimestre pour atteindre 9,31 milliards. Cette consommation de
trésorerie va s'accélérer avec la rechute du trafic aérien, a dit le
directeur financier Frédéric Gagey. Air France devrait ainsi
fonctionner à moins de 35% de ses capacités de la même période de l'an
dernier au quatrième trimestre tandis que le programme de KLM n'est que
"légèrement" meilleur, a-t-il ajouté. Et le cash flow
d'exploitation négatif de 1,22 milliard d'euros au troisième trimestre
aurait été plus important de 582 millions si le groupe n'avait pas
profité de délais de paiement de la part de fournisseurs et des
administrations fiscales, dont le bénéfice va désormais commencer à
s'atténuer. La perte d'exploitation a néanmoins été moindre que
ne l'anticipaient les analystes, qui l'attendaient à 1,24 milliard
d'euros sur un chiffre d'affaires de 2,79 milliards selon un consensus
fourni par le groupe. Le résultat avant intérêts, taxes,
dépréciations et amortissements (Ebitda) a été négatif de 442 millions
d'euros et sera encore "nettement inférieur" au quatrième trimestre, a
dit Air France-KLM. Une provision pour restructuration de 565
millions d'euros a contribué à gonfler sa perte nette à 1,67 milliard (...).
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Frédéric Gagey : «Air France-KLM sera plus petit et concentré»
(source L'Agefi) 2 novembre - Air France-KLM va devoir s'adapter aux conséquences de
cette crise sans précédent. Dans un entretien accordé à L'Agefi-Dow
Jones, le directeur général adjoint en charge des Finances, Frédéric Gagey,
explique que le groupe sera «plus petit et concentré» au cours
des deux à quatre prochaines années. Le dirigeant indique également
qu'Air France-KLM devra nécessairement trouver une solution pour
renforcer ses fonds propres, au vu des importantes pertes attendues pour
l'exercice 2020. L'Agefi-Dow Jones : Le confinement est en
vigueur depuis ce vendredi en France. Quelle conséquence aura-t-il sur
Air France-KLM ? Frédéric Gagey : L'impact du confinement strict a
été pris en compte dans notre prévision des capacités de transport de
passagers pour Air France au quatrième trimestre. Nous prévoyons que ces
capacités s'établiront à moins de 35% par rapport à celles de la même
période de 2019. En comparaison, les capacités de KLM se situeront
plutôt autour de 45%. Cette différence est due en partie au fait que les
mesures de confinement sont moins strictes aux Pays-Bas qu'en France.
Dans tous les cas, le quatrième trimestre sera pour le groupe bien plus
difficile que le troisième, avec un résultat brut d'exploitation (Ebitda)
nettement inférieur. Au troisième trimestre, justement, l'Ebitda
s'est inscrit à -442 millions d'euros. Comment avez-vous limité l'impact
de la chute du trafic sur ce résultat ? Nous avons perdu 5 milliards
d'euros de revenus par rapport au troisième trimestre de 2019, soit 70%
de nos recettes. Cette chute traduit le retour des restrictions en
Europe dès la fin de l'été ainsi que l'absence d'homogénéisation des
règles sanitaires dans les différents pays. Tout ceci a découragé les
passagers de prendre l'avion. Les voyages d'affaires, notamment, n'ont
quasiment pas repris en septembre. Néanmoins, nous avons pu
limiter l'impact de cette baisse de chiffre d'affaires sur notre Ebitda
à 2 milliards d'euros seulement. Si on m'avait dit avant la crise que
nous perdrions 5 milliards d'euros de revenus sur un trimestre, j'aurais
imaginé une baisse bien plus conséquente de l'Ebitda ! Nous avons
bénéficié des mesures de soutien des États, comme le financement du
chômage partiel en France et un système équivalent aux Pays-Bas, appelé
«Now». Mais nous avons également réussi à augmenter la variabilité de
nos coûts. Outre la partie «automatique» liée à la chute du trafic -les
dépenses de pétrole ou les redevances commerciales -nous nous sommes
efforcés de diminuer les coûts non directement liés à l'activité, en
réduisant, par exemple, nos effectifs ou en supprimant certains projets.
Au-delà des mesures d'urgence qu'elle
impose, cette crise modifiera-t-elle votre modèle économique ?
Au
cours des deux à quatre prochaines années, Air France-KLM sera plus
petit et concentré. D'autant que des changements importants dans le
secteur étaient déjà engagés avant la crise. Par exemple, les compagnies
ont commencé ces dernières années à réduire le nombre des très gros
porteurs, comme l'A380 ou le 747, dans leur flotte. La question est
aujourd'hui de savoir s'il faut amplifier ce mouvement. La baisse des
voyages d'affaires nous amène également à réfléchir sur l'aménagement
des cabines et sur la répartition des sièges, entre catégorie «premium'
et «économie'. Nous nous donnons le maximum de flexibilité. Un
monde sans aucun voyage n'est toutefois pas envisageable. Le trafic
aérien retrouvera un jour ses niveaux d'avant crise. Nous réfléchissons
déjà au futur rythme de croissance de nos capacités, qui sera aussi lié
à la façon dont nos clients repenseront leurs voyages. Ce sont beaucoup
de questions auxquelles nous devrons avoir trouvé des réponses pour
l'après-crise. Jusqu'à quand Air France-KLM peut-il tenir sans
recapitalisation ? Avec 12,4 milliards d'euros de liquidités ou de
lignes de crédit à fin septembre, nous avons un niveau de cash un peu
plus élevé que celui de nos deux grands concurrents européens, Lufthansa
et IAG. Ce montant nous permet de tenir pendant un laps de temps
significatif, qui dépendra de l'ampleur de la crise. A la différence
de Lufthansa et d'IAG, les plans d'aide très significatifs accordés par
les États français et néerlandais au groupe Air France-KLM [de 10,4
milliards d'euros, ndlr] ne comportaient pas de volet en fonds propres,
mais uniquement de la dette. Un jour ou l'autre, il faudra trouver une
solution pour renforcer nos capitaux propres. Au vu des pertes
importantes attendues pour l'exercice 2020, cela sera nécessaire.
Comment pourriez-vous renforcer vos fonds propres ? Vos grands
actionnaires, les États Français et néerlandais, ainsi que Delta
Airlines et China Eastern, sont-ils alignés ?
Les possibilités sont
multiples, avec des instruments dilutifs ou non, optionnels ou non.
L'opération pourrait avoir différentes facettes. Nous discutons de ce
sujet avec nos actionnaires qui partagent l'idée d'un nécessaire
renforcement de nos fonds propres. Au final, une fois que le conseil
d'administration aura défini les modalités du plan, ce sera à eux de
l'approuver.
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Dutch Reject KLM Cost-Cutting Plan Linked to Government Bailout (Les Pays-Bas rejettent le plan de réduction des coûts de KLM lié au renflouement du gouvernement)
(source Bloomberg, traduit avec Deepl) 31 octobre - Le gouvernement
néerlandais n'accordera pas de deuxième tranche d'aide d'État parce que
le syndicat des pilotes VNV a rejeté une réduction de salaire, ont écrit
le ministre des finances Wopke Hoekstra et la ministre des
infrastructures et de la gestion de l'eau Cora van Nieuwenhuizen dans
une lettre au Parlement samedi. (...)
Le gouvernement néerlandais a lié le plan de soutien à la prise de mesures
par KLM pour améliorer la rentabilité et la compétitivité, notamment par
des réductions de salaires. Tous les syndicats ont accepté une réduction
de salaire, à l'exception du syndicat pilote, a déclaré KLM plus tôt
samedi. La décision renvoie KLM à la planche à dessin si elle
veut recevoir davantage de liquidités.
Elle intervient également à un moment sensible pour l'ensemble d'Air
France-KLM, dont les deux plus gros actionnaires, la France et les
Pays-Bas, se préparent à des discussions critiques sur le renforcement
des finances affaiblies de la compagnie. Le ministre néerlandais
des finances a insisté sur la réduction des coûts structurels de KLM,
qu'il jugeait trop élevés avant même l'éclatement de la crise sanitaire.
La direction avait conclu un accord avec le syndicat néerlandais des
pilotes VNV pour réduire une prime annuelle et les futures augmentations
de salaire jusqu'en mars 2022, mais cet accord a suscité la colère des
syndicats du personnel de cabine car les pilotes ont également demandé
plus d'avantages sur les vols en classe affaires. KLM a
déjà tiré un total de 942 millions d'euros auprès du gouvernement et des
banques. Hoekstra a déclaré au Parlement le mois dernier
que le gouvernement ne mettrait pas à disposition une deuxième tranche
tant qu'il ne serait pas satisfait du plan de réduction des coûts.
Les Français ont été plus rapides à obtenir un plan de sauvetage de 7
milliards d'euros pour Air France, qui était également assorti de
certaines conditions. (...)
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Les pilotes de KLM prêts à discuter du gel des salaires
(source Reuters) 2 novembre - Les pilotes de KLM, la branche
néerlandaise du groupe Air France-KLM, se sont dits lundi prêts à
discuter du gel des salaires réclamé par l'État néerlandais en échange
de son plan d'aide, qui a été suspendu samedi, faute d'accord.
KLM est censé bénéficier d'une aide d'un montant total de 3,4 milliards
d'euros, dont un milliard sous forme de prêts directs de l'État, pour
lui permettre de traverser la crise du coronavirus. Le syndicat VNV des
pilotes de la compagnie néerlandaise a cependant rejeté samedi la
demande de gel des salaires pour cinq ans formulée par Amsterdam en
rappelant qu'il avait déjà accepté un gel jusqu'en mars 2022 au moins.
"Nous voulons discuter avec KLM et le ministère des Finances pour
trouver une solution le plus rapidement possible", a déclaré lundi
Willem Schmid, président du syndicat des pilotes VNV, à la radio
néerlandaise BNR. KLM n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat
sur ces déclarations. Le ministère néerlandais des Finances a dit pour
sa part qu'il s'adresserait uniquement au conseil d'administration de la
compagnie aérienne. Le comité d'entreprise de KLM, de son côté,
a exhorté toutes les parties à parvenir à un accord. "On ne peut
tout simplement pas laisser cette question mettre en danger l'avenir de
l'entreprise", a déclaré à Reuters son président, Dario Fucci.
"Ce n'est une solution acceptable ni pour les syndicats, ni pour
l'entreprise, ni pour le gouvernement", a-t-il insisté. La
majorité des syndicats représentant le personnel au sol et le personnel
navigant ont accepté de prolonger le gel des salaires jusqu'en 2025.
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Transavia remplace Air France sur le réseau domestique
(source Air Journal) 2 novembre - La compagnie aérienne Transavia
France inaugure ce matin sa nouvelle liaison entre Paris-Orly et
Biarritz, et celles reliant Nantes à Marseille, Toulouse et Nice après
les derniers vols opérés dimanche par sa maison-mère Air France. Cette
dernière a indiqué hier que son propre programme de vols domestiques
était mis à jour jusqu’au 5 novembre, suite au reconfinement général
dans l’hexagone. Deux rotations sont affichées ce 2 novembre
2020 par la spécialiste du vol pas cher entre sa base à Paris-Orly et
l’aéroport de Biarritz-Pays Basque, une seule étant prévue les jours
suivants. Les Boeing 737-800 de Transavia remplacent donc les A320 de sa
maison-mère, comme annoncé en septembre avec l’arrivée de la low-cost
sur les lignes intérieures françaises – dans le cadre de la réduction
de 40% de l’activité de sa filiale régionale HOP. La ligne entre CDG et
Biarritz continue d’être proposée par Air France.
Depuis son autre base à Nantes-Atlantique, seules trois des quatre
nouvelles routes de Transavia sont inaugurées ce lundi, vers Marseille,
Toulouse et Nice avec une seule rotation affichée en vert ; les vols
vers Montpellier sont eux tous annulés. Selon le site de l’aéroport, la
low-cost devrait également s’envoler ce lundi vers Faro et
Marrakech (...).
Les clients dont les vols sont annulés sont
contactés individuellement, précise la compagnie (...). Les
clients peuvent reporter leur votre voyage sans frais, ou l’annuler et
obtenir un avoir ou un remboursement.
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Delta Airlines noue un accord avec ses pilotes évitant tout licenciement jusqu'en 2022
(source Le Journal de l'Aviation avec AFP) 30 octobre - Delta
Airlines a conclu un accord avec le syndicat représentant ses 13.000
pilotes afin d'éviter tout licenciement jusque 2022 (...)
"Il contient plusieurs éléments améliorant la qualité de vie tout
en permettant à Delta de générer des économies, dont la compagnie a
besoin pour éviter des mises aux chômage technique, un de nos principaux
objectifs depuis le début", a-t-il expliqué. Plus de 40.000
salariés de la compagnie ont opté pour des plans de départs volontaires,
des départs à la retraite anticipés et des congés sans solde, ce qui a
permis à Delta de ne pas avoir à recourir aux licenciements secs.
Selon le syndicat des pilotes, l'accord prévoit notamment que Delta
puisse réduire les dépenses consacrées aux conducteurs d'avions de 5%
par mois. En plus de mesures sur la qualité de vie, les pilotes
bénéficient en échange d'une modification favorable dans leurs
contributions à l'épargne retraite. L'accord deviendra
toutefois caduc si le gouvernement américain finit par approuver un
nouveau soutien financier au secteur aérien, a précisé le syndicat à
l'AFP (...).
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Le groupe IAG dans le rouge troisième trimestre en raison de la chute du trafic aérien
(source Le Journal de l'Aviation avec AFP) 30 octobre - Le groupe
aérien IAG, propriétaire des compagnies British Airways et Iberia, a
annoncé vendredi une perte nette de 1,76 milliard d'euros au troisième
trimestre en raison de l'effondrement du trafic résultant des
restrictions de voyage en Europe pour freiner la propagation de la
pandémie de Covid-19. IAG, qui avait déjà
prévenu qu'il serait dans le rouge ce trimestre et que la fin d'année
serait difficile, totalise désormais 5,6 milliards d'euros de
pertes depuis le début de l'année, selon un communiqué (...). Le chiffre d'affaires d'IAG,
qui possède en outre Aer Lingus, Vueling et la compagnie à bas prix
Level, a plongé de 82,9% sur le trimestre à 1,2 milliard d'euros (...).
Le groupe (...) avait déjà prévenu la semaine dernière,
en dévoilant les premiers éléments de ses résultats pour le troisième
trimestre, que la fin d'année serait pénalisée par les restrictions
imposées pour lutter contre la seconde vague épidémique. Il
prévoit une capacité de vols de 30% au maximum au quatrième
trimestre comparé à son niveau de 2019, et ne s'attend plus à
atteindre l'équilibre en termes de flux de trésorerie sur cette
période (...). Pour surmonter la crise, IAG a
mis en place une profonde restructuration incluant notamment la
suppression, déjà annoncée, de 13.000 postes chez British Airways. Le
groupe a par ailleurs été contraint de renforcer son capital avec une
émission de 2,7 milliards d'euros d'actions (...).
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Ryanair : pertes historiques et refus de rembourser les vols de novembre
(source L’Écho touristique) 2 novembre - Ryanair a publié
lundi ses résultats au titre du premier semestre de son exercice fiscal
2021 (avril à septembre). La perte du groupe atteint
197 millions d’euros contre un bénéfice de 1,15 milliard
d’euros, un an plus tôt. Le chiffre d’affaires, de son côté, a plongé de
78%, à 1,18 milliard d’euros, «à cause de la chute de 80% du trafic»,
écrit la compagnie «low-cost» lundi dans un communiqué (...).
Le patron de la compagnie, Michael O’Leary, a prévenu lors de l’émission Today
de la BBC : « Si un vol est en service, alors non, nous ne proposerons
pas de remboursement. Mais les clients peuvent bénéficier de notre
facilité de changement de vol et nous avons supprimé les frais de
modification. Ainsi, s’ils ont réservé en novembre, ils peuvent changer
leur réservation et la déplacer en décembre ou janvier si nécessaire.
Mais il n’y aura pas de remboursement pour les vols en service
et en déplacement » (...).
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Confinement en Grande Bretagne : easyJet cherche de l’argent
(source Air Journal) 2 novembre - (...) Tous les voyages
non-essentiels seront interdits à partir du 5 novembre 2020 en
Grande-Bretagne, a annoncé samedi le gouvernement, un ministre
soulignant que la date de fin du confinement le 2 décembre n’était
qu’une indication appelée à évoluer en fonction de la situation
nécessaire (...). Pour easyJet, qui maintient un programme
normal jusqu’à mercredi soir, cela signifierait des « centaines
d’annulations » en particulier à l’aéroport de Londres-Gatwick (...).
Côté finances, le patron d’easyJet a réclamé un soutien « urgent » de la
part du gouvernement au secteur aérien, à l’image de celui apporté à
l’hôtellerie. Il a déclaré lors de l’inauguration de Brandebourg avoir
des options de refinancement, à l’instar des accords de cession-bail de
monocouloirs Airbus annoncées la semaine dernière, et ajouté ne pas être
« opposé » au principe des aides d’État. « Il est très clair que la
crise a atteint un tel niveau que vous ne pouvez pas vous attendre à ce
que l’industrie et ses acteurs y fassent face seuls », a expliqué Johan Lundgren (...).
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Airbus ne brûle déjà plus de cash (contrairement aux compagnies aériennes)
(source La Tribune) 29 octobre - Alors que les compagnies
aériennes (...) brûlent 13 milliards de dollars de trésorerie par mois,
Airbus a mis fin à l'hémorragie de cash. Après avoir consommé
12,4 milliards d'euros de cash au cours des six premiers mois de l'année,
essentiellement à cause de l'effondrement des livraisons d'avions
civils, le groupe européen d'aéronautique-défense est parvenu à
dégager un flux de trésorerie positif de 600 millions d'euros au
troisième trimestre de l'année (juillet-septembre).
Réalisée quelques mois seulement après l'annonce du plan de réduction de
40% de la production d'avions civils en avril, la performance est de
taille au regard de la taille du groupe et son organisation. Elle doit
faire pâlir Boeing qui a encore brûlé 4,8 milliards de dollars de cash
au cours du troisième trimestre. Cette performance
s'explique par une hausse du nombre d'avions livrés. Si, sur
les neuf premiers mois de l'année, les livraisons ont chuté d'environ
40%, elles n'accusent au troisième trimestre qu'un recul de 20% par
rapport à la même période de l'année précédente, avec 145 appareils
livrés, contre 74 au deuxième trimestre. Boeing n'a quant à lui livré
que 28 appareils (...). Avec la
trentaine de milliards d'euros de liquidités en caisse, cette évolution
positive permet au groupe d'être bien armé pour affronter la crise qui
va durer. Malgré la deuxième vague et les premiers reconfinements de
population, Airbus estime toujours que le trafic reviendra à son
niveau d'avant-crise entre 2023 et 2025, avec une reprise qui concernera
d'abord les vols intérieurs, et donc les avions monocouloirs comme
l'A320. Surtout, l'avionneur a maintenu son discours sur une
possible montée en cadence en passant d'une production mensuelle de 40
avions monocouloirs actuellement à 47 à partir du début troisième
trimestre 2021 (juillet). Airbus a demandé aux sous-traitants de se
préparer à ce scénario (...). Autre signe encourageant,
Airbus maintient également les cadences de production des gros-porteurs.
Alors que Boeing réfléchit à baisser à nouveau les cadences du B787,
l'avionneur européen maintient une cadence de 5 A350 par mois et de deux
pour les A330 (...).
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Le groupe Safran montre sa résilience face à la crise au troisième trimestre
(source Le Journal de l'Aviation) 30 octobre - Safran a clairement
mieux résisté aux effets de la crise liée à la pandémie de Covid-19 sur
les opérations que les compagnies aériennes entre juillet et septembre et
peut désormais confirmer ses objectifs financiers pour l'ensemble de
l'année (baisse des recettes de 35%, marge opérationnelle courante de
10% sur son chiffre d'affaires, et génération d'un cash-flow positif au
deuxième semestre).
Les différentes mesures prises par groupe
aéronautique français pour abaisser le point mort de l'ensemble de ses
activités, toutes impactées par la crise, se sont avérées payantes, et
même si des incertitudes demeurent encore pour le quatrième trimestre
compte tenu de l'évolution du trafic aérien. Safran a ainsi
enregistré un chiffre d'affaires de 3,382 milliards d'euros au troisième
trimestre, en baisse de 44,5 % par rapport à la même période 2019, mais
stable par rapport au trimestre précédent (3,384 milliards d'euros).
L'activité moteurs civils de Safran Aircraft Engines, qui représente
pratiquement la moitié des revenus du groupe souffre toujours de la
baisse importante des livraisons de moteurs neufs (-48,8% au troisième
trimestre). Le motoriste table toujours sur un total de 800 livraisons
pour les réacteurs LEAP cette année (...). Mais toutes les activités liées aux services
après-vente, particulièrement rémunératrices dans des temps normaux pour
Safran, continuent évidemment de subir de plein fouet les baisses de
trafic des opérateurs un peu partout sur la planète, à l'exception
notable de la Chine et de son réseau intérieur qui affiche désormais un
niveau équivalent à plus de 95% de celui de la période pré-Covid. Tous
secteurs confondus, les activités après-vente ont enregistré un chiffre
d'affaires en baisse de 33,1 % au troisième
trimestre pour représenter 60,6 % des ventes du groupe. Philippe
Petitcolin note cependant une nette reprise des services pour l'activité
moteurs civils, avec une diminution du chiffre d'affaires de seulement
56,2% (-66% au deuxième trimestre), toujours en rapport avec les ventes
de pièces de rechange pour les moteurs CFM56 lors des visites en
atelier (...). La flotte de réacteurs LEAP-1A
(A320neo) affiche quant à elle un niveau d'activité relativement
conséquent sur le trimestre, compte tenu des avantages opérationnels à
faire voler les avions les plus récents et les plus économes en
carburant durant cette période par rapport aux autres. Les
cycles de vol hebdomadaires de la flotte de LEAP sont ainsi en baisse de
seulement 15 % par rapport à la même période l'année dernière (...).
Pour les services liés aux équipements aéronautiques, le chiffre
d'affaires accuse une baisse de 41,1% par rapport à la même période
l'année dernière, représentant 30,1 % des ventes
au 3e trimestre 2020. Cette baisse des services concerne en particulier
les freins carbone, les trains d'atterrissage, les nacelles
(principalement pour l'A320neo et l'A380) et, dans une moindre mesure,
les activités d'Aerosystems. Enfin, l'activité services pour la branche
Aircraft Interiors reste très fortement impactée par la crise chez les
compagnies aériennes, avec une chute de 64,9 % des ventes, que ce soit pour les sièges, les équipements cabine
(monument et inserts pour galleys) ou les activités de modifications et
de MRO. Cette activité est logiquement très fortement exposée à la
situation des gros-porteurs.
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Boeing certifie un nouveau matériau d’impression 3D pour ses avions
(source primante3d) 30 octobre - L’idée fut un temps suggérée
que les pièces imprimées en 3D pourraient être de moins bonne
qualité que celles fabriquées de manière traditionnelle, a été
depuis largement démontée par l’industrie aérospatiale et ses
normes très strictes de sécurité.
Si
le prototypage a longtemps dominé les usages de l’impression 3D dans ce
secteur, on assiste aujourd’hui à un basculement progressif vers la
fabrication de pièces d’utilisation finale. Preuve en est, les 60.000
pièces qui ont déjà été imprimées et utilisées en vol par Boeing sur 16
modèles d’avions commerciaux et militaires. Son dernier né, le long
courrier 777X, comporte à titre d’exemple, plus de 300 pièces imprimées
en 3D dans ses moteurs. (...) « La fabrication additive présente d’énormes avantages pour
la simplification des chaînes d’approvisionnement du secteur de
l’aéronautique, tant pour les équipements d’origine que pour le
processus MRO, mais des matériaux robustes pour satisfaire aux exigences
de vol difficiles ont été nécessaires. » (...) Si l’Antero 800NA est le premier
matériau de Stratasys certifié par Boeing, ça n’est bien sûr pas la
première fois qu’un avionneur intègre ses thermoplastiques. En 2014
déjà, Airbus avait qualifié son ULTEM 9085, un matériau conforme aux
normes d’inflammabilité, de fumée et de toxicité (FST). D’autres
secteurs l’ont adopté depuis, comme le ferroviaire où ses propriétés
sont utilisées pour faire de l’outillage et de nombreux composants de
train tels que des poignées de maintien.
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Coup d’envoi « historique » de l’aéroport Willy-Brandt de Berlin-Brandebourg
(source Air Journal) 1er novembre - Le chemin fut long, mais
le nouvel aéroport international Willy-Brandt de Berlin-Brandebourg
(BER) a été mis en service hier 31 octobre 2020, avec neuf ans de retard (...). « Avec l’aéroport Willy Brandt de Berlin-Brandenburg , l’est de
l’Allemagne peut désormais compter sur une infrastructure aéroportuaire
qui servira de base solide pour les décennies à venir. Les habitants de
la région de la capitale allemande ont dû attendre longtemps ce jour.
Nos clients, c’est-à-dire les passagers et les compagnies aériennes,
trouveront chez BER des standards professionnels : bonne accessibilité
en train et en voiture, fiabilité et sécurité de manutention même dans
des conditions de coronavirus, service optimal au sol et dans les airs (...) », a
déclaré Engelbert Lütke Daldrup, PDG de Flughafen Berlin Brandenburg,
l’opérateur de la plateforme. Aucune grande fête
n’a été prévue, en raison de la situation sanitaire mais aussi
de l’invraisemblable série noire qui a frappé ce grand projet
issu de la réunification allemande : défaillances, malfaçons, faillites,
soupçons de corruption, négligences, démissions retentissantes, et un
budget qui a carrément explosé -passant de 1,7 milliard d’euros à 7
milliards d’euros (...).
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Quel avenir pour les assistants en escale ?
(source Franceinfo ) 1er novembre - Enregistrement, embarquement des
passagers, déchargement des bagages, du fret ou guidage au sol des
avions, pleins de carburant. Les assistants en escale constituent un
maillon essentiel de l’écosystème du transport aérien. Ce que l’on
appelle notamment, le "handling". Ces métiers sont souvent peu connus ou ignorés, ils
représentent pourtant des dizaines de milliers d’emplois, comme le
souligne dans une récente étude Didier Bréchemier, associé chez Roland
Berger. La compétitivité des assistants en escale, directement
liée à l’attractivité des aéroports français, est un enjeu social
majeur. En 2015, le secteur employait 42 000 personnes, dont 25 000 sur
les 12 premiers aéroports français. La
crise du Covid (...)
fragilise la santé financière des acteurs, voire conduit à leur faillite. Cette situation nous rappelle que le secteur de l’assistance en
escale est au cœur d’enjeux économiques et sociaux majeurs. La
compétitivité des acteurs du transport aérien (au premier rang desquels
les compagnies aériennes) est conditionnée par la compétitivité des
aéroports, au sein desquels opèrent les assistants en escale. Pour les
compagnies aériennes, la maîtrise des coûts d’assistance en escale dans
les aéroports français, est essentielle pour soutenir la reprise et
maintenir l’attractivité de la destination France"
"Ces coûts représentent 5% à 10% du chiffre d’affaires des compagnies
aériennes. En outre, l’internalisation des services d’assistance en
escale au sein des compagnies aériennes peut être jusqu’à deux fois plus coûteuse que leur externalisation."
Des métiers nécessaires pour
les compagnies aériennes et qui ont aussi un rôle à jouer dans le
verdissement des aéroports, dans la transition écologique du transport
aérien aujourd’hui mise en avant par la crise. "Mettre en place
des activités d’assistance en escale plus vertes, par exemple via
l’électrification des flottes d’engins d’assistance est un défi majeur.
À ce titre, Roland Berger estime qu’une flotte d’engins d’assistance
électrifiée à 90% dans les aéroports parisiens permettrait de réduire
les émissions de CO2 générées par l’assistance de l’ordre de 60%, et les
émissions de NOx, PM10 et PM2,5 de l’ordre de 60 à 80%. En outre, Air
France, en auto-assistance, a déjà annoncé une ambition de 60% d’engins
électriques sur sa flotte d’ici fin 2020 et souhaite porter ce chiffre à
90% en 2025 (hors effet Covid)." En attendant de voir, peut-être
un jour, des avions zéro émission de C02, la diminution de l’empreinte
carbone du secteur passe par les activités au sol avec des solutions
immédiatement applicables.
Fin de la revue de presse
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Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 2,95 euros en clôture lundi
2 novembre. Elle est en baisse de -6,56% sur une
semaine.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 2,96 euros.
L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en baisse de 1$ à 39$. Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
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