Air France : billets flexibles jusqu'à septembre 2021

photo François Robardet, Administrateur Air France-KLM I Lettre de l'Administrateur Air France-KLM

François Robardet Représentant des salariés et anciens salariés actionnaires PS et PNC

N°787, 21 décembre 2020  
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Editorial

Chères lectrices, chers lecteurs

A l'approche des fêtes de fin d'année, bon nombre d'entre vous seront en congés. Sans doute aurez-vous le temps de lire l'article "bonus" de la semaine. Il émane d'un scientifique qui estime que "pour sauver le climat, il existe d'autres voies que la décroissance".

Bonnes fêtes de fin d'année, et surtout, continuons à respecter les gestes de protection.
François


La Revue de Presse du lundi

> Air France : billets flexibles jusqu'à septembre 2021

(source Businesstravel ) 17 décembre - Air France a prolongé sa politique de billet flexible, dans le cadre de son programme «Air France Protect»...
 
Tous les billets sont désormais «entièrement modifiables ou remboursables, gratuits et sans justificatif, jusqu'au jour du départ, pour les voyages jusqu'au 30 septembre 2021».
 
Le transporteur a également mis en évidence la section airfrance traveldoc aero de son site Web, où les clients peuvent consulter les restrictions de voyage et les conditions imposées par les autorités de chaque destination.
 
La France a récemment imposé un couvre-feu à l'échelle nationale entre 20h00 et 06h00, mais Air France a souligné qu'un billet d'avion et un certificat d'exemption sont valables comme une dérogation pour voyager à destination et en provenance de l'aéroport, quelle que soit l'heure de départ du vol. Cela en est de même pour les billets de train.
 
La compagnie aérienne a lancé le programme Air France Protect plus tôt cette année, regroupant les mesures qu'elle a prises face à la pandémie qui vont de l'exigence de masques chirurgicaux à la distanciation sociale, en passant par la fourniture de désinfectant pour les mains et la désinfection régulière des bornes en libre-service.
 
Les salons d’Air France ont progressivement rouvert, avec des changements, notamment le remplacement des buffets chauds et froids par un service de serveurs, et la fermeture des espaces bar, salles de soins et espaces enfants.
 
À partir de janvier, le transporteur fournira également à tous les passagers long-courriers un kit d'hygiène contenant un masque chirurgical, une lingette désinfectante virucide et un désinfectant pour les mains.
 
Des centres de test Covid-19 ont également été ouverts dans les aéroports de Paris CDG et Paris Orly, en partenariat avec Cerballiance.

Mon commentaire : À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Comme la plupart des transporteurs, Air France assouplit les règles de modification et de remboursement de ses billets.

> KLM krimpt vloot Airbus A330’s verder in (KLM réduit encore la flotte d'Airbus A330)

(source Luchtvaartnieuws traduit avec Deepl) 18 décembre - KLM a une fois de plus dit au revoir à un certain nombre d'Airbus A330. Ce type d'appareils, qui est principalement utilisé pour les vols vers l'Afrique, l'Amérique du Nord et les Caraïbes, devrait complètement disparaître de la flotte d'ici quelques années.
 
Le premier Airbus A330-200 a été livré à KLM en 2005. Au fil des ans, la flotte est passée à douze A330-200, pouvant accueillir 268 passagers, et à cinq A330-300 plus grands pouvant transporter 292 passagers. Tous les avions portent le nom de places célèbres, telles que Dam Square à Amsterdam, Hofplein à Rotterdam et Times Square à New York.
 
En 2016, quatre A330-200 ont quitté la flotte pour rejoindre la compagnie pakistannaise Shaheen Air, aujourd'hui disparue.
 
En raison de la crise de la Covid-19, un certain nombre d'A330 ont été stationnés pendant une période plus longue, tout comme d'autres avions. Les chiffres de KLM, qui ont été présentés vendredi, montrent que cette année deux A330-200 ont été définitivement retirés du service. En conséquence, KLM dispose désormais de six A330-200 et de cinq A330-300.
 
Le Directeur Général d'Air France-KLM, Ben Smith, a confirmé fin 2019 que tous les Airbus A330 devraient, dans le cadre de la stratégie à long terme du groupe, être retirés de la flotte de KLM . Cela doit être fait au plus tard en 2025. Par la suite, KLM ne déploiera que deux types d'appareils sur les vols long-courriers : le Boeing 777 et le Boeing 787 Dreamliner.

> Le plan secret d'Air France pour développer Transavia

(source La Tribune) 17 décembre - Le transport aérien est au plus bas malgré le rebond du trafic pendant les fêtes de fin d'année. Et la menace d'une troisième vague de l'épidémie en début d'année prochaine ne prête pas à l'optimisme. Cependant, même si le premier trimestre 2021 s'annonce difficile pour le transport aérien, l'effet positif du vaccin attendu d'ici à six mois laisse espérer le début d'une véritable reprise à partir de l'été prochain. Dans ce contexte, Air France pousse les feux sur sa filiale low-cost, Transavia France.
 
Comme La Tribune l'avait révélé fin septembre, Transavia va faire l'objet l'an prochain du plus fort développement depuis sa création en 2007. Sa flotte doit en effet passer de 40 appareils aujourd'hui à 48 cet été, avec l'arrivée de huit nouveaux Boeing 737-800. Ce plan est toujours d'actualité. Mieux, selon nos informations, le plan de croissance de Transavia France pour les prochaines années prévoit un doublement de la flotte d'ici à l'été 2025, à 80 avions. Soit l'équivalent de la flotte actuelle de Transavia France et de Transavia Holland réunies. La moitié de cette croissance quinquennale doit être réalisée au cours des deux prochaines années. Après l'entrée de huit avions supplémentaires en 2021, onze autres sont prévus en 2022. S'appuyant sur des B-737-800 d'occasion, ce développement se focalisera sur le réseau intérieur français, à la fois au départ de Paris et pour les lignes régions-régions, mais aussi vers l'Europe et le bassin méditerranéen. Dans le même temps, Air France et Hop réduiront la voilure sur le court et moyen-courrier.
 
Interrogées ni Transavia ni Air France n'ont souhaité faire de commentaire.
 
Aussi dure soit-elle pour toutes les compagnies aériennes, la crise sanitaire constitue une opportunité pour Transavia de rattraper son retard sur les autres compagnies aériennes low-cost présentes dans l'Hexagone. Au cours des années précédant la crise, Easyjet, Volotea, Vueling ou Ryanair n'ont cessé de se développer dans le ciel français, en particulier sur les lignes transversales (régions-régions), en profitant de l'impossibilité de Transavia d'assurer des vols intérieurs. En effet, la filiale d'Air France n'avait pas le droit d'opérer des vols domestiques. Un accord de périmètre d'activité avec Air France et ses pilotes l'interdisait. La situation s'est débloquée l'été dernier avec la signature d'un nouvel accord. Dans la foulée, Transavia a débuté cet automne ses premières lignes intérieures, au moment où la concurrence des low-cost étrangères est au plus bas avec la faiblesse du trafic.
 
Résultat : grâce à la réduction de voilure de ses concurrentes provoquée par la crise, Transavia, qui accusait plusieurs années de retard, se retrouve aujourd'hui, sur un pied d'égalité. La probabilité pour la filiale d'Air France d'arriver sur une ligne déjà verrouillée par Easyjet ou Volotea sera beaucoup plus faible.
 
Il est peu probable néanmoins que les low-cost étrangères laissent le champ libre à Transavia. D'autant plus qu'elles risquent elles aussi de se focaliser sur les gros marchés domestiques en Europe, comme la France, appelés à redémarrer plus rapidement que les marchés internationaux, lesquels resteront pénalisés par les restrictions de voyage.
 
Néanmoins, ce scénario comporte un obstacle de taille : une telle course aux gains de parts de marché entraîne de fortes consommations de cash, et tous les transporteurs réfléchiront à deux fois avant de mettre des capacités en sièges. Les compagnies ayant les reins les plus solides seront évidemment les plus avantagées. Sur ce point, avec les aides d'État obtenues et à venir, le groupe Air France dispose d'une force de frappe inégalée.

Mon commentaire : Est-ce vraiment un plan secret ?

Un article paru en septembre dernier dans le même journal mentionnait :
 
"Transavia a prévu, selon des sources concordantes, de prendre livraison de 8 Boeing 737-800 NG au cours de la saison été 2021  (...). Même s'il est difficile d'établir des plans à plusieurs années, l'idée pour les deux ou trois prochaines saisons estivales (post 2021 donc) est de reconduire une croissance du même ordre. Ce qui entraîne de gros enjeux de formation des pilotes. "

Si cette croissance est au rendez-vous, cela permettra de proposer aux personnels navigants de Hop des solutions de reclassement.

> Air France-KLM en Kenya Airways beëindigen joint venture (Air France-KLM et Kenya Airways mettent fin à leur entreprise commune)

(source Luchtvaartnieuws traduit avec Deepl) 21 décembre - L'entreprise commune entre Air France-KLM et Kenya Airways prend fin en 2021. La combinaison franco-néerlandaise et la compagnie aérienne africaine continueront à travailler ensemble, mais pas aussi étroitement qu'auparavant.
 
Les parties travaillent ensemble depuis des années sur les vols entre l'Europe et l'Afrique, en alignant les tarifs et les horaires des vols et en partageant les coûts et les recettes. Il a maintenant été décidé conjointement de mettre fin à l'entreprise commune. Cela donne à Kenya Airways la liberté d'établir des relations commerciales avec d'autres compagnies aériennes.
 
Air France, KLM et Kenya Airways sont toutes membres de SkyTeam et continueront à travailler ensemble en partage de code, notamment sur les vols entre Nairobi, Schiphol et Paris.
 
KLM détient une participation dans Kenya Airways depuis 1996, mais a vu sa participation se diluer de 26,7 % à 7,8 % en peu de temps. Fin 2017, le gouvernement kenyan et un consortium de banques ont repris une grande partie de la dette en échange d'une part substantielle de la Kenya Airways.

Mon commentaire : Les difficultés de la compagnie Kenya Airways remontent à plusieurs années.

Kenya Airways souffre de la concurrence d'Ethiopian Airlines.
Cette compagnie, première compagnie africaine, est largement subventionnée par l'État Éthiopien.
En outre, elle assure le transport de marchandises depuis la Chine vers l'Europe et les États-Unis (lire ma lettre 748 http://navigaction.com/Lettre/748.htm qui détaille les raisons du succès d'Ethiopian Airlines).

> Lufthansa se procure des liquidités sur les marchés des capitaux et annonce de nouvelles mesures pour réduire les coûts

(sources diverses) novembre et décembre - En novembre dernier, Lufthansa a émis avec succès une obligation convertible de 600 millions d'euros (portant un intérêt de 2%) et une euro-obligation non garantie de 1 milliard d'euros avec un intérêt de 3%.
 
Les deux opérations ont été fortement sursouscrites, ce qui montre que les marchés des capitaux sont confiants dans les mesures prises par Lufthansa pour surmonter la crise de la couronne. Elles aideront Lufthansa à renforcer sa trésorerie (10 milliards d'euros à la fin du mois de septembre) et à refinancer les dettes existantes ainsi que les (coûteuses) mesures de stabilisation du gouvernement.
(...)
Les mesures prises par Lufthansa comprennent une réduction de la flotte (au moins 100 avions de moins en 2023 contre 760 en 2019) et une nouvelle réduction des effectifs (l'objectif étant de préserver au moins 100 000 des 138 000 emplois fin 2019).
(...) 
Lufthansa a également révélé la création d'une nouvelle entité de loisirs à partir de ses hubs allemands de Munich et de Francfort, dénommée Ocean, avec un nouveau CTA à partir de fin 2021, pour remplacer les vols de loisirs long-courriers actuels en provenance d'Allemagne assurés par les filiales de Lufthansa, Cityline, Brussels Airlines ou SunExpress Allemagne, par sept A330 à l'été 2021. Huit A320, provenant d'Eurowings Europe, seraient ajoutés à Ocean. Les conditions sociales sont pires que celles de Lufthansa et tous les contrats sont à 70% à temps partiel.
(...) 
Et le groupe Lufthansa a décidé de réduire l'offre de restauration sur les vols court-courrier, en la remplaçant par une nouvelle offre d'achat à bord, à partir de la saison été 2021.

Mon commentaire : Cette fin d'année est l'occasion de faire le point sur les mesures prises par un de nos principaux concurrents, le groupe Lufthansa.

Lufthansa veut réduire ses effectifs le plus rapidement possible, sans risquer de grandes perturbations sociales. D'ici la fin de l'année, Lufthansa aura supprimé 20.000 ETP (équivalents temps plein) en dehors de l'Allemagne, mais seulement 1.500 en Allemagne. Ce chiffre ne tient pas compte des 7.500 personnes travaillant chez le traiteur LSG (l'équivalent de Servair pour Lufthansa), qui rejoint Servair chez Gategourmet.
En 2021, Lufthansa prévoit de supprimer 10.000 ETP en Allemagne.

Par ailleurs, Lufthansa a annoncé cet automne le lancement d'une nouvelle filiale, Océan. L'originalité de cette filiale est la manière de traiter la saisonnalité, avec seulement des contrats à durée déterminée (2 ans) et 70% de temps partiel pour tout le personnel, y compris les pilotes qui ne voleront à 100% qu'en haute saison.

> La nouvelle Alitalia, réduite de moitié, décollera l'été prochain

(source Les Échos) 20 décembre - Alitalia est morte, vive Alitalia ! Ou plutôt Ita Spa, la nouvelle compagnie née de la nationalisation du transporteur aérien, en procédure d'insolvabilité depuis mai 2017. Les tentatives de sauvetage ont déjà coûté 13 milliards d'euros aux contribuables transalpins ces douze dernières années. Le gouvernement de Giuseppe Conte, outre les deux prêts de l'État pour assurer son fonctionnement pour un montant total de 1,3 milliard d'euros, a décidé d'injecter 3 milliards d'euros supplémentaires.
 
C'est plus que la somme octroyée à tout le système de santé, à celui de l'éducation nationale ou encore au tourisme pour affronter les conséquences de la pandémie de Covid-19. Alors que le secteur aérien traverse une crise historique et qu'Alitalia n'a pas réalisé de bénéfices depuis 2002, le gouvernement italien insiste sur « l'importance stratégique d'une compagnie aérienne nationale ».
 
Elle s'appellera donc Ita (Italia Trasporti Aero), mais ne sera pas opérationnelle avant l'été prochain. Son patron Fabio Lazzerini a présenté son plan industriel 2021-2025 qui tranche avec le passé. « Nous sommes comme une start-up qui fait ses premiers pas, a-t-il expliqué, comme un alpiniste qui veut grimper au sommet mais peut être amené à changer plusieurs fois de voie d'escalade ». Le sommet visé est un résultat d'exploitation à l'équilibre à l'horizon 2022, hors coûts de maintenance de la flotte.
 
Pour l'atteindre, les ailes de l'ancienne Alitalia ont été sérieusement rognées : Ita décollera avec seulement 52 appareils assurant 61 lignes et un maximum de 5.500 employés. C'est moitié moins que la compagnie dont elle recueille l'héritage. A l'horizon 2025, Ita espère réaliser 3,4 milliards d'euros de recettes et assurer 93 lignes avec une flotte de 110 appareils dont 83 de nouvelle génération.
 
La masse salariale passerait alors à 9.500 salariés, presque équivalente aux 11.000 employés actuels. Les syndicats ont déjà dénoncé « un plan industriel inacceptable qui fait naître une mini-compagnie. Le gouvernement devait investir les 3 milliards d'euros pour relancer Alitalia, pas pour licencier. C'est une occasion unique qu'il ne faut pas gâcher ».
 
Fabio Lazzerini veut surtout saisir l'occasion de nouer un partenariat industriel l'an prochain. Le mois dernier, il évoquait être à la recherche d'un partenariat « très important, qui doit être global, forcément avec une composante européenne et au moins une composante nord-atlantique ». Il reconnaissait également penser « à la Chine car dans notre galaxie, il y a aussi des entreprises chinoises ».
 
Le plan stratégique d'Ita doit maintenant être soumis au parlement italien et à la Commission Européenne. Si le feu vert de Rome ne fait pas de doute, Bruxelles doit encore s'assurer qu'il existe une véritable rupture entre l'ancienne et la nouvelle compagnie pour donner le sien. Sans quoi, avant de prendre son hypothétique envol, Ita devra rembourser les aides publiques perçues par Alitalia.

Mon commentaire : Le groupe Air France-KLM a confirmé la tenue de discussions au sujet d'un partenariat stratégique avec la future Ita Spa (ex Alitalia).

Suite aux déclarations du patron d'Alitalia, un porte-parole du groupe franco-néerlandais a déclaré : "Air France KLM, Delta et Virgin Atlantic sont prêts à renforcer les liens avec Alitalia dans le cadre de l'entreprise commune. Nous voulons approfondir la coopération commerciale. Alitalia pourrait devenir un membre pilote de la coopération transatlantique".

> Corsair : l’aide de la France est validée par la Commission Européenne

(source L’Écho touristique) 15 décembre - La reprise de Corsair a franchi une nouvelle étape vendredi dernier. Après la validation du protocole de conciliation par le tribunal de commerce de Créteil, Bruxelles a approuvé les aides promises par l’État français, pour un montant global de 136,9 millions. La première sera de 106,7 millions d’euros, la seconde de 30,2 millions d’euros.
 
L’aide à la restructuration de 106,7 millions d’euros est composée de 21,9 millions d’euros de reports d’impôts, de 4,8 millions d’euros de crédit d’impôt, de 18 millions d’euros de prêt bonifié et de 62 millions d’euros de prêt participatif.
 
Le crédit d’impôt de 30,2 millions d’euros «vise à indemniser la compagnie» pour les dommages subis à cause des mesures d’urgence instaurées par les gouvernements face au coronavirus, a précisé la Commission européenne. Le plan total, avec les investissements des repreneurs, avoisine les 300 millions d’euros. La Commission européenne estime que Corsair pourra donc maintenir les vols vers « les territoires français d’outre-mer, sans fausser indûment la concurrence dans le marché unique ».
 
En échange, la compagnie s’est engagée à minorer les effets de ces aides sur la concurrence. Et ce, en s’interdisant de prendre des participations dans d’autres entreprises, d’augmenter sa flotte ou d’ouvrir de nouvelles liaisons. Elle devra notamment renoncer à sa ligne vers Miami ou encore son service d’aide à la clientèle Orly.

Mon commentaire : Les contraintes imposées par la Commission européenne à Corsair vont limiter l'expansion de la compagnie française au-delà de son marché de prédilection, les Dom.

> Boeing a "préparé de manière inappropriée" des pilotes d'essai du 737 MAX, selon un rapport

(source Reuters) 19 décembre - Les responsables de Boeing ont "préparé de manière inappropriée" les pilotes d'essai avant de passer les tests pour obtenir une nouvelle certification pour le 737 MAX, selon un long rapport publié vendredi par le Congrès américain.
 
Deux accidents impliquant des 737 MAX ont fait 346 morts, en octobre 2018 et mars 2019, en Indonésie et en Ethiopie.
 
Le rapport a soulevé des questions sur les tests effectués cette année sur un système de sécurité clé connu sous le nom de MCAS impliqué dans les deux accidents.
 
Le comité a conclu que les responsables de la Federal Aviation Administration (FAA) et de Boeing "avaient établi un résultat prédéterminé pour réaffirmer une hypothèse de longue date sur le facteur humain lié au temps de réaction du pilote ... Il semble que, dans ce cas, la FAA et Boeing aient tenté de dissimuler des informations importantes qui auraient pu contribuer aux tragédies du 737 MAX."
 
De nombreux rapports ont révélé que Boeing n'avait pas suffisamment pris en compte la manière dont les pilotes réagissent aux urgences dans le cockpit lors de la mise au point du 737 MAX.
 
Boeing a déclaré vendredi prendre "les conclusions de la commission au sérieux et examinera le rapport dans son intégralité".
 
La FAA a, quant à elle, déclaré qu'elle "examinait attentivement le document, dont le comité reconnaît qu'il contient un certain nombre d'allégations non fondées".
 
Le mois dernier, la FAA a approuvé la remise en service du 737 MAX et les vols ont repris au Brésil. Le premier vol commercial du 737 MAX avec des passagers payants est prévu pour le 29 décembre.

Mon commentaire : Je dois reconnaitre que j'ai eu du mal à croire à l'authenticité de cette information.

Comment, après avoir subi les foudres du Congrès étasunien suite au laisser-aller lors de la certification du B737 Max, Boeing et la FAA ont-elles pu prendre le risque d'influencer le résultat des tests de recertification du B737 Max ?

> Vinci quitte le conseil d'administration des Aéroports de Paris

(source Les Échos) 17 décembre - Quand Vinci était monté au capital du groupe ADP (ex-Aéroports de Paris) en 2013, c'était, avait expliqué son PDG Xavier Huillard à l'époque, pour « mettre un pied dans la porte » en attendant qu'ADP soit mis en vente. Il n'a jamais caché son intérêt pour cette acquisition qui aurait fait tomber dans son portefeuille de concessions aéroportuaires l'actif majeur qu'est Roissy.
 
ADP n'est aujourd'hui plus à vendre et la crise sanitaire rendrait de toute façon sa mise sur le marché compliquée, mais Vinci en est toujours actionnaire à 8 %, et occupe à ce titre un siège au conseil d'administration de son concurrent. C'est terminé. « Xavier Huillard, président-directeur général de Vinci, a remis à la disposition du conseil d'administration du groupe ADP, le mandat d'administrateur que Vinci détenait dans cette société et dont il était le représentant permanent », a annoncé le groupe de concessions et de BTP jeudi soir.
 
Le mandat d'administrateur d'ADP de Xavier Huillard a pris fin le 15 décembre 2020 et dans les comptes de Vinci, la participation dans ADP n'est plus comptabilisée depuis le 15 décembre que comme participation financière. De là à en conclure que Vinci n'est plus intéressé par ADP, il y a toutefois un pas que le groupe ne franchit pas.
 
ADP comme Vinci ont beaucoup grossi depuis 2013, leur présence mondiale est désormais importante et de ce fait, « il commençait à y avoir des risques de conflit d'intérêts, c'est la raison de ce départ du conseil d'administration », explique-t-on en interne chez Vinci qui a pris soin de souligner dans un communiqué qu'il « n'envisage pas d'évolution de sa participation au capital de Groupe ADP ». Il n'envisage pas de la vendre, et seul le fait de n'avoir plus de siège au conseil d'ADP, donc d'avoir moins d'influence, a motivé un changement de comptabilisation pour ne plus la considérer que comme un actif financier, assure le groupe.
 
Il est vrai que même s'il était vendeur, ce ne serait guère le moment de la mettre sur le marché. Quant à savoir si, sur le fond, Vinci reste intéressé par l'acquisition du bloc majoritaire de l'État dans ADP, le groupe reporte la réponse au jour où ADP sera à vendre, s'il l'est un jour.

Mon commentaire : Groupe ADP et Vinci font partie des quatre plus importants gestionnaires mondiaux d'aéroports. En 2019, Ils ont accueilli respectivement 280 et 240 millions de passagers par an.

La présence de Vinci au conseil d'administration de son principal concurrent était une anomalie.


Presse Boursière : dernière minute

> La Bourse de Paris tremble devant la mutation du Covid-19

(source AFP) 21 décembre - La Bourse de Paris a été bousculée (-2,43%) lundi, comme la plupart des places européennes, par les inquiétudes autour de la mutation du Covid-19 au Royaume-Uni qui a contraint de nombreuses nations à suspendre leurs liaisons aériennes avec ce pays (...) après l'annonce par Londres de la présence sur son territoire d'une nouvelle souche du Covid-19 potentiellement bien plus contagieuse que le virus classique.
 
De quoi raviver les craintes d'une nouvelle vague de contaminations à quelques jours des fêtes de fin d'année, au moment même où de nombreuses familles vont se rassembler.
 
"La crainte de vivre un nouveau confinement généralisé au niveau mondial" planait dans l'esprit des investisseurs, analyse Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque (...).
 
Ce nouveau coup de théâtre d'une année 2020 décidément rocambolesque a totalement supplanté l'un des gros dossiers des précédents mois, la validation aux États-Unis d'un plan de soutien aux ménages et entreprises de quelque 900 milliards de dollars, enfin entérinée par les républicains et les démocrates après des mois de bataille (...).


> Article Bonus

> Marc Fontecave : « Pour sauver le climat, il existe d'autres voies que la décroissance »

(source Le Point) 19 décembre - Marc Fontecave est titulaire de la chaire de chimie des processus biologiques et membre de l’Académie des sciences.
 
Alors que la décennie à venir s'annonce cruciale pour enrayer la course du réchauffement climatique, les gouvernements sont régulièrement critiqués pour leur « inaction ». Étrillé par les ONG environnementales pour avoir renoncé à la promesse de reprendre « sans filtre » les propositions des 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron peine à convaincre l'opinion de la cohérence de son action. Et pour cause, selon Marc Fontecave : sa politique de lutte contre le réchauffement climatique est « illisible. » Dans Halte au catastrophisme !, publié chez Flammarion, le chimiste et professeur au Collège de France appelle responsables politiques et associatifs à dépasser enfin le stade des incantations, pour affronter la réalité complexe des défis posés par la transition écologique. Entretien.
 
Le Point : On sent dans votre livre que le catastrophisme qui imprègne les débats sur le réchauffement climatique vous exaspère. Pour quelle raison ?
 
Marc Fontecave : Alors que les défis que nous devons relever sont considérables, j'en ai assez d'entendre sur ce sujet toujours les mêmes personnes, qui portent le même discours : les Aurélien Barrau, Nicolas Hulot, Cyril Dion… ont solidement installé dans l'opinion la perception que nous courrions à une catastrophe imminente. Fred Vargas nous assène qu'il y aura trois milliards de morts d'ici à 2035 (sans que personne ne sache d'où elle sort ce chiffre), Greta Thunberg que nous devons « paniquer », mais sans jamais porter de proposition concrète en dehors d'incantations à se « rebeller », et à diminuer massivement notre consommation d'énergie. La pauvreté conceptuelle de ce mouvement ne laisse place qu'à la décroissance. Il postule que croissance excessive et surpopulation ne peuvent conduire qu'à l'effondrement du système économique mondial, et qu'il n'y aura d'avenir que dans le repli sur soi et le retour à la terre. Cette posture individualiste, profondément réactionnaire, ne repose sur aucune base scientifique… Et ce nouveau marxisme, cette forme de religion, m'inquiète, car dans l'histoire de l'humanité, ces appels à plus de pureté, à une nouvelle morale ont conduit à des catastrophes.
 
Au contraire, vous soutenez qu'ils empêchent l'action ?
 
Ils l'empêchent, car ils brouillent les bases sur lesquelles se construit une pensée. On entend clamer que « la France est en retard », mais par rapport à quoi ? Les gouvernements participent de cette confusion en fixant, pour des raisons politiques, des objectifs inaccessibles. J'ai été surpris que l'ensemble des Européens, après avoir constaté qu'ils étaient incapables d'atteindre l'objectif fixé d'une baisse de 40 % des émissions de CO2 d'ici à 2030, aient récemment décidé, en réaction, de porter l'objectif à 55 % ! Ils doivent penser que, conjoncturellement, on va les trouver formidables, très écolos et responsables… Et cela les dispense d'expliquer le pourquoi de leur échec. Mais cela entraîne un terrible effet pervers : les objectifs n'étant jamais atteints, cela alimente les critiques et plombe la confiance dans l'action politique, dont les conséquences sont catastrophiques. Les citoyens ont le sentiment qu'on les berne, sans comprendre la réalité physique, technologique, sociale, économique des obstacles à surmonter.
 
Je m'oppose à cette vision, car si l'on regarde les chiffres, les progrès depuis vingt ans sont indéniables, les investissements existent, et il y a une réelle prise de conscience. Il est donc faux de dire qu'il ne se passe rien.
 
Vous admettez toutefois que la situation est alarmante ?
 
Évidemment. Mais il faut cesser de s'affoler en égrenant des records – « C'est l'année la plus chaude ! » –, car cela va continuer ! Le CO2 présent dans l'atmosphère ne va pas disparaître, même si l'on passe demain à zéro émission. Les années qui viennent vont être de plus en plus chaudes, et c'est d'autant plus probable que la consommation d'énergie va augmenter. De très nombreuses personnes dans le monde n'y ont toujours pas accès, et tout démontre que l'augmentation de la population va accroître la consommation énergétique. Face à ce fait, on peut crier à la catastrophe et se contenter de plaider pour que 7,5 milliards d'individus changent radicalement de mode de vie… Mais qui peut croire que cela adviendra ? La décroissance, on en a fait l'expérience en 2020, fait effectivement chuter le CO2 : en perdant 10 % de notre PIB, nos émissions ont baissé de 7 %. Cela signifie que pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait que dans les trente ans à venir, nous ayons la même pandémie et le même résultat économique chaque année ! Cela n'adviendra jamais. Nous avons le devoir d'explorer d'autres solutions.
 
Nous devons concentrer nos efforts sur les secteurs les plus émetteurs : les transports, le bâtiment, l’industrie et l’agriculture.

Vous proposez une autre voie, celle d'une écologie de la connaissance. Pensez-vous possible d'accélérer le rythme de réduction des émissions en France ? Elles n'ont reculé en 2019 que de 0,9 %…
 
La France, il faut en prendre conscience, ne pourra pas aller plus vite que les autres pays, alors que son électricité est déjà l'une des plus décarbonées de la planète. Grâce au nucléaire et à l'hydraulique, près de 95 % de l'électricité française n'émet pas de CO2. Pour aller plus loin, nous devons concentrer nos efforts sur les secteurs les plus émetteurs : les transports, le bâtiment, l'industrie et l'agriculture… C'est évidemment compliqué, et l'Allemagne est la preuve qu'il ne suffit pas d'installer des énergies renouvelables pour que les émissions de CO2 chutent massivement.
 
Comment cela ?
 
Il existe une grande confusion dans les données du débat, qui entraîne une majorité de commentateurs à se bercer d'illusions. La France est l'un des pays les plus électrifiés au monde : environ 25 % de notre énergie est consommée sous forme électrique. Le fait que cette électricité, d'origine majoritairement nucléaire, soit propre, explique nos bonnes performances. Mais on oublie souvent que l'énergie totale, et pas seulement électrique, consommée par la France vient encore à 68 % de ressources fossiles : le pétrole, le gaz… L'énergie nucléaire ne représente, en réalité, que 17 % de notre consommation d'énergie, et le solaire et l'éolien… 1,5 % ! En Allemagne pourtant présentée comme une championne en la matière, seulement 6 % de la consommation énergétique totale vient du solaire et de l'éolien.
 
Pour progresser demain, nous devrons donc électrifier nos usages : les transports, l'habitat, l'industrie pour remplacer les machines thermiques… Et nous devons nous demander quelle source fournira cette électricité. Les pays les plus en pointe dans le développement des énergies renouvelables, comme le Danemark et l'Allemagne, n'arrivent pas à dépasser le plafond de 30 % de solaire et d'éolien. La France en est encore loin, cela pourrait être notre objectif…
 
Plutôt que de dire « c’est foutu », retroussons-nous les manches !

Il sera impossible, selon vous, de se passer de nucléaire ?
 
Si l'on veut réduire nos émissions de gaz à effet de serre tout en atténuant la décroissance qui accompagnera inéluctablement l'abandon des ressources fossiles, c'est une évidence. En tout cas pour le siècle qui vient. Je passe ma vie, dans mon laboratoire, à tenter de résoudre le problème du stockage de l'énergie solaire. Si je n'y croyais pas, je ferais autre chose… Mais cela prendra des décennies. Nous ne pouvons pas attendre pour engager la transition écologique, et pour nous adapter, déjà, aux changements climatiques qui vont advenir. Prenez l'exemple de l'hydrogène, à la mode avec le plan de relance. Avec quoi allons-nous le produire ? Aujourd'hui, la France produit chaque année un million de tonnes d'hydrogène. Pour le rendre « vert », il faudrait mobiliser l'équivalent de 5 à 6 réacteurs nucléaires, ou plusieurs milliers d'éoliennes. C'est énorme ! Je serais tellement heureux si l'on pouvait faire fonctionner nos voitures, nos avions, nos usines avec du soleil et du vent… On ne le fait pas, car c'est impossible aujourd'hui, compte tenu de l'évolution de nos technologies. Plutôt que de dire « c'est foutu », retroussons-nous les manches, formons des ingénieurs, des chercheurs, et essayons d'identifier les secteurs où nous devons travailler.
 
Quelles devraient être pour vous les priorités d'action ?
 
Les usages où l'on consomme le plus d'énergie aujourd'hui sont le transport, et l'habitat. La rénovation d'habitats énergivores et fortement émetteurs a commencé, mais doit être accélérée. Il faut travailler sur la rénovation des bâtiments anciens, l'efficacité énergétique des nouveaux, et encourager l'électrification. Dans le secteur du transport, on tape beaucoup sur l'avion qui ne représente qu'une faible part des émissions. Le problème reste la voiture. Il faut continuer à travailler sur les nouvelles technologies électriques et les carburants de synthèse. Mais surtout, il faut se poser la question de nos sources d'énergie, en assumant une politique nucléaire ambitieuse.
 
Emmanuel Macron a récemment rappelé son soutien au nucléaire. Ce n'est pas suffisant ?
 
Le président n'a, à ce jour, pas vraiment de politique de l'énergie. Il reste dans le « en même temps » : à la fois compter sur le nucléaire, et confirmer sa réduction dans notre mix électrique. Or c'est incohérent avec la problématique climatique… ces hésitations me désolent.
 
La Convention citoyenne pour le climat devait justement dessiner de nouvelles pistes, socialement acceptables, pour atteindre nos objectifs. Que pensez-vous de ses conclusions ?
 
Confier la définition de notre politique écologique et climatique à 150 citoyens tirés au sort, les bras m'en sont tombés. La question mérite-t-elle d'être moins instruite scientifiquement que la lutte contre la Covid ? J'ai néanmoins regardé avec intérêt ses conclusions. De nombreuses propositions n'ont rien à voir avec le climat, comme le «  crime d'écocide » : jeter des plastiques dans la mer est effectivement immonde, mais interdire les plastiques ne résoudra pas le problème du réchauffement climatique. Ensuite, avions-nous besoin d'une convention citoyenne pour dire qu'il faut rénover des bâtiments, ou qu'il faut des véhicules moins lourds ? Ce n'est pas original, et surtout ce n'était assorti d'aucune analyse, notamment financière, pour permettre véritablement l'action. Or l'heure n'est plus aux constats, aux alertes ou aux procès. Elle est à une action constructive, collective, que seuls l'optimisme et la confiance peuvent mobiliser.

Mon commentaire : Oui, des efforts importants ont été réalisés par la France ces dernières années pour baisser les émissions de gaz à effet de serre.

Air France y contribue en remplaçant ses avions anciens par des nouveaux modèles consommant moins de carburant, en compensant l'intégralité des émissions de CO² des vols domestiques et en acceptant de diminuer le nombre de vols domestiques.

D'autres actions ont été et continuent d'être menées par la compagnie aérienne. Moins spectaculaires, elles contribuent néanmoins fortement à la réduction des émissions de CO².

Citons par exemple :
  . l'optimisation de la masse embarquée,
  . le roulage avec un seul moteur,
  . l'électrification des engins de piste,
  . et l'écopilotage, avec la mise en place de la solution Skybreathe proposée par l’entreprise toulousaine OpenAirlines.


Fin de la revue de presse

> Mon commentaire sur l'évolution du cours de l'action Air France-KLM

L'action Air France-KLM est à 4,495 euros en clôture lundi 21 décembre. Elle est en baisse de -8,27% sur une semaine. Les craintes suscitées par une nouvelle souche du coronavirus hautement contagieuse décelée sur le territoire britannique ont provoqué une chute des actions européennes, en particulier des valeurs liées aux transports. Les actions des compagnies aériennes ont perdu entre 4% et 8% en une journée (-4,16% pour AF-KLM).

Avant l'épidémie de coronavirus, l'action Air France-KLM était à 9,93 euros.

La moyenne (le consensus) des analystes pour l'action AF-KLM est à 3,16 euros. Aucun analyste ne fixe un objectif de cours supérieur au cours actuel. L'objectif de cours le plus élevé est à 5 euros, le plus bas à 1 euro. Vous pouvez retrouver sur mon blog le détail du consensus des analystes. Je ne prends plus en compte les opinions d'analystes antérieures au début de la crise sanitaire.


Le baril de pétrole Brent
(mer du nord) est en hausse de 1$ à 51$. Depuis l'annonce d'un potentiel vaccin le cours a progressé de 12$ (+30%).

Au début de l'épidémie de coronavirus, il était à 69$.

Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter des actions Air France-KLM.

Vous pouvez réagir à cette revue de presse ou bien me communiquer toute information ou réflexion me permettant de mieux conduire ma fonction d'administrateur du groupe Air France-KLM.

Vous pouvez me poser, par retour, toute question relative au groupe Air France-KLM ou à l'actionnariat salarié...

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