N°785, 7 décembre 2020
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Editorial
La Revue de Presse du lundi
>
Air France-KLM : retour sur le conseil d'administration du groupe
(source Boursier com) 4 décembre - Le Conseil d'Administration du
groupe Air France-KLM, réuni ce jour, a décidé à l'unanimité de
soumettre à l'Assemblée Générale de 2021 une résolution repoussant de 70
à 72 ans la limite d'âge pour exercer la Présidence du Conseil en cas de
dissociation des fonctions de Président du Conseil et de Directeur
Général, comme l'appliquent un certain nombre de sociétés cotées.
Le rôle et les missions de la Présidence seraient inchangés et
conformes aux dispositions des statuts et du règlement intérieur d'Air
France-KLM. Le Conseil d'Administration a par ailleurs décidé
que dans cette hypothèse, Madame Anne-Marie Couderc assumerait ses
fonctions de Présidente jusqu'à l'Assemblée Générale devant approuver
les comptes de l'année 2022. Le Conseil d'Administration a
souligné l'importance, dans la crise sans précédent que traverse le
Groupe Air France-KLM, de stabiliser la gouvernance du Groupe et ainsi
créer les conditions les plus favorables pour que le management puisse
concentrer ses efforts sur la gestion opérationnelle et la sortie de
crise.
>
Bordeaux : SNCF et Air France proposent une nouvelle offre pour connecter la gare Saint-Jean et l’aéroport d’Orly
(source 20minutes) 3 décembre - La mesure va-t-elle satisfaire le
secteur économique bordelais, qui avait dénoncé l'arrêt de la navette
aérienne entre l’aéroport de Mérignac et Orly ? La SNCF et
Air France annoncent en tout cas ce jeudi, qu’à compter
du 3 décembre, l’offre « Train + Air » – qui existe déjà entre 14 gares et les deux aéroports
parisiens d’Orly et Roissy – sera aussi
proposée entre la gare de Bordeaux Saint-Jean et l’aéroport d’Orly.
Les premières
circulations de cette nouvelle liaison démarreront à partir du 15
décembre. Concrètement, les clients voyageront en train de Bordeaux à
Massy TGV, avant d’être transférés à Paris-Orly par un service de taxi.
Cinq départs quotidiens seront assurés au départ de Bordeaux Saint-Jean
(...) et quatre au départ de Massy TGV (...). Pour rappel, avant la crise du Covid-19, dix
navettes aériennes par jour circulaient entre Orly et l’aéroport de
Mérignac. L’idée de « Train + Air » est « de permettre des
correspondances sur l’ensemble du réseau international d’Air France au
départ de l’aéroport parisien, et notamment vers les destinations
ultramarines (Cayenne, Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Saint-Denis de La
Réunion) » souligne Air France dans un communiqué.
Les clients
bordelais bénéficieront de l’ensemble des avantages du produit Train +
Air, notamment un seul billet de bout en bout avec la garantie, en cas
de correspondance ratée, du report sur le prochain avion ou le prochain
train, sans frais supplémentaire.
>
Nooit eerder vertrokken zoveel medewerkers tegelijk bij KLM (Jamais auparavant autant de salariés n'ont quitté KLM en même temps)
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 3 décembre - Plus de deux mille employés de
KLM ont quitté l'entreprise le 1er décembre, dans le cadre du premier régime de départ volontaire (VVR1).
Jamais auparavant autant d'employés n'avaient quitté la compagnie aérienne
en même temps, rapporte Pieter Elbers, directeur général de KLM, dans
une chronique. Ce n'est pas tout. Grâce au deuxième VVR et aux
autres possibilités offertes, davantage de membres du personnel de KLM
quitteront la compagnie aérienne. Elbers : "Au total, près de 5 000
collègues ont déjà quitté KLM au cours de cette année, tant aux Pays-Bas
qu'à l'étranger. Cela donnera un visage à la plus grande crise de notre
histoire de KLM. Littéralement ! "Que nous devions
maintenant dire au revoir à un grand nombre d'employés enthousiastes,
talentueux et expérimentés de KLM est très douloureux pour moi, mais
nous ne pouvons pas l'ignorer", poursuit M. Elbers. Selon lui, la
période difficile passée a montré "l'énorme engagement et la solidarité"
de tous les employés de KLM. "Dans les hauts et les bas de l'entreprise,
les cœurs bleus, la volonté d'aider dans l'opération ou de toute autre
manière" (...).
>
Proef met beperkte luchtcorridor op route Atlanta-Amsterdam (Essai sur la route Atlanta-Amsterdam)
(source Luchtvaartnieuws, traduit avec Deepl) 4 décembre - Un essai avec un "couloir
aérien" limité entre Atlanta et Amsterdam débutera le 15 décembre. C'est
ce qu'a décidé le Conseil des ministres vendredi après-midi. Pendant
trois semaines, des règles de quarantaine adaptées s'appliqueront à un
certain nombre de vols de KLM et Delta Airlines entre les deux villes.
Pendant le projet pilote et par la suite, on examinera si cette
méthode d'admission des personnes devant effectuer un voyage nécessaire
d'une zone à haut risque vers l'UE permettra de mieux respecter les
règles de quarantaine. Il n'est pas vrai que cela assouplit les conseils
aux voyageurs et l'interdiction d'entrée dans l'UE. Les
participants au projet pilote doivent être testés au COVID-19 avant le
départ et, à partir de ce moment, être mis en quarantaine. Ils ne seront
autorisés à bord qu'en cas de résultat négatif. À leur arrivée
aux Pays-Bas, les passagers seront soumis à un nouveau test cinq jours
après le premier test. Cela peut se faire dès l'arrivée à l'aéroport de
Schiphol ou dans un centre d'essai commercial situé ailleurs aux
Pays-Bas. Dans ce cas, les règles de quarantaine s'appliquent jusqu'à ce
moment. Si le deuxième test est également négatif, la
quarantaine se termine immédiatement après ce résultat, à condition que
la période de cinq jours se soit écoulée. De cette manière, la période
de quarantaine de dix jours peut être réduite de moitié à cinq jours et,
en outre, la période de quarantaine peut être programmée en partie ou
presque entièrement avant le voyage nécessaire au lieu d'être programmée
après l'arrivée. Pour l'instant, il s'agit d'un essai très
limité : sur les 21 vols hebdomadaires entre Atlanta et Schiphol, quatre
sont désignés ; deux de KLM et deux de Delta. La participation est
volontaire et l'essai sera évalué après trois semaines.
Le choix de
procéder à l'essai sur des vols en provenance d'Atlanta est évident : la
capitale de l'État de Géorgie est le siège de Delta Airlines et était,
avant la création de Corona, la plus grande plaque tournante de
l'aviation au monde.
>
IAG ne voit pas d'obstacle au contrôle de British Airways après le Brexit
(source Reuters) 7 décembre - IAG a déclaré lundi qu'il ne
voyait aucun obstacle à ce que le groupe britannique continue de
contrôler British Airways après le Brexit, s'inscrivant en faux
contre les propos du directeur général de Ryanair pour qui une cession
de la compagnie britannique serait inéluctable. Michael O'Leary, le DG de
Ryanair, avait estimé auparavant que la France et l'Allemagne
exigeraient une stricte application de la réglementation européenne
stipulant qu'une compagnie européenne devait être contrôlée à au moins
50% par des intérêts européens, ce qui ne serait plus le cas après la
fin de la période de transition le 31 décembre prochain actant la sortie
effective du Royaume-Uni de l'Union européenne. "Je ne
vois pas comment IAG pourra survivre en tant que propriétaire de British
Airways après le Brexit", a déclaré Michael O'Leary, lors d'une
conférence virtuelle organisée par Eurocontrol, l'Organisation
européenne pour la sécurité de la navigation aérienne. "Nous
sommes convaincus que nous respecterons les règles de propriété et de
contrôle de l'UE et du Royaume-Uni après la période de transition" a
rétorqué un porte-parole d'IAG. Le groupe IAG, qui contrôle également les compagnies
espagnole Iberia et irlandaise Aer Lingus, est coté sur les bourses de
Londres et de Madrid, enregistré en Espagne alors que son siège social
est en Grande-Bretagne.
>
Ryanair joue à quitte ou double avec le Boeing 737 MAX
(source La Tribune) 3 décembre - Faut-il y voir un coup de maître qui
permettra à Ryanair d'accroître sa suprématie dans le
ciel européen, ou bien la décision qui se transformera demain en
cauchemar ? C'est l'une des questions qui se pose (...). La compagnie
low-cost a en effet converti ce jeudi en
commandes fermes 75 options d'achat de cet appareil, lesquelles, s'ajoutant aux 135 exemplaires déjà
commandés, portent ainsi la commande de MAX de Ryanair à 210
exemplaires (...) a
indiqué à Reuters le directeur général du groupe, Michael O'Leary.
Même si ce dernier n'a jamais caché son intention de passer commande dès
que l'avion serait autorisé à revoler, l'annonce d'aujourd'hui n'en est
pas moins retentissante puisqu'elle signe la première grosse commande de
MAX depuis son interdiction, mais aussi la première grosse commande
d'avions depuis le début de la crise du Covid-19. Surtout, elle
s'apparente à un énorme coup de poker. Car cette commande peut permettre
à Ryanair de distancer ses concurrents, comme elle peut provoquer sa
chute. En effet, une telle
commande s'accompagne évidemment d'un énorme rabais. Déjà en temps
normal, des compagnies aussi puissantes que Ryanair peuvent obtenir des
rabais de plus de 50% par rapport au prix catalogue. Selon certains
experts, le discount arraché par Ryanair peut, en incluant les
indemnisations pour les retards de livraisons, dépasser 70%, soit un
prix inférieur à 30 millions de dollars pièce, contre 125 millions de
dollars inscrits dans le catalogue des ventes. Autrement dit, en
achetant ces avions pour une bouchée de pain, le transporteur irlandais
va ainsi disposer d'un avantage compétitif considérable sur ses
concurrents qui renforceront son modèle low-cost et sa capacité à
afficher des prix attractifs. D'autant plus que les performances de cet
avion permettent de baisser fortement la consommation de carburant (16%
selon Ryanair) et les coûts d'exploitation. Avec ces 210 nouveaux avions
qui entreront dans la flotte d'ici à 2026, Ryanair compte exploiter à
cet horizon 600 appareils, contre 453 l'an dernier, pour transporter 200
millions de passagers, contre 149 millions en 2019. De quoi augmenter
les parts de marché de Ryanair à l'heure où la quasi-totalité des
compagnies aériennes réduisent la voilure. Ce contrat serait donc à l'évidence le coup du siècle, s'il
ne s'agissait pas du Boeing 737 MAX avec tous les doutes qui entourent
l'acceptation des passagers à monter à bord. L'avion sera-t-il
boycotté ? Ou bien les passagers oublieront très vite les déboires de
cet appareil si les mois qui suivent la remise en service se déroule
bien ? C'est la grande question. Les exemples du passé ont montré que
les passagers avaient la mémoire courte. D'autant plus quand les prix
sont attractifs comme le sont ceux de Ryanair... (...)
(...) A
l'heure des réseaux sociaux, l'avion va se retrouver sous les feux des
projecteurs dès sa remise en service, avec le risque que le moindre
pépin technique, comme cela est courant dans l'aéronautique, prenne des
proportions irrationnelles. Le risque pour tous les clients de l'avion:
que de tels incidents se multiplient et dissuadent les passagers de
voler sur le MAX, à un point tel que Boeing soit obligé de lancer un
nouvel appareil. Un cauchemar pour tous les opérateurs du MAX qui
verrait la valeur résiduelle de leur flotte 737 MAX, mais aussi celle de
tous les 737 NG, réduite à néant (...)
>
SAS profondément dans le rouge, des niveaux «plus normaux» attendront 2022
(source AFP) 3 décembre - (...) Pour son exercice annuel
clos en octobre, la compagnie aérienne scandinave SAS a essuyé une perte nette de près de 9,3
milliards de couronnes suédoises (plus de 900 millions d'euros), contre
un bénéfice de 621 millions de couronnes l'année dernière (60 millions
d'euros). Dans le même
temps, le chiffre d'affaires a été divisé par plus de deux, à 20,5
milliards (2 milliards d'euros). «Nous pensons toujours que la phase de redécollage du secteur
aérien va durer jusqu'en 2022 avant que la demande n'atteigne des
niveaux plus normaux, avec un retour aux niveaux pré-Covid-19 encore
quelques années plus tard», écrit la compagnie dans son rapport annuel.
Pour l'exercice décalé 2020/21, la compagnie reste très
prudente et le premier trimestre s'annonce déjà mauvais (...)
Pour
survivre, SAS a déjà supprimé 5.000 postes au printemps, un plan social
désormais achevé représentant 40% de ses effectifs. Après avoir obtenu
une première ligne de crédit de 3,3 milliards de couronnes en mai,
la
compagnie avait également dû lancer en août un plan de recapitalisation
convenu avec ses principaux actionnaires - dont la Suède et le Danemark.
Reposant principalement sur des conversions de titres de dette en
actions, il s'était traduit par une montée au capital des États suédois
et danois. Ceux-ci possèdent désormais chacun 21,8% de SAS, contre 14,8%
et 14,2% respectivement avant la crise. Plusieurs autres gouvernements
européens ont volé au secours de leurs compagnies historiques, comme
Paris avec Air France ou Berlin avec Lufthansa.
>
TAP Air Portugal se prépare à une importante restructuration
(source TourMag) 3 décembre - (...) TAP Air Portugal (...) vient
de lancer un vaste plan de restructuration, face à une activité qui ne
devrait pas dépasser les 30% ou 50% dans les prochaines années.
Si les salariés sont descendus par centaines dans la rue pour défendre
leurs postes, la direction a décidé de tailler dans les effectifs pour
ajuster le dimensionnement de la compagnie avec la demande. Malgré la
potentielle aide de 1,2 milliard d'euros de la part du gouvernement, TAP
Air Portugal a annoncé la suppression de 1.800 postes, sur un effectif
global de 10.000 personnes. Ce n'est pas tout, selon le site
Portugal Resident, cette réduction pourrait atteindre 3.600 postes, 17
avions seraient cédés, soit un tiers des salariés (...). En tout l'opération permettrait d'économiser 188
millions d'euros par an. Le plan a une visée sur 3 ans, pour que la
compagnie devienne rentable en 2023. TAP Air Portugal est
dorénavant détenue à 72,5% par l'État portugais.
>
Stratégies logistique Les défis du transport aérien des vaccins Covid
(source Stratégies logistique) 3 décembre - L’Association du
transport aérien international appelle les autorités aéroportuaires, les
administrations publiques, les transporteurs et les logisticiens à
mettre en œuvre plusieurs actions pour relever les défis de
l’acheminement des vaccins anti-Covid. L’IATA évalue à 8.000 le
nombre d’avions cargo de type B-747 nécessaires pour transporter les 15
à 20 milliards de doses de vaccins dont la population mondiale a besoin
pour vaincre la Covid. Soit quatre fois la flotte actuelle de « freighters »
en exploitation composée, pour la plupart, d’avions qui n’ont pas les
capacités d’emport du B-747. Cette évaluation exclut les capacités
soutes des aéronefs passagers cloués au sol par la pandémie et pose un
premier défi : la planification et l’ordonnancement optimisés des avions
cargo disponibles. Dans un
guide visant à préparer la distribution des vaccins Covid publié le 16
novembre, IATA avec d’autres entités internationales comme
l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et du commerce (OMC) ont listé
les principaux défis à venir. En plus de la gestion des capacités
aériennes, le document rappelle que la chaîne logistique à mettre en
œuvre dans les airs comme sur terre via les aéroports sera sous
température dirigée négative ou positive voire surgelée à – 70 °C. Il
souligne aussi la nécessaire souplesse de circulation sans quarantaine
des équipages navigants et personnels aéroportuaires.
Face à ces
défis, IATA appelle les autorités aéroportuaires et leurs tutelles ainsi
que les administrations publiques, les transporteurs et les logisticiens
à mettre en œuvre plusieurs actions. Écho à la préservation de la chaîne
du froid, l’Association évoque « la disponibilité des installations de
stockage à température contrôlée avec solutions redondantes en cas
d’aléas ». Emirates à Dubai, Air France KLM Martinair Cargo à Amsterdam
Schiphol et Roissy CDG, Lufthansa à Francfort ou encore Kuehne+Nagel,
déclarant un réseau de 230 sites « Pharma » dans le monde, Bolloré
Logistics ou DHL, Fedex et UPS sont engagés actuellement dans
l’extension et le renforcement de leurs capacités de stockage et
cross-dock frigorifiques. Pour éviter les
points de blocage, IATA demande aux autorités gouvernementales de
« définir et clarifier les rôles et responsabilités de chaque maillon
impliqué dans la distribution des vaccins ». Aux États, elle recommande
de rétablir « la connectivité aérienne » en adaptant leurs règles de
transit et douanières sanitaires ainsi que leurs procédures pour les
permis de survol et d’atterrissage pour les avions transportant des
vaccins.
Cet ajustement concerne aussi les réfrigérants pour
maintenir des températures très basses jusqu’à – 70 °C. La plupart sont
classés dangereux et leur volume lors de transports aériens est limité
de façon très stricte.
A l’instar d’Interpol qui a lancé un message
d’alerte à tous les États contre les risques de vols de vaccins sur les
chaînes d’approvisionnement, le guide encourage aussi les gouvernements
à déployer des forces de police et de sécurité civile en nombre pour
prévenir et lutter contre cette criminalité (...).
Presse Boursière
>
Air France KLM : encore des avis
(source Les Échos) 3 décembre - Air France KLM reprend 3,3% à 5,45
euros ce vendredi 3 décembre dans un marché qui reste à l'écoute des dernières
avancées de la recherche dans la course aux vaccins pour venir à bout de
l'épidémie de coronavirus. Dans cette perspective de sortie de crise
d'ici 6 à 8 mois, la Deutsche Bank a revalorisé la compagnie aérienne de
2,1 à 3,5 euros, tout en restant à 'vendre'. UBS avait auparavant
rehaussé son cours cible de 3,35 à 4,45 euros tout en restant 'neutre'.
Pour le courtier, il est probable que les plus grands bénéficiaires du
développement des tests anti-Covid seront les transporteurs disposant
d'un grand réseau international en 2022... Même si prévoir 2021 ne
s'annonce pas aisé, la campagne de tests et le développement de vaccins
contre le coronavirus, associés à la restructuration des transporteurs
et aux liquidités, devrait conduire à une nouvelle reprise de l'aviation
européenne au cours du deuxième semestre de l'année prochaine.
Le titre qui a été jusqu'ici l'un des grands gagnants de la rotation
sectorielle du mois de novembre en faveur des valeurs les plus touchées
par la crise cherche un second souffle. Les récentes prises de bénéfices
apparaissaient ainsi logiques, d'autant plus que dans une note consacrée
aux valeurs cycliques, l'équipe de recherche de Morgan Stanley a classé
la compagnie aérienne parmi des titres à 'vendre' après le récent
rallye...
Depuis le 1er janvier, la valeur perd encore 46% en bourse
de Paris.
> Article Bonus
>
Cyberattaque: la chaîne logistique des vaccins contre le coronavirus prise pour cible, révèle IBM
(source AFP) 3 décembre - Le groupe informatique IBM a révélé
jeudi qu’une série de cyberattaques avait ciblé la chaîne logistique des
vaccins contre le coronavirus, qui nécessitent que les doses soient
stockées et transportées à de très basses températures. « Notre
équipe a récemment découvert une campagne mondiale de hameçonnage (« phishing »)
visant des organisations associées à la chaîne du froid liée au
Covid-19 », ont écrit dans un article de blog Claire Zaboeva et Melissa
Frydrych, analystes pour IBM X-Force, un groupe de travail consacré à la
cybersécurité. La direction générale de la fiscalité et des
douanes, un service de la Commission européenne, a été l’une des cibles
de ces attaques. Des entreprises du secteur de l’énergie et de
l’informatique basées en Allemagne, en Italie, en République Tchèque, en
Corée du Sud et à Taïwan ont aussi été visées, d’après IBM. Le vaccin
développé par Pfizer et la société allemande BioNTech, qui a reçu
mercredi le feu vert de commercialisation au Royaume-Uni, ne doit pas
être exposé à des températures supérieures à -70°C pour garantir son
efficacité. Pour piéger leurs victimes, les pirates
auraient notamment employé la méthode du harponnage, ou « spear
phishing », qui consiste à se faire passer pour un acteur légitime afin
de récupérer des données confidentielles et sensibles. En l’occurrence,
des courriels frauduleux auraient été envoyés par un prétendu dirigeant
de l’entreprise chinoise Haier Biomedical, qui fait effectivement partie
de la chaîne logistique des vaccins et collabore avec l’Organisation
mondiale de la santé, l’Unicef et d’autres agences onusiennes. Dans les
messages, le soi-disant cadre exécutif disait « vouloir passer une
commande avec votre entreprise » et mettait en pièce-jointes des
logiciels malveillants demandant aux destinataires de fournir des
informations personnelles, affirme encore IBM. Le groupe
américain précise ne pas être en mesure de dire qui est à l’origine de
ces attaques, mais assure que leur nature et leur sophistication font
penser aux méthodes d’un acteur étatique. « Sans un chemin
clair vers un butin, il est improbable que des cybercriminels consacrent
leur temps et leurs ressources à mettre en œuvre une opération aussi
préméditée avec autant de cibles interconnectées et réparties à travers
le monde », écrivent Mmes Zaboeva et Frydrych. IBM dit ne pas savoir si
les tentatives de piratage ont été fructueuses. L’agence fédérale
américaine en charge de la cybersécurité, CISA, a pour sa part estimé
que le rapport d’IBM devait être pris au sérieux par les organisations
participant à la chaîne logistique des vaccins. « La CISA
encourage toutes les organisations impliquées dans le stockage et le
transport des vaccins à renforcer leurs protections, notamment pour les
opérations de conservation à froid, et à rester vigilantes face à toute
activité dans ce secteur », a réagi dans un communiqué transmis à l’AFP
Josh Corman, chercheur pour la CISA.
Fin de la revue de presse
>
Mon commentaire
sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM
L'action Air France-KLM est à 5,332 euros en clôture lundi
7 décembre. Elle est en hausse de +6,64% sur une
semaine. Depuis l'annonce d'un potentiel vaccin le 6 novembre l'action a
progressé de +80%.
Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM
était à 9,93 euros.
La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM
est à 3,16 euros.
Aucun analyste ne fixe un objectif de cours supérieur au cours actuel. L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez
retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne
prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de
la crise sanitaire.
Le baril de pétrole Brent (mer du nord) est
en hausse de 2$ à 49$. Depuis l'annonce d'un potentiel vaccin
le cours a progressé de 10$ (+26%).
Au début de l'épidémie de coronavirus,
il était à 69$.
Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une
incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.
Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute
information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur
du groupe Air France-KLM.
Vous pouvez me poser, par retour, toute question
relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...
A bientôt.
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François Robardet
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